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12 mai 2018, 13:04
La mort est une blessure qui ne se referme jamais
Mon père était venu chercher Hélène ce matin à Poudlard . Son frère n'allait pas survivre à la nuit, il la réclame . Il avait pu voir ses parents et sa soeur mais pas elle . Elle n'a pas pu aller à l'hôpital avant aujourd'hui . Ils l'ont accompagner tous les trois et maintenant, après elle est devant la chambre.

"Je ... Voudrais y aller seule . S'il vous plait ." Angelina avait le visage baigné de larmes . Elle se laissa tomber sur le banc sans la moindre réponse . Lilyane était plaquée contre son père, en larmes . Celui-ci ne cachait pas ses émotions, ses yeux étaient remplis de larmes également .

"Tu es ... D'accord . Vas-y ." Lui répondit-il .

La Poufsouffle poussa la porte de la chambre d'hôpital . Son frère était allongé dans un lit, plus pâle qu'un cadavre, les yeux fermés . Cet scène lui fit l'effet d'un coup de poing en plein ventre . Elle avait déjà perdu Lucien, mais pas lui ! Pas Marco !

Elle courut vers le lit et pris son frère dans ses bras . "Marco ... Mon Marco ... Mon petit frère ... Pas toi ! Non !" murmura-t-elle .

"Hélène ... Tu m'a manquer grande soeur . Je ... Ne sois pas triste . Pourquoi vous pleurez ? Ce n'est pas grave . Je vais revenir ."

Quoi ? Ils ne lui avait pas expliquer ?! Il était petit mais il avait le droit de savoir !

"Non Marco ... Ta maladie est très grave . Tu te souviens quand Mamie est partie, tu va faire pareil . Tu ne va pas revenir Marco ."

Pourquoi était-ce à elle de lui expliquer ? Cette tâche était horrible . Elle ne retenait plus ses larmes .

"Je sais que Mamie est morte. Je vais mourir aussi ? Vraiment ?"

Hélène ne répondit pas . Elle sentait la vie s'échapper de son petit corps . Elle l'enlaça et le berça . Ils restèrent ainsi de longues minutes . Jusqu'à ce que Hélène ne sente plus le coeur battre dans le corps de Marco .

Elle le déposa doucement sur le lit .
"Non ... Marco ! Pas toi ... Non ! NON ! NOOOOOON !!!" hurla-t-elle . Elle n'avait jamais rescentit cette douleur . Ça la rongeait de l'intérieur . Elle courut hors de la chambre, ouvrit la porte à toute volée, passa devant sa famille .

Elle voulait s'éloigner de cet hôpital maudit . Elle était trop jeune . Trop jeune pour voir mourir son petit frère dans ses bras . Trop jeune pour voire la cruauté de la maladie . Trop jeune pour comprendre qu'elle ne pourrait plus jamais le consoler, plus jamais le faire rire ...

Elle courut, courut pour évacuer toute la rage en elle . Contre la mort, les médecins incapables ... Contre le monde qui laissait mourir des enfants de 5 ans et vivre des mages noirs.

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

12 mai 2018, 13:36
La mort est une blessure qui ne se referme jamais
Elle n'aimait pas les hôpitaux. Elle les détestait, même. Tout ce blanc qui semblait onduler contre les murs et l'odeur. Cette odeur de mort et de tristesse qui emplissait l'air. On aurait dû retrouver cette odeur seulement dans un cimetière, pas dans un lieu où on était supposés aider les gens. Pourquoi était-elle là, d'ailleurs ? Elle pourrait partir, ouvrir les portes et les dépasser en courant, ses petits pieds tapant le sol mais non, elle restait dans cette pièce affreuse. L'endroit était tapissé de machines en tout genre et de produit pharmaceutiques.  Personne le la croyait quand elle disait qu'elle allait bien, elle comprenait plus, ça marchait avant. Il lui suffisait d'un sourire pour que tous croient à ses paroles mais ça ne marchait plus, maintenant. Tout ça à cause de ses maudites vacances qui avaient tout changé. Le mois d'Avril avait changé bien plus de choses qu'il n'aurait dû. Et rien ne redeviendrait comme avant. Tout était brisé, et c'était mieux comme ça. Son passé oublié, abandonné derrière elle était la meilleure chose qui aurait pu lui arriver. 

Une infirmière lui enleva les bandages de ses bras avec une douceur presque écœurante pour la petite Serpentard. Elle n'était pas en sucre, un mouvement brusque n'allait pas la briser comme une vulgaire poupée en cire. Elle état humaine, comme tout le monde et sa souffrances n'en fessait pas une genre d'extra-terrestre. Les bandages tombèrent au sol sans bruit et la femme siffla de dégoût. Toutes les petites cicatrices blanches qui se perdaient sur ses bras en était forcément la cause. Elle ne les aimait plus alors elle faisait tout pour les cacher. Si elle avait eu le loisir de choisir, elle ne serait jamais rentrée dans ce bâtiment. Mais elle ne l'avait pas eu et ses parent semblaient vraiment inquiets pour elle. Ça lui faisait du bien, pour une fois, que ses parents s’intéressent à elle plus qu'à son frère. 

Après une suite d’examens en tout genre, l'infirmière s’empara de nouvelles bandelettes blanches et lui entoura le bras avec. Elles étaient douces comme de la soie et elle lui expliqua que tout était fait pour que ses bras ne la fassent pas souffrir.  Elle se retourna vers ses parents et leur fourra dans les mains tout un stock de bandages et de crèmes en tout genre. 

-Tout a bien cicatrisé et votre fille ne semble plus avoir de carences. Il faut continuer à surveiller tout ça de près, cependant.

Tout semblait en ordre et elle eu l'autorisation de quitter la pièce pendant qu'ils parlaient "entre grandes-personnes". Elle pouvait très bien rester avec eux, elle n'était plus une gamine. Elle espéra de tout son cœur que Soleil soit avec elle, sauf que c'était impossible. Elle aussi avait une vie et elle ne pourrait pas toujours rester avec elle. Ses mains frôlait le mur tapissé de blanc alors qu'elle marchait dans les longs couloir de la bâtisse. Tellement de malades et de blessés dans ce lieu, ça la rendait malade. Tout les enfants qui s'y trouvaient en ressortiraient changés. C'était sûr. Ça faisait toujours mal de s’apercevoir combien la vie était loin d'être aussi belle qu'on le pensait. Une fille passa en courant dans le couloir, des larmes dévalant ses joues. Ça faisait mal, mais des fois, certaines personnes le supportaient moins bien que d'autres. C'était la vie. 

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
Mascotte Officielle des Crochets d'Argents, laissez passer s'il vous plait.

12 mai 2018, 13:53
La mort est une blessure qui ne se referme jamais
Hélène s'était arrêtée de courir . Elle avait mal aux jambes, mais en fait, elle avait mal partout . Son corps entier souffrait et elle savait qu'elle aurait mal toute sa vie .

Elle s'assit sur un côté du couloir, la tête sur les genoux, elle laissait ses larmes imbiber son jean . À quoi bon cacher ses sentiments . Était-ce une honte de pleurer ? C'est ce qu'on lui avait répéter à l'école primaire lorsque sa mère et Lucien étaient partis . Elle les avait crus. Maintenant, elle doutait . Elle avait perdu 3 membres de sa famille . Il fallait plus pour pleurer ?

Pendant qu'elle courait, tout le monde l'avait regardée . Avec tristesse . Sûrement parce qu'elle était dans un hôpital . On se disait qu'elle avait ses raisons . Seule une personne ne l'avait pas regardée ainsi . Une jeune fille de Poudard, une Serpentard . Cassiopée si Hélène se souvenait bien . Elle avait les bras bandés et avait l'air d'avoir souffert.

Hélène se leva et revint sur ses pas . Elle s'arrêta devant une porte blanche, comme toutes les autres . Mais devant, il y avait la jeune fille . La Poufsouffle la jugea du regard . Elle avait besoin de se confier, mais seules quelques personnes pourrait la comprendre . Parler enlèverait un poid de son coeur mais que si la personne saurait de quoi elle parlait . Cassiopée avait l'air parfaite .

Comment l'aborder ? Parler de son frère ? Les larmes rencontrèrent aux yeux d'Hélène en pensant à lui . Tant pis . "J'ai besoin de parler . Tu a le temps de m'écouter ? Je pense que toi aussi tu as des choses sur le coeur . Je pense que je comprendrais ."

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29 juin 2018, 13:51
La mort est une blessure qui ne se referme jamais
Désespérée, c'est comment l'autre avait l'air. Épuisée, aussi, et triste également. Pourquoi ? De ce qu'elle avait comprit, l'autre avait besoin de parler, ce qui semblait normal pour certains mais qui tait un véritable supplice chez elle, à croire qu'elle n'était pas humaine. Toujours adossée contre le mur, elle se décolla de quelques centimètres du mur où elle était, elle n'aimait pas être trop proche des autres, ça la dégouttait. Sauf avec Solenn. Mais ce n'était pas la même chose. Le médecin aurait très bientôt fini de parler à ses parents et elle pourrait quitter cet endroit si pur mais en même temps si sale pour retourner à l'école.  Comme souillé es maladies et des blessures de ses internes, cet endroit empestait la mort. Il sentait la douleur, mais elle avait l'impression d'être la seule à parvenir à le voir et à le sentir. Les autres étaient idiots, ça sautait pourtant aux yeux. Mais les gens ne voient que ce qu'ils veulent voir alors, forcément, ça limitait les dégâts. Pauvres idiots. 

-J'écoute. Sa voix était basse, presque sifflante. Quand avait-elle prit pour habitude cela ?

Elle savait combien il était important de se confier quand on en avait envie. Le problème avec elle, c'était qu'elle n'en avait jamais eu envie. Pas même une fois. De se confier. Mais elle avait toujours encouragé les autres à le faire, qu'ils en avaient besoin ou non. Sûrement qu'elle aimait être la main tendue, qu'elle avait attendu longtemps, pour les autres.  

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
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05 juil. 2018, 10:20
La mort est une blessure qui ne se referme jamais
J'écoute. dit la Serpentard d'une voix cassante qu'Hélène interprétait clairement comme Je m'en fiche complètement, fait vite . La blondinette, sur le coup, eu envie d'étrangler cette fille avec ces airs supérieurs . *Ok, t'a pas envie de parler, mais dit le clairement au moins .* pensait elle . Elle la dévisagea de la tête aux pieds et ses yeux yeux se stopèrent sur les bandages . Sa colère se stoppa immédiatement .

Tout à coup, son esprit partit loin, loin, hors de cet hôpital sentant la mort, cet hôpital qui avait été incapable de le sauver . Il partit dans son enfance . Baptiste . Lui aussi, il avait des bandages sur les bras . Lui aussi avait souffert . Lui aussi souffrait . Lui aussi avait voulu ... Non . Elle ne voulait pas y penser . Mes larmes commencèrent à arriver .

"Je ... Je m'appelle Hélène . " En cour, elle avait commencé à apprendre le nom de ses camarades . Elle connaissait celui de la jeune fille . "Et toi Cassiopée . Et comme je me fie à mes yeux, je pense que tu a essayer de mettre fin à tes jours . Pourquoi, je ne sais pas. Ce que je sais, c'est que tu a besoin d'aide . Ça tombe bien, moi aussi . Si tu parle, tu ira mieux . Moi aussi . "

La jeune Poufsouffle ne voulait pas passer par quatres chemins . Ce qu'elle voulait, c'était aider cette fille qui, clairement, avait l'air d'en avoir besoin . Ça lui ferait oublier la mort de ... Sa mort . Elle était brisée . Elle tomba à terre . Sous ces grands airs de tu peux me parler, je t'aiderais, il n'y avait qu'une enfant cherchant secours . S'il te plaît . souffla t elle.

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