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20 déc. 2016, 15:38
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
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28 octobre 2041 



La nuit rendait le château étrangement silencieux. On entendait quelques ronflements par-ci par-là, provenant bien évidemment des tableaux accrochés aux murs, mais également parfois des pas feutrés provenant généralement d'un élève. Les Professeurs eux marchaient plutôt d'un bon pas lorsqu'ils faisaient leur ronde. Rusard aussi, mais il était plus difficile de lui échapper, car sa fidèle chatte Miss Teigne dont les pas étaient impossible à entendre arrivait toujours avant lui pour coincer celui ou celle qui avait le malheur de ne pas se trouver dans son lit.
Audric avait trouvé un moyen pour rentrer dans le bureau du concierge. D'abord repérer un groupe d'élève qui se promenait, ou bien une personne seule mais qui ne semblait pas certaine de ce qu'elle s’apprêtait à faire. A moins d'être Batman en secret (ce super-héro moldu que le brun adorait) ces deux catégories ne pouvaient pas échapper à Rusard. Et pendant que le concierge ferait tout pour les attraper, il serait possible pour le Gryffon de se faufiler dans le bureau du fantôme sans bruit.

Ce soir-là, comme il l'avait prévu, un groupe composé de quatre élèves de deux maisons différentes se fit prendre. Caché derrière une armure, Audric attendit que le concierge se décide entre son bureau ou celui de la directrice. Les trois garçons et la jeune fille attrapés se débattaient tellement et firent tellement de bruits que le brun plaignit le concierge pendant un cours instant. Alors que le fantôme traînait de force les quatre élèves chez la directrice, le Gryffon pénétra dans la pièce réservée à Rusard en esquissant un petit sourire.
*J'y suis enfin!*
La pièce semblait être aussi vieille que Rusard, peut-être un peu plus si on était honnête. Tout semblait vieux et mités ici, que ce soit le mur qui s'effritait, les deux fauteuils aux cousins rapiécés placés autour du bureau miteux, en passant par les plumes usées posées sur ce dernier. Deux grosses armoires placées l'une en face de l'autre complétaient le mobilier, mais Audric n'y fit pas attention bien trop captivé par ce qui était accroché sur le mur, derrière le bureau.

Des instruments de tortures. Des chaines et des menottes venues d'un autre âge étaient fièrement suspendues là, sous le nez du garçon qui se demanda soudain si elles avaient déjà servies.
*Cela ne serait pas surprenant, connaissant celui qui les adore* Il resta un moment à les observer, à la fois admirateur et plutôt effrayé à l'idée que Rusard est la folle idée de s'en servir à nouveau. Puis d'un coup, il se retourna et se mit à fouiller dans les tiroirs du bureau. C'était à cause de sa curiosité maladive qu'il était là ce soir, et il comptait bien repartir avec ce qu'il était venu chercher. Il avait entendu un garçon plus âgé que lui se plaindre à un autre que Rusard lui avait confisqué sa carte, qui lui permettait de voir tous les lieux de Poudlard en temps réel, avec ainsi "qui" allait "où". Il ne pouvait décemment pas passer à côté d'un tel trésor, et ses yeux devaient absolument ce poser dessus. La curiosité, encore et toujours... S'il avait sû que cette carte était unique et que l'adolescent avait menti en disant posséder cette carte, il ne serait pas venu dans le bureau du concierge. Néanmoins cette sortie allait changer quelque peu sa scolarité. Mais cela il ne le savait pas encore.

Soudain, un bruit dans le couloir le fait sursauter. Une ombre s'approche du bureau du concierge, mais Audric n'a pas le temps de faire quoi que ce soit. Alors il regarde la personne qui entre en face, près à se faire gronder. C'est qu'à moitié courbé sur le bureau et les mains plongées dans le tiroir, il n'a pas vraiment d'excuses ni d'explications valables.
L'expression "prit la main dans le sac" pouvait dès à présent être transformée en "prit la main dans le tiroir" sans problème.
Dernière modification par Audric Hitward le 29 sept. 2018, 12:44, modifié 8 fois.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."

21 déc. 2016, 17:44
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
Esmée était en ce moment bien remontée, de la tête au pied on pouvait le constater ! Ses cheveux étaient en pétards et bien emmêlés. Des larmes de frustrations coulèrent de ses joues. Ses habits étaient recouverts de terre, mais ce qui pouvait le plus choquer, c'était qu'il lui manquait une chaussure ! Comment avait-elle pu finir dans cet état ? Ça, elle aimerait bien le savoir ... On assistait  là, à une situation bien étrange. Que faisait, une élève de deuxième année, devant le bureau tant redouté par les élèves ? ... La gryffone énervée, repensa à cette matinée qui avait pourtant bien commencé ...

Elle s'était levée au aurore sans injurier et se faire crier par ses camarades. Elle avait donc eu le temps de prendre un petit-déjeuné bien copieux. De plus, elle avait merveilleusement réussi son sort de métamorphose. Il faut dire que depuis quelques temps, elle s'entraînait d'arrache-pied dans cette matière ... Et pour finir sa mère avait eu la gentillesse de lui envoyer ses gâteaux préférés. Diane n'était pas une maman poule et détestait tout se qui touchait les tâches ménagères. Cependant depuis son divorce, elle se forçait à préparer quelques sucreries pour ses enfants. Ainsi Esmée ne pouvait qu'être comblée à cet acte d'amour maternel. Mais Rusard, n'ayant même pas une once d'humanité, lui avait confisqué son colis . Soi disant qu'Esmée ne devait pas être dans la volière à cette heure-ci !! Bon il avait certes raison, ce n'était pas bien de sécher les cours de Mr Heltowni ... Mais il fallait bien la comprendre, elle était complètement nulle dans cette discipline ! Écouter quelqu'un parler pendant des heures constituait une lourde tâche pour cette idiote.

Tout les horribles choses commencèrent à partir de cet acte abominable ! Premièrement Esmée avait  du, finalement, suivre la fin du cour d'Hisoire de la Magie ... De plus, le professeur ayant marre de sa mauvaise attitude, depuis le début d'année, la colla une nouvelle fois le soir en n'oubliant pas de lui rajouter sa dose de devoir habituelle ... Enfin bon, ça elle aurait pu bien le digérer après avoir bien mangé. Le problème fut que Ruzard ne lui avait toujours pas rendu ses gâteaux ! Ainsi, toute gentille elle lui demanda à 16 heure si elle pouvait les récupérer. Mais ce dernier lui railla en lui fermant la porte au nez. La colère, qu'elle espérait retenir, sortit d'un seul coup. Elle rumina des menaces au concierge en dégommant la moitié des amures à son passage, sans penser un seul instant à la punition qui lui pendait au nez. Ce qui devait arriver, arriva, Peeves cria aux aboies :

- Élève détériorant les ornements de Poudlard !! Elle se trouve à côté des toilettes des filles

Paniquée, elle se mit à courir le plus vite possible. Esmée se trouva vite dans une impasse ... Elle transpirait. Suffocante, elle chercha une sortie de secours, la fenêtre ... Ainsi elle l'ouvrit, et réfléchit à un moyen de descendre sans se faire trop mal ... La gryffone n'ayant pas froid aux yeux, se demanda si elle pouvait attraper l'arbre en prenant de l'élan ... Hésitante, elle préféra trouver une autre solution. Mais, les hurlements de Rusard lui fit aussitôt sauter de l'étage. Esmée parvient  difficilement à attraper une branche, qui se rompit sous le coup. Elle tomba alors se prenant plusieurs branchettes puis atterrit sauvagement au sol. Assommée, elle ne put se lever et resta allongée sur l'herbe environ une heure ... Heureusement, il ne lui était rien arrivée de grave ... Elle était juste un peu sonnée ... Quand elle eu la force de se redresser, elle décida de repartir à l'offensive. Les chocs subits avaient du laisser de belle séquelles à son cerveau, pour vouloir continuer cette mésaventure … Résignée elle échafauda donc une stratégie simple et efficace. Elle devait attendre patiemment qu'un élève attire les représailles du concierge pour entrer dans son bureau et récupérer son bien. .



Ainsi Esmée repensa nerveusement à cette journée bien difficile, derrière une statue. Mais quand le concierge partit à toutes jambes pour punir un pauvre malheureux, elle s’accroupit quelques minutes. Elle ne regardait plus le couloir et commença à tourner de l’œil. La gryffone stressa. Elle ferma les yeux en respirant lentement pour essayer de se calmer. Mais rien à faire, elle n'arrivaient pas à stopper ses tremblements. Elle essuya alors ses larmes et se frappa d'un coup sec la joue. Il n'y avait que la violence qui marchait chez elle ... Enfin bon après s'être détendu, elle se leva pour exécuter son plan. Ses yeux fixèrent le couloir et d'un pas lent, elle s'approcha de la salle. Heureuse d'ouvrir la porte sans trop de difficulté, elle ne pensa pas trouver pas quelqu'un dans la salle. Ainsi quand elle tourna la tête, elle sursauta. Vacillante, elle faillit basculer à ses pieds. Cependant après cette frayeur, elle réalisa, qu'il s'agissait juste d'un élève ... Soulagée, elle se leva le plus vite possible. Puis voulant savoir qui était cette personne, elle se dirigea vers elle et se présenta :

- Salut ... Heu ... Tu vas bien ? Tu m'as l'air tout patraque .... Enfin bon moi c'est Esmée. Finit elle souriante, puis elle continua :" je sais pas ce que tu es venu faire là, mais il vaudrait mieux te grouiller ... " lui dit elle en zieutant le bureau . Elle n'avait toujours pas abandonné sa quête, de plus cette aventure méritait bien son dû non ?
Dernière modification par Esmée Peterson le 05 janv. 2018, 12:55, modifié 1 fois.

12 janv. 2017, 15:02
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
Le souffle court, Audric regarda l'ombre qui prenait forme humaine s'approcher. Il respira à nouveau en voyant que ce n'était qu'une élève, et sourit en reconnaissant la propriétaire de ces cheveux bruns et de ces yeux marrons. Mais la deuxième année ne semblait pas l'avoir reconnu, du moins c'est ce qu'il en conclu lorsqu'elle parla :

"Salut ... Heu ... Tu vas bien ? Tu m'as l'air tout patraque .... Enfin bon moi c'est Esmée. Je sais pas ce que tu es venu faire là, mais il vaudrait mieux te grouiller ... "


Elle semblait lui conseiller de partir, mais n'avait pas l'air décidée à en faire autant. Le brun tenta de ne pas la dévisager après avoir constaté à quel point elle était décoiffée et dirigea son regard vers le sol. Ses yeux s'arrondirent d'étonnement et il arqua un sourcil en voyant qu'elle était pied nu. Enfin non, plus exactement il lui manquait une chaussure. Mais qu'avait-elle pu bien faire pour être dans un tel état? Après réflexion, il se rappela de ne pas l'avoir vue dans la salle commune après le repas, mais il s'était dit qu'elle était peut-être partie se coucher plus tôt, ou avait préféré rester dans son dortoir tout simplement. Etait-elle déjà dans les couloirs depuis tout ce temps? Où était-donc sa chaussure manquante? Elle n'était assurément pas sortie de la salle commune ainsi, quelqu'un l'aurait forcément remarquée.
Audric ôta ses mains du tiroir dans lequel elles étaient toujours et s'approcha d'Esmée pour se présenter, lui montrer qui il était.


"Salut... Esmée. C'est moi, Audric, tu sais : on est dans la même maison"
Il disait cela avec naturel, oubliant que lui-même ne connaissait pas tout le monde chez les Gryffondor. Surtout chez les filles dont il y en avait quelques unes qu'il avait à peine croiser dans la salle commune ou les couloirs. Sans compter qu'il n'avait jamais parler à la deuxième année encore. Et puis il y avait des personnes qui ne retenait jamais les noms ou les visages des gens qu'ils fréquentaient (même quotidiennement) comme la plus jeune de ses cousines, Emma, qui ne s'embêtait pas à retenir les noms des gens. Il lui semblait qu'une Gryfonne était ainsi aussi, mais ce n'était pas Esmée.
Il n'osa pas immédiatement lui dire ce qu'il était venu faire ici. D'un certain point de vue, cela pouvait s'apparenter à du vol puisque cette carte ne lui avait jamais appartenu. Néanmoins aux yeux du garçon il ne s'agissait que d'un emprunt, certainement à long terme, et il viendrait bien un jour où il rendrait son bien au garçon à qui elle appartenait réellement.
Oui, certainement.

En revanche, plus il regardait sa camarade, plus il se demandait comment elle en était arrivée là et ce qu'elle pouvait bien faire ici à cette heure de la nuit. Le curieux petit Audric ne pût s'empêcher d'essayer de reconstituer le scénario qui l'aurait conduit jusqu'ici. En tirant sur ses mèches brunes pour qu'elles descendent devant ses yeux, il s'imagina Esmée courir à travers le château, fuyant Peeves très certainement, perdre sa chaussure au détour d'un escalier "à la Cendrillon" et atterrir dans le bureau du concierge. Mais non, ça n'allait pas. Quel intérêt avait-elle à venir ici? Et où était Peeves? L'esprit frappeur de l'école ne lâchait pas aussi facilement l'affaire en général, il l'avait déjà vu à l'oeuvre plusieurs fois.
Ne trouvant pas de réponse satisfaisante il posa une question avec l'air le plus innocent possible :


"Euh... Tu cherches quelque chose en particulier?"
En attendant qu'elle réponde, il serra machinalement la lanière de sa petite sacoche qu'il avait prise, et qui contenait une petite lampe torche, un carnet où il griffonnait toutes sortes de choses et un stylo.

Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
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06 mars 2017, 14:54
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
Concentrée à trouver ses gâteaux, elle ne fit pas attention à son camarade. Elle s'avança vers le désordre les yeux grand ouverts ... Le bureau du concierge ressemblait à une décharges ... Il y avait des tas d'immondices dans chaque meubles. Ne savant pas par où commencer sa recherche, elle resta immobile en zieutant difficilement l'espace. Après quelques secondes, elle arpentait la pièce en réfléchissant : * Mmmhf si j'étais Rusard, je les rangerais dans une étagère ... Enfin, je pense qu'il ne doit plus y avoir de place avec tout ces dossiers et ces objets confisqués... * Elle ouvra ainsi un carton qui semblait être récent mais il n'y avait rien ... Elle pensa alors soudainement : *J'espère qu'il n'a pas osé les manger ! * . Elle massa délicatement son coup en se dirigeant vers d'autres bric-à-brac en essayant de ne pas spéculer négativement. Mais le regard insistant de l'élève commença à la perturber, elle s'arrêta alors de chercher. Embarrassée, La gryfonne se retourna vers lui. * Qu'est ce qu'il a à me regarder comme ça !? Il n'a pas autre chose à faire ?! * fulminait-elle dans sa caboche. Le dévisageant, elle prépara une phrase bien poignante. N'ayant pas la patience, ni la délicatesse de demander poliment son tracas, elle ouvra la bouche en le fusillant du regard. Cependant ce dernier prit les devant :

- Salut... Esmée. C'est moi, Audric, tu sais : on est dans la même maison

Penaude, la collégienne essaya de l'identifier ... Mais rien à faire, elle n'arrivait pas à le reconnaître. Il faut dire, qu'elle ne faisait pas trop gaffe aux autres ... C'était une de ses mauvaises habitudes … Même si elle avait beaucoup évolué à Poudlard. Elle n'était plus aussi timide et renfermée que l'année dernière. Et se permettait maintenant de faire des caprices comme le ferait une fille de son âge. C'était grâce à ses amies ! Elles l'avaient bien changée ! Mais, la collégienne avait encore du mal à nouer des liens avec les gens en général ... Ne voulant pas le vexer, elle voulut mentir, mais n'étant pas très bonne dans cette discipline, elle s’abstint. Le silence commençait à se faire ressentir, ainsi elle baissa le regard et chercha un moyen de sortir facilement de cette situation. Par chance Audric, lui demanda ce qu'elle venait chercher ici. Il avait sans doute compris, le malaise de la gryfone. C'était enfin une chance de sortir de son mutisme ! Ainsi souriante, elle releva la tête l'air de rien en lâchant de drôles de bruit : " AAAh !! ouii ... heu ..." . Ne voulant pas rester muette, elle racla sa gorge et lui raconta sa journée en essayant d'être le plus bref possible. Cependant, ne savant pas s'arrêter, elle continua de jacasser en ne se préoccupant plus de ses biscuits et de la menace qui s'approchait à grand pas.

03 nov. 2017, 23:07
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
Esmée Peterson était une fille étrange. Du moins, du point de vue d'Audric il en était ainsi. Le brun, qui passait beaucoup de temps à observer les gens surtout en salle commune, avait eu dès le départ du mal à cerner la jeune fille. Même si elle parlait aux autres, elle se retrouvait régulièrement seule dans un coin sans pour autant chasser les gens qui venait vers elle. La brune semblait avoir un caractère assez affirmé et malgré tout le français trouvait qu'il y avait quelque chose d'attirant chez elle. Peut-être un soupçon d'interdit caché derrière son goût pour l'aventure et les défis. Toujours est-il qu'il n'avait encore jamais eu l'occasion de parler à sa camarade et cela était bien dommage. Peut-être était-ce le moment de briser la glace. De toute façon il ne pouvait pas la laisser repartir dans cet état. Et surtout il voulait connaître la raison de sa tenue plus qu'étrange.

Esmée ne se préoccupa pas de lui pendant un moment. Elle sembla l'ignorer et se mit à fouiller la pièce à la recherche de quelque chose dont Audric n'avait aucune idée. C'est alors qu'elle faisait de drôles de têtes tout en semblant prête à exploser que le jeune garçon se mit à lui parler. Lorsqu'elle commença à lui raconter, tout sourire, les mésaventures de sa journée, Audric se demanda s'il était possible pour une personne d'avoir aussi peu de chance en un temps aussi court. Avait-elle reçu un sort pour être aussi malchanceuse ce jour-là?
Les réactions qu'il eût en écoutant l'histoire de la jeune fille étaient parfaitement visibles sur son visage. Il eût un sourire gourmand à l'énonciation des gâteaux, de l'empathie pour la brunette quand elle parla de retenue même si au fond elle l'avait cherché à son avis (sans compter que lui adorait l'histoire de la magie). Quand elle lui parla de sa fuite après sa rencontre avec Peeves, le brun se demanda un moment si c'était le courage ou la folie qui avait poussé la fillette à s'enfuir par la fenêtre. Surement les deux.
Il l'écouta attentivement jusqu'au bout, hésitant entre lui demander gentiment si elle voulait de l'aide ou la forcer à s’asseoir, histoire qu'elle se calme un peu.

Au lieu de ça il retroussa ses manches et repoussa légèrement les mèches de cheveux qui lui cachaient les yeux afin de mieux y voir et commença à fouiller plus sérieusement partout. Il se moquait bien à présent d'être discret ou non, tout ce qui comptait c'était de retrouver les gâteaux qu'Esmée s'était vu enlevés et qu'elle voulait tant retrouver.


"Je vais regarder par-ici" fit-il sans cesser de tout retourner sur son passage. Il désigna l'autre bout de la pièce à l'intention de la brunette et repris : "Tiens regardes par-là. On ne repartira pas sans tes gâteaux c'est promis."

Il lui fit un petit sourire rassurant avant de reprendre ses recherches. "On va les retrouver tu verras. Pas question que Rusard te voles tes affaires."

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04 nov. 2017, 16:17
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
La brunette sourit au fur et à mesure de la discussion. Le premier année était d'une oreille attentive. Son calme apaisait la petite. Elle ne savait pas encore pourquoi, mais ce dernier l'attirait. Une attirance magnétique. Une évidence. Ils rigolèrent ensemble. Leurs rirent s'entremêlèrent créant une douce et agréable atmosphère. Quand, elle eu finit de raconter ses périples, elle regarda le gryffond. Il n'y avait aucune gêne. C'était indescriptible. Esmée n'avait jamais connu ce sentiment. Elle eut bien sûr des amis en entrant à Poudlard. Mais ce n'était pas pareil. Même si elle pouvait enfin avoir des discussions avec des enfants de son âge, elle n'arrivait pas à se lier. Là, c'était complètement différent. Ce n'était pas de l'amour. Esmée découvrit l'attirance physique, l'année dernière, avec son professeur de métamorphose. Il s'appelait Monsieur Flynch. C'était un bel homme et bien raffiné. Il fut son premier béguin. Quand elle apprit, que cette année il ne ferait pas partit de la troupe des enseignants, elle eut un haut-le-cœur. Encore aujourd'hui, elle ne pouvait pas prononcer son nom sans être triste. C'était comme si, on lui avait interdit de ressentir davantage pour ce dernier. Enfin, Esmée découvrit pour la première fois le véritable sens de l'amitié après l'échange du gryffond. Aussi étrange que ça put l'être, elle était victime d'un coup de foudre.

Après avoir pensé à toutes ces choses bien confuses, la brunette rougit. N'étant qu'en deuxième année, elle ne sut gérer ce sentiment particulier. Sa respiration se bloqua. Et elle faillit pleurer devant ce dernier. Ne voulant pas le choquer, elle se retourna direct chef. Elle inspira puis expira. Une de ses habitudes pour évacuer ses états d'âmes bien embêtantes. Audric releva alors ses manches et commença à chercher dans le bric-à-brac. Il du penser que son aînée s'était éloignée pour continuer sa recherche. Enfin bon, ne voulant pas alarmer le garçon, elle prit son exemple en inspectant le premier carton venu.

Il s'adressa alors à cette dernière. Le garçon s'était joint à sa quête. Le cœur de la petite se mit à battre. La pauvre fut prise d'un envoutement passionnel. Elle zieuta discrètement son cadet et découvrit que derrière sa grande frange, se cachaient des yeux vairons. Elle ne lâcha pas son regard et observa, sans s'en rendre compte, son camarade. Quand soudain, elle entendit un bruit. Plus précisément, des pas qui se rapprochaient de la salle. Elle recula. Rusard revenait sans doute dans son bureau. La brunette se dirigea alors vers Audric. Il fallait fuir. Cependant, ils n'eurent le temps ... Instinctivement, la petite prit la main du premier année et l’emmena de force se planquer, avec elle, derrière la porte du concierge.

23 nov. 2017, 22:36
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
Le bon vieux Rusard, accompagné de son animal de compagnie comme à son habitude, faisait un tour de vérification dans les couloirs du château. Sa petite ronde du soir terminée, il revenait à son bureau, le regard encore bien vaillant, toujours à l'affût de choper le moindre petit élève curieux. Ce soir-là, il avait déjà surpris un petit groupe d'élèves, il avait l'habitude de cela. Aussi loin qu'il s'en souvient, il n'a connu, durant toutes ces années au service de Poudlard, qu'une ou deux nuits parfaitement calmes. C'est comme si enfreindre le règlement était plus fort qu'eux, ces pauvres petits chenapans, toujours en proie à faire ce qui est interdit. Au fil des années, les punitions devenaient plus douces, ce qui n'était pas au goût de Rusard comprenant que de cette façon, on négligeait l'importance de respecter les règles. Repensant à ses débuts en tant que concierge de l'établissement, il se souvenait de certaines punitions affligées à l'époque. Ces souvenirs le firent sourire, son esprit remontait le temps jusqu'à ce que Miss Teigne attire son attention. Elle venait de miauler non loin d'un objet, un objet qui vraisemblablement ne se trouvait pas à la même place qu'avant leur ronde.

Rusard, sens en alerte, jaugeait la pièce à la recherche d'un indice, d'un pied qui dépasse ou que sais-je encore. Plus un bruit, il tendait l'oreille espérant ainsi entendre une respiration haletante ou des pas, signe d'une présence étrangère à lui et Miss Teigne. Il se dirigea vers son placard, les élèves avaient cette folle habitude de se planquer dans des placards ou des armoires. Il l'ouvrit à la volée, persuadé de trouver un élève à l'intérieur. Mais rien, il n'y avait rien d'autres que ses affaires. Quel ne fut pas son étonnement, mais également sa déception, il faut le reconnaître. Etrange tout cela. Soudain, la chatte fit un bruit, ayant sentie la présence de quelqu'un. Rusard se retourne de manière vive. Ils étaient là, face à lui, sortant de leur cachette et s'enfuyant à grandes enjambées, Miss Teigne à leur talon. Rusard quant à lui, avait bien l'intention de les rattraper. Ils ne perdaient rien pour attendre !


"Sales garnements ! Ils vont voir de quel bois je me chauffe. Miss Teigne, rattrape-les !"lança-t-il en s'élançant dans le couloir.

Concierge de Poudlard.

05 janv. 2018, 12:23
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
 Plongé dans sa nouvelle mission, Audric ne remarqua pas le changement de comportement de la fillette. Pas plus qu'il ne sentit son regard pourtant insistant, alors que ce genre de choses le dérangeait toujours et le mettait mal à l'aise. Soudain, sans crier gare elle se rapprocha de lui. Le brun releva la tête pensant qu'elle allait lui dire quelque chose mais il n'en fut rien.
 C'est à ce moment qu'il perçut le bruit de pas que sa camarade avait du entendre. Tout comme au début de cette histoire, il était piégé dans le bureau par une personne qui arrivait. Esmée eu plus de présence d'esprit que lui, qui attendait simplement de se faire attraper. Le saisissant par la main elle le tira derrière la porte du bureau, qui était juste assez grande pour les dissimuler tous les deux.

Le garçon ne se rendit pas compte qu'il ressera ses doigts sur la main de son ainée lorsque le fantôme passa le seuil de la porte. Suivit de sa fidèle Miss Teigne, il sembla comprendre que des intrus avaient pénétrer son bureau. Pour preuve, ce mouvement aussi brutal qu'inattendu qu'il fit en ouvrant les portes du placard. Le souffle court, le garçon observa le concierge et son animal puis sortit de derrière la porte en tirant Esmée avec lui. Puis dans demander son reste il prit des jambes à son cou en criant à la brunette :

"COURS!" ou plutôt c'est ce qu'il essaya de dire. Un râle incompréhensible sortit de sa bouche. Alors qu'ils allaient tourner au bout du couloir, le brun hésita. Devaient-ils repartir en direction de leur salle commune ou plutôt tenter de se cacher dans un coin en attendant que Rusard se calme (si une telle chose était possible). Vu l'état actuel de sa complice, il se dit qu'elle n'abandonnerait pas ses gâteaux si facilement. Que faire alors?
 En attendant il l'attira dans une salle de classe dont la porte était miraculeusement ouverte. "Que fais-t-on? On y retourne une fois qu'on sera sûr qu'on lui aura échappé? Ou bien tu veux y retourner plus tard?" Dis comme cela, on aurait pu croire que le brun ne comptait pas y retourner avec elle, alors qu'il était hors de question pour lui de l'abandonner maintenant. Il trouverait ces gâteaux même s'il devait y passer tout son temps libre. 

 Et la chaussure manquante d'Esmée aussi. Tant qu'il y était.

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05 janv. 2018, 14:04
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
La main de la brunette s'agrippait fortement à celle de son camarade. Derrière la porte, ils entendirent le concierge qui cherchait frénétiquement quelque chose dans son bureau, comme s'il était au courant de la présence des deux élèves. Esmée attendit le bon moment pour sortir de la planque, cependant Audric fut plus rapide en la tirant promptement vers le couloir. Elle s'enfuit ainsi aisément avec ce dernier. Le cri du fantôme s'enchaîna et le chat les pista immédiatement. La boule au ventre et les jambes en feu, elle n'arrivait plus à suivre la cadence du petit garçon. La sorcière repensa à la tête de Rusard et même si elle fut exténuée, elle ne put s'empêcher de rire. Elle serra la main du brun, souriante elle força sur ses réserves. La préfète, enleva facilement sa dernière chaussure pour la jeter, en prenant un grand élan sur sa jambe, sur Miss Teigne. La petite se retrouva enfin pieds nus, elle pouvait ainsi courir sans peine. Elle se trouva même bête de s'être trimbalée à cloche pied pendant tout ce temps. Audric prit encore l’initiative et l'entraîna dans une salle de classe. Esmée ferma vite la porte, elle s'appuya ensuite dessus puis s'accroupit en mettant ses cheveux en arrière. La brunette leva sa tête pour observer son complice, ce dernier lui demanda ce qu'elle voulait faire maintenant. Elle attendit de reprendre son souffle pour lui répondre : 

- On devrait peut-être rester là. Elle inspira fortement puis continua : on pourra aller les chercher demain.

La petite n'était pas pressée. Elle avait complètement oublié ses gâteaux, et ne voulait qu'une seule chose, devenir l'amie d'Audric. Rougissant, elle passa ses mains sur son visage en murmurant tout bas: "il fait chaud ici". Ils étaient coincés dans cette pièce et Esmée venait juste de se rendre compte qu'il faisait nuit. Abasourdie, elle demanda au garçon:

- Wouaaa ! Mais il est quelle heure là ?
 

06 oct. 2018, 20:27
La folie des grandeurs  PV > Esmée 
Vagabondant nerveusement dans le château, le fantôme n'avait pas abandonné sa poursuite. Ces deux petits vauriens allaient payer. Il était énervé et voulait donner un châtiment pour avoir osé rentrer dans son bureau sans autorisation. Avaient-ils vu une chose compromettante? Si oui l'avaient-ils pris? Horrifié par ces pensées, le concierge vola de plus belle. Il aura la peau de ces canailles, ça il pouvait le certifier. Il traversa n'importe quels murs sans aucun scrupule, sa vie était en jeu. Enfin sa vie... façon de parler. Disons plutôt que c’était une question d’honneur. Il n'hésiterait pas à les chercher dans les toilettes des filles si jamais. Rusard s'impatientait et cria:

- Je sais que vous êtes là! - bluffait-il -  Vous ne pouvez pas vous cacher! Allons montrez-vous! ¹ 

Il se retourna et vit son chat passait en travers d'une porte. Miss Teigne s'assit en miaulant vers son maître. Le sourire malicieux, ce dernier lui demanda:

- Est-ce qu'il y a quelqu'un ici ma belle?¹

Miss Teigne miaula et Rusard vola vers elle. Il traversa alors le mur et vit ces deux vauriens. Il exaltait et s'exclama bruyamment:

- Trouvé!

Les gredins sursautèrent. On pouvait lire rien qu'en regardant leurs yeux qu'ils étaient terrifiés. Réjoui par leurs réactions, le fantôme poursuivit:

- Suivez-moi, je vais vous montrer ce que je fais aux crapules de votre genre. Grogna-t-il en souriant.

Le concierge n'avait pas oublié de les fouiller. Quand ils rentrèrent de nouveau dans son bureau il inspecta les poches de ces derniers. Ils n'avaient rien... Soulagé, il leur donna une punition bien salée, asticoter tous les trophées de la salle des trophées. Ils allaient bien morfler. 



FIN



Ce post est écrit par Esmée Peterson

¹ : citation de Rusard dans Harry Potter 1
Les actions d'Esmée et Audric sont approuvés.

Concierge de Poudlard.