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12 mai 2018, 00:07
Un nouveau départ pour une nouvelle vie.  Solo 
Se laissant guider par sa maman dans les allée de King's Cross, chargée de son chariot contenant toutes ses affaires. Ce matin, il y eut tellement de rencontres, tellement de lieux, tellement d'informations à assimiler et ne connaissant pas la suite des événements, que Sandy eu l'impression d'être ballotter dans tout les sens comme un vieux doudou d'enfant. La pauvre ne discernait plus la réalité de ses propres pensées. 
- Tu m'écoute Sandy ?! s'agaça sa mère.
Euh, euh... Oui maman ! répondit-elle, arrachée à ses pensées.
Tu vois ce mur là ? Entre les numéros 9 et 10 ? Tu vas marcher pile entre les deux et si tu as peur tu peux courir si tu veux.
Ouais... Hum d'accord, on peut pas y aller ensemble s'il te plait ?... Ça me fait flipper de foncer dans un mur... lança-elle, inquiète.
- Ne t’inquiète pas, je ne te lâche pas d'une semelle ma fille. Répliqua la mère, d'un ton assuré suivis d'un clin œil.
Accompagnée de sa chère mère, la rouquine traversa le mur menant à la voie 93/4. Elle ferma les yeux tellement fort qu'elle se demanda si elle allait pouvoir les ré-ouvrir un jour. Un fois de l'autre côté, la première chose qui frappa Sandy était l'odeur des vapeurs des machines puis le son de la foule excitée, tout ces gens qui laissaient leurs émotions les inonder. Au contact de la main de sa mère sur sa chevelure rousse, la jeune enfant ouvrit finalement les yeux et put enfin admirer le fameux train rouge et noir, le Poudlard Express !
- Maman, je crois que je suis prête ! lança la jeune sorcière à sa mère qui la regardait d'un air attendri.
- Alors fonce ma chérie, le train n'attend pas ! répondit-elle la gorge nouée, tellement fière de sa fille, tout en retenant ses larmes.
Une bise et l'enfant se précipita dans un wagon, à peine le temps de monter que le train démarra. Regardant à l'extérieur, elle aperçu sa mère, qui ne l'avait pas quitter des yeux, lui envoyer un bisou de la main en guise d'au revoir tout en laissant s'échapper quelques larmes. La jeune fille lui répondit, fébrile,  par de grands gestes de la main. Une fois la gare disparu, la jeune demoiselle s'installa timidement près de la fenêtre dans une cabine encore inoccupée qui dégageait une agréable odeur de chocolat et autres sucrerie en tout genre.
- Alors ça y est, c'est vraiment vrais, une nouvelle vie commence... Se dit-elle tout en se laissant immerger dans ses pensées.

S. L. Liberty
« Griffes et crocs, Griffes et cœur, Gryff' vainqueurs ! »