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AVATAR
 
Sakura Hua
Statut :
Né-Moldu
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Westham, Angleterre
Fonction :
Première année, Poufsouffle
Baguette :
19,2 cm en bois de noyer et ventricule de dragon
Ma mère est moldue. Elle a fait ses études au Japon. C'est là qu'elle a rencontré mon père, qui a eu le malheur de recourir à la magie en pleine rue. Aussitôt intriguée, ma mère est venue à sa rencontre. Elle n'a donc jamais ignoré que mon père était sorcier. Quand ma mère est rentrée en Ecosse après ses études, mon père l'a suivie. C'est ainsi que quelques années plus tard, moi, Sakura, je suis née, en plein coeur de l'hiver.

Mes parents ne m'ont parlé de magie qu'à mes 10 ans. Ils m'ont prévenue que je risquais de recevoir une lettre au cours de l'année qui suivait, et que j'allais peut-être apprendre la magie, comme mon père. Ils n'ont pas trop insisté, de peur que je sois déçue si jamais aucun hibou ne venait.

Mais un jour, un hibou est venu. Poudlard a jugé que j'étais apte à apprendre la magie, même si aucun événement surnaturel particulier ne m'étais arrivé pendant mon enfance. J'étais anxieuse, et tout excitée à la fois.

La rentrée du 1er septembre indiquée sur la lettre approche. Je me regarde une dernière fois dans le miroir avant de quitter la maison. Je vois dans le reflet une silhouette haute et fine, et un visage assez long, et pâle. Il faut dire que ce n'est pas le soleil d'Ecosse qui arrange la pâleur de ma peau ! Mes yeux n'ont jamais su s'ils devaient ressembler à ceux de mon père, foncés et bridés, ou à ceux de ma mère, verts et presque ronds. J'ai donc hérité d'yeux en amandes, qui paraissent plutôt verts au soleil, plutôt bruns à l'ombre. Aujourd'hui, je ne saurais définir leur couleur dans le reflet que je contemple. Il en est de même pour ma chevelure. La génétique n'a pas non plus pu trancher entre les cheveux raides et noirs de mon père, et ceux blonds et ébouriffés de ma mère. Les miens sont aussi noirs que ceux de mon père et aussi sauvages que ceux de ma mère. J'essaye vaguement de les arranger avant le départ.

Je jette un dernier coup d'oeil à ma chambre. Quelques affaires d'équitation et posters de chevaux sur le mur trahissent ma passion, que j'imagine devoir laisser de côté pour un moment. Je crois cependant avoir oublié quelque chose. Je rouvre rapidement ma valise, et y glisse quelques livres et feuilles en plus des grimoires que j'ai dû acheter. Certes, j'aurai sans doute suffisamment de lectures avec tous ces livres de cours aux sujets inconnus, mais il n'est pas question pour autant de laisser de côté de bons vieux romans.

Je pense que tout est bon, je peux y aller !