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AVATAR
 
Aileen O'brien
Statut :
Né-Moldu
Nationalité :
Irlandaise
Résidence :
Liverpool, Angleterre
Fonction :
Première année, Gryffondor
Baguette :
26,8 cm en bois de cenellier et ventricule de snallygaster
Aileen est une née de parents moldus, dans un milieu aisé. Elle est fille unique, cadeau inespéré pour ses parents qui ne parvenaient pas à avoir d'enfant. De ce fait, elle a toujours été plus que choyée par ses parents et chacun de ses caprices fut exaucé.

A l'école, elle a toujours été une brillante élève, mais son caractère turbulent lui a plusieurs fois attiré des ennuis. Elle aime enfreindre les règles, dépasser les limites. L'autorité lui passe par dessus la tête et elle est insolente.

N'ayant jamais eu d'affinité avec les autres enfants, suite à cette impression d'être si différente d'eux, elle a toujours été solitaire. Ses bêtises sont une façon d'attirer l'attention et un peu de reconnaissance, même si ce n'est que temporaire. C'est mieux que rien, au moins, elle fait rire un peu.

Sans amis, elle passe la majorité de son temps à cheval (merci maman et papa) ou avec son chien, un lévrier irlandais qui l'accompagne presque partout. Son chien est le seul être avec qui elle se permet d'être elle-même et de laisser tomber la carapace de tête brûlée n'ayant peur de rien.

Quand la lettre pour Poudlard est arrivée, la famille O'Brien pensa d'abord qu'il s'agissait d'une blague, avant de se rendre à l'évidence. Les parents d'Aileen furent alors enchantés d'apprendre que leur fille était différente et trouvèrent que Poudlard serait une expérience enrichissante - même si être séparés si longtemps de leur fille allait être un véritable calvaire.

Pour Aileen, cachée derrière ses longs cheveux roux, l'information n'avait pas la même saveur. Elle craignait de se retrouver dans un monde inconnu, encore seule, mais cette fois, sans son ami canidé à ses côtés. Comment survivre sans son chien pour la protéger ? L'enfant était terrorisée.

D'un autre côté, elle espérait que cette aventure lui apporterait des réponses sur qui elle était. De plus, peut-être qu'être entourée de gens comme elle chasserait ce sentiment de différence, peut-être qu'elle pourrait enfin se faire des amis.

La peur lui dévorait le ventre, autant que l'impatience de découvrir de nouvelles choses. Prête à prouver aux autres qu'elle pouvait tout surmonter, elle passa la fin de l'été à se persuader qu'elle était courageuse, forte et que tout irait pour le mieux, même si elle n'y croyait pas vraiment.

Mais après tout, elle n'allait quand même pas abandonner avant d'avoir essayer, pas vrai ?