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08 oct. 2018, 17:37
La culpabilité de l'assassine  solo 
C'était un matin pluvieux et froid, et personne n'osait sortir. Personne sauf une famille composée d'une femme, d'une jeune fille et d'un petit garçon. C'était la famille Panglewood. On était pendant les vacances d'avril, et Kirsty était rentré chez elle pour y rester deux semaines. C'était a ce moment que le drame c'était passé. Sa grand-mère, Betty Rosart-Panglewood n'avait plus beaucoup de temps a vivre. George s'était précipité a son chevet, et le reste de sa famille le rejoignait.
La mère des enfants se dépêcha de les faire rentrer dans l'hôpital, et se dirigea a grands pas vers le comptoir et dit d'une voix précipitée :

- La chambre de Mlle. Rosart-Panglewood, s'il vous plais ?
La jeune femme à l'accueil leur sourit, et regarda un cahier. Elle dit d'une voix douce :
- La chambre 315 au niveau 2.
Sans plus attendre, Myrtle se précipita vers les escaliers et attrapa la main du petit garçon, James. Kirsty se sentait triste pour son père, car elle savait qu'il avait déjà perdu son père durant sa troisième année a Poudlard, et que sa mère était le seul membre vivant de sa famille, mis à part sa femme et ses enfants. La blondinette n'avait vu sa grand-mère que trois fois, mais ses trois fois l'avait marquées : Betty Rosart-Panglewood était une vieille femme faible et sans courage.
La petite famille débarqua au deuxième niveau, et Myrtle ouvrit une porte. Elle vit son mari au chevet d'une vieille femme pâle a l'air mal en point. La mère fit signe a ses deux enfants de rester derrière la porte, et Kirsty s'exécuta sans grogner, même si en son for intérieur, elle aurait bien voulu parler a sa grand-mère.

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”

08 nov. 2018, 19:14
La culpabilité de l'assassine  solo 
Kirsty aurait bien voulut entendre ce que les adultes disaient, dans la salle, et si tout allait bien pour sa grand-mère ou si elle était sur le point de mourir... la blondinette, si elle avait été seule, aurait volontiers défoncée la porte et serait aller voir se qui se passait. Malheureusement, il y avait James, qui faisait les cents pas devant elle. James, parfois elle l'adorait, parfois elle le détestait. Du haut de ses huit ans, il pensait qu'il était le meilleur, le plus beau, qu'il avait toujours raison. Cette arrogance agaçait Kirsty au plus haut point, surtout dans les moments comme celui-ci. Le garçonnet marchait devant elle, en faisant bien clauqer les talons, ce qui eut le don d'énerver sa soeur, qui était déjà stressée.
Au bout d'un moment, elle lui dit d'une voix sèche :

- Tu peux arrêter cinq minutes, s'te plais ? Tu me donnes le tournis !
La fillette s'appuya contre le mur et se laissa glisser en soupirant. James, quant à lui, resta debout. Kirsty était au bord des larmes. Elle détestait la mort plus que tout, et un membre de sa famille allait bientôt rendre l'âme. Même si la fillette ne l'avait vu que trois fois, elle ne se sentait pas bien. Elle savait que c'était la mère de son père, et qu'il était attaché à elle. Ce serait surement dur pour lui. La jeune Panglewood avait aussi peur de la mort. C'était une des seules choses qui lui faisait peur, avec le fait d'être enfermée (car Kirsty était claustrophobe). Elle se représentait la mort comme un trou noir, béant, qui engloutissait tout sur son passage : des vieillards maladifs comme des jeunes personnes n'ayant eut qu'une courte vie. La mort, c'était un tourbillon qui happait les gens qui s'approchaient trop d'elle. La mort, c'était la fin de tout. Et après, il y avait quoi ? Où étaient passés tous ces gens happés bien trop vite par la mort ? Que ressentaient-ils ? Que faisaient-ils ? Toutes ces questions tourbillonnaient dans la tête de la petite blonde, de plus en plus traumatisée.
Après ces pensées, Kirsty avait l'impression d'être dans un rêve, et que tout tourbillonnait autour d'elle. Un bruit lointain la sortit de ses songes, et elle entendit la voix émue de sa mère lui dire :

- Ta grand-mère veut... te parler en privé. Ton père et moi sortons de la chambre. Vous... vous pourrez discuter tranquillement.
Kirsty fronça les sourcils, perplexe. pourquoi sa grand-mère voulait lui parler, à elle ? Alors qu'elle devrait profiter de ses derniers instants avec son fils ? La blondinette haussa les épaules et rentra dans la salle, en respirant un grand coup.

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09 nov. 2018, 19:28
La culpabilité de l'assassine  solo 
La chambre était spacieuse et sombre. Des rideaux avaient été installés devant les grandes fenêtres, d'où la lumière filtrait. Trois lits étaient installés, chacun entourés d'infirmière qui s'affairaient en silence. On entendait le gémissement d'un homme allongé dans un des lits. Il saignait abondamment du cou et semblait vraiment mal en point. Apparemment, il s'était fait mordre par une bestiole et était sur le point de mourir... Dans un autre lit, une femme assez jeune était dans le coma et ne semblait plus respirer. Et tout au fond... une vieille femme pâle et faible était allongée, ses longs cheveux blancs ramenés derrière sa tête en un chignon. Son visage, blanc et ridé, était crispé comme si elle souffrait. Pourtant, elle ne disait rien, les yeux grands ouverts, braqués sur Kirsty qui n'arrivait plus à bouger.
La blondinette avait toujours eu peur des espaces clos, et la chambre d'hôpital en était un. En plus de la mauvaise odeur qui y régnait, de la vision de sa grand-mère souffrante, elle avait l'impression d'étouffer et l'envie de s'enfuir en courant, loin de cette pièce horrible. Son coeur battit plus vite, et elle eut un soudain besoin d'air. Elle ferma les yeux pour se calmer, mais l'impression que les murs se rapprochaient ne s'arrêtait pas. Elle commençait à trembler et a vouloir s'enfuir. Non, il fallait rester calme, ne pas paniquer. Elle respira un grand coup pour évacuer la peur et rouvrit les yeux.
Les yeux bleus de la vieille femme en face d'elle la transperçaient, mais Kirsty s'avança courageusement vers le lit. Une fois arriver au chevet de sa grand-mère la blondinette la regarda avec inquiétude et demanda d'une voix à peine audible :

- Ca va ? Vous n'avez pas... trop mal ?
La vieille femme respira péniblement, et pour toutes réponses, fit signe aux infirmières de partir. Kirsty regarda Betty Rosart-Panglewood avec encore plus d'inquiétude. Cette dernière répondit faiblement :
- Merci de t'inquiéter de ma santé, Kirsty... mais je t'ai fait appelé pour une toute autre raison... tu sais, il ne me reste plus beaucoup de temps à vivre et...
Sa voix se brisa, mais elle continua courageusement :
- Et... il faut que je te confies un lourd secret.
Kirsty souffla :
- Lequel ?
Elle appréhendait se que la vieillarde allait lui dire, et surtout, elle voulait qu'elle se dépêche. Sa peur de l'enfermement la repprenait.
- J'ai tué mon mari... dit sa grand-mère dans un souffle.

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11 nov. 2018, 15:36
La culpabilité de l'assassine  solo 
Kirsty resta bouche bée en entendant les propos de sa grand-mère. Elle était tellement ébahie et interloquée qu'elle resta là, à regarder la vieille dame. C'était comme si le monde avait arrêter de tourner, elle ne faisait plus attention à rien ni à personne, trop occupée à réfléchir. Sa grand-mère, tuer son mari ? C'était impossible, cette petite vieille faible, fragile, influençable, pacifique ne pouvait pas tuer quelqu'un, surtout son mari... Non, c'était inimaginable. Betty Rasart-Panglewood, assassine ? Cette femme tremblante, triste, couchée sur son lit d'hôpital, les traits creusés, les yeux froncés à cause de la douleur ? Cette femme, qui avait passer sa vie dans l'ombre de son mari, qui avait toujours été gentille avec tout le monde, qui avait un fils sorcier ? Non, ce n'était pas vrai. C'était un pur mensonge destiné à impressionné Kirsty. Un mensonge que venait d'inventer cette folle, c'était tout. Rien de plus.
Pourtant, devant l'air effaré de Kirsty, sa grand-mère murmura :

- Tu ne me crois pas ? C'est comme tu veux... C'est ton droit, de croire que je l'ai tuer est impossible.
La blondinette voulut dire quelque chose, mais les mots restèrent bloqués dans sa groge nouée. Elle ne réussit qu'a émettre un faible son, qui ressemblait à un "Non". Mais rien d'autre, et elle dut s’assoir pour ne pas tomber. Maintenant, tout tournait autour d'elle, comme si elle était dans un manège infernal qui allait de plus en plus vite, et qu'elle ne pouvait pas arrêter. Tout était flou autour de la blondinette, qui sentait son coeur battre plus rapidement. Dans sa tête, les murs commençaient à se rapprocher et le manège ne s'arrêtait pas... Kirsty ferma les yeux, tremblante. En tentant de se calmer, vainement, ele demanda d'une voix faible :
- Pourquoi ? Pourquoi avoir fait ça...
- Ton grand-père était un fou, qui m'avait manipulée, avait blessé mon fils, l'avait fait souffrir. Et moi, aveuglée par mon amour, je le croyais quand il me disait qu'éloigner notre fils s'était pour notre bien.
Kirsty ouvrit la bouche, mais resta sans voix. Éloigner leur fils ? Comment ça ? Son père ne lui avait jamais dit... La grand-mère continua d'une voix décidée :
- C'était un soir. J'étais assise sur le canapé, prête. Abey s'est servit du thé. Dans ce thé, il y avait... quelque chose capable de tuer... - sa voix se brisa, mais elle continua - Je l'avais trouver dans un livre de potion de George. Je l'ai fait grâce aux ingrédients trouver dans sa chambre. Et je l'avais verser dans le thé.
Pendant que sa grand-mère continuait son récit, le cerveau de Kirsty bouillonnait. Alors donc, elle avait une assassine dans sa famille ? Qui avait tuer son mari sous prétexte qu'il la manipulait ? Avec une potion sorcière trouver dans un livre de son fils ? La blondinette était profondément dégoûtée par la vieille femme. Elle aurait voulut s'enfuir de cette chambre trop étroite, partir loin, loin... ne jamais avoir entendu cette horrible histoire, ne jamais avoir vu cette horrible vieille femme ! Elle était tentée de se boucher les oreilles en criant "Vous êtes folle ! Arrêtez !" Mais elle continuait d'écouter les aveux de sa grand-mère, figée, bouche-bée.
La fillette ouvrit la bouche et demanda d'une voix tremblante :

- Papa a... été éloigné de vous ?
Betty Rosart-Panglewood parut hésitante, mais murmura :
- Abey la envoyé dans une pension. Donc, à chaque vacances où Georges rentrait, il n'allait pas chez nous, mais dans cet institut. Jusqu'à sa troisième année où... Abey est mort. J'ai enlevé Georges de la pension, et il est revenue vivre avec moi quand il n'était pas à Poudlard. Ton père l'a très mal vécu, je crois qu'il m'en voudra toujours, que j'ai laissé Abey faire ça.

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15 nov. 2018, 17:41
La culpabilité de l'assassine  solo 
C'était de plus en plus horrible. Kirsty était figée là, assise sur cette chaise en bois à côté du lit de sa grand-mère. Ou plutôt, une assassine, une tueuse. Elle avait tué son mari, mais pourquoi ? Pour se venger de l'avoir dominer, d'avoir maltraiter son fils ? Est se que les fautes qu'avait faites son mari valaient la mort ? Non. On ne se transformait pas en assassine sous prétexte que notre victime avait fait souffrir notre fils. En même temps, elle n'avait pas à être si faible, sans personnalité ! Parfois, il fallait s'affirmer dans la vie. Ce n'était pas la faute d'Abey, si elle avait si peu de personnalité, si elle était aussi influençable et faible. Le tuer n'avait pas été une bonne solution, Kirsty le savait. Elle le voyait. La "maladie" de sa grand-mère n'était autre que la culpabilité, qui l'avait rongé jusqu'a ce jour. Et maintenant elle allait mourir, avec un meurtre sur la conscience.
L'abattement qu'avait ressentie laissa place à une colère sourde, incontrôlable. Elle eut une soudaine envie de frapper au visage cette vieille imbécile assassine, de détruire son visage triste et ridé. Si elle avait eut la force, elle aurait déchirer le draps qui recouvrait le corps malade de la vieillarde, aurait hurler de douleur et de rage, se serait enfuis en hurlant. Malheureusement, elle était dans un hôpital et ne pouvait pas se permettre de le faire, sous peine de se faire fortement réprimandé. Elle bouillonnait, les poings serrés, ses grands yeux bleus couleurs du ciel avant l'orage fixés sur sa grand mère.
Cette femme était une incapable, une faible, et Kirsty aurait bien voulut le lui dire. Mais la vieille femme était très faible, et si elle voulait avoir encore quelques informations avant que la vieille meure, il ne fallait pas la brusquer.
La blondinette ne savait que dire, même si des milliers de questions bouillonnaient dans sa tête. Que fallait-il faire ? Dire ? Son père ne lui avait jamais raconter ça, c'était comme une trahison, et la fillette lui en voulait. Elle ouvrit la bouche et demanda d'une voix rauque :

- Pourquoi... me le dire à moi ?
La question était venue toute seule. Elle ne se l'était encore jamais posée avant. Mais, maintenant qu'elle y pensait, c'était intriguant. Pourquoi l'avoir dit à elle, mais pas à son père ? Encore un mystère à éclaircir.
- Georges a... toujours été fragile, un rien le blessait. La blessure de son coeur à cause de la mort de son père est toujours ouverte. Je ne veux pas le voir effondrer devant moi. Tu sais... j'ai toujours été sans courage et...
Les grands yeux bleus de la vieille femme brillaient de fièvre. Elle semblait encore plus faible comme sur le point de mourir. Le coeur de Kirsty se mit à battre plus fort, et elle approcha sa main de celle, petite et ridée, de sa grand-mère. Encouragée par ce contact physique, Betty Rosart-Panglewood, murmura d'une voix triste :
- Et je n'ai pas la force de le lui dire en face. J'ai peur de le voir triste, découragé, déjà qu'il sait que... je vais mourir. Dis-le lui, si tu veux, fais ce que tu veux. Tu peux le hurler dans la pièce, mais d'abbords, laisse-moi rejoindre mon mari en paix et...
Elle ne fini jamais sa phrase, car sa voix se tut, ses yeux se fermèrent et sa tête tomba en avant. Sa main dans celle de Kirsty était inerte, morte. Outrée, la blondinette ouvrit la bouche en grand et cria. Elle était effarée, et descendit précipitamment de la chaise, le plus loin possible de ce corps mort.
Sa grand-mère l'avait quitter, et avait quitter le monde des vivants. Elle ne reviendrait plus jamais, son esprit avait quitter son corps et était partit rejoindre son défunt mari. La blondinette n'en revenait pas. Elle était figée, glacée, et regardait à peine les infirmières effarées qui transportaient le corps de la vieillarde. En seulement quelque minutes, elle avait apprit plus de choses sur sa famille paternelle qu'en onze ans. Maintenant, elle savait qui avait tué son grand-mère. C'était sa femme. Et elle venait de mourir sous ses yeux horrifiés.

- Non, gémit la jeune fille.
Ses parents entrèrent en courant dans la chambre et l'entourèrent.


FIN DU RP

Troisième année RP (2044-2045) | Remplaçante Attrapeuse/Poursuiveuse des Griffes Ardentes.
“Il est grand temps de rallumer les étoiles.”