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AVATAR
 
Zackary Slavski
Statut :
Sang-Mélé
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
North Sunderland, Angleterre
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
25,4 cm en bois de vigne et plume de phénix
Né d’une famille modeste et d’une lignée parfaite de sang pur en Russie, à Moscou plus précisément. Il n’est pas rare que le nom de ma famille ne vous soit guère étrangère. On doit notre popularité à nos revenus, notre rang, nos richesses et notre pouvoir dans cette immense ville. Dirigé d’une main de maitre et d’une poigne de fer par le célèbre père Vladimir Slavski qui de l’extérieur semblait être un père modèle et parfait. Laissez – moi vous dire que les apparences sont souvent trompeuses, surtout en ce qui le concerne. Cette charmante personne n’était qu’au premier regard qu’un élément perturbateur, un destructeur et un profiteur. Pour un père intransigeant dans l’art de prendre sa famille pour cible… Il n’était rien d’autre que le diable en personne. J’allais sans doute me faire traiter d’impitoyable sans cœur et de connard, je savais aussi que l’on finirait par me craindre plus que les autres, surtout pour mon entrée à Dumstrang après mon rejet à Beauxbâtons. J’avais beau naître comme une rareté parmi les vélanes car j’étais un garçon, mais j’ai toujours su me défendre grâce aux coups tordu de mon père, ça ne me rendait que plus fort, mais plus froid aussi. Cette sensation de toute puissance, me rendait ivre de pouvoir. Seul contre tous, j’avais fini par me faire des amis, de mauvaises fréquentations, mauvais garçon comme dit le dicton. J’avais beau être studieux durant mon parcours scolaire, parfait dans mon ambition de vouloir toujours donner le meilleur de moi – même, bourré de talents sans aucun défauts… Je finissais toujours par être dans la ligne de mire de mon paternel. D’un point de vue extérieur, mon paradis sonnait faux et sa jalousie maladive rendait mon rêve chaotique et pathétique, bien que ce soit à partir de là que j'ai reçu ma baguette et mon animal de compagnie ainsi que mes fournitures scolaires.... Qu’auriez – vous fait à ma place, qu’auriez – vous dit pour changer les choses. Rien.

Quatre minuscules lettres jugées inoffensives malgré qu’il me pointait du doigt en disant que c’était de ma faute. « Tu n’aurais jamais dû voir le jour, tu n'es même pas "normal » » scandait mon père, principalement toujours mécontent de moi, parce que j’attirais les ennuies comme de dangereux problèmes dans sa vie. Ces quatre lettres ont eu raison de moi, elles ont fait l’effet d’une bombe à l’intérieur de mon cœur jusqu’à ronger chaque partie de mon corps pour qu’il ne reste plus qu’un monstre semblable à ce qu’était mon père aux yeux de tous sauf de ses amis et de ses alliés. Elles ont aussi explosé ma tour de verre qui protégeait mon innocence, ma dernière chance d’être un gars bien et d’avoir le droit d’aimer qui je voulais. À partir de cette époque, j’ai cessé de dire je t’aime à n’importe qui, même à mes parents, la moindre once d’amour avait été exclu de mon vocabulaire. Certes, je pouvais toujours le dire, mais jamais, je le pensais réellement. Saviez – vous que j'étais habité d'un sentiment sur lequel il serait presque difficile pour vous d'y mettre un nom. Je me sentais comme vidé de toutes émotions, j’étais fatigué du comportement de mon père, fatigué de vouloir fournir des efforts pour au final, n’avoir aucune récompense en retour. Même si la fête ne faisait que commencer pour l’ensemble de cette ville archaïque, j’avais littéralement l’impression de perdre pieds et de couler, emportant avec moi tout souvenirs joyeux qu’il me restait jusqu’à maintenant. Vous vouliez un coupable à punir, mais regardez – vous dans une glace. Les responsables de cet atroce cauchemar ne sont autres que vous. Depuis ma plus petite enfance, je suis animé d’une force, d'un courage sans fin et d’une froideur qui ne connaîtra jamais de repos. Je n’éprouve ni de la pitié pour autrui, ni des remords à faire ce que je fais et de devoir faire des choses parfois horribles, tous pire les uns que les autres. Vous ne pouvez que vous plaindre de vous – même, je vous dois ma folie, mon excentricité et si j’approche le seuil critique de la limite à ne pas franchir, c’est grâce à vous aussi. Au début, je commençais par des petits délits, me faisant viré de Dumstrang pour des agressions stupides sur des élèves, pour finalement me faire renvoyer de l’université privée dans laquelle mes parents m’avaient inscrit… Je voulais juste attirer l’attention de mon père et la seule façon de le faire, je l’ai fait de la plus simple manière qu’il soit.

Pendant ces dernières années de tortures malsaines, sachez que j’ai fini par totalement perdre pieds. Quand mon père avait enfin fini par se cacher pour ne pas se faire traiter de lâche suite à ma mauvaise conduite, j’avais fini par être envoyé à Poudlard. Ma première année en tant qu’élève de première année… Et le moment que je redoutais le plus en dehors de la compagnie de mon père, c’était la cérémonie de répartition… Pris au piège comme un ras de laboratoire sous ce choixpeau morbide aux tissus poussiéreux… J'attendais avec impatience... La maison à laquelle je serais invité d'y vivre pour les années prochaines... À venir.