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AVATAR
 
Hécate Rosebury
Statut :
Sang-Pur
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Halifax, Angleterre
Fonction :
Première année, Serpentard
Baguette :
27,0 cm en bois d’orme et crin de licorne
Elle se moque, garde le silence, hausse les sourcils, lève les yeux au ciel, rit un peu, râle souvent. Lorsqu'on ne la connait pas bien, on peut penser qu'Hécate est une peste blasée avec de l'argent plein les poches et quand on la connaît, on ne se pose même plus la question. Oui, Hécate est une peste. Son réservoir de remarques cassantes situé dans un coin de sa tête est là pour le prouver. Elle est arrogante, et même parfois hautaine. Peste, mais pas vraiment méchante, et surtout pas agressive. Hécate aime faire dans la subtilité : Ironie et Sarcasme sont ses deux meilleures amies. Elle n'a pourtant rien de l'insupportable pétasse qui vous a martyrisé en sixième et que vous pouvez imaginer. Hécate n'apprécie pas particulièrement se montrer, parler très fort et rire avec exubérance. C'est la fille collée au mur qui semble admettre que le monde n'est pas à ses pieds, mais qui sait qu'elle pourrait le mettre à genou avec un brin d'effort et les mots justes. Hécate adore les mots, mais l'effort, un peu moins. Quand ça sert ses objectifs, pourtant, elle ne rechigne pas. Studieuse sans être avide de savoir, Hécate est intelligente et réfléchie. Elle ne cherche jamais la confrontation, mais peut se montrer redoutable lorsque celle-ci la trouve.
Son portrait peut laisser penser qu'elle est solitaire ; il n'en est rien. Elle a beau ne pas être la sorcière la plus amicale du Royaume-Uni, elle parvient quand même à se forger un entourage parmi les quelques personnes qui font fi de son caractère difficile et s'amusent de ses remarques acérées. Avec ceux qui lui sont proches, Hécate abandonne quelques instants son armure de glace, révélant une jeune fille loyale et attachante. Après tout, on a besoin de soutien lorsqu'on prévoit de dominer le monde.

Hécate Demetria Rosebury est née dans un riche quartier de Londres, un soir d'été pluvieux. Malgré son nom purement britannique, ses prénoms ont une origine tout autre, révélant le sang sorcier des Rosebury. Sang-purs et riche en plus, en voilà un cliché. Si Hécate n'a pas échappé à l'éducation bourgeoise londonienne qui la guettait avant même qu'elle ne soit née, il ne faut pas imaginer que cela lui fut défavorable. Elle grandit au sein d'une famille aimante, sans frères ni sœurs - mais vous pensez bien que le statut de "fille unique" lui convenait parfaitement (comment peut-on se lamenter d'être unique ?). A la place, elle avait des elfes de maisons, un jardin immense et un balai-jouet pour occuper ses journées. A sept ans déjà, elle tentait de convaincre ses parents de la laisser entrer à Poudlard : parce qu'elle était une grande fille, qu'elle se sentait prête, qu'elle s'estimait assez mature, que la valeur n'attendait pas le nombre des années... Elle essaya tout, mais la jeune Hécate dû se résoudre à attendre sa lettre, comme tout le monde. Et lorsque cette dernière arriva, précieusement transportée entre les griffes d'une chouette blanche, on s'attendit à une effusion de joie de la part de la petite fille. Mais pas du tout. Hécate lut la lettre d'un air attentif, regarda calmement ses parents, et dit « Je devrais aller préparer ma valise ». Ses parents auraient cru à de l'indifférence s'ils n'avaient pas vu le sourire qui se cachait au fond de ses yeux.
Hécate, c'est un visage comme un autre dans une foule de jeunes anglaises. Elle a des traits harmonieux, de longues boucles châtains et des yeux qui hésitent entre le bleu et le vert. Elle a le teint si clair qu'on a l'impression qu'elle pourrait s'enflammer si les nuages londoniens se décidaient à laisser passer quelques rayons de soleil. Hécate est de taille moyenne, ce qui lui convient très bien la plupart du temps, sauf quand elle essaie d'attraper le bocal de patacitrouilles sur l'étagère de la cuisine.
Hécate, avec son visage d'enfant boudeur et ses vêtements couteux, elle ressemble à une riche petite peste qui arpenterait les rues de Londres pendant que quelqu'un maintiendrait un parapluie au-dessus de sa tête. Il faut dire qu'elle ne sourit pas beaucoup. En revanche, elle soigne son apparence. Elle porte souvent des jupes et des robes ; malgré sa silhouette longiligne, Hécate aime jouer la jeune femme. Elle met un point d'honneur à arborer des cheveux et une tenue impeccable en toutes circonstances. On n'en attendrait pas moins de la demoiselle, après tout. Quand on porte le nom « Rosebury », on a intérêt à porter l’attitude qui va avec. Thomas Rosebury est un homme jovial, adepte d’un humour très british, chaleureux et d’une gentillesse déconcertante. Tous les enfants du monde rêvent de l’avoir pour oncle. Hécate Rosebury a la chance de l’avoir pour père. C’était étonnant de voir à quel point les deux sont différents, surtout lorsqu’on sait qu’ils sont très proches. Hécate adore son père. Même si elle ne rit pas à ses blagues, il surprend toujours un rictus amusé au coin de ses lèvres. Thomas Rosebury est potionniste, comme tous les Rosebury de génération en génération, et comme Hécate rêve de l’être un jour. Hécate est fascinée par la concentration de son père lorsqu’il est penché sur son chaudron. Parfois, elle aimerait être un peu plus comme lui. En attendant, elle bosse ses potions avec sérieux, aidée d’un talent naturel – il faut le dire. Madame Rosebury, c’est une autre affaire. Si Aloysia n’était pas d’une telle blondeur, elle serait le sosie de sa fille. Le visage froid, presque ennuyé, les yeux à la fois curieux et désintéressés, la jupe qui tombe parfaitement sur ses hanches étroites. Hécate ressemble tellement à sa mère que ç’en est effrayant. Le plus effrayant, c’est que les deux demoiselles ont bien du mal à gérer cette ressemblance qui ternit leur relation. Hécate admire Aloysia comme elle admirerait une star sur le devant de la scène, et Aloysia traite Hécate comme une star traiterait ses fans avides de reconnaissance. Parfois, elle prend la jeune sorcière dans ses bras et les deux semblent se rappeler qu’elles sont mères et filles. Pour le reste, c’est plus vague. Hécate a quelques oncles et tantes qui lui envoient des lettres à son anniversaire, elle a des cousins agaçants qu’elle est prête à supporter quelques jours dans le mois, et des grands-parents qui viennent présider la table le jour de Noël. Les Rosebury ne forment pas la plus unie des familles, mais elle n’est définitivement pas la pire à vivre.