Un vertige sembla prendre Phœbe qui se réveilla en sursaut, croyant qu’elle chutait. L’adolescente était en réalité installée dans un lit, d’hôpital, totalement stable et il lui fallut plusieurs secondes d’adaptation pour comprendre où elle était. Depuis quelques jours elle séjournait en ce lieu de soins médicaux magiques à cause de maux de têtes qui la prenaient sans prévenir, depuis peu de temps, accompagnés de sensation de vertige ou d’un sentiment de perte. Ses parents en connaissaient la raison, mais n’avaient pas voulu tout raconter aux médicomages, ne souhaitant pas leur exposer une histoire familiale, bien trop personnelle.

Ainsi, ils avaient avec inquiétude laissé leur fille à Sainte Mangouste, la visitant autant que possible. Cependant, ils ne pouvaient prévoir ses réveils-surprise dus à un malaise dans son sommeil, et la petite Swan était seule dans la chambre. Les murs de couleur unie, la parfaite régularité et les dimensions carrées de l’endroit contribuaient à faire naître un côté oppressant et donnait presque envie à l’adolescente de se réfugier dans un coin pour échapper à ce cadre.

La jeune sorcière respirait tout doucement pour éviter de céder à l’angoisse puis ferma les yeux en serrant au maximum ses paupières pour se retrouver dans le noir et ne plus laisser la lumière l’atteindre. La porte était entrouverte, et les passants du couloir pouvaient la voir dans leurs déplacements, et Phœbe espérait intérieurement que personne ne pouvait l'observer. Ramenant les genoux à son buste, l’adolescente pris sa tête entre ses mains et tenta de s’isoler de son esprit, auquel elle avait du mal à faire confiance ces derniers temps.

La jeune magicienne ne portait pas ses lunettes, les avaient abandonnées depuis un moment, leur port étant trop douloureux pour le moment, les figures de son environnement lui semblant parfois dansantes alors qu’immobiles dans la réalité, ou trop floues. Tout échappait au contrôle de l’élève qui se dit que tout n'était pour l’heure qu'illusion. Mirage insidieux.

Inej avait été forcé de venir avec ça mère à Sainte-Mangouste pour rendre visite à son grand-père qui c’était blessé en tentant de chasser des créatures de son jardin. Inej n’avait pas les précisions mais elle était sûr qu’elle n’avait pas envie de rendre visite à son grand-père, Andy Royth. Andy était un vielle homme sympathique mais qui pouvais rapidement hausser le ton si quelque chose ne lui plaisait pas. Et c’est ce qui arrivait en ce moment entre sa mère Amelie et son grand-père. Elle savait que ça allait durer longtemps, sa grand-mère n’étant pas là pour leur faire poser les armes. Elle soupira un peu espérant (même s’il n’y avait pas grand-chose à en attendre) qu’ils s’arrêterais d’eux même. Il commençait à se faire tard. La mère d’Inej lui avait expliqué qu’elles dormiraient dans un hôtel avant de rentrer à Glasgow. Amelie avait beau être une sorcière, elle était très peu adepte du transplanage, de la poudre de cheminette ou encore des porte-au-loin, ainsi la plupart du temps elle prenait des transports moldus pour les distances courtes. Enfin… La « discussion » commençais à s’éterniser et Inej en avait marre. Elle venait de recevoir sa lettre pour Poudlard et la connaissait déjà par cœur, sa mère n’avais pas voulu qu’elle emmène un livre, prétextant que c’était malpoli quand on allait rendre visite à quelqu’un, mais Inej ne pouvais pas parler avec eux tellement ils étaient occupés à se disputer.
Finalement, l’ennuie eut raisons de la jeune sorcière qui se leva de sa chaise et se glissa lentement dans le couloir. Elle fait souvent ça quand elle était chez ses grand-parents. Quand le père et la fille décidait de se disputer, sa grand-mère avait beau être très efficace pour régler les conflits entre ces deux-là, ça prenait parfois du temps. Et souvent à ce moment Inej préférais partir explorer les alentours de la maison ou retourner dans sa chambre pour lire un livre.
Elle commença son exploration de l’hôpital mais, à peine fut elle au bout du couloirs, que ça mère l’appelait. Inej siffla légèrement entre ces dents et entra dans la chambre la plus proche légèrement entrouverte, ne voulant pas que sa mère la retrouve. Elle se plaqua contre le mur et entendit Amelie passer en marmonnant. Une fois sur que sa mère fut hors de vue, Inej observa la pièce ans laquelle elle venait d’entrer. Déjà c’était une chambre de l’hôpital. Ensuite, il y avait une fille sur un lit qui n’avais pas l’air bien. La jeune sorcière fidèle à elle-même préféra lui parler, ne voulant pas que quelqu’un souffre trop alors qu’elle aurait pu faire quelque chose. En plus cette personne lui serait peut-être redevable ce qui était un avantage.  Inej avait un esprit assez particulier pour son âge, cherchant souvent le profit lors d’une situation où d’une rencontre.

- Est-ce que tu vas bien ? tu veux que j’aille chercher une infirmière ?

Les yeux gris de la sorcière étaient fermés, la sorcière ne faisant pas confiance à ce qu’elle voyait. Elle n’était pas prête à affronter toutes ces informations visuelles et préférait se retirer un moment. Son ouïe restait cependant bien fonctionnelle, et dans un premier temps l’adolescente entendit distinctement sa respiration, relativement lente, ce qui signifiait que la sorcière avait conservé son calme et n’était pas encore angoissée ou dans un état trop nerveux.

Alors qu’elle s’était habituée à percevoir le bruit de son souffle régulier, une voix lui parvint, et la petite Swan peina à déterminer d’où elle pouvait bien venir. Elle était seule avant. À présent elle ne l’était plus ? Phœbe se concentra sur les mots afin s’en saisir le sens, écouter quelqu’un était encore dans ses cordes.  Devait-elle répondre ? Y avait-il vraiment quelqu’un dans la chambre, aussi étonnant cela puisse-t-il paraître ? Se taire pour rejeter l’illusion de cette présence, ou prendre le risque de sortir des paroles en l’air…

« Je ne sais pas si je vais bien… mais je ne crois pas qu’une infirmière pourra aider. C’est compliqué, mais les Médicomages trouveront bien quelques chose… »

En réalité la petite Swan n’en avait pas idée mais avait dit cela pour se rassurer, son passage à Sainte Mangouste était provisoire, c’était une certitude, mais de là à espérer qu’il s’agirait de la première et dernière fois, c’était avoir de trop grandes ambitions. L’adolescente n’avait même pas regardé qui lui avait parlé, et pris quelques secondes avant de lever la tête et de découvrir ou bien le vide, ou bien une inconnue. C’était la deuxième option, ce qui soulagea légèrement Phœbe, qui s’était en fin de compte adressée à une personne bien physique. La Serpentard fronça les sourcils sans prendre la peine d’user de discrétion, afin de signifier implicitement sa surprise de voir cette enfant ici, alors que ce n’était vraisemblablement pas sa place.

La sorcière qui lui faisait face n’avais clairement pas l’air bien, mais ne voulait pas l’aide d’une infirmière. Inej se dit que c’était son choix. Comme sa mère devait toujours la chercher, elle se dit que ce serais une bonne chose de justifier sa présence dans cette chambre.

- En fait, ma mère me cherche, mais si je reviens, elle se disputera encore avec mon grand-père. Je n’aime pas cette ambiance, donc je suis partie. Je peux rester un peu ici ?

Inej espérait légèrement que l’habitante de cette chambre accepte. Amelie Royth ne penserait jamais à chercher sa fille dans l’une des chambres de l’hôpital occupées, du moins Inej l’espérais.
Elle attendait la réponse de la sorcière et en profita pour regarder un peu la pièce dans laquelle elle était entré.  Un mobilier simple, classique des hôpitaux. La pièce était sombre, comme on était tard le soir et que la lumière n’était pas allumée, mais cela ne gênait pas la jeune sorcière. Elle s’interrogea alors sur la raison de la présence à St mangouste de cette personne. D’après ce que la future Poudlardienne avait pu observer, cela devait être pour une maladie, ou quelque chose de mental, peut-être un sort, car elle ne voyait aucune blessure physique, mais la pénombre n’aidait pas.
Amelie repassa devant la porte de la chambre en grommelant (où est-ce qu’elle est ?), se demandant sans doute où était encore passé sa fille. Inej n’avais pas l’intention de revenir tout de suite. A quoi cela servirait-il ? Avant que la porte de la chambre de son Grand père ne se ferme, Inej entendit sa mère s’énerver contre son grand-père (c’est TA faute si elle est partie se balader !)

L’enfant avait le regard posé sur Phœbe, ce qui pouvait presque gêner, comme si quelqu’un la scrutait de façon quasiment intrusive. La fillette s’expliqua sur son intrusion, et l’adolescente écouta sans la regarder. Elle laissa échapper un petit « hum », ne voulant commenter plus avant les propos de sa benjamine. Ses problèmes étaient les siens, et la petite Swan n’allait pas nécessairement chercher à creuser, le moment n’était pas opportun.

Durant quelques secondes, la Serpentard observa l’inconnue évoluer dans la chambre, regardant elle ne savait quoi : il n’y avait rien à voir en réalité en cet endroit. La sorcière était confuse et n’était pas certaine qu’être en présence d’autrui était une bonne chose. Il fallut encore un moment à Phœbe pour qu’elle se souvienne qu’une question avait été posée. Soupirant lourdement, la jeune fille y apporta une réponse.

« À ta convenance ? si je te chasse, c’est toi qui en seras incommodée et dans le cas contraire… peu importe. »

La magicienne ne savait pas si elle aurait assez d’équilibre pour se lever, ainsi commença simplement à tenter de se redresser et à se détendre. Elle ne voyait pas grand-chose autour d’elle et referma aussitôt les yeux gris. De toute façon elle n’en aurait pas besoin dans l’immédiat, connaissant assez bien son cadre spatial pour se priver de le contempler alors que la petite Swan ne verrait pas grand-chose de nouveau.

« Qui es-tu ? Tu as aussi un… souci ? »

Son interlocutrice se trouvait aussi à Sainte Mangouste et avait certainement une raison d’être venue, et à défaut de pouvoir expliquer le problème que la petite Swan, elle pensait que la fillette partageait en quelque sorte une expérience similaire. Se trouver si jeune à nécessiter des soins magiques, pauvre enfant…

La malade (Inej ne voyait pas vraiment comment elle pourrait l’appeler autrement dans l’immédiat) acceptait qu’elle reste « à sa convenance ». Inej ne se fit pas prier. Elle tira l’une des chaises, sans doute prévues pour les visites, collées sur le mur et s’installa dedans. Pendant qu’elle faisait cela, l’occupante de la chambre s’était légèrement redressée, mais ne semblait toujours pas bien. Mais son état ne l’empêcha pas de demander à Inej son identité et pourquoi elle était là. Inej hésita. Était-ce vraiment utile de lui dire qui elle était ? Non pas vraiment. Mais dans l’esprit de la petite sorcière, si quelqu’un te donnait quelque chose, tu devais lui donner autre chose en échange si ça n’était pas trop coûteux pour sa personne. C’est ainsi qu’elle répondit :
 
- Je m’appelle Inej… Et non je n’ai pas vraiment de problème… En fait je suis là à cause de mon grand-père qui s’est blessé en chassant des créatures de son jardin. 

Elle ne savait pas si cette réponse satisfaisait son interlocutrice, mais elle n’avait pas envie d’en rajouter. Mais histoire de faire bonne mesure et pour paraître « polie » , elle demanda :

- Et toi ? Comment-tu t’appelles ?

C’était toujours intéressant de connaitre le nom des personnes que l’on côtoyait lorsque la situation ne donnait pas vraiment d’autre option d’occupation ,et lorsqu’on ne savait pas combien de temps allait durer ladite situation. 
L’occupation qui régnait dans le couloir c’était calmée. L’ambiance de Saint Mangouste changeait avec l’arrivée de la nuit profonde. Peu de passages dans les couloirs, et la lumière était beaucoup plus faible, juste ce qu’il fallait pour que l’on puise s’y déplacer aisément en cas d’urgence. 
Inej se dit que sa mère devait être morte d’inquiétude, mais préférait lui faire comprendre par cette action qu’elle n’en pouvais plus de leurs disputes. Elle reviendrait. Mais plus tard. Pour l’instant elle voulait attendre dans cette chambre, malgré l’inconnue qui l’occupait.

Apprenant qu’elle pouvait rester, la fillette s’installe de suite et pris une chaise dans laquelle elle se posa. Le raclement des pieds du siège sur le sol incommoda l’ouïe de Phœbe, mais celle-ci s’efforça de ne pas trop le montrer, et posa discrètement ses mains sur ses oreilles pour atténuer l’agression sonore.
L’enfant apporta une réponse aux interrogations de son aînée, qui hocha doucement la tête. Faiblement, sa voix sortit de sa gorge pour parler à son tour.

« Inej… joli prénom, très intéressant. Bon rétablissement à ton grand-père, je ne doute qu’il s’en sortira. Quant à moi, je… je m’appelle Phœbe. »

C’était dit, à présent que chacune savait comment nommer l’autre, il y aurait certainement plus d’aisance dans le dialogue, même si l’adolescente ne savait que dire en cette situation. Elle aurait tellement aimé que la Lune brille dans le ciel nocturne mais ce ne semblait pas être le bon moment. Cette lumière argentée avait un effet apaisant sur la petite Swan et lui donnait une ancre sur laquelle se reposer.

« C’est la première fois que tu vas à Sainte Mangouste ? »

Pour la Serpentard c’était effectivement le cas, elle avait la chance de ne pas avoir eu besoin de s’y rendre plus tôt dans sa vie, mais il y avait un début à tout. Même si ce début, la jeune fille aurait préféré le connaître en chassant des créatures dans un jardin, par exemple, c’était moins inquiétant.

Ainsi, elle s’appelait Phœbe… Inej se dit que c’était un prénom qu’elle n’avait jamais entendu, et le qualifia alors d’original. En plus de donner son prénom, la malade souhaita un bon rétablissement au grand père de la jeune sorcière et dit qu’elle trouvai le prénom d’Inej intéressant. Pendant ce temps Inej assise sur sa chaise nouvellement trouvée, réfléchissais à un moyen de s’occuper, ne sachant pas si Phœbe était en état pour entretenir une discussion. Elle n’eut pas à réfléchir, longtemps que déjà, l’occupante de cette chambre reprenait la parole. Elle demandait si c’était la première fois d’Inej à Saint-mangouste. Ça l’était. Inej répondit alors :

- Ça l’est …  Et toi ? D’ailleurs pourquoi es-tu là ?

Cela intriguait Inej, pourquoi était-elle là et pourquoi elle ne voulait pas l’aide des infirmiers ? Elle trouvait cela étrange cette situation. Si elle, elle était à l’hôpital, pour n’importe quelle raison, et qu’elle pouvait avoir une aide extérieure quand elle se sentait mal, elle demanderait. Mais peut-être qu’une raison l’empêchait de demander… Plus elle réfléchissait, plus elle avait envie de savoir, mais cela dépendrait de l’envie de Phœbe de lui dire pourquoi elle était là.
Finalement l’esprit d’Inej dériva légèrement en attendant la réponse de Phœbe vers sa mère qui devais l’attendre. Ça l’arrangeait, qu’elle s’inquiète un peu. Inej en avait marre des disputes incessantes entre son grand-père et sa mère. Quand elle était plus petite elle leur avait d’arrêter, mais comme seule réponse elle avait eu un violent : « ne te mêle » pas de ça venant des personnes qu’elle avait tenté de séparer. A force, elle avait abandonné et dans ces moments-là partait pour bien leurs faire comprendre que ça l'insupportait. Mais Inej avait l’impression qu’ils n’avaient toujours pas compris.

C’était bien la première fois que la jeune Inej se rendait à Sainte-Mangouste. Il y avait des endroits bien plus joyeux valant le détour à visiter quand on était enfant mais soit.

« C’est ma première visite ici. Je suis là à cause d’une manipulation magique de mes parents. »

Phœbe n’avait pas forcément besoin de développer la chaîne de petits évènements qui l’avaient emmenée jusqu’à cet endroit, à ce moment précis, elle se contenta de quelques phrases éclairantes, sans pour autant entrer dans les menus détails :

« Apparemment il faut sauver la magie par la magie, mais éviter d’aggraver la situation en faisant une fausse manipulation. »

La petite Swan avait besoin de faire diversion car ne sentait pas prête à raconter son histoire trop précisément. Elle balaya pour la énième fois la salle, y cherchant un détail qui mériterait son attention et qu’elle s’y attarde, mais celle-ci était restée égale à elle-même.

« Tu as de jolis yeux, je ne pense avoir déjà croisé ton regard avant, tu n’es pas encore entrée à Poudlard ? »

L’enfant était peut-être en première année, mais cela voudrait dire que Phœbe avait réussi à ne jamais se trouver sur son chemin en une année complète, ce qui aurait été pour le moins étonnant, même si l’adolescente n’était pas du genre à aller vers tous ses camarades spontanément, elle en connaissait de près ou de loin au moins quelques-uns. Ses parents n’allaient pas arriver avant un petit moment mais Inej semblait jeter des coup d’œil vers la porte comme si les siens étaient bien présents.

Une manipulation magique de ces parents ? C’était possible ça ? La curiosité piqua Inej. Pourquoi les parents de Phœbe avait-il fait cela ? Etait-ce volontaires ? Ou un accident ? Connaissait-elle la raison exacte de son problème ? Les médecins la connaissaient eux ? Toutes ces questions tournaient dans la tête de la jeune sorcière et ne voulais pas s’arrêter, c’était un ouragan de penser qui l’assaillait, elle réfléchissait à la meilleure question à poser en premier quand sa nouvelle connaissance repris la parole. Elle complimenta les yeux d’Inej, et l’interrogea sur son entrée à Poudlard. Ce à quoi Inej répondit avec une légère pointe de joie :

- Non je ne suis pas encore à Poudlard, je viens tout juste de recevoir ma lettre, ça va être ma première année.

Inej avait hâte de découvrir le château. Ses parents ne pouvaient pas lui en parler, ayant fait leurs études en Amérique, mais quand ils étaient venus en Angleterre, à force de démarche et grâce aux grand-parents d’Inej qui vivent dans la terre des angles, ils avaient réussi à faire inscrire leur fille à Poudlard. Pas que leurs études leurs avaient déplus, mais c’était plus simple pour eux qu’Inej aille à Poudlard, le trajet était ainsi beaucoup moins compliqué.
La Poudlardienne en devenir, avait laissé tomber les questions qui tournaient dans sa tête au moment ou son interlocutrice à parler de Poudlard. Une autre curiosité avait pris le dessus. Elle reviendrait à la première plus tard. Pour l’instant elle voulait en apprendre plus sur le lieu de ses prochaines études. 

- Tu es à Poudlard ? C’est comment là-bas ?

On pouvait déceler dans cette phrase une pointe de d’impatience, résultant de son envie de savoir. Inej était étrange souvent froide avec les gens qui l’entoure, mais, si un sujet l’intéresse elle n’hésite pas à poser des questions pour en savoir plus.