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AVATAR
 
Dahlia Dawson
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Galloise
Résidence :
Llandudno, Pays de Galles
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
20,4 cm en bois d’orme et crin de licorne
Elle est le fruit défendu de sa famille depuis le jour où la magie sortie de ses doigts. D’enfant chérie, aimée, choyée, on la relégua au rang de dahlia noir. Fleure obscure, enfant parjure, elle effrayait sa mère, elle apeurait son père, elle éloignait ses frères. Vilain petit canard de la famille, à la chevelure noire corbeau au milieu de ses enfants blonds comme les blés, on la croyait déjà le fruit d’une relation adultérine, mais qui fut de nombreuses fois réfutée par sa mère. Les tests moldus révélèrent qu’elle était bien une enfant légitime. Rien d’autre que la véritable fille de ses deux parents. On la considérait tout de même comme une adorable princesse à la sagesse légendaire et à la politesse exemplaire. Elle n’ouvrait pour ainsi dire jamais la bouche. On croyait Dahlia muette, elle n’était en réalité que réservée, discrète, secrète. Une enfant qui préfère subir qu’aboyer et se plaindre d’une vie qu’elle n’aurait pu rêver plus aisée. La famille Dawson vivait dans l’harmonie que chaque famille moldue se prête à espérer pour son propre bien. Jusqu’à ce que Dahlia se révèle être différente. Ce ne fut que léger au départ et on expliqua ces drôles de situation par de simples incidents, tout ce qu’il existe de plus normal. Puis tout s’amplifia, bientôt ce fut la vaisselle entière qui fut brisée, les portes qui ne cessaient de claquer, les objets qui n’étaient plus inanimés mais qu’on aurait cru qu’ils possédaient leur propre conscience. Et ces phénomènes anormaux ne s’expliquaient que sous les émotions fortes de la pauvre enfant. Alors que ses yeux s’assombrissaient sous la colère d’une injustice, que ses iris larmoyaient sous la douleur d’un mal intérieur. Elle n’était qu’une gamine de dix ans, qui souffrait au sein d’un monde qui n’était pas le sien. Le jour où elle manqua d’éborgner son frère par une violente crise, on ne lui adressa plus que très rarement la parole, préférant la laisser manger seule à l’étage plutôt que d’avoir à essuyer d’autres accidents, non mortels mais dangereux. Dahlia ne contrôlait tout simplement pas sa nature de sorcière. Le soulagement se lu sur tous les visages quand on lui apporta sa lettre pour l’école de sorcellerie Poudlard. Ses parents accompagnèrent leur enfant en prétextant l’envoyer dans un pensionnat suisse pour l’année, là où ils étaient sûrs que personne n’irait la chercher. Loin de ne plus aimer leur fille, ils éprouvaient toutefois ce que beaucoup de moldus n’arrivent à accepter : la peur de l’étrange.