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28 janv. 2019, 16:44
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
20 Janvier 2044

C'est tombé...
Je marchais tranquillement dans les couloirs et c'est tombé. Je l'ai toujours dans mon sac parce que je ne peux pas le laisser dans le dortoir. Si un autre garçon le voyait, je serais mort de honte, je serais humilié pour le restant de mes jours. Eux, ça les ferait jaser pendant une semaine ou deux, mais moi c'est à vie que ça me marquerait. Au fer rouge.

Heureusement personne ne l'a vu. Enfin, pour être exact, personne de vivant. Je croisais Rusard au moment où c'est tombé, bien sûr, il l'a confisqué. Non sans faire une drôle de tête d'ailleurs. Evidemment. 
Je suis con, con et re-con. C'est ce que je n'arrête pas de me répéter en me dirigeant vers le bureau du fantôme. Si seulement j'avais bien fermé mon sac, rien ne serait arriver, et je ne serai pas en train de vivre un des pires moments de ma vie. 

Non, fermer mon sac n'aurait pas suffi. Ce qu'il aurait fallu, c'est que je ne le vole jamais. Ce stupide... 
Non je ne peux même pas le penser.  
Je m'en souviens comme si c'était hier alors que c'était en décembre. Le Week-End où j'ai eu l'autorisation de rentrer parce que Charles était gravement malade. Avant d'aller au chemin de Traverse où j'ai rencontré Erin, la propriétaire d'Apotic'herbes.  
Oui juste avant... Mes parents ont voulu acheter à manger et ils ont jeté leur dévolu sur un supermarché moldu. Ils ont acheté leurs trucs. Moi j'ai suivi sans rien dire. Alors qu'ils passaient au truc pour payer, quelque chose à attiré mon regard. J'ai sauté, et l'ai pris. Je l'ai vite dissimulé sous ma veste. Personne ne m'a vu, mes parents étaient bien trop occupés à tenter de comprendre la monnaie moldu pour la centième fois. Au final ils ont donné un billet de 50 livres pour trois Sandwich. Et nous sommes sortis. 

J'ai réussi à le garder caché jusqu'à maintenant. Rusard l'a mis dans son bureau, je dois le récupérer, faire disparaître les preuves.
J'arrive devant la porte, je fais comme si de rien était. Les derniers élèves qui étaient dans le couloirs sont partis. 

J'appuie sur la poignée. Fermé.
"Alohomora". Ouvert. Rusard ne peut pas le fermer par magie, c'est un fantôme, et je crois qu'il était cracmol de toute façon. 
La chance me sourit peut-être enfin. J'entre discrètement, puis referme la porte derrière moi. 

C'est le bazar dans cette pièce. Pire que le lit de Rufus.
Je scan la pièce avec des yeux perçants. À première vue, rien. À deuxième, rien. Je soupir longuement...
Il va falloir que je cherche. Je dois être efficace pour ne pas me faire surprendre. 

Personne ne doit savoir.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

29 janv. 2019, 22:39
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
J'ai pris l'habitude de m'armer d'un livre pour prendre les couloir. Marchant à vive allure, esquivant les obstacle souvent de justesse, je fuyais les endroits sonores, peuplé de trop de personnes pour rejoindre, comme instinctivement, les lieux désert. Je ne sais pas esquiver les obstacle quand je lis en courant, certes, mais en déambulant à peine plus vite que les gens normaux avances, je ne rentrai dans quasiment personne. Généralement, c'était de leur faute, il était distrait. Non, ça l'était à chaque fois, les gens qui ne sont pas distraient m'évite dans le pire des cas...

Le bouquin que j'ai entre les mains est sur l'étude des moldus. À la maison, je me suis toujours demandé pourquoi je ne retrouvais aucun livre d'histoire de mes parants sur internet, dans les librairies ou même dans les grande bibliothèque... Maintenant je comprends pourquoi. Ils venaient tous d'ici, cela explique pourquoi ils étaient plus intéressants que les autres livres historique...

J'avance de plus en plus lentement dans ce livre que j'avais lu tant de fois dans mon "chez moi"... Jusqu'au moment où je me suis rendu compte que j'étais bloqué à la page 108 depuis au moins 10 minutes... Car il ni avait pas que la nostalgie qui m'envahissait, mais aussi tout un tas de pensés parasites ! Fatigué de me combattre, je décide donc de faire le point par rapport à ce qui me tracasse :

Bon, je ne sais pas pourquoi, mais je n'ai vu que très rarement cette petite lueur dans les yeux des Serdaigle et des Poufsouffle... Papa l'avait pourtant, pourquoi pas les autres bleus ont l'air d'être tous aussi banals et ennuyeux les un que les autres ?! Pourquoi faut-il que les personnes fortes ne soi envoyé qu'à Serpentard et Griffondor ?!! Et en plus, d'expérience personnelle, je sais que les rouges ne sont pas nécessairement les plus futé... C'est comme si le Choipeaux m'avait dit "Félicitations, t'est fort et intelligent ! Il va sans dire que tu as un mauvais fond, on ne peut pas tous avoir !!"... Sauf que Adrien. Ce contre exemple suffit à ruiner la théorie Serpentard = méchant... C'est ça la vraie élite de Poudlard ? Les gens forts, intelligent et qui par-dessus tout : ne pense pas qu'à heu ? Reste à savoir si Adrien est vraiment fort... Ou même intelligent !

Je ferme mes paupières du plus fort que je le peux, m'arrête sur place et ouvre la bouche pour crier, mais j'entends un bruit de pat dans les alentours, mon cri ce fait donc dans le silence. C'est dur d'arrêter ma machine à penser quand elle est lancée, mais je sais pertinemment qu'à partir de ce point-là, je ne pourrais faire que tourner en rond... Plus nous nous éloignons des certitudes, plus nous plongeons dans le chaos des doutes... Je ne suis pas sûr d'avoir besoin de ça maintenant.

Doucement, je ré-ouvre mes yeux et revois cette page 108, je m'apprête à reprendre ma lecture avec un peu d'enthousiasme quand je ré-entend ces bruits, mais plus que de pat cette fois. Je relève donc la tête pour prendre conscience d'où mes pas mon mené, curieux et intrigué de ne pas être seul...

À ma droite, je vois écrit "bureau du concierge". des bruits de pat dans le bureau d'un fantôme ?! Sans perdre une seconde, j'entrouvre la porte et voit quelqu'un en uniforme vert. Je crois qu'il ne m'a pas vu ! J'ouvre la porte d'un grand coup et surprend un de mes camarade de dortoirs en train de fouiller dans la pièce ! Je contais le surprendre, mais au final, je ne sais pas lequel de nous deux est le plus surpris...! D'habituel, je ne parlais pas à ce garçon et il ne semblait pas vraiment parler aux autres non plus, mais je l'ai toujours vue comme quelqu'un de fort et sûr de lui... Je finis par entrer dans le bureau, rejoignant mon camarade de maison et referme la porte derrière moi.

-Tu as 10 secondes pour trouver une bonne raison de ne pas dire que tu fouilles dans le bureau du concierge à Rusard ou à un quelconque prof...!

Évidemment, c'est du bluff. Je ne suis pas une balance, je ne dirais rien à personne il va de sois... Mais lui ne le sait pas ! S'il est bel et bien aussi fort que je le crois, il devrait se remettre à être aussi intimidant que je l'ai toujours connus incessamment sous peu...!
Dernière modification par Ethan Stone le 05 févr. 2019, 14:47, modifié 1 fois.

30 janv. 2019, 10:45
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Un tiroir, rien. Deux, trois, rien.
Je n’ose pas imaginer ce qu’en a fait Rusard. Peut-être l’a t’il déjà signalé à quelqu’un, à des professeurs, si c’est le cas, ma vie est foutue. Elle n’est déjà pas très joyeuse en ce moment, pourquoi fallait il que ça arrive. Le stress et la frustration me bloquent, je m’assoie pour quelques instants, j’ai besoin de souffler.
Je réfléchis, s’il est là, Rusard l’aura caché à un endroit où on ne peut pas le trouver facilement, j’imagine que c’est pas la première fois qu’on vient fouiller son bureau, alors il doit l’avoir mis quelque part où aucun élève ne pourrait tomber dessus, mais ce aucun inclut moi je suppose. Fait chié.

Je me remets au travail, cette fois en tâtant les rideaux, en regardant sous les tapis, en inspectant les jointures du bureau. Plus l’endroit est improbable, plus l’objet que je cherche est susceptible de s’y trouver. Alors que j’ai ratiboisé environ 30 % de la pièce, ce que je redoutais arrive.

La porte s’ouvre dans un grand fracas, et presque théâtralement un autre Serpy entre dans la pièce et referme la porte derrière lui.
J’ai peur pour la suite. Je sens que la situation va vite m’agacer. Si c’était un prof j’aurais déjà cherché des excuses, mais comme c’est un élève, j’ai juste envie de le dégager à coups de pied. En plus je crois qu’il est dans mon année et mon dortoir. Ethan ou un truc du genre. Je ne retiens pas bien les prénoms.

Alors que je le regarde avec une grimace d’incompréhension qui doit signifier : « Qu’est-ce-que tu fiches ici ? », il se met à parler.

-« Tu as 10 secondes pour trouver une bonne raison de ne pas dire que tu fouilles dans le bureau du concierge à Rusard ou à un quelconque prof.

C’est une blague j’espère. Je sais que les Serpentard sont rapporteurs, mais je ne pensais pas que c’était le cas entre les membres de cette maison. Je croyais qu’il y avait une sorte de « solidarité » entre les membres d’une maison. Même si je trouve ça stupide, ça m’aurait été bien utile dans cette situation.
Ce gars doit me dépasser d’une tête au moins, mais je m’en fous. Je n’ai pas le temps de tergiverser et il m’a énervé. Je m’approche de lui lentement, avec un regard d’acier, je me met le plus proches de lui possible, et le regarde droit dans les yeux.

-Si tu fais ça, je te défonce.

Je le regarde encore quelques secondes dans les yeux, puis me retourne pour regarder où reprendre les recherches. Sentant encore sa présence dans mon dos je me sens obligé de rajouter :

-Casse toi maintenant. »

Je ne pensais pas vivre un jour pareille situation. Je m’imagine dans 1 mois, où tout ça ne sera plus qu’un mauvais souvenir pour tenir le coup, mais pour l’instant je suis dans le souvenir.
Et c’est insupportable.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

30 janv. 2019, 15:21
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Le garçon s'approche alors de moi suffisamment pour que je puisse sentir la sueur qui perlait sur son front. Je me sentais commencer à perdre un peu plus de mon contrôle.

-Si tu fais ça, je te défonce.

La vie se met sur pause pendant quelque seconde... une minute peut-être ? J'en sais trop rien. Pouvait-il sentir les battements de mon cœur ? Mes poiles hérisser ? C'est comme si... Mon corps ne répondait plus. Heureusement, il finit par s'éloigner. Me laissant quelque seconde pour reprendre mes esprits, et un semblant de contrôle perdus.

-Casse toi maintenant.

Non.

-Non.

Le mot a résonné si forte dans ma tête qu'il en est parvenu à trouver la sortie... Me bloquant les dernières idée de fuites que je pouvais avoir... Je sentais l'adrénaline monter à vitesse grand V dans tous mon corps, pas le temps de réfléchir !! Je m'arme du plus faux de tous mes sourire et reprend la parole :

-Si au moins tu avais été plus créatif que des menaces physiques que tu ne feras jamais... À part si tu tiens réellement à être punis une semaine de plus, il va de sois... J'ai entendu dire qu'on peut encore envoyer les élèves dans les cachot en guise de punition, tu y crois toi ?

Je parle trop. Je parle beaucoup trop. En plus je ne sais pas mentir. J'ai beau y avoir mis toutes ma conviction dans cette histoire de cachot, rien-est moins sûr que le fait qu'il gobe ce truc... Vat-il prendre le risque de vérifier mes dires ? Je prie pour que non !

Prenant peu à peu conscience que je voulais mettre fin à ce moment où mon contrôle est si... Fragile, mais que je ne peux pas fuir non plus, je décide de saisir la seule opportunité que j'ai... Je regarde dans un bocal près de moi et dit :

-J'espère au moins que t'a déjà regardé dans les endroits évident...?

Ma seule et unique opportunité et que ce soit lui qui part et le moyen le plus rapide pour que cela arrive et qu'il trouve ce qu'il est venu chercher ! Après avoir ouvert les portes d'un placard à balais avec la même vigueur que quand suis rentré ici, j'aperçois un tournevis sur le bureau. Ça pourrait être si simple que ça ? Je me dirige donc vers ce bureau, pose mon livre dessus et prend l'outil avant d'ouvrir tous les tiroirs de celui si un par un et tâter leur fond...

-Tu entend ça ?

Comme je l'avais pensé, c'était aussi simple que ça. Un fond n'était pas droit. Je commence donc à dévisser le double fond vice par vice. Un vrai sourire prend le relais du faut que je m'étais attelé à porter jusque là, c'est peut être bientôt finis !!

30 janv. 2019, 16:44
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Les gens ne te laissent jamais la paix, même quand tu la demande. Je ne comprendrais jamais ça.  Quelqu'un te demandes de partir, tu pars. C'est tout. Pourquoi s'acharner avec une personne qui ne veut pas de toi, ça n'a absolument aucun sens.
Je suis sur les nerfs, cette situation peut dégénérer à n'importe quel moment. Mes muscles sont contractés et je ne me sens pas bien, ni physiquement car j'ai envie de vomir, ni mentalement car j'ai envie de crier. Je ne récolte que ce que je mérite peut-être bien.

Il me parle maintenant de mes menaces soi-disant futiles et de punitions dans les cachots. Quiconque s'intéresse un minimum à Poudlard sait très bien que ces punitions ne sont plus en vigueur. Je ne sais pas s'il essaye de me faire peur, mais en tout cas c'est raté. Alors que je m’apprête à répondre, je le vois s'investir dans ma quête. C'est encore pire que ce que je pouvais imaginer. S'il tombe dessus...

Son regard se balade dans la pièce, je ne comprends pas ce qu'il fait. Il s'empare d'un tournevis, ouvre un tiroir et touche le fond. Je nage dans l'incompréhension ce qui m'empêche de réagir. 
En attendant de savoir où il veut en venir, je décide de lui répondre.

-" Je ne suis pas du genre à faire des menaces en l'air si tu veux tout savoir. Je sais très bien que les punitions aux cachots existent plus, et même si elles existaient encore, ça ne me dérangerait pas du tout, je sais m'ennuyer et j'aime bien être seul. Maintenant tu vas me dire ce que tu...

Soudain la lumière. Je comprends. Un double-fond. Je dois l'empêcher de tomber dessus, et si jamais c'est la bonne cachette? Sans réfléchir une seule seconde je me précipite vers lui, et de ma main gauche sur son torse, je le pousse de toutes mes forces. Sans me soucier de son sort, je prends sa place, il a quasiment déjà enlevé le faux fond, un coup de tournevis et c'est fini. 
Je l'enlève et je tombe sur... Pas ce que je recherche.

C'est une vieille lettre que je tiens entre les mains, très vielles. Elle n'a pas été manipulée depuis longtemps, les coins sont recourbés et elle est recouverte de poussière. Je la regarde d'un peu plus près, il est écrit "Vitmagic". Je ne sais absolument pas ce que ça signifie, mais je suis rassuré.

Je me laisse tomber sur la chaise du bureau, et laisse échapper un énorme soupir ainsi que la lettre. Mes jambes sont tendues et relâchées et mes bras sont ballants. Je dois décompresser. Calmement, et sans chercher à savoir où en est l'autre Serpy je déclare: 

-Je ne veux pas de ton aide. Va t'en s'il te plaît."
Dernière modification par William Barckeley le 01 févr. 2019, 12:50, modifié 1 fois.

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

31 janv. 2019, 18:13
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Boom !! Avant que je n'aie le temps de me rendre compte de qui m'arrivais, je me suis retrouvé projeté sur le mur du fond. Le dos encore endolorit, je tente de me relever. Mais c'est quoi son problème putain ? Tandis que je me lève sur mes appuis, lui les laisse tomber et vient s'affaler sur la chaise en un soupire trahissant une déception certaine.

-Je ne veux pas de ton aide. Va t'en s'il te plaît.

-Tu semble ne pas vraiment comprendre... Quelqu'un pourrait arriver à tout moment, là ! Qu'est-ce que tu lui expliques à la prochaine personne qui entre dans le bureau ? À deux on est beaucoup plus efficace, alors laisse ton égo de côté cinq minutes tu veux ?

Bien sûr, ce ne sont que des excuses. La vérité est que je suis tout simplement incapable de fuir, mais dans ce contexte précis, cela pourrait être vu comme une faiblesse. Le silence est donc de mise... Je préfère qu'il comprenne qu'il y a quelque chose que je n'ai pas dit plutôt qu'il mette la main sur le "quoi" maintenant !

Je me remets donc à fouiller, cherchant le fin mot de cette histoire... Je commence par enrouler le tapis, cherchant s'il y a une quelconque trappe ou latte du planché qui se soulève. Je vois sous l'une d'entre elle une petite boîte que je lance à mon compagnon. J'ai bien compris qu'il cachait quelque chose et honnêtement je m'en fous un peu. J'ai beau en être un peu curieux, sur ce coup je préfère lui laisser ces emmerde. Je le regarde donc en attente d'une réponse. C'est ça ou pas ?

-Alors ? C'est ce que tu...

Je me fige. Mon seul mouvement est mon index qui se déplace doucement devant ma bouche. C'est à peine audible, mais je suis sûr que quelqu'un approche...! Un pat lourd et sûr de lui. Sans perdre une seconde, je m'accroupis, enlève mes chaussures et les prend à la main, prend le livre que j'avais laissé sur le bureau, ouvre le placard à balais avec une précaution infinie et invite mon camarade à me suivre d'un geste de main un peu pressé. Plus on s'y prenait tard, plus on prenait de risques... Je suis bien conscient que la personne n'entreras surement pas, mais plus il se rapproche, plus je suis sûr que ce sont des pat d'adulte... Un élève, on peut toujours le faire chanter, mais si un adulte nous voit là on est définitivement foutus ! Je ferme les yeux et serre mes dents très forts, bloque ma respiration et croise inconsciemment mon index avec mon majeur.

Tout va bien se passer, tout va bien se passer, tout va bien se passer, tout va bien se passer...

Mon sang se glace. Tandis que la menace se rapproche dangereusement, un petit bruit de grincement retentit dans la pièce.

02 févr. 2019, 13:46
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Non, c'est toi qui ne comprends pas.Je ne veux pas de ton aide, c'est pourtant simple comme phrase. Il n'est pas question d'ego, d'être plus efficace ou que sais-je, il est question que je t'aie demandé de partir, alors casses-toi.

J'aimerais beaucoup lui répondre ça, ça me ferait du bien, mais je suis déjà dans une posture bancale, nul besoin d'en ajouter. Il recommence à fouiller. Décidément, je ne tombe que sur des idiots. N'ayant pas la force de l’arrêter, je le regarde faire en essayant de trouver une solution. S'il tombe dessus, j'userais de la force pour le faire taire. Il a déjà menacé de balancer deux fois, c'est un rapporteur né. Je devrais être très persuasif! 

 Je dois avouer qu'il n'est pas bête dans sa façon de fouiller en revanche, il doit avoir l'habitude. Il cherche à des endroits auxquels moi-même n'aurait pas pensé. Ce n'est pas souvent que des gens de mon âge font des trucs plus intelligents que moi. À chaque fois je suis mi admiratif, mi consterné. Il est vrai qu'il faut que je travaille sur mon ego. Même si c'est important, avoir un ego surdimensionné peut mener à des problèmes.

Il défait une lame de plancher, une boîte s'y trouve. Mon cœur tombe dans ma poitrine. Je redresse tout mon corps, prêt à bondir pour la récupérer. 
Il me la lance sans l'ouvrir. Un peu surpris je le regarde avec incompréhension. C'est très respectueux. N'ayant pas l'habitude de faire des remerciements, je fais une grimace et un hochement de tête qui veut probablement dire merci, puis je le tourne le dos. Tremblant, j'ouvre doucement la boîte histoire qu'il ne puisse rien voir.

Gros soupir. De soulagement? D'exaspération envers moi même? Peu importe, je l'ai retrouvé. Je le sors de la boîte et à une vitesse folle, et le glisse dans mon pull. L'objet froid au contact de ma peau du ventre me fait frissonner. Je prends la boîte vide, et alors que je suis en train de la remettre sous la latte de parquet, le Serpy me parle.

-"Alors ? C'est ce que tu...

Il se stoppe net et place son doigt devant sa bouche. J'entends alors des bruits de pas qui semblent être ceux d'un adulte. Ce n'est pas bien grave, j'ai trouvé ce que je cherchais et l'ai caché sous mes vêtements. Si ce sont des pas qu'on entend, il ne s'agit pas là de Rusard, donc la personne en question ne peut pas savoir que je suis venu chercher quelque chose. Je n'aurais qu'à dire que je cherchais Rusard pour le prévenir que Peeves fait n'importe quoi.

Mon camarade ne semble pas aussi serein. Il enlève ses chaussures, prend son livre et va dans le placard à balais. Il me fait signe de le suivre. Je n'ai pas envie, c'est inutile. 
J'hésite. Je me souviens qu'il a été respectueux et n'a pas cherché à savoir ce que je cachais. Mes parents m'auraient dit de retourner la chandelle. Je regarde la porte puis le garçon. Et puis zut, si ça lui tient tellement à cœur. 

J'enlève délicatement mes chaussures également, ne mettant jamais de chaussettes, je me retrouve pieds nus. Le parquet est froid, c'est donc sur la pointe des orteils que je rejoins le garçon. Je referme les portes du placard derrière moi.
Le garçon et moi sommes serrés. Je sens sa respiration saccadée venir me caresser le visage avant que celle-ci ne se bloque pour ne pas faire de bruit je suppose. Ce n'est pas très agréable. 
Il ferme les yeux, et sa mâchoire se contracte. Il est vraiment stressé, je ne sais pas quoi en penser, j'y réfléchirais plus tard. Je continue de respirer de mon côté, mais silencieusement. 
La porte s'ouvre. Le fait que la faible lumière qui passe par le trou de serrure du placard soit perturbée montre que quelqu'un se trouve bel et bien dans l'encadrement de la porte. La personne pénètre puis semble faire le tour de la pièce. 

Je n'ai qu'une envie, que la personne s'en aille pour que je puisse retourner à la salle commune sans aucun problème. 

Je ne sais pas ce qu'elle fait là. Un tiroir s'ouvre, se referme. Au bout d'une minute ou deux, la personne sort, la porte se referme. Derrière celle-ci, la personne dit quelque chose que je crois être une formule.
Les pas s'éloignent. Elle est parti.
Je regarde le garçon. 

-Bon... Salut. 

Je sors du placard, et me dirige vers la porte. J'abaisse la poignée. Punaise, la porte a été fermée. Je sors ma baguette. "Alohomora". 
Toujours fermée. 

-Super..."

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

05 févr. 2019, 01:37
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
La personne reste... Reste trop longtemps. J'ai envie de hurler de tous mon corps, mais si qui que ce soit découvre que je suis ici, ça va mal finir pour moi ! L'adulte semble prendre quelque chose dans un des tiroir et sort de la pièce peu de temps après. Mon camarade vert me regarde :

-Bon... Salut. 

moi, je reste figé pendant deux bonnes secondes. Suite à ça, je sort précautionneusement du tombeau de bois et referme ces portes derrières moi. J'entends mon camarade ne pas réussir à ouvrir la porte :

-Super...

Dit-il suite à un sort raté. La porte a été fermée magiquement visiblement... Je me laisse tomber, par terre, entre notre prison à balais et un tas de choses inutiles recouvert par un tissu cache misère... Mon livre sous le bras, je me pose la question : vais-je attendre que quelque chose ou quelqu'un viennent nous libérer ou bien puis-je encore prendre les choses en main ? Il y a peut-être un élément de ce bazars qui pourrait nous être utile... J'observe la pièce. Dans son coin droit, le bureau et ces trois tiroirs que nous avons déjà retournés dans tous les sens. Pour tâter le fond, il fallait déjà le trouver ! Mauvaise piste donc.

Je me lève et fait des tours de la pièce pour voir ce que j'aurais pu rater. Au milieu de celle-ci se trouvai toujours le tapis enroulé en dessous duquel j'ai trouvé le petit trésor de mon camarade caché en dessous d'une latte. Enfin, comme il cherchait à sortir, je me doute que c'était son précieux qui était caché dans le petit coffret en bois rouge, mais ça se trouve il a juste abandonné... Bref, ça ne me regarde pas. Je continue mes investigations en tentant de soulever d'autre latte du plancher en quête d'un deus ex machina qui pourrait nous sortir de là, mais rien... Rusard à au moins ça qu'il varie ces cachette ! Je me relève donc et remet le tapis, un peu déçus...

En me redressant, j'ai une idée. Une idée complètement stupide, le genre que je regrette d'avoir us, car si je reculais devant elle, ce serait par peur. Le fait est là : elle à une chance de marcher. Peut-être pas grande, mais existante. Je regarde de manière insistante les deux cache misère à droite et à gauche de la porte, puis me retourne. Face à la fenêtre... Il ne m'en faut pas plus. Je m'enquéris des trois matelas de fortune cachant le désordre monstrueux de la pièce pour en faire une seule corde. J'enlève les rideaux de la fenêtre pour rallonger ma ficelle, puis je l'attache à un crochet trouvez dans un tas d'affaire et j'attache celui si en dessous de la fenêtre.

J'attrape ma corde et regarde dehors. Je suis soudain pris d'un vertige. Une peur immense m'envahis. Comme la peur d'une mort imminente. Je saute dans le vide. Je serre la corde de toutes mes forces et espère de tous mon être qu'elle ne lâche pas, que je puisse survivre... L'idée de trouver une échappatoire me semble dorénavant extrêmement futile, suspendue au vide... Aucun mouvement, aucun geste. Je reste immobile, tétanisé par la peur, des larmes inondant mon visage en silence sous le souffle glacé d'un vent sans pitié qui joue avec mon corps comme avec son culbuto. Ma respiration s'accélère et devient de plus en plus saccadé. Ma gorge est nouée. Aucun autre son que celui de mes halètement  n'arrives à en sortir...

Boom !!

Un énorme choc investit tous mon corps. Quand je reprends mes esprits, serrant la corde plus que jamais, je me rends compte que ma coquille à percuté avec toutes la violence d'on le vent peut faire preuve une fenêtre fermée. Comme si dans toutes sa cruauté, Éole avait aussi un peu d'humour. Une idée me vient. Une idée complètement stupide, le genre que je regrette d'avoir us car si je reculais devant elle, ce serait par peur. Le fait est là : je n'ai pas lâché.

05 févr. 2019, 19:35
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Post contenant du langage familier. 

Décidé à me laisser surprendre par Rusard ou qui sais-je, je m'adosse contre un mur, dans l'attente que quelqu'un arrive. Cherchant toutes sortes d'excuses que je pourrais donner à ladite personne, je me dis que j'aurais mieux fait de partir quand j'en avais l'occasion au lieu de suivre l'autre dans cette stupide armoire. Il a paniqué comme un idiot, et maintenant nous voilà dans de beaux draps. 
S'il était parti dès que je lui avais demandé, ni lui ni moi n'en serions là et tout irait mieux. Je soupir et ferme les yeux. Dans quelques jours, ce ne sera que souvenir, que vapeur dans mon esprit. Plus rien de tout cela ne sera réel, plus rien n'existera si ce n'est quelque part au plus profond de ma tête, dans le plus petit recoin. J'enfermerai ces souvenirs maudis à double tour histoire qu'il ne fasse jamais surface dans ma satanée caboche.

Je me mords les lèvres. Avant d'en arriver là, je dois être fort. Après tout, j'ai retrouvé ce que je cherchais, et même si Rusard arrive, il ne vérifiera si j'ai récupéré mon bien, qu'après que je sois parti, ce qui m'aura laissé le temps de le détruire. Une bonne fois pour toutes.
Alors que ma tête est tournée vers le sol ainsi que mon regard, je me décide à regarder ce que fait l'autre. En relevant la tête, je me la cogne contre le mur. Aïe.

Il est en train de faire je ne sais quoi encore, il s'empare de tous les bouts de tissus qu'il trouve pour en faire une sorte de corde. Je fronce les sourcils. Je ne dis rien, j'espère juste que cet idiot ne compte pas faire ce que j'imagine qu'il va faire. Ce serait inutilement dangereux et stupide.
Pourtant plus le temps passe, plus je suis persuadé que cet idiot compte passer par la fenêtre, alors que nous sommes dans la tour nord, une des plus grandes tours de Poudlard.

Il se dirige vers la fenêtre et l'ouvre après avoir attaché la corde à je ne sais quoi. Je me lève brusquement, prêt à intervenir. Le garçon passe sa tête au-dehors et regarde dans le vide.
Ce crétin va y laisser sa peau.

-"Mais arrête gros débile, qu'est-ce-que tu fous? 

Je commence à paniquer, je ne sais pas à quel point il est bête. Je ne veux pas être témoin de la mort d'un camarade, aussi bête soit il. Je crois qu'il ne m'a pas entendu, le vent doit souffler fort. 
Je le vois alors se mettre en position pour sauter. J'aimerais courir pour lui en coller une, le plaquer au sol en lui gueulant d’arrêter ses conneries. 
Mais je suis tétanisé. Je ne sais comment réagir. Je n'ai jamais connu de telle situation, où quelqu'un est en danger de mort imminente. Mon corps tremble, on dirait que mes yeux vont sortir de leurs orbites. J'ai les bras légèrement en avant comme si j'avais commencé à me diriger vers lui, mais que je suis maintenant bloqué dans le temps.

C'est seulement quand je le vois basculer dans le vide que mon corps réagit. 

-NOOON! Je gueule. 

Je me précipite à la fenêtre. Tant pis pour ma peur du vide, je regarde en bas. La situation est catastrophique. Il semble paralysé par la peur. Il fait froid, il va se faire engourdir et lâcher. 
Il va lâcher. C'est pas possible mais quel crétin, je ne veux pas vivre ça, je ne veux pas vivre ça. 

Analyse William, analyse, réfléchi, fais quelque chose, bouges-toi. Je le regarde, il pleure. Évidemment sale con, tu croyais que tu allais t'envoler et rejoindre le pays imaginaire? 
Je ne trouve rien d'autre à faire que de me pencher le plus possible et de lui tendre ma main. Il est hors de ma portée, il faudra qu'il remonte un peu. 

-Attrape ma main espèce de crétin! Tu vas crever si tu restes là! Tu pourras pas casser cette fenêtre, t'es un enfant putain!"

Je dois pas paniquer. Enfin je panique déjà, mais ça ne doit pas s'empirer.
Ma main tournée vers le garçon me paraît tellement lointaine.
Lointaine... 

L'immortalité c'est tous les autres qui tombent.
Cinquième année RP

25 févr. 2019, 20:50
Faire disparaître les preuves  PV E.S 
Je sens des fourmis circuler dans tous mon corps et mon emprise ce sur la corde de fortune ce faire toujours un peu moins fortes... Je tente de rassembler ce qui me reste de courage pour grimper cette fichues corde, mais je n'ai ni le courage, ni la force... L'autre Serpentard me tends la main d'en haut et semble m'engueuler, mais aucun son ne me parvient. Je prends un regard désolé en le regardant dans les yeux. Mes derniers espoirs de vie s'envolant un peu plus à chaque seconde qui passe...

En très peu de temps, je vois la silhouette de mon camarade s'écarter... Et revenir. À moins que ça soit une autre personne, je n'aurais pas su dire... C'est comme s'il était flou. Comme si le monde était aussi flou que mes bras sont frêles et fragiles.

Avant que je n'aie le temps de m'apercevoir de ce qui se passe, je sens une force me tirer vigoureusement vers le haut. Je ne cherche pas à comprendre ce que c'est, juste à rester accroché encore quelques secondes... Encore quelques secondes...

Je sens en premier la chaleur de la pièce que je pouvais pourtant trouver froide au premier abords. Ensuite, c'est le sol que je sentis. Un choc violent, mais surement pas autant que s'il s'était fait quelque dizaine de mètres plus bas...

Ce choc est là mon dernier souvenir. Quand je rouvre les yeux, un nombre incroyable de voix dans ma tête crie pour parler plus fort que le voisin, comme si elle considérait toutes avoir la chose la plus importante de toutes à dire. J'entendais ainsi des : "COMMENT TU PEUT ÊTRE AUSSI STUPIDE", des : "QU'EST-CE QUI S'EST PASSÉ ? OÙ T'EST ?" et des : "TU EST VIVANT !" cohabiter avec pleins d'autres phrases dans ma boîte crânienne au bord de l'explosion tendis que mes yeux commences tous doucement à s'adapter à la lumière ambiante. Ces finis.