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AVATAR
 
Erin Lake
Statut :
Né-sorcier
Nationalité :
Irlandaise
Résidence :
Doagh, Irlande
Fonction :
Première année, Serdaigle
Baguette :
28,3 cm en bois de châtaignier et plume de phénix
Mental :

Vous ne la verrez jamais courir, ni s’énerver, ni hausser le ton. La plupart du temps, Erin s'exprime à voix basse... ou ne s'exprime pas du tout si elle ne se sent pas à son aise. Elle fait parti de ces enfants calme et plutôt gentils qui se laissent marcher sur les pieds sans savoir comment réagir. Ayant du mal à s'entendre avec les enfants de son âge et plutôt éveillée, elle est bien plus à son aise avec les personnes plus âgées qu'elle. Lorsqu'elle est mal à l'aise, elle préfère se plonger dans un roman d'aventure ou griffonner dans le carnet qui ne la quitte jamais.

Pourtant, une curiosité dévorante bat dans ce petit cœur. Elle aime observer, écouter, sentir ce qui se déroule autour d'elle. Elle aime découvrir de nouvelles choses, comprendre de nouvelles choses. Comprendre est très important pour elle et lui permet de créer et d'inventer. Lorsque les adultes refusent de lui expliquer pourquoi ils lui demandent quelque chose, elle n'en fait généralement qu'à sa tête, ignorant tout simplement les consignes qu'elle ne veut pas suivre au lieu de s'y opposer ouvertement. A la fois d'une endurance et d'une patience folle lorsqu'elle est passionnée, elle est aussi butée et réfractaire lorsqu'elle ne trouve pas d'intérêt à quelque chose, toujours sans aucun éclat ni agacement.

Depuis toute petite, elle est passionnée de chant et ses parents lui ont payé des cours, mais elle n'ose pas chanter devant du publique.

En fin de compte, il est assez difficile de savoir ce que pense ce petit bout de femme silencieuse qui semble à moitié dans son monde.


Physique :

Sa mère s'est toujours soigneusement occupée de ses longs cheveux roux, alors elle ne s'est jamais posé la question de savoir comment elle préférait les coiffer ou quel longueur ils devaient avoir. En plus, ce n'est pas comme si elle était particulièrement soucieuse de son physique... enfin si elle l'est, mais pas dans le sens dans lequel l'entendent la plupart des gens.

Ronde de visage aussi bien que de corps et bien plus grande que les fillettes de son âge, ses grands yeux sombres au regard brillant de curiosité se posent autour d'elle avec une certaine distance. Elle n'est pas particulièrement gracieuse et les quelques tâches de rousseurs qui piquent ses pommettes sont tout sauf mignonnes d'après elle. En un mot comme en cent, les enfants du village lui ont bien fait comprendre qu'elle était vilaine et elle a fini par le croire.


Histoire :
  • Grand-mère maternelle : Miren – ancienne chercheuse en création de baguette (surnommée Mamiren)
  • Mère : Edith – Chercheuse en création de baguette
  • Père : Arthur – Mage-médecin à St Mangouste
  • Frère : Dorian ( Cracmole – 3 ans son aîné )



Née dans une famille de mage habitant une vieille maison sur la côte Irlandaise près d'un village de pêcheur sur le déclin appelé Doagh dans le Comté de Donegal, Erin eut l'enfance paisible et monotone que méritent tous les enfants calmes. Son père, Arthur, est mage-médecin à St-Mangouste et sa mère, Edith, mène des recherches assidues dans le domaine de la fabrication de baguette, notamment l’association de plusieurs composant dans un seul cœur. Les deux professions étant chronophages, cela donna à Mamiren, aussi appelée Miren O'Twrin, la grand-mère maternelle de la petite Erin, l'occasion de prendre une place conséquente dans l'éducation de ses petits-enfants.

C'est elle qui les gardait lorsque leurs parents devaient s'absenter, l'une pour chercher de nouveaux composants, l'autre pour des heures de gardes supplémentaires. C'est elle aussi qui leur appris à lire, à compter et à tricoter. Mamiren est la meilleur en ce qui concerne la pâtisserie et les histoires. Dans le temps, elle exerçait le même métier que sa fille et partage sa passion des expériences et autres découvertes. Aussi fit-elle de son mieux pour transmettre sa curiosité intellectuelle et sa grande imagination à ces jeunes esprits qu'elle formait jour après jour. Lorsque Dorian, le grand frère d'Erin de quatre ans son aîné, voulu apprendre la musique, elle lui trouva même une guitare et un professeur contre l'avis de ses parents. Elle fit de même pour des cours de chant à l’intention d'Erin qui voulait faire comme son grand frère.

Pour qu'ils ne soient pas coupés du monde, avant que leurs pouvoirs ne se manifestent, les parents des deux gamins les inscrivirent au centre aéré du village pour qu'ils y passent deux après-midi par semaine et comprennent quelle différence existaient entre les mages et les moldus.  Les deux enfants gardèrent une réputation de personne étrange à l'imagination débordante. Si Dorian parvint à se faire quelques amis, Erin était plus renfermée. Ayant toujours passée beaucoup de temps avec des adultes et assez éveillée pour son âge, elle avait du mal à s'entendre avec d'autres enfants et à taire l’existence de la magie. Elle se fit bien une amie ou deux avec les années, mais elle commença aussi à traîner toujours un carnet ou un livre avec elle pour s'occuper ou garder contenance, incapable de savoir comment réagir face aux commentaires désobligeant dont elle pouvait être la cible.

Lors de la septième année de la petite, quelque chose se passa. On lui avait annoncé que son frère partirait à Poudlard à l'automne mais finalement, il ne partit pas. Ses parents passaient beaucoup plus de temps à la maison pour s'occuper d'eux. Dorian passait beaucoup de temps tout seul et il était souvent en colère. Sa mère lui lançait des regards inquiets. Son père lui fit passé plusieurs examens en disant que ce n'était rien d'important. Mais elle voyait bien que c'était important pour lui. Alors elle demanda pourquoi. Mamiren, son père et sa mère étaient tous les trois dans le salon ce soir là. Ils la prirent parmi eux, sur le canapé pour lui expliquer que Dorian était un Cracmole et qu'un Cracmole était un sorcier qui n'avait pas de pouvoirs magiques. Il ne pourrait pas allé à Poudlard et il ne pourrait jamais lancer de sorts. Alors il fallait qu'elle soit gentille avec son frère parce que ce n'était pas facile pour lui. Elle trouva ça triste, mais dans ses yeux d'enfants, cela n'avait rien de dramatique.

Durant des mois, les tensions s’intensifièrent, poussant Erin à écrire plus qu'elle ne le faisait auparavant, elle demanda a sa grand mère de lui apprendre à dessiner et à elle deux elle créèrent un livre d'image mouvantes que la petite voulait offrir à son frère pour le consoler. Cela n'eut pas l'effet escompté. Il y eu des larmes et quelques cris. Une punition. Mais petit à petit, les jours se firent plus lumineux. Ses parents pleurèrent de soulagement lorsqu'un soir, la part de tourte qu'Erin détestait se changea en savon sans son assiette après qu'elle ait été menacée d'une punition si elle ne la finissait pas. C'était sûre à présent, elle irait à Poudlard.

Erin avait neuf ans quand son frère lui expliqua qu'en attendant de savoir ce qu'il voulait faire, il allait entrer dans un collège moldu pour voir ce que ça donnait et prendre des cours de théorie magique avec un précepteur en même temps. La vie repris son cours, Dorian retrouvant peu à peu le sourire bien qu'il soit moins souvent à la maison. Il manquait beaucoup à la petite qui continuait à passer son temps entre les histoires de sa grand mère, les leçon qu'elle devait apprendre et ce village qu'elle détestait de plus en plus. Après son comportement bizarre, c'était de son physique que les autres enfants avaient commencés à rire. Secrète et silencieuse, elle avait finit par développer un caractère buté et endurant à leur contact. Elle ne savait toujours pas comment répondre mais au moins, elle ne leur montrait plus que cela la touchait. Elle se réservait pour sa curiosité et son imagination, ne chantant plus que lorsqu'elle était entièrement seule.

Ayant peur de l'exposer à l'angoisse, ses parents la tinrent à l'écart des problèmes sanglants des erklings, préférant penser que tout cela n'était qu'un problème passager qui ne viendrait pas jusqu'à leur petit village reculé.