(début d'un morceau de violon assez amer)

Ana est une jeune fille issue d'une modeste famille écossaise de Sang-Pur, à la réputation dégradée et au blason oublié, depuis que les grands-parents maternels de la petite ont été classé comme Mangemorts par le Ministère de la Magie, incarcérés à Azkaban et dépouillés de leurs titres honorifiques.  Entretenant une relation tendue avec sa mère, un mépris acerbe pour son frère cadet âgé de quatre ans, Ana n'a jamais connu son père. Contrairement au reste de sa famille, la petite fille ne nourrit pas une nostalgie envahissante ou une quelconque fierté excessive pour ses aïeux de haut rang. Elle a grandit dans une petit maison en province, dans la campagne aux herbes hautes et aux praires étendues, aux nombreux papillons mignons, que capturait Ana, avant de les écraser... sur un rocher. C'est non loin de Glasgow. 

La petite resta déscolarisée jusqu'à onze ans ; sa mère répugnait l'idée de l'intégrer dans une école pour Moldus, jugée incompétente, inapte pour prodiguer à sa fille les connaissances qui lui faut, notamment en matière de magie, en plus d'être un lieu susceptible de "rencontres impures", de corruptions.  Même son inscription à Poudlard, la plus prestigieuse école de magie du Royaume Uni, avait été l'objet de débats et d'inquiétudes.

Durant ces années, plongées dans l’insouciance de l'enfance, les dragées surprises goût crotte de nez et une lassante solitude,  on inculqua à Ana le dégoût pour les Moldus et la haine des "Traîtres à leur Sang" jusqu'à l'extrême ; sa mère, au moindre soupçon d'une velléité de désobéissance ou d'opposition aux valeurs de la famille, la châtiait au fouet antique des Nox, artefact toujours gardé dans un étui au bois d'ébène.

(crissement de violon et fin du morceau)

Ainsi, notez-vous, chers lecteurs, et devinez vous, le "pourquoi" d'une relation si tendue entre mère et fille dans cette fratrie de Sang-Pur. 

Cependant, la jeune Ana n'a rien d'une rebelle, bien au contraire ; elle déploie toute sa docilité pour apaiser au mieux les mauvaises tournures d'esprit et la paranoïa qui pouvaient frapper sa mère à des moments ou des endroits impromptus, peu adéquats. Pour vous illustrer de la meilleure manière cette vérité, il vous suffit de lire les lignes qui suivent et de connaître la vérité qui surgit de ces lignes :

Avez-vous bien compris ? Eh bien, maintenant, faites-le. 

Hé ho, qu'attendez-vous ?

Quelles sont ces lignes ? Je vous les ai déjà données, pardi ! 

Vous ne pouvez que vous en prendre à vous même si vous ne les avez pas vues. Puis, si vous ne désirez pas les lire... tant pis, l’anecdote était extrêmement fondante, aussi bien que la matière noire qui surgissait des ténèbres pour couler dans l'eau lorsque la petite Ana fut surprise par sa mère et passa un mauvais quart d'heure parce que sa génitrice pensait qu'elle utilisait des toilettes Moldu. C'était une scène vraiment mémorable et, bien entendu... scatologique. Je ne vous conseille pas de chercher le sens du dernier mot de ma précédente phrase si vous ne le connaissais pas et que vous n'avez pas compris le sens de l’anecdote. Il en va de votre pureté et de votre santé purement mentale.

Mais revenons à l'histoire de cette Ana. Alors pourquoi "Ana" avec un "A" au début et aucun "H" comme "Hannah" ? A cause de la terreur ancestrale de la symétrie, s'affichant parfaitement dans "hannaH', mais pourtant présent également dans "Ana" élégamment ? La peur des "H" ? Et bien... je ne vais point vous le dire, puisque cela ne fait pas partie de son histoire, de ce fait, est ainsi décalé du sujet de ce profil de défaillante psychiatrique en attente d'une réponse sur son doss... non excusez-moi de cette erreur de narrateur, c'est autre chose...

Néanmoins, je vais vous parler de son physique. Alors, certes, cela ne fait pas partie de son histoire, je le consens... en revanche, connaître son physique et sa "raison d'être" est essentiel pour essayer de la comprendre (si vous n'y arrivez pas ce n'est pas grave, vous ferrez mieux la prochaine fois)

Et bien, imaginez donc une démone aux cheveux attachés rouges vifs, la peau mate et aux yeux bleus-gris attentifs qui vous fixent bien, bien, bien là, le visage inexpressif.  Taille, corpulence intermédiaire,  mince, entre 35 et 45 kg, calibre 3... Ah, vilain narrateur/narratrice ! Encore une étourderie de lecture !

Elle éprouve une haine acérée envers sa mère, a tué par accident un  petit garçon alors qu'il voulait la noyer en "l’assommant" par réflexe sur un rocher, déteste les sucreries ainsi que le chocolat, est extrêmement sensible et émotionnelle au fond d'elle, impulsive, emportée parfois peut faire preuve de violence...

Par contre, elle est très gentille. C'est son unique défaut... 

Plus honnêtement, car je vois que je suis en train de fortement vous influencer et de vous édifier un point de vue très péjoratif sur la petite fille :

Ana est sensible, mais possède un courage et une fidélité envers ses convictions capables d'ébahir plus d'un. Elle est également maligne et très ambitieuse, vise toujours haut et cherche à atteindre quelque chose d'assez proche de la perfection dans ses domaines de prédilection. C'est une petite tiraillée dans son cœur,  qui est la source de sa plus grande force ainsi que de sa plus grande faiblesse. Ensuite, vient le mental, la vivacité d'esprit, puis le corps. La petite n'a pas eu une enfance facile, mais elle est dotée de facettes dans sa personnalité qui peuvent aussi bien être mauvaises, que bonnes.