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AVATAR
 
Tori Blake
Statut :
Sang-Pur
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Warkton, Angleterre
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
29,3 cm en bois de chêne et ventricule de snallygaster
♠ Physiquement: Pas très grande, je mesure 1m25 pour 28 kilos, autant dire que je suis un poids plume et que ce n'est pas mon physique qui va imposer le respect. Ma peau très pâle fait ressortir mes yeux verts aux nuances étranges, et sur mon visage se dessine souvent un léger sourire en coin, qui donne toujours l'impression que je sais quelque chose que tu ne sauras jamais. Depuis que je suis montée dans le train pour Poudlard, ma chevelure brune s'est muée en une cascade bleu nuit, enfin, la plupart du temps. Roses, violets ou encore rouges, les teintes se succèdent sur ma tête plus vite que mon ombre, et le dessus de mon crâne est un peu le reflet de mon humeur du moment, mon oeuvre d'art. Les cicatrices que l'on m'a faite dans le passé, bien qu'il n'y en aie plus grande trace grâce à la magie restent encore très présentes dans mon esprit et de légères stries blanches sont visibles en certains endroits.

♠ Mentalement: L'adjectif qui me décrirait le mieux est... Lunatique. Dans mon enfance, mon éducation plus que stricte ne me laissait pas beaucoup de liberté, même au niveau émotionnel. Se tenir droit, être souriant mais pas trop, ne montrer aucune colère... Malheureusement pour mes géniteurs, je n'ai jamais adhéré au convenance, même si ce n'est pas les capacités qui manquaient, juste l'envie. En moi bouillonne un flot constant d'émotions contradictoire. Maintenant que je me suis enfuie, je ne mêle plus à ses mascarades, je suis entière. Pouvant passer d'un état amicale à celui de l’asociale de base en quelques instants, on ne sait jamais comment je vais réagir, même si ce sera toujours avec malice. Mettre les pieds dans le plat et taquiner sont deux de mes jeux favoris... Toujours sur mes gardes depuis ma fuite, il n\'est pas facile d'entrer dans mon cercle de confiance. Je veux dire par là que tant que je ne te ferais pas entièrement confiance, tu n'en sauras pas plus à mon sujet, ou tu ne sauras que ce que j'aurais décidée que tu saches. Néanmoins, le jour ou je te ferais confiance, je serais toujours là pour te protéger, sans me soucier de ce qui est bien ou mal. J'ai d'ailleurs une légère attirance pour les interdits, ce qui peut causer bien des problèmes, mais cela permet d'arriver presque toujours à mes fins. Malgré tout cela, je reste quelqu'un de loyal, sur qui on peut compter en cas de coup dur, et si je te dois une faveur, je ne l'oublierais pas. Très intelligente, j'utilise souvent mes facilités pour arriver à mes fins, au lieu d'étudier mes cours. Perdue, je fais tout pour garder la tête haute et le moral aussi, mais ce n'est pas toujours facile. Pour l'instant, je ne suis ni mauvaise, ni bonne, mais perdue entre les deux à jouer au funambule.

♠ Histoire: Née à l'hôpital Ste-Mangouste un 13 Septembre, le destin avait décidé de me donner un mauvais jeu de cartes dès le départ, histoire de corser les choses. Père et Mère souhaitait un garçon. A la place tout ce qu\'ils avaient eues, c'était un petit truc pâlichon de sexe féminin, et il n'y avait pas de retour possible...

Sanctius et Ombélia avaient pourtant toujours été gâté par la nature, du moins se considéraient-ils encore dans une classe privilégié, à une époque ou s'affirmer supérieur en tant que Sang pur était pourtant très mal vu. Sanctius, un homme émanant une aura de puissance et possédant un regard d'acier, travaillait au ministère, dans le département des affaires internationales. Rien de très étonnant quand on savait qu'Ombélia sa femme était une française. C'est ainsi que c'était arrangé leur mariage, pendant un voyage d\'affaires les deux familles s'étaient rencontrés et avaient conclus un accord. Dans le genre vieille école on ne pouvait faire mieux...

Le premier sentiment dont je me souviens dans ma vie est la solitude. Le manoir des Blake s'étendaient sur une surface dite "convenable", si le mot convenable s'attachait à un lieu dans lequel on pouvait caser deux terrains de Quidditch et encore avoir de la place pour planter une tente. Sans pourtant pouvoir l'expliquer, un désagréable sentiment envahissait ma vie, sans que je m\'en aperçoive. Malgré leur absence d\'affection, voir leur absence tout court, Père et Mère veillaient à mon éducation et ma bienséance de manière très pointilleuse. Vue de l\'extérieur, la situation pourrait être enviée, les sourires de Mère envers moi, la main de Père posée sur mon épaule pendant les bals et galas, mais tout n'était qu'artifice, illusions dans ce monde de masques, et la vérité était en fait ailleurs.

Enfant difficile, dans le sens ou je ne me pliais pas à toute cette mascarade assez bien pour leur convenir, j\'étais souvent sanctionnée, parfois par des châtiments corporelles. Certaines fois, les tenues que ma génitrice choisissait n\'était absolument pas confortable, dans le genre "je-suis-une-poupée", absolument pas pour une enfant, en somme. De plus, je n'avais pas le droit à l'erreur, jamais. Une mauvaise réponse pendant un cours, et c'était la sanction. Mon éducation magique se fit assez rapidement, avec des sujets larges tels que les matières principales dans les grandes lignes.

A mes six ans, je découvris pour la première fois le lieu qui hanta mon enfance, les cachots. Jugeant que ma désobéissance continu venait de mon éducation trop laxiste, mes géniteurs décidèrent de passer un cran au dessus avec le cachot. Cette cellule plutôt glauque devînt un quotidien infernal et sombre. Durant de longues heures, je me retrouvai assise dans le noir, sur le sol de terre battue avec pour seule lumière la petite ouverture dans le mur coté jardin. Remuant les idées sombrent qui m'animaient, une idée germa dans mon esprit, mais pas d'un coup, comme c'est souvent le cas dans les romans, plutôt morceaux par morceaux, tel un puzzle.

La première certitude que j'eus dans la vie, ce fut qu\'il fallait au plus vite quitter cet endroit. Le mot vie n\'avait pas de signification réelle pour la personne que j'étais enfant, les interdictions et règle rythmait mon quotidien. Mais les moyens manquait, mon âge ne permettait pas grand chose et seul le temps pourrait aider. C'est à un repas de famille que les choses prirent un tournant décisif. Jusqu'alors, j'avais toujours pensé que ma vie se résumerait aux cours et aux cachots mais apparemment ce n'était guère le cas.

L'école de magie m'attendait et avec à la clé le moyen de fuir le manoir Blake, cette cage dorée sans valeur. Après une longue discussion entre eux, Sanctius avait convaincue sa femme pour que j'aille à Poudlard. Je n'eus aucun mal à les convaincre de ne pas m'accompagner pour mes achats, ainsi que le départ au train. L'envie ne les démangeait pas, et de toute manière plus je partirais vite, mieux je me porterais..