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AVATAR
 
Blanche Demorcerf
Statut :
Né-Moldu
Nationalité :
Anglaise
Résidence :
Muston, Angleterre
Fonction :
Première année, Serdaigle
Baguette :
22,3 cm en bois de charme et crin de licorne
Blanche est née De Morcerf. Elle ne l'a choisi ni demandé mais elle s'en accommode fort bien. S’accommoder des choses, on le lui a appris très tôt. Ne pas dire ce qu'on pense, se tenir bien droit, ne pas flemmarder, apprendre à jouer d'un instrument, connaître le latin et le grec. Si on lui avait demandé, à la place de tout cela, elle aurait volontiers sauté sans bottes dans les flaques d'eau, fait la larve sur son lit avec un paquet de chips. -Sa grand mère se servait de ceci pour singer sa mère avec brio. "Des chips sur le canapé oui, mais des chips au caviar sur un canapé en peau d'hippopotame tanné!" -Elle avait de l'humour. A se demander si elle était vraiment de la famille. Une aventurière, Odile de Morcerf. Elle avait utilisé son argent pour parcourir le monde. Les miracles de la génétique expliquent certainement la différence entre Odile et sa fille(La Mère de Blanche, par extension), mais aucun autre critère ne semble pouvoir le faire.

Dans la famille, on est tous des gens bien éduqués, et riches, de surcroit. Ce qui ne rend pas meilleur. Si on regarde son histoire de haut, en la survolant, il n'y a pas grand chose à raconter. Blanche est née, elle a reçu une éducation stricte mais juste. Les précepteurs ont côtoyé les professeurs de Piano et de chant. Mais Blanche, elle n'a pas côtoyé grand monde. Non. Elle a surtout lu des livres et travaillé sa culture. Il n'y avait que ça a faire. Et elle le faisait très bien. Un peu par choix, beaucoup par obligation. Disons qu'elle rechignait à la tâche au début, mais qu'au fut et à mesure de l'acquisition de savoir, elle comprit de plus en plus les choses et par conséquent put faire quelque chose de toute ce qu'elle avait appris. Ceci devint donc un plaisir avant de devenir une arme.

La Mère de Blanche n'avait pas été une femme de pouvoir. Peut être que c'est pour ça qu'elle avait un peu fait du forcing pour la rouquine. Il n'y a pas de pire mère qu'une fortunée frustrée. Beaucoup trop de trucs en é. De souvenir, Odile de Morcerf ne l'avait pas été non plus. Elle était plus connue pour ses frasques que pour ses coups en bourse. Elle avait préféré faire du sport, rencontrer des peuples oubliés, faire du théâtre. Peu attachée à la France, elle était partie visiter le monde très jeune. Mais le passé, c'est le passé.

Passons maintenant à la partie qui est nécessaire d'expliciter pour ceux qui auront à juger de la vraisemblance du personnage. Comment est ce que tout ceci est arrivé.

Plus simplement qu'on pourrait le penser. Les lectures de Blanche évoluèrent avec son âge et sa manière de percevoir le monde suivit cette évolution de très près. Et s'il est aisé de manipuler un jeune esprit, il l'est beaucoup moins lorsqu'on a affaire à un esprit libre et plein de ressources. Poussée vers d'autres idéaux par son intrépide grand Mère, Blanche se renseigna plutôt rapidement sur la politique, le rapport aux autres. Des sujets qui sont aussi importants que passionnants. Des heures durant elle put converser avec Odile, échanger son point de vue avec celui de quelqu'un qui avait vu d'autres contrées et constaté que ce qu'on nous proposait ici n'avait pas grand chose de juste au regard du reste. Mais discuter ne change jamais les choses. Elle rêvait souvent d'être autre chose qu'une simple enfant avec les moyens. Elle voulait changer le monde. Faire de grandes choses. Et parfois elle se disait que si elle avait des pouvoirs elle pourrait réaliser son rêve. Mais comme dit sa mère: "Les pouvoirs, ça n'existe pas !"