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01 sept. 2016, 10:55
Le crime du Poudlard Express  Privé 
Reducio
Dans ce RPG, je m'apprête à rentrer en troisième année.


Un train arriva avec un sifflement en gare de King's Cross tandis que la foule s'amassait sur la voie n°9. On était très exactement le 1er septembre, 10h55, et aucun des gens qui se pressaient pour entrer dans leur train ou qui jetaient occasionnellement un coup d'œil aux horaires ne se doutaient que parmi eux se trouvaient des gens... particuliers. On pouvait parfois les reconnaître : certains de ces étranges personnages portaient des vêtements peu harmonieux, voire étranges, comme des longs manteaux colorés qui ressemblaient presque à des robes, ou des chapeaux bizarrement pointus. Le peu de gens qui remarquaient ces étranges énergumènes pensaient qu'il s'agissait d'une sorte de mode bizarre, ou de vêtements excentriques, rien de plus. On ne se doutait pas que ces gens avaient plus en commun qu'un style vestimentaire douteux.

Un jeune garçon, grand, maigre, poussait un chariot à bagages sur la voie n°9. Ce garçon se fondait parfaitement dans le paysage urbain : il n'avait aucune particularité, et l'on ne se doutait pas qu'il faisait partie du même genre de gens décris plus haut. Vêtu d'un pull gris un peu trop grand, d'un jean, la seule chose à peine étrange chez lui était qu'il poussait une énorme valise. Il ne devait pas avoir plus de treize ou quatorze ans, et pourtant il voyageait seul. Mais cette solitude n'avait pas l'air de le déranger, au contraire, il arborait un grand sourire. Un vieil homme appuyé contre un poteau près de la barrière qui séparait les voies 9 et 10 leva les yeux de son journal et lui demanda :


"Et bien, mon garçon, ce n'est sûrement pas la rentrée des classes qui te fait sourire comme ça ?"

Il ne le savait pas, mais il ne pouvait avoir plus faux. Le garçon ne répondit pas. L'homme leva les yeux dans un accès de paranoïa pour vérifier une énième fois l'horaire de son train, mais lorsqu'il les baissa, le garçon avait disparu, comme volatilisé.

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Arborant toujours un énorme sourire, chose inhabituelle chez lui, Paul arrêta son chariot. La gare 9 3/4, enfin. Rien qu'à penser que le soir, il serait à Poudlard, il avait des frissons. Retour à l'endroit qu'il aimait le plus au monde, enfin. Les deux mois de vacances avaient semblé interminables !

Comme d'habitude, la voie était complètement bondée. On voyait ici et là des premières années à l'air inquiet, ou émerveillé, des septième années à l'air un peu triste, des visages connus qui souriaient (ou pas) en vous reconnaissant, des élèves surexcités qui montaient dans le train. Des sorciers aux robes multicolores circulaient partout sur la voie, des cages contenant toutes sortes d'animaux, parfois magiques, jonchaient l'endroit, et la locomotive laissait occasionnellement échapper un sifflement, généralement accompagné d'un nuage de fumée qui englobait la voie. Paul jeta un œil à sa montre et vit qu'il allait bientôt partir : il se dépêcha de sortir sa valise, la traîna avec difficulté jusqu'au train, et parvint à la hisser à l'intérieur. Seulement quelques secondes après qu'il soit monté, on entendit le sifflement caractéristique de la locomotive à vapeur tandis que le train démarrait. Il était enfin parti.

Toujours un grand sourire aux lèvres, Paul regarda par la fenêtre la voie 9 3/4 s'éloigner à toute vitesse, puis la gare de King's Cross ne fut bientôt qu'un point minuscule dans l'horizon, et avec un soupir, il se décida à chercher un compartiment où il pourrait s'asseoir, après avoir regardé pendant un moment le paysage défiler de ville à campagne. Le wagon dans lequel il était contenait trois compartiments : il décida d'aller dans la cabine n°2, celle du milieu. Elle était déjà occupée par quelqu'un.

Reducio
Je vous enverrais un hibou pour vous dire quoi faire lorsque le moment de devenir suspect viendra ;)

01 sept. 2016, 14:15
Le crime du Poudlard Express  Privé 
Après un au revoir rapide et sans aucune émotion réelle, Dylan prit la direction de la voie 9 3/4, seul, comme un grand. Enfin grand, ce petit n'avait encore que quinze ans, et à quinze ans, on est pas encore tout à fait apte à se promener tout seul dans une gare. Mais Dylan avait la tête sur les épaules, et croyez-moi, il n'était pas vraiment d'humeur. Partagé entre tristesse et colère, comme bien souvent ces derniers temps, le jeune garçon sortait tout juste d'un été rocambolesque : parents qui ne s'entendent plus, frère disparu qui revient du jour au lendemain, vraiment difficile d'avoir une enfance normale et toute simple dans cette tempête d'adultes irresponsables. Quoiqu'il en soit, Dylan ne pouvait apparemment compter que sur lui-même, puisque son père était déjà reparti, le laissant seul avec sa valise et son sac-à-dos. * Ça va que je connais le chemin * soupira-t-il en gravissant les marches de l'entrée de la gare.

Malgré tout ça, le préfet de Gryffondor c'était tout de même décidé à s'arrêter à une des nombreuses boutiques de la gare pour s'acheter une friandise. Il avait le temps, même plus que le temps, il était largement à l'heure. Il dépensa un peu de ce qui lui restait d'argent moldu, puis grignota tout en prenant direction de la voie 9 3/4. Dylan n'aimait pas les mouvements de foules, mais on pouvait dire qu'il était servi : la gare grouillait, comme ça son habitude un jour de rentrée scolaire, moldue ou magique. Évitant au mieux les nouveaux qui ne savaient pas où aller, Dylan se fraya un chemin très rapidement, n'hésitant pas à détourner le regard des personnes qui semblaient perdu, et une fois arrivé près du pilier en question, il le traversa sans perdre plus de temps. De l'autre côté, il soupira un grand coup, en constatant que toute la voie était bondée et qu'il était difficile de circuler, même sans bagage. Et lui qui avait une assez grosse valise, il aurait du mal à se frayer un chemin convenable. De loin, il reconnut quelques têtes, mais ne s'attarda vraiment pas plus que cela à aller les saluer, puisqu'il verrait tout le monde à Poudlard, de toute façon.


« Voire même dans le train, à mon avis ... »
grogna Dylan, qui n'était pas vraiment d'humeur amicale.

Difficilement, le jeune homme prit sa valise et réussit à traverser la grande foule d'élèves, anciens comme nouveaux. A force de " pardon " et de " excuse-moi ", le jeune homme finit par atteindre l'entrée de son wagon. Soufflant à l'entrée, il mordit une nouvelle fois dans sa friandise achetée plus tôt, et dont il lui restait un tout petit bout dans sa poche. D'une façon un peu nonchalante, Dylan alla s'installer dans un des compartiments du wagon, et déposa sa valise à l'endroit prévu à cet effet. Il ne conserva avec lui que son sac-à-dos, au cas où il aurait besoin d'une distraction pendant le voyage, voire même d'argent pour combler sa gourmandise. Une fois bien installé, Dylan prit place, à au même moment - quelle coïncidence - une tête passa l’entrebâillement de la porte : une tête familière au jeune homme : Paul Bricou. Rencontré un an plus tôt à l'occasion d'une petite séance de potion, il lui avait rendu son collier - désormais sans importance pour le préfet - et Dylan lui en devait une. Il s'efforça donc de sourire, quand bien même le cœur n'y était pas vraiment. Et il l'invita à rentrer. * Rester poli * songea Dylan.

« Paul ? Quelle surprise. Entre, je t'en prie, il reste de la place, après tout »

Reducio

Rentrée juste après le RPG solo " Mise au point familiale "

Gryffondor du mois d'octobre 2015

30 oct. 2016, 16:26
Le crime du Poudlard Express  Privé 
Reducio
Dans ce RP je fais ma rentrée en troisième année également.


La foule se massait sur le quai 9 3/4. Pas une petite tête blonde ne semblait se promener sans être accompagné d'un adulte, à quelques exceptions près. Chacun de ces petits êtres poussait devant lui une valise au moins aussi grande que lui, ainsi qu'une grande cage contenant chacune un animal différent pour chacun : des hiboux, des chouettes, des crapauds, des grenouilles, des rats, des chats, le tout dans un vacarme couvert par le bruit des mécanismes du train. Rares étaient les petites têtes blondes qui se promenaient sans leur animal. Et Antony Vendrale faisait partis de ceux-là.

Accompagné de ses deux parents, le jeune garçon était enfin à l'heure cette année. Il fallait dire aussi que cette fois-ci les Vendrale avaient tout mis en place afin d'être sûr et certain de ne pas manger le train, voir tout simplement pour ne pas à avoir dire au revoir à leur fils unique dans la précipitation...

Cette année, ils étaient arrivés bien des jours en avance et avaient étés hébergés par des amis de Kateline Vendrale, la mère d'Antony. Ils en avaient profité pour approfondir leur connaissance de Londres aux travers des monuments et musées. Leur jeune garçon avait même eut la chance de visiter Big Ben, l'immense horloge de Londres. Malheureusement Eloi, le père d'Antony, n'avait pu les suivre, étant donné qu'il ne possédait que la nationalité française et que le droit de visite était exclusifs aux Anglais.
Par la suite, en se promenant par ses propres moyen dans Londres, mais aussi au Chemin de Traverse, Antony s'était fait une nouvelle amie dans la ville moldue. Il les avaient entendu, elle et ses parents, et alors qu'ils se promenaient dans les rues pavées, parler du Chaudron Baveur. Ils avaient alors l'air complètement perdu et ne sachant vraiment où aller. Antony les avait alors rejoints et leur avait demander s'ils avaient besoin d'aide. Ils avaient bien sûr accepter et ainsi les avait il conduit à destination sans trop de soucis.

Sur le quai de la gare ce jour là, il avait pu apercevoir ladite fille, Emira, accompagnée une fois encore de ses parents, ainsi que d'une chétive chouette brune. Il avait aisément reconnu la jeune fille car elle était habillé des mêmes vêtements que le jour de leur rencontre : pull bleu marine, et petite jupe rouge. Pour le reste, il ne parvenait pas à distinguer ses chaussure au travers de la foule qui s'épaississait de plus en plus à mesure que le départ du train approchait.
Antony, lui, était loin de porter les mêmes vêtements que le jour de leur rencontre. Aujourd'hui, il avait enfilé une de ses plus belles chemises, celle qu'il ne mettait que pour les grandes occasions. Il aimait particulièrement les chemises, surtout lorsqu'il en remontait es manches, découvrant ses avants-bras. Il portait également un jean noir accompagné d'une ceinture en cuir marron et d'une boucle argentée. Bon ses chaussures il avait pris de simples baskets bleus marines, pratiques et confortable. Le parfait moldu. Cependant de nombreuses personnes autour de lui était habillé de la même façon, le rassurant dans ses goûts vestimentaires.

Mais ses vêtements étaient loin d'être sa première préoccupation aujourd'hui. Sur les quais de la gare, il était plutôt à l'affut d'une personne bien particulière. Cette même personne qu'il avait retrouvé sur les quais de la gare un an auparavant. Cette même personne qu'il avait étreint de tout son amour. Cette même personne qu'il avait embrassé ici même. Ysalyne.

Le garçon avait beau chercher avec insistance, mais il ne reconnaissait nul part ses cheveux auburns... Il avait pourtant attendu si longtemps durant les grandes vacances afin de revoir son amie. Antony s'en voulait de ne pas lui avoir donné rendez-vous sur le quai.

Peut-être se trouvait elle simplement sur le quai de la gare. Mais déjà les parents d'Antony se faisait pressants et la foule commençait à se masser devant les portes.
Ni une ni deux, Antony a juste le temps de dire au revoir à ses parents, de faire semblant de ne pas remarquer sa mère glissant discrètement une lettre dans sa valise, et de leur promettre de leur écrire souvent que déjà il le jette dedans.
Le jeune garçon ne comprenait pas du tout pourquoi semblaient-ils si pressés de le voir partir. Pourtant la moitié des compartiments étaient encore vide. C'est d'ailleurs dans un de ses compartiments vide qu'Antony s'installa.
Aussi petit qu'il était, il parvint tant bien que mal à monter sa valise au dessus de lui, avant de confortablement s'installer près de la fenêtre, le front appuyé sur sa surface froide.
Mais rapidement, le train fut investi par la foule et se rempli rapidement. Antony ne tarda pas à être rejoins pas Dylan Swanson, un cinquième année de Gryffondor. Antony n'osa pas prononcer un mot, par timidité sûrement, ce qui lui dut de ne pas être remarqué de son aîné. Ce dernier ne semblait pas de très bonne humeur. Il avait les traits tiré par la fatigue et les sourcils légèrement froncés. Il avait visiblement quelques tracas en tête...

Déjà, le train démarra, et Antony pu voir, par la fenêtre, le quai de la gare qui semblait se mettre en marche, jusqu'à ce que le train débouche sur le tunnel puis sur l'extérieur.
C'est à cet instant que la porte s'ouvrit à nouveau. Le Serpentard se retourna une nouvelle fois pour découvrir, dans l’embrasure de la porte : Paul Bricou, un élève de la même promotion qu'Antony.


"Paul ?" déclara alors le plus âgé, sortant de sa torpeur.

"Quelle surprise. Entre, je t'en prie, il reste de la place, après tout ."

Antony devait dire quelque chose. Paul le regarda d'ailleurs. Il avait, lui, remarqué sa présence. Mais comment faire pour ne pas blesser le rouge ? Peut-être qu'Antony s'était mépris et qu'il avait tout bonnement été royalement ignoré...

"Hey... Bonjour." dit-il doucement, avant d'ajouter : "Je ne vous avez pas vu désolé, je regardais par la fenêtre... Comment ça va Paul ? Ça faisait longtemps."

Reducio
En souligné : Les noms de cinq personnages qui ne soient pas d'affilés.

Reducio

Je suis terriblement désolé pour ce retard...

~ Antony n’est point un drame, Antony n’est point une tragédie, Antony n’est point une pièce de théâtre, Antony est une scène d’amour, de jalousie, de colère, en cinq actes. ~
~ Famille Schialom ~
Do not go gentle into that good night.