Inscription
Connexion

04 déc. 2018, 01:42
L'aventure commence...  Rp Libre 
Depuis qu’elle a dit au revoir à sa mère (assez difficilement admettons-le), Rose pose des centaines de questions sur Poudlard et le monde magiqueà son père. Elle serre sa baguette contre elle et se remémore sa visite chez Ollivander. « 29,2 centimètres en bois de hêtre et ventricule de dragon » avait-il dit.
Pendant le trajet jusqu’à la gare, elle reste silencieuse, profitant une dernière fois avant longtemps de Londres et ses énormes bus rouges.
En traversant le mur pour atteindre la voie 9 3/4, Rose se sent à la fois excitée et complètement paniquée. Heureusement que Jack lui serre la main, tout sourire, en contemplant le Poudlard Express prêt à partir.
« - Papa, je ne suis pas très rassurée, je ne connais personne et je n’ai jamais eu d’amis sorciers, j’ai peur d’être ridicule.
- Ma chérie, tu n’as pas à t’en faire, tu es une sorcière et une très bonne élève, tu t’intègreras parfaitement à Poudlard, j’en suis persuadé.
- Tu pourras m’envoyer un hibou ? Tu seras mon prince charmant.
»
Jack rit à pleins poumons en acquiescant. Rose observe chaque élève, certains semblent avoir son âge, d’autres sont bien plus grands.
« - Tu voudrais que je sois dans quelle maison ? demande-t-elle
- J’étais à Poufsouffle, ta grand-mère était à Serdaigle et ton grand-père à Serpentard, alors honnêtement, n’importe laquelle me rendrait vraiment fier de toi.
- Je voudrais être à Poufsouffle, comme toi. Et peut-être même que je serais guérisseuse !
»
Depuis près d’une semaine, elle parle sans cesse des maisons, des sorts, de l’école et de ses escaliers changeants, de l’immense salle. Elle demande pour la énième fois à son père de lui décrire la grande salle, mais l’heure tourne et il est temps d’embarquer.
Rose se jette dans les bras de son père, les larmes aux yeux. Jack lui frotte doucement le dos en murmurant une dernière fois que tout se passerait bien.
"Je t'aime, petit lion tout sourire" lui dit-il après avoir embrassé sa fille sur le front.
Rose prend une grande inspiration et se dirige vers l’une des portes. Jack sourit, essuyant une petite larme qui s’était échappée en voyant sa fille monter dans ce train qu'il avait si bien connu.


RPG libre

Rose Davies

06 déc. 2018, 23:00
L'aventure commence...  Rp Libre 
Bon, ça y est, l'heure tant attendue et tant redoutée des adieux est enfin arrivée.
Un bisou un peu maladroit sur la joue de maman, qui a bien du mal à refouler ses larmes ... pareil pour papa ... j'ai peur de passer pour le petit fifils à sa maman, mais en y regardant de plus près je vois que tous les enfants de mon âge sont dans la même situation que moi, tiraillés entre l'envie de se jeter dans les bras de leurs parents et la honte de paraître trop bébé.

flashback

Les achats sont faits, la malle est prête, elle attend patiemment au pied de mon lit.
J'ai commencé à lire un peu les livres demandés ... je cois que j'aurai bien besoin des explications des professeurs pour comprendre tout ce qu'ils recèlent comme secrets.
Dernière soirée en famille: maman a fait un succulent repas et a invité oncle Jethro, qui joue du bandonéon et agrémente son jus de citrouille d'un liquide qui a pour effet de lui donner des joues rouges, de le faire rire pour un rien et de jouer de plus belle de son terrible instrument.
Les tantes Ada, Abitha et Edna sont de la partie aussi: les triplées chantent comme des crécelles (je crains qu'oncle Jethro ne leur ait offert de son jus de citrouille amélioré), et rient comme des folles lorsque l'une d'entre elle oublie les paroles.
On mange, on chante, on rit ... je vais avoir de beaux souvenirs pour partir.
Au lever le lendemain matin midi, je ne me souviens plus m'être couché la veille: j'ai dû m'endormir dans le fauteuil près de la cheminée, hier ... papa a dû me monter au lit comme il le fait parfois lors des veillées familiales qui durent trop tard.
Maman a fait des crèpes, les confitures maison sont là, l'odeur du chocolat chaud embaume la pièce.
"Tu as bien dormi, mon poussin?"
"m'man, m'appelle plus 'mon poussin', je ne suis plus un bébé ... et oui, jai bien dormi. Tout le monde est bien rentré?"
"Oui, mais je crois que tes oncles et tantes vont avoir un peu mal à la tête ce matin. Mange et prépare toi: papa termine plus tôt pour nous accompagner à la gare".
"okay ... j'ai faim en plus" ... et c'est vrai que je me jette sur le petit déjeuner comme la faim sur le monde: chocolat chaud au miel, crèpes à la confiture ... j'ingurgite un million de calories et je garde le goût et l'odeur de la cuisine de maman comme autant de madeleines de Proust.
La douche ... brossage de dents ... mes vêtements tous propres et repassés m'attendent sur le lit. Un peu comme quand on va manger dans la famille, sauf que là une boule au ventre commence à se former car je sais que ce soir je ne rentrerai pas à la maison.
"salut mon grand, ça va?"
Par tous les dieux d'en bas!!! Papa qui vient de me sortir de ma rêverie avec sa grosse voix ... j'ai dû faire un bond de deux mètres tellement j'ai été surpris.
"désolé mon grand, je te laisse te préparer, on t'attendra en bas".
Une fois habillé de(quasi) neuf, je descends à la cuisine: maman boit une tasse de thé et mange des petits gâteaux à la cannelle. Je prends deux-trois gâteaux et en les mangeant distraitement, sors dans le jardin: j'entends papa qui trifouille dans son établi.
"salut p'pa, qu'est-ce que tu fais?"
"ah, te voilà: je prépare la hache pour l'aiguiser, il va bientôt falloir penser à refaire la réserve de bois pour l'hiver. J'espère que tu auras bien chaud dans ton école. Je crois que ta mère t'as mis tous tes pulls dans ta malle, histoire que tu n'attrapes pas froid".
"t'inquiète, p'pa ... on aura certainement bien chaud là-bas".
Je n'en ai aucune idée en fait, mais je me sens de le rassurer ... le comble alors que la boule dans mon ventre grossit de plus en plus.
"bon, je crois qu'il va être temps d'y aller, tu ne crois pas?"
Retour à la cuisine, coup d'oeil à la pendule, les aiguilles ont dû avancer au triple de leur vitesse normale depuis une heure: il est effectivement temps de partir si je ne veux pas rater mon train.
Oncle Jethro arrive avec un brot à eau ébréché, le portoloin qui va nous permettre de nous rendre à Londres: tout le monde se met en rond autour du brot, et hop ... quelques secondes plus tard nous sommes dans la chambre d'hôtel louée pour l'occasion, située à deux pas de la gare King's Cross.
On se dépêche d'arriver à la voie 9 3/4, maman et oncle Jethro m'expliquent la marche à suivre, je m'élance ... et j'arrive sur une autre planète: le train d'un autre âge qui lâche sa vapeur, l'effervescence inouïe qui règne sur le quai, tous ces enfants qui vont et viennent avec leurs familles et leurs chariots chargés de malles et de cages à hiboux.
C'est une profusion de costumes chamarrés, de chapeaux extravagants et d'accents plus ou moins exotiques ... je suis complètement abasourdi par toute cette agitation mais suis vite repris en main par maman et oncle Jethro qui me guident jusqu'au quai. Je regarde en arrière et vois papa qui a l'air aussi perdu que moi(et le teint un peu vert aussi, sans doute les effets du portoloin qui se font encore sentir).
Nous arrivons près d'une porte de wagon où déjà s'entassent des élèves avec leurs parents qui montent des malles qui pèsent des tonnes.

Retour au cours normal de l'histoire.

Bon, ça y est, l'heure tant attendue et tant redoutée des adieux est enfin arrivée.
Un bisou un peu maladroit sur la joue de maman, qui a bien du mal à refouler ses larmes ... pareil pour papa ... j'ai peur de passer pour le petit fifils à sa maman, mais en y regardant de plus près je vois que tous les enfants de mon âge sont dans la même situation que moi, tiraillés entre l'envie de se jeter dans les bras de leurs parents et la honte de paraître trop bébé.
Et puis, flûte, quoi ... je me jette dans les bras de maman qui m'accueille à gros sanglots et me serre tant qu'elle peut, quitte à m'étouffer. Je sens son parfum, celui qu'elle demande comme cadeau à papa chaque année et qu'elle n'utilise que dans les grandes occasions ... "je t'aime mon poussin" ...
"m'man" ... mais je souris en la grondant, avec mes yeux dont les digues sont prêtes à rompre.
Papa me serre aussi contre lui, "travaille bien, mon grand" ... "oui, p'pa".
Oncle Jethro m'embrasse bien fort ... "allez p'tit, montre leur à tous ce dont on est capable dans la famille". Je les quitte en souriant, je regarde autour de moi si quelqu'un se moque de mes yeux rougis et de mon nez qui renifle (si j'en vois un(e), je lui balance le sortilège du crache limace dès que je l'ai appris).
Papa m'accompagne avec ma malle, la met dans le filet au-dessus des fauteuils du compartiment que j'ai choisi où déjà trois élèves sont installés, les yeux aussi rouges que les miens. Il part en me faisant un dernier bisou sur les cheveux.
"bon voyage mon grand, donne-nous vite de tes nouvelles".
"oui p'pa, promis".
Ca y est, c'est parti, la nouvelle vie commence ... le train démarre, maman doit pleurer toutes les larmes de son corps sur le quai... je souris en y pensant, et je sens une larme qui tombe sur ma main.

Ils sont ouf, les Poufsouffles, quand tu pouffes moi je souffle,
C'est l'hiver on s'emmitoufle, avec bonnet, écharpe et moufles.