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AVATAR
 
Absynthe Swanson
Statut :
Sang-Pur
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Kirkby, Angleterre
Fonction :
Première année, Serpentard
Baguette :
28,0 cm en bois de saule et plume de phénix
Les Souverains.

Dans les environs des années 1900 que le Patriarche du clan Sovrano, une influente famille de sang-pur italienne, décida qu'il était temps pour eux de partir à la conquête des autres pays. Ils s'attaquèrent en premier lieu à la France, puis l'Allemagne et l'Espagne, avant de, finalement, trouver un arrangement avec l'Ancienne et Noble Maison des Shafiq. Une famille anglaise.

La personne en question, Marianne, dut oublier les règles de sa famille. Celle-ci fut catégorique. Elle ne faisait plus partie des Shafiq, mais des Sovrano et elle devrait s'y plier. C'était une alliance, bien évidemment, entre les deux parties.

Dante Sovrano, quant à lui, fut choisi pour devenir le chef de la branche anglophone de la famille. Il accepta la proposition, bien évidemment. Il découvrit sa future femme seulement le jour du mariage, qui se déroula en Angleterre. Et par on ne savait quel miracle du destin, les deux jeunes mariées tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Ils étaient différents, mais avaient des idées semblables et ce fut le coup de foudre dès le premier regard.

Tous deux jeunes, ils travaillèrent ensemble pour faire monter les échelons des Sovrano dans le grand jeu des Familles Puissantes aux Royaumes-Unis. Et ils y parvinrent avec une rapidité surprenante, ensemble. Leurs idées plurent à nombres de familles de Sang-Pur, qui en oubliaient facilement l'arbre généalogique de la famille. Ainsi, ils créèrent des alliances, devinrent puissant politiquement parlant. Ils prenaient la place qui leur était dû : les Souverains.

Toutefois, pour ce faire, Dante fut obligé de prêter allégeance aux Seigneurs des Ténèbres, mais cela ne le dérangea que peu. Son rôle n'était pas le meurtre ou la violence, mais bien de placer les bonnes idées où il le fallait et au bon moment, rôle qui l'amusait, tellement cela devenait aisé pour lui d'y parvenir.

Puis, finalement, le Seigneur des Ténèbres disparut. Dante continua toutefois sa tâche, persuadé que le Lord Noir n'était pas complètement détruit. Un enfant ne pouvait pas détruire le Mage Noir qui était devenu son Maître.

Et parlant d'enfant, le trois septembre 1981, Dante et Marianne, âgés tout deux d'une trentaine d'années, virent la branche anglophone s'agrandir, avec la naissance de leur héritière, qu'ils nommèrent Katherina.

La Reine.

Si Katherina Sovrano naquit le trois septembre 1981, fille d'une famille influente. Elle serait une reine, lui apprit-on très tôt et elle devrait en être heureuse. Cela ne lui plut pas, mais, malgré elle, elle apprit. Pour ce faire, une tante à elle, Gaia, devint son instructrice. Elle lui enseigna tout ce qu'une femme de son rang devait savoir. Katherina la détesta très rapidement, comme elle commença à rapidement détester sa propre vie. Après que son père se fût assuré qu'elle pouvait enfin apparaître en public, la jeune fille fut amenée au ministère de la magie, plusieurs fois, où elle rencontra des personnes de la haute noblesse, comme le Sieur Malfoy, par exemple, et bien d'autres.

Elle se rendit également à certaines soirées organisées par de riches familles puissantes, où elle put rencontrer d'autres enfants de son milieu. Ils étaient tous pathétiques, trouvait-elle, à parler de Papa et Maman, à essayer de bien montrer qu'ils étaient tous les plus riches, les plus forts... Elle les laissait dans leur délire, restant muette à les observer et les écouter. Elle ne se sentait pas à sa place.

Puis, le jour de ses huit ans, ce fut la goutte d'eau faisant déborder le vase. Elle dut supporter les commentaires des adultes à son égard, disant ô combien elle était bien élevée et ô combien elle était la digne fille de ses parents. Patiente, elle attendit, que l'horrible journée prît fin. Enfin, soulagement, les invités partirent et elle put enfin aller s'enfermer dans sa chambre - avec ses trop nombreux cadeaux, trop chers. Ne le supportant plus et s'aidant d'une elfe de maison que ses parents lui avaient offert, Katherina prit la fuite, sans qu'on le remarquât. Elle n'en pouvait plus de sa soit-disant vie. Elle se sentait cloisonnée, prisonnière. Elle ne rêvait que d'une seule chose : être, réellement, libre.

C'était précieusement pour cela qu'elle se rendit dans la petite ville moldue à deux petits kilomètres du domaine Sovrano. Bien évidemment, arrivée là-bas, elle ne se rendit pas tout de suite compte qu'elle dénotait complètement avec le reste, se faisant même pointer du doigt.

Elle rentra chez elle, bien avant le lever du jour, tout de même, ne voulant pas que ses parents apprissent. Puis elle y retourna. Plus d'une fois. C'était son secret, sa liberté retrouvée et, enfin, elle se sentait vivre à chaque fois qu'elle bravait l'interdit. Ce fut ainsi qu'elle put, également, rencontrer un moldu, Anthony, avec qui elle sympathisa rapidement, alors qu'il l'aidait à découvrir son monde, comme elle lui parlait du sien.

Serpentard. C'était ce que le Choixpeau avait crié dès qu'il avait effleuré la tête de la reine. Katherina avait alors tout de suite compris. Elle allait devoir jouer, mais, surtout, jouer correctement. La maison verte lui offrirait nombres de possibilités, elle en avait conscience. Elle avait toutefois également conscience du danger que ses camarades représentés. Cela ne l'empêcha pas de vivre comme elle l'entendait, continuant même de discuter avec son ami, malgré le retour du Seigneur Noir et d'un père qu'elle savait mangemort, avant que les deux disparussent dans la bataille de Poudlard.

Malgré tout, le nom Sovrano était entaché à jamais par la loyauté de ses parents pour Lord Voldemort. Elle ne le supporta pas longtemps, délaissant finalement le monde magique pour un monde où l'on ignorait son nom, sa richesse - hérité de sa famille morte au cours des combats - ou encore le passé peu glorieux du nom qu'elle portait malgré elle.

Durant tout ce temps, elle avait continué à parler avec le moldu, Anthony, qui était parvenu à faire de brillantes études. Il était même devenu, finalement, avocat. Ils se virent souvent, avant que Katherina lui avouât ses problèmes. Quelques mois après que la sorcière lui annonçait abandonner le monde magique, par on ne savait quel miracle du destin, les deux se mariaient.

Bien qu'heureuse, la femme devenue Swanson plongea lentement dans l'alcool à cause du manque que représentait le monde magique, son propre monde, qu'elle avait renié ; cela sous le regard impuissant de son mari. Leur amour se dégrada petit à petit, comme l'ancienne Sovrano plongeait lentement dans l'obscurité de l'alcoolisme. Leur couple ne fut sauvé que par l'annonce miraculeuse d'une épouse enceinte d'une petite fille, qu'ils décidèrent d'un commun accord de nommer Absynthe, comme pour se rappeler à jamais ce qu'elle était parvenue à faire, soit sortir sa mère de la boisson du même nom ; sa boisson préférée, qu'elle se promit de ne plus jamais toucher. Sa fille était une lueur d'espoir, celle qui devint avant même de naître le centre de son monde...

La Princesse.

Absynthe. L'enfant ne comprit jamais son prénom. Elle devina qu'elle avait un rapport avec la boisson alcoolisée, mais on ne lui expliqua jamais quel était le lien et s'il y en avait bien un. Elle en était tout de même persuadée, même si elle ne savait pas réellement pourquoi. Ça ne la dérangea pas pour autant. Très jeune, la petit "Absy", surnom affectueux que lui donnaient ses parents, du faire face aux moqueries de ses camarades à cause de son prénom si particulier, mais la gamine en avait cure. Elle était une force de la nature, parvenant à encaisser sans broncher.

Enfin, c'était bien évidemment ce que tout le monde pensait ; bien loin de la réalité des faits. La petite ne s'autorisait à pleurer que seule, pour éviter les regards des autres. C'était étrange, cette peur, presque une phobie, qu'elle développa très rapidement très jeune. Elle ne le montrait jamais, mais le regard des autres avaient une grande importance pour elle.

Elle était spéciale, unique, du moins le croyait-elle et elle pensa très tôt que tout le monde devait la respecter. Ce ne fut qu'en grandissant qu'elle comprit que le respect ne pouvait s'imposer, mais qu'elle devrait le gagner. Et ce fut ainsi que la jeune demoiselle commença à devenir telle sa mère à son âge, sans même le savoir. Une actrice douée. Elle ne gagnerait jamais le respect, elle le savait, alors elle ferait semblant de ne pas en vouloir.

Ils ne jouaient pas dans la même cours, évidemment. Si Katherina était passée pour une petite fille modèle, Absynthe n'avait pas besoin de le "jouer". C'était réellement le cas. La jeune Swanson avait de très bons résultats, restait polie et courtoise en toutes circonstances, même pour remettre à sa place un imprudent ; ses professeurs ne pouvaient que s'en amuser les rares fois où cela arrivait, Absynthe ne leur offrant aucune raison de l'arrêter.

Non, là où la jeune demoiselle commença à jouer à l'actrice débutante, ce fut en premier à l'école, jouant la solitaire, se passionnant visiblement, pour les autres, pour l'art et la musique, parlant de choses imaginaires sans prêter attention aux regards étranges qu'on lui lançait. C'était une façade qu'elle s'était construite, petit à petit, pour ne plus souffrir de la cruauté que pouvait faire preuve les autres enfants, sans même s'en rendre compte, surtout quand il se passait quelque chose d'étrange en sa présence. La petite savait pourquoi cela arrivait : elle était une sorcière, mais personne ne la croirait et, pire, elle n'avait aucun droit d'en parler.

Un masque qui devint lentement une partie intégrante de la petite. Elle se surprit elle-même à finalement réellement apprécier ses découvertes artistiques, demandant à sa mère de l'inscrire à des cours pour apprendre à jouer du piano et de la guitare, ainsi que des cours pour apprendre à dessiner. Ses premiers essaient furent évidemment catastrophiques, mais avec l'aide de ses professeurs, elle persévéra, ses efforts payant progressivement.

Elle devint réellement douée, également, pour jouer la comédie. Bien que personne ne s'en doutait, les cours de théâtre à l'école moldue lui servirent énormément. Elle parvint très rapidement à jouer des émotions intenses, autant sur scène qu'en dehors. Personne ne devina qu'elle se trouvait, en réalité, tout le temps sur scène, du moins dans son esprit. Elle s'en amusait, oubliant ainsi, progressivement, la souffrance que sa solitude lui causait.

Enfin, trop lentement au goût de la jeune fille qui en avait entendu parler durant toute son enfance de la bouche de sa mère, elle reçut une lettre, particulière, le jour de son anniversaire, un 21 juillet. Elle lui était directement adressée, l'invitant à venir faire sa scolarité à Poudlard, la célèbre école de sorcellerie de Grande-Bretagne.

Absynthe ne put s'empêcher de se demander, amusée, si c'était elle ou sa mère qui était la plus heureuse des deux. Elle se languit rapidement de faire ses premiers achats sur le célèbre Chemin de Travers, ainsi que de découvrir le château qu'elle savait déjà somptueux. Elle se demandait parfois dans quelle maison elle atterrirait, également, sans pour autant en faire une fixette.

Elle n'oublia pas, en faisant déjà une partie de sa valise, de mettre son carnet à dessin et ses crayons dedans ; Absy' avait développé une sorte d'addiction à l'art, se sentant réellement mal à l'aise si elle ne pouvait s'exprimer à sa manière si particulière, dans ses œuvres, que ce fût en dessinant ou en jouant de la musique.

Enfin, l'un des deux grands jours qu'elle attendait avec impatience arriva. Absynthe se prépara pour se rendre sur le Chemin de Travers. Elle pourrait, enfin, y acquérir sa baguette ; celle qui deviendrait une précieuse amie, sa meilleure amie. Elle se surprit également à se languir de véritablement découvrir le chemin de travers en dehors des livres et paroles de sa mère.