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01 sept. 2015, 13:42
Vive la rentrée !  Libre 
Reducio
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Le jour J était enfin arrivé, Péline allait prendre le Poudlard Express et faire sa rentrée au collège de Poudlard. Elle avait attendu tout l'été ce moment magique. Sa lettre d'admission et de fournitures scolaires avait surpris sa famille car c'était la première sorcière de la tribu à posséder des pouvoirs magiques. Avec ses parents, elle avait acheté tous ce qu'il fallait pour la rentrée, excepté un animal de compagnie. La jeune fille s'était contentée d'observer sa baguette magique et ses livres jusqu'à maintenant, mais bientôt elle s'en servirait pour jeter des sorts. L'excitation montait et l'impatience aussi. Une fois à la gare de Londres, elle prit ses affaires sur un chariot et chercha avec ses parents la fameuse voie 9 3/4 du Poudlard Express. Fort heureusement, ils n'étaient pas les seules à s'y rendre et ils trouvèrent le passage magique.

Depuis le quai, une étrange scène se passait sous les yeux de la fillette de presque onze ans. Des familles habillées avec des couleurs criardes et des capes se disaient au revoir, certains faisaient un dernier câlin avant de monter dans le train, d'autres plus grand et plus âgés se contentaient d'un signe de la main avant de rejoindre leurs amis dans les wagons. Pour Péline s'était le moment le plus dur, elle enlaça très fort sa mère et son père. Un dernier regard avant de tirer ses baguages et de gravir les marches qui menèrent au sas avant les compartiments.


"Au revoir ma chérie ! Travaille bien, on se revoit bientôt ma puce !"

Lui lança sa mère avant que la porte ne se referme, le train se mit en route doucement d'abord, un dernier signe de la main pour la fillette et ses parents disparurent. Il lui fallait ranger ses valises et trouver une place libre dans le train. C'était parti pour la chasse à une place, elle traversa le couloir tout en veillant à regarder les différents compartiments pour y trouver un siège libre. Le premier était remplit de jeunes adultes, certainement des plus vieux élèves se dit-elle. Aucune chance d'y entrer, elle poursuivit son chemin et le suivant ne lui inspirait pas confiance non plus, trop de monde. Le troisième semblait se composer que de jeunes élèves, enfants de sorciers qui semblaient savoir la suite des évènements mais malheureusement pour la jeune fille, aucune place n'était disponible. Le quatrième était remplit aussi de jeunes élèves, mais qui semblaient revenir à Poudlard et riaient à tue tête. Pas de chance, le prochain wagon sera peut-être plus clément avec la fillette. Elle continua ses recherches jusqu'à trouver un compartiment à moitié remplit, ni une ni deux, elle ouvrit la porte et demanda poliment.

"Je peux m'asseoir ici ? "
En décochant son plus beau sourire. Mais hélas pour elle on lui répondit sèchement.

"Dégage ! La place est prise"
, suivit d'un autre commentaire, "Ouai ! on ne veut pas de petits nouveaux avec nous, laisse nous tranquille ."

Finalement, elle continua jusqu'au bout du train, le dernier compartiment, sa dernière chance. Il restait des places heureusement, elle tenta donc une nouvelle fois de s'installer.

"Hum, bonjour, je peux m'asseoir ici ? "

D'un signe de tête, on lui dit oui.

"Merci !"

Enfin elle pouvait passer le restant du trajet assise, elle ignorait combien de temps le train mettrait pour atteindre le collège, mais au moins, le trajet serait moins pénible sur la banquette. C'est alors qu'un soupir lui échappa.

08 sept. 2015, 19:54
Vive la rentrée !  Libre 
Ha, King's Cross, une gare légendaire. Tout sorcier se rendant à Poudlard est dans l'obligation de passer par le Poudlard Express. C'est donc la raison pour laquelle ce train a rendu sa gare légendaire et connue de chaque bon sorcier.

Quelque part dans cette fameuse gare, une jeune fille poussait un chariot à bagages sur lequel reposaient une énorme valise et un sac à dos. Son père la talonnait, sans dire un mot. Il était de très mauvaise humeur, et la petite savait bien pourquoi. Il avait peur de la laisser partir, de retourner à la maison et d'être seul.


« Je sais que tu es triste, papa » commença la fille « mais il faudrait quand même que tu m'aides à trouver cette voie 9 ¾ !
- Parles moins fort, Madison ! La gare est bondée de moldus ! » grommela le père. « Elle est par là. »

Ils prirent une autre direction, puis continuèrent à marcher. Une sorte de mal aise plombait l'air. Ladite Madison n'aimait pas que son unique parent soit malheureux, mais il fallait qu'il comprenne. Poudlard était un rêve, une raison de vivre. Il fallait qu'il comprenne que jamais sa fille n'avait été plus heureuse qu'en ce jour, où elle se rendrait dans la célèbre école de sorciers d'Angleterre. Là-bas, elle rencontrerait de merveilleuses personnes, apprendrait à pratiquer la magie, assisterait à des matchs de Quidditch. Il fallait qu'il comprenne que c'était la seule chose qu'elle voulait. Mais la fillette n'était pas prête à affronter son père pour lui dire ce qu'elle ressentait. Il ne comprendrait donc jamais.

Plus ils approchaient de la fameuse voie, plus les personnes qui les dépassaient semblaient être sorciers. De temps en temps, Madison relevait des discussions des passants des mots tels que « Poudlard Express », « voie spéciale », « magique », « baguette », etc. Quelqu'un s'écria même tout haut :


« Mais où est cette fichue voie 9 ¾ ?! »

Soudain, le père de la jeune sorcière se pencha vers elle et lui murmura :

« C'est ici. »

La futur élève stoppa sa marche. Elle balaya le quai du regard, mais il n'y avait pas le moindre signe d'une voie à part entre la voie neuf et dix. Tout ce qu'il y avait, c'était un mur.
La jeune fille se mit à rire nerveusement. Son père était-il en train de se moquer d'elle ? En tout cas, s'il s'agissait d'une blague, elle était de très mauvais goût !


« Tu te fiches de moi ! S'exclama-t-elle 
- Non, c'est ici. Enfin, d'après mes souvenirs, en tous cas. »

Tout à coup, un enfant se mit à courir en direction du mur, son chariot à bagages devant lui. Madison aurait voulut crier pour le prévenir qu'un mur était planté au milieu de la voie. Mais c'était trop tard. Le jeune garçon fonça la tête la première dans le mur et... disparût. La jeune sorcière resta bouche-bée tandis que deux personnes le suivirent, en disparaissant à leur tours.

« J'avais raison » dit fièrement l'homme « C'est bien ici !
- Me dit pas qu'il va falloir que je …
- Fonce dans le mur, si. Mais ne t'inquiète pas, ça ne fait pas mal. C'est toi la prochaine. Mets-toi bien en face du mur, tu cours le plus vite possible, puis tu m'attends de l'autre côté. Ok ? »

La futur élève n'eut pas le temps de tout comprendre que déjà, les gens s'écartèrent pour la laisser passer.
Son ventre se noua. Et si elle ne passait pas ? Et si en fait, elle s'écrasait contre la barrière ? Elle provoquerait en tout cas un fou rire général. Madison chercha de l'aide dans le regard de son parent, mais celui-ci la poussa en avant pour l’inciter à y aller.
La petite déglutit, puis, elle prit une grande inspiration. Son cœur battait la chamade. Soudain, sans le vouloir, ses jambes commencèrent à courir en direction du mur. Ses mains se crispèrent et son visage affichait la grimace d'une personne qui s'apprêtait à entrer en collision avec quelque chose. Puis soudain, une sensation de fraîcheur la traversa, et plus rien.
La jeune sorcière ralentit l'allure, jusqu'à être à l'arrêt. Elle ouvrit les yeux et découvrit un quai complètement différent. Les gens qui allaient et venaient portait des vêtements moldus mal coordonnés et de couleurs « osées », ou des robes de sorciers de différentes teintes.
Le Poudlard Express, quant à lui, était en gare. Il était impressionnant et très différent des autres trains.
Tout à coup, une main se posa sur l'épaule de la jeune fille. Elle sursauta, puis se retourna. C'était son parent. Celui-ci avait le teint pâle, et essayait d'esquisser un léger sourire pour cacher sa douleur.


« Le train part dans cinq minutes, tu devrais te dépêcher, dit-il. »

La fillette acquiesça. Elle prit son sac à dos et sa valise, puis tendit le chariot à son père.
Il n'était pas dans leur habitude de se montrer qu'ils s'aimaient. Alors, le père et la fille se firent la bise, puis celle-ci se tourna vers le train. Mais soudain, son ventre lui fit mal.
Évidemment qu'elle voulait aller à Poudlard, mais le problème, c'était son père. Son unique père qui resterait seul. Un sentiment de culpabilité noua la gorge de la petite qui remarqua soudain que des larmes montaient jusqu'à ses yeux. Madison lança un regard vers son père, qui semblait au bord des larmes. A ce moment, la fille aurait tout donner pour l’enlacer.


« A bientôt, ma chérie » dit l'homme, la voix tremblante « Apprends bien. Je suis si fière de toi, même si tu vas me manquer. »

Sa dernière phrase était de trop. La futur élève se retourna vers son parent, en pleur, et courut en sa direction.
C'était sans doute le premier véritable câlin qu'ils échangèrent de toute leur vie. Il s'agissait également du câlin le plus intense que quelqu'un puisse échanger avec quelqu'un.


« Promets-moi d'être heureux, sanglota la jeune fille
- Promets-moi d'être bonne élève, répondit le père
- Je t'enverrais des hiboux !
- Attention, le train part ! Dépêche-toi !
- Je t'aime
- Moi aussi »

Un sourire s'esquissa sur chacun de leurs visages, puis Madison se dirigea vers le train qui commençait à démarrer, sa valise derrière elle.

Une fois à l'intérieur, la petite partit à la recherche d'un compartiment vide. Ce fut sans surprise qu'elle fut bousculée de tous sens par les plus âgés.
Enfin, un compartiment vide dans ce qu'il semblait être le dernier wagon se présenta. Madison pénétra à l'intérieur, et s'installa.

Lorsqu'elle fut installée, une jeune sorcière de son âge ouvrit la porte du compartiment et demanda calmement :


« Hum, bonjour, je peux m’asseoir ? »

Mady acquiesça. Ce n'est pas une fille de son âge qui la dérangerait. Bien au contraire ! Elle comptait se faire des amis, et le train était un chouette endroit pour s'en faire.
Le ventre de la futur élève se mît à grogner. Alors, elle prit son sac à dos sur ses genoux, puis en sorti un paquet de Dragées surprises de Bertie Crochue. Elle l'ouvrit et tendit le paquet vers sa camarade.


« Tu en veux ? »

Un sourire s'esquissa sur son visage. Elle ne savait pourquoi, mais sentait qu'une amitié naîtrait entre elles.

Reducio
Hello ! Je me permets de m'incruster sur ton RPG ^^ J'espère que cela ne te dérange pas !

" Il n'existe que deux choses infinies, l'univers et la bêtise humaine... mais pour l'univers, je n'ai pas de certitude absolue " - Albert Einstein