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AVATAR
 
Lucy Bishop
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Hessett, Angleterre
Fonction :
Première année, Serdaigle
Baguette :
27,8 cm en bois de rose et plume de phénix
Dans son école moldu, Lucy fut un jour élue la Plus Grande Maladroite des Petites Choses. Se cogner les orteils sur un coin de table, se pincer un doigt entre deux livres, trébucher sur une dalle mal posée ou encore commencer une phrase en balbutiant tellement que cela en devient ridicule… tout cela faisait partie du quotidien de cette jeune demoiselle, maintenant âgée de onze ans. Ajoutez à cela un vertige maladif est vous avez la recette pour une gamine avec un avenir radieux.
Née à Bristol de parents parfaitement normaux ; la magie n’était cependant pas une grande nouveauté. Son cousin germain, nommé David, avait déjà fait ses preuves dans une école de magie à l’étranger. Etait-ce en Bulgarie ou en Russie ? Lucy ne s’en souvenait plus : elle était si jeune quand il termina ses années d’études.
Lucy avait toujours adoré David. Et David le lui rendait bien. Quand sa tante annonça fièrement que son fils était un sorcier, la joie ne fut qu’à moitié partagée. La seule pensée qu’eurent en le voyant jouer avec leur fille était : « Grand Dieu espérons que cela ne soit pas contagieux. » Et cela ne l’était puisse que c’était l’arrière-grand-père de Lucy qui avait été sorcier. Son don avait juste sauté quelques générations.
Lucy était une enfant plutôt austère pour son âge. Elle aimait rire, mais son physique ne n’avait –pour le moment en tout cas—rien de très intéressant. Plate comme une planche, petite, des cheveux châtains mal coupés, une peau blafarde… elle avait pour, pour améliorer sa situation sociale, une longue cicatrice de brûlure allant de son coude gauche jusqu’au dos de sa main, débordant même sur certaines phalanges. Lucy était donc prédisposée à une vie sociale grandiose !
Après de mauvaises expériences –notamment à l’école moldu—Lucy avait développé un goût prononcé pour se fondre dans la masse. Moins on la remarquait, mieux c’était ! Certes, mais quand on était aussi maladroite qu’elle, cette action était hautement difficile à accomplir.
Lucy appréciait les livres. Cela ne l’empêchait pas d’avoir des notes très mitigées. En effet, elle ne réussissait que dans ce qu’elle trouvait d’intéressant ; et cela même n’était pas une garantie. Toutefois elle essayait, de manière très sincère, à faire de son mieux.

Malgré tout, Lucy n’avait pas prévue d’aller dans une école de magie. Et cela allait se montrer être l’un des plus grands challenges de sa vie.

Et un challenge sa première année fut, mais surtout sur le plan personnel.
Ses parents divorcèrent les mois suivant son départ pour Poudlard. Si son père fut relativement vague sur les circonstances de l’échec de son mariage, Lucy à l’intime conviction que son statue de sorcière serait responsable. Car si son père était extrêmement enjoué à l’idée d’avoir une fille sorcière, sa mère (terriblement superstitieuse) l’était nettement moins…
Lucy était maintenant sous la garde de son père. Et bien que sa mère avait décidé de ne plus voir sa fille, Lucy essayait tout de même de garder contact avec elle.