- En fait, ce sont même des triplés, s'exclama Abby avec un grand sourie. Ils s'appellent Caleb, Ethan et Jude. Disons qu'il y avait de l'ambiance chez nous quand on était petits ! Enfin, il y a vraiment des moments où j'aimerais être enfant unique, mais ça a aussi des bons côtés d'avoir des frères et sœurs. D'ailleurs ce sont eux qui m'ont tout appris à la Bataille Explosive !
*Ah ouais ! Carrément ! Des triplés !* Morgan n'avait jamais rencontrer des triplés. Elle se dit que en effet, ça devait être une super ambiance la-bas ! Chez elle, ce n’était pas vraiment bruyant ou remplis d'enfant qui court partout. Elles réservait ça quand elles était dehors.
- En plus, on vit dans un village, donc c'était plutôt sympa pour courir, s'amuser... Tout ce qu'aime faire un enfant, quoi ! Et toi, Morgan, tu t'entends bien avec ta sœur ? D'ailleurs, vous venez de quelle région ? Plutôt ville ou campagne ? Et au fait, tu parles français Hortense ?
Morgan n'avait jamais appris le français. C'était à peine si elle avait déjà entendu quelqu'un le parler. Alors elle regarda Hortense avec des yeux ronds, s'attendant à de longues phrases avec un jolie accent anglais, comme on peut lire dans les livres à l'eau de rose entre des français et des anglais. 
- Pour répondre à tes questions, avant je vivais à la campagne quand j'étais petite mais j'ai déménagé en ville, à Londres donc je n'ai presque aucuns souvenirs de la campagne. Et je parle à peine quelques mots de français... Je sais dire "Bonjour", "merci", et s'il vous plaît". Je sais aussi dire bonjour en coréen, parce-que ma mère est sud-coréenne.
Bon, Morgan s'attendais à une sorte de monologue en français, mais déjà rien qu'avec ces mots, elle était perdue. Elle ne s'avait pas ce qu'ils voulait dire, mais elle adorait le français. Et elle avait remarqué que Hortense avait un peu exagéré son accent, mais Morgan aimait beaucoup le rendue.
- Tu peut redire le dernier mot en français ? Je sais pas ce qu'il veut dire mais j'aime trop ce mot. Il rend bien je trouve ! Peut- être que je vais pouvoir le sortir à mes parents, ils vont rien comprendre ! Ils sont aussi nuls que moi dans les langues, dit Morgan en rigolant. 
En effet, la plupart des gens, même les sorciers, avait appris quelques mots de d'autre langues quand ils étaient à l'école moldue. C'était son père qui lui avait dit. Lui avait appris les bases du français, comme les couleurs, le noms des jours et des mois, les chiffres, les mots courants... Mais ils avaient tout oublié dès qu'il est rentrer à Poudlard et sa mère n'a jamais était à l'école moldue. Dans son école à elle, Morgan n'apprenait pas cette langue mais apprenait les différences entre l'anglais américain et l'anglais "normal".  Ce genre d'école était rare mais bons, il y en a quand même.
- Moi je vis en campagne, dit-elle en répondant à la question d'Abby. Avec ma sœur. On s'entend super bien ! On passait notre vie dehors, enfin, quand il faisait beau. On habitait à une dizaines de kilomètres du village le plus proche, mais il y avait aussi une autre maison à coté de chez nous. Une autre famille de sorciers. Le couple avait quatre enfants qui allaient de 10 à 3 ans. J'était super copine avec une de leurs filles, et avec elle et ses deux frères, on faisait du quidditch sur une grande plaine. Mais ils ont déménagé l'année dernière au Canada à cause d'un problème familiale, je crois.
Morgan se mit à chercher sa robe de sorcier après avoir vue Hortense le faire. Elle l'enfila par dessus ses vêtements et se rassit. Elle regarda le ciel s'assombrir pendant que les souvenirs fusaient, lui rappelant touts les bons moments passer avec cette famille génial.

- Pour répondre à tes questions, avant je vivais à la campagne quand j'étais petite mais j'ai déménagé en ville, à Londres donc je n'ai presque aucuns souvenirs de la campagne. Et Je parle à peine quelques mots de français... Je sais dire "Bonjour", "merci", et "s'il vous plaît". Je sais aussi dire bonjour en coréen, parce-que ma mère est  sud-coréenne.
- Tu peut redire le dernier mot en français ? Je sais pas ce qu'il veut dire mais j'aime trop ce mot. Il rend bien je trouve ! Peut- être que je vais pouvoir le sortir à mes parents, ils vont rien comprendre ! Ils sont aussi nuls que moi dans les langues. s'exclama Morgan. Moi je vis en campagne. Avec ma sœur. On s'entend super bien ! On passait notre vie dehors, enfin, quand il faisait beau. On habitait à une dizaines de kilomètres du village le plus proche, mais il y avait aussi une autre maison à coté de chez nous. Une autre famille de sorciers. Le couple avait quatre enfants qui allaient de 10 à 3 ans. J'était super copine avec une de leurs filles, et avec elle et ses deux frères, on faisait du quidditch sur une grande plaine. Mais ils ont déménagé l'année dernière au Canada à cause d'un problème familiale, je crois.
Sur ces mots, Morgan mit sa robe. Abby fit de même, tout en réfléchissant à ce que ses nouvelles amies venaient de dire.

Elle aurait bien aimé avoir une amie sorcière de son âge. Jusqu'à ce jour, Abby n'avait eu en tout et pour tout qu'une seule amie, une moldue, Constance. Elles étaient assez proches mais la jeune sorcière doutait qu'elles le soient autant que dans leur enfance l'été prochain, maintenant qu'elles étaient séparées. Puis Abby énuméra dans sa tête les enfants sorciers qu'elle avait rencontré à Flagley-le-Haut et qui auraient pu être ses amis. Oswald Geneville ? Pourri-gâté et incroyablement prétentieux. Terry Lukes ? Elle avait trois ans de plus qu'Abby. Molly et Finley Vince ? Gentils mais pas fréquentables aux yeux de ses parents. Abby se demanda ce qu'ils étaient devenus. Oswald était très probablement à Poudlard depuis l'année dernière. Et Finley, peut-être entrerait-il cette année à Poudlard ? Quant à Terry, elle avait certainement fait sa rentrée à Durmstrang comme le reste de sa famille.

- J'espère que les élèves ne se connaîtront pas tous déjà. Parce que moi, je n'ai jamais vraiment fréquenté d'autres enfants sorciers. Je veux dire, j'espère que je n'aurai pas trop de mal à m'intégrer. dit Abby à ses nouvelles amies. Mais même si on n'est pas dans la même maison, on pourra continuer de se voir, non ?
Alors qu'elle prononçait ces mots, le train émit un long sifflement et s'arrêta. La jeune fille regarda par la fenêtre. Un sourire vint illuminer son visage.
- On est arrivés ! On est à Poudlard !