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AVATAR
 
Elia Felder
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Hartfield, Angleterre
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
24,0 cm en bois de saule et ventricule de dragon
La mère d’Elia n’a jamais pu rien raconter au sujet du père de la jeune fille. Elle était tombée enceinte en rentrant de boite de nuit avec un jeune homme et n’avait jamais eu l’occasion de le revoir.

Elia était une gamine – née moldu - de onze ans, brune aux cheveux longs, et aux yeux bleus – hérité de son père d’après sa mère. Sa taille était dans la moyenne pour une fillette de son age et sa carrure était cependant bien trop fine.

C’est une gamine facile à vivre, elle aime s’amuser et rigoler. Elle a quand même du mal à aller vers les autres. Disons qu’en règle générale c’est une solitaire. Côté cours, elle est assez impliquée mais elle manque de concentration, du coup elle se maintient à la moyenne. Tétue et bornée, il est difficile de la faire changer d’avis. Grande stressée de la vie, lorsqu’elle ne maitrise pas une situation elle a tendance à fuir.

Actuellement, elle a du mal à s’alimenter, regarde plus son assiette que ne la vide. Mais c’est dû à son passé enfin, disons qu’elle a un léger blocage. Elle commence à se passionner pour les dragons depuis qu’elle a appris que la magie existait. Elle est fidèle et loyale envers ceux qu’elle aime et n’hésitera pas – malgré sa carrure de crevette – à mettre sa vie en danger pour leur venir en aide.


Mais reprenons depuis le début voulez-vous ?

Née un 11 août dans la métropole Londonienne, Elia grandit exclusivement avec sa mère. Elles vivaient dans un petit appartement modeste. Sa mère, secrétaire dans un cabinet médical moldu, faisait des heures supplémentaires pour assurer une vie correcte à son enfant. Elia de son côté s’épanouissait du mieux qu’elle le pouvait.
Les premières années de sa vie, Elia les passait principalement à l’école ou chez sa nounou. Elle ne voyait sa mère que tard le soir et le week-end. Lorsque cette dernière n’était pas trop épuisée par la semaine de travail qu’elle venait d’effectuait, elle emmenait sa gamine se balader à quelques kilomètres de leur appartement pour profiter de la nature et des paysages. Elia adorait ses sorties. Elle se sentait bien avec sa mère à ses côtés regrettait de ne pouvoir passer plus de temps en tête à tête avec sa mère. Enfin bon, elle avait beau mal le vivre, elle n’en parlait pas à sa mère, qui se ruinait au travail, pour éviter de la faire culpabiliser.

C’est en primaire que la gamine pris conscience que ce n’était pas normal de ne pas connaitre son géniteur. Enfin, que sa mère ne lui en ait jamais parlé. Surtout que ces camarades la charriaient à ce sujet. Elle qui petite était ouverte aux autres, elle se referma sur elle-même à cause de ces jeunes élèves qui ne comprenaient pas comment on ne pouvait même pas connaitre le prénom de son paternel. C’est ainsi qu’elle vint demander des renseignements sur son père, à sa mère. Cette dernière pu lui dire uniquement qu’il était assez grand de taille et plutôt mince. Son nom, elle ne le connaissait même pas.

Les années passèrent et Elia changea peu à peu de tempérament. Elle en avait marre de cette bande de jeunes de son age qui la tourmentait, se moquait d’elle sur le fait qu’elle n’avait aucun renseignement sur son père. Cette situation lui minait de plus en plus le moral. Au point qu’elle en perdait l’appétit. Les repas du midi, à l’école, elle se cachait pour ne plus les prendre. Etre assise à une table, en compagnie d’autres élèves qui ne la supportaient pas – et c’était réciproque – ne l’inspirait pas. Il ne lui restait que quelques mois à supporter ces jeunes et elle quitterait enfin le primaire pour le collège. Elia avait envie de tout recommençait. La situation la rongeait de l’intérieur. Les repas avec sa mère, elle les passait en silence et Mme Felder devait se mettre en colère pour que sa fille finisse son assiette. Elia s’énerva un jour, lors d’un de ces diner – interminable et dont elle n’arrivait pas à avaler le contenu de son assiette - et, sans que la mère et la fille comprirent, le torchon de la cuisine venait de prendre feu. C’était quelques jours avant son onzième anniversaire.

Le fameux jour de ses onze ans, elle reçue une lettre l’invitant à se rendre à Poudlard pour la rentrée suivante. Cette lettre lui expliquait aussi qu’elle était une sorcière. Elle en rigola, tout comme sa mère en la lisant et finit par la mettre à la poubelle. Ce n’est que par la suite, avec une lettre de relance, que les Felder prirent les propos de ces lettres au sérieux. Elia, ne stressait rien qu’à l’idée de s’éloigner de sa mère. Mais elle avait quand même hâte de pouvoir reprendre sa vie depuis le début et oublier ses pénibles premières années d’école.