Inscription
Connexion
AVATAR
 
Hawa Moustafa
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Camden Town, Angleterre
Fonction :
Première année, Serpentard
Baguette :
25,5 cm en bois de châtaignier et ventricule de dragon
Journal d’Hawa MOUSTAFA 21/07
Je commence aujourd’hui un journal pour pouvoir écrire tout ce que je pense. Bon d’accord, c’est aussi parce que j’espère vivre un truc incroyable et que si je l’écris je serais peut-être une héroïne !! Je viens de lire « le journal d’Anne Franck » en classe.
Résumé de ma vie :
~ Suis née un lundi matin un jour de beau temps après la tempête.
~ Suis une Australienne de campagne mais admire toutes les villes anglaises.
~ Mes parents dirigent un centre équestre de 10 poneys et 5 chevaux.
~ A sept ans, je suis très casse-cou, je monte dans un arbre et entraîne mon jumeau qui tombe dans les ronces.
~ Il devient aveugle sous mes yeux.
~ Suis placée dans une école de banlieue dans les quartiers de Londres à 9 ans
~ Première manifestation magique à 10 ans, personne ne le remarque dans mon pensionnat.
Dans un village australien sur le chemin terreux, sous le soleil et la musique, d’une mosquée nous fêtons le mariage tardif de mes parents Mohammed et Anfifa. Une belle histoire fidèle à un conte de fées qui s'accentua par la venue au monde de Bilal, leur premier enfant. S'ensuivirent Reyana, Feïrouze, Salama et Koultoum (les jumelles), Youssef, Samy, Lalaïna, Leïa et enfin moi, Hawa et mon jumeau, Higo.
Je suis donc la dernière arrivée d'une grande fratrie, née un vendredi 21 juin, jour de la fête d’hiver (chez nous dans l’hémisphère sud). Je grandis au milieu de mes frères et sœurs, bruyants mais serviables (ou presque). Bien évidemment, des chamailleries, rien de plus anormal dans des relations fraternelles. Aussi nombreux fussions-nous, mes parents assumaient leur rôle à merveille et faisaient de leurs enfants et de leur éducation ; une priorité. C'est ainsi que Anfifa l’épicière arrêta sa carrière, afin que son planning puisse lui permettre de profiter des joies d'être parent. Mon père Mohammed, continua à s'occuper des chevaux qu'il aimait tant. Passion qu'il m'aura transmise. J'aimais chouchouter toutes les belles (et les moches !) créatures qui vivaient sur Terre. Cette passion commune nous rapprocha énormément mon père et moi. La nuit qui précédait ma naissance, il y avait eu une fine pluie, un temps écossais ! Une heure avant ma naissance le soleil était apparu. C'était une météo qui faisait du bien avait dit les journaux télévisés.
Dans une petite chambre au-dessus d’une écurie, aussi sombre que l'extérieur, deux bébés étaient nés. Une petite fille et un petit garçon. Au-dessus de nous, personne. Nos parents étaient allés l’annoncer à toute la ville nous laissant sans surveillance hormis un oncle dont personne ne savait rien qui m’observait avec espoir. Nous ne pleurions pas. On se tenait par la main et je regardais partout. Au début, ils voulaient m’appeler Summer, un prénom doux et lumineux. Personne n’avait rien osé dire mais on n’en pensait pas moins. Et finalement les parents eurent un coup de cœur : Hawa. Je m'appellerais Hawa. Prénom peu commun, venu tout droit d’Afrique, il était à la fois doux, fougueux, plein de caractère.
En ce jour étrange une petite sorcière était née, mais ça, ils n’en avaient aucune idée... Seul Christostome, mon oncle, sentit quelque chose d'anormal chez moi. En son cœur naissait un secret espoir.
PHYSIQUE
Je suis une fillette de taille moyenne, les cheveux noirs crépus, au visage angélique (je crois ?), et les yeux d'un noir d’ébène. Mon visage est très expressif. Je suis très fusionnelle avec mon frère. Des caractères tellement différents mais nous deux, nous sentons comme connectées et nous nous comprenons en un simple regard. Mais je me sentais parfois seule, mon frère était devenu aveugle par ma faute et de par la force des choses, il s'éloignait de la famille progressivement.
J'appréciais la compagnie des chevaux et me réfugiais donc souvent à l’écurie sous la maison où mon père travaillait. Parfois, je me rendais aussi dans la « brousse », étant restée proche de la faune et de la flore. J'y passais des heures, au grand désespoir de ma mère, toujours avec un livre en poche, souvent sur des mondes magiques où la petite fille que j'étais pouvait s'évader à sa guise. Malgré mon sentiment d'abandon, j'affichai toujours un sourire, une joie de vivre, ma bonne humeur ne me quittait jamais. Je ne savais pas être autrement.
A l’âge de 9 ans
Suite à l’accident de mon frère, je me renfermais beaucoup dans mes livres de fiction. J’aimais lire, la petite fille que j’étais pouvait s’évader sans soucis. Mes parents s’inquiétaient et on déménagea à Londres dans une banlieue dynamique et accueillante. J’appris vite la culture et l’accent particulier de cette ville nouvelle. Ma mère cherchait par tout moyen de me faire grandir pour que je prenne conscience du monde qui m'entoure : un monde dénué de magie. Ce sont des histoires pour les enfants, me disait-elle quotidiennement, ce qui avait le don de m'agacer parfois et dans ce cas-là, je m'évadais une nouvelle fois par le biais de mes livres préférés. Ma mère avait peur qu'une fois arrivée au collège, je me fasse exclure et chambrer par mes futurs camarades à cause de mon imagination trop débordante et pire, que les professeurs ne me prennent pas au sérieux.
La scolarité fait partie des choses importantes dans la vie pour Anfifa et Mohammed. C'est pour cette raison, que chaque enfant Moustafa se voyait inscrit dans les meilleures écoles du pays.
A l’âge de 11 ans
Alors imaginez deux secondes leur réaction quand un hibou a cogné aux carreaux de la cuisine avec une lettre au bec ! Elle a rapidement fini à la poubelle mais moi je ne pouvais pas oublier ! Quelques jours plus tard une femme rondelette à l’air sévère sonna. C’est moi qui était allée ouvrir ce jour-là et j’ai dû battre les records de saut en hauteur quand elle m’a dit que j’avais une place depuis ma naissance dans une école de magie. Elle me laissa la liste de fournitures et un livre sur Poudlard que je finis en moins de deux jours bien qu’il fasse plus de 700 pages ! J’espère aller à Gryffondor ou à Serdaigle mais où que je sois je sais que je serais bien. Qui sait, je vais peut-être resté travailler dans ce domaine !
PS : J’ai lu que pour savoir la maison dans laquelle on va, on met un « Choixpeau » sur la tête mais avec ma coupe afro… Je vous laisse imaginer !