Le matin de son départ, Luce se réveilla tôt pour être prête à l’heure. Elle avait attendu ce moment tout l’été, et c’est donc avec hâte (et un peu de stress) qu’elle partit tôt ce matin-là de l’hôtel, dans lequel elle avait logé à Londres la veille au soir. Son père, et sa mère qui avaient bien daignée être présente ce jour-là, accompagnaient la jeune fille, et Luce était encore surprise de la présence de sa mère.
Une fois arrivée à la gare, elle dû faire ses au revoir à son père sur la voie 9, et c’est après plusieurs embrassades et larmes qu’ils se séparèrent, la jeune fille promettant à son père de bientôt lui donner des nouvelles. Puis, accompagnée de sa mère et de sa valise, elle se rendît sur la voie 9 ¾.
Elle fût émerveillée de tout ce qu’elle vit et de cette effervescence. Stupéfaite, elle ne bougea pas dans un premier temps, et c’est seulement après quelques bousculades à plusieurs reprises qu’elle vit sa mère s’impatienter au loin et qu’elle la rejoignit.
Elles étaient arrivées bien en avance, ce qui permit à sa mère de présenter sa fille à ses collègues, et c’est là qu’elle comprit mieux la présence de sa mère…il fallait faire bonne figure, qu’elle se montre comme une mère exemplaire, fière d’accompagner sa fille pour son premier départ à Poudlard.
Au bout d’un certain moment, ses collègues partirent, pour rejoindre leurs enfants respectifs pensa-t-elle. Sa mère s’agenouilla alors devant Luce et lui dit :
-Je suis fière de toi, et de tes progrès. Tu vas voir, Poudlard va beaucoup te plaire, et c’est un bon cadre pour travailler dur. Surpasse-toi et amuse-toi quand même un peu. Je t’aime ma puce.
Elle prit alors sa fille dans ses bras pour une brève étreinte et se releva. Luce ne sut quoi penser de ce qu’il venait de se passer, à la fois il y avait plein d’affection et plus qu’elle n’en avait reçue de sa part depuis de nombreuses années, mais à la fois elle restait digne d’elle-même, le travail, le surpassement etc. etc.
Tout à coup, le sifflet du train siffla, ce qui la coupa net dans ses pensées, et elle se dit qu’au fond peu importe, et qu’il valait mieux se préparer à ce qui allait suivre. Cette pensée fit grimper de nouveau son taux de stress, et c’est les jambes tremblantes qu’elle se rendit dans le train en faisant de grand geste de la main à sa mère.
Luce se mit alors en quête d’une place, et au bout de quelques minutes elle trouva un wagon avec très peu de personne, et s’installa à leurs côtés. Une fois le train parti elle commença à réaliser ce qu’il se passait, et au lieu de se préoccuper de son stress elle fît connaissance avec les autres élèves qui la firent rirent, et ses peurs disparus le temps du trajet. Au bout d’un moment ils prirent quelques friandises à une dame, dont elle ne connaissait pas le nom, qui déambulait dans les wagons. Puis les conversations reprirent de plus belle.
Le voyage passa si vite qu’elle en fût même surprise quand on lui annonça qu’ils arriveraient bientôt. Elle enfila alors vite l’uniforme et se prépara tout comme les autres à descendre.
Une fois à quai une personne les prit tout de suite en charge, pas un mot ne fusait dans les rangs de première année. Luce se rassura comme elle pût en pensant qu’au moins elle n’était pas seule à avoir un peu peur.
Un peu plus tard, elle pût enfin voir l’Ecole qui l’accueillerai pendant les sept années à venir, et il n’y avait pas à dire, elle était drôlement impressionnante cette École.
Elle rentrait enfin à Poudlard.