Privé avec @Ashley Melywell et @Carmen Blackfall.
Mars 2044

Alice zigzagait entre les murs : il ne fallait pas qu’elle se fasse repérer ! Elle s’approchait du bureau de Rusard. Celui ci lui avait confisqués il y a peu, son rapeletout. La grand-mère d’Alice n’avait pas les moyens d’en acheter un autre. Elle était donc partie le récupérer. Peut-être trouverait-elle d’autre objet qu’elle pourrait donner à sa mamie ou à sa sœur ? Alice avait vu Rusard partir dans le parc, elle espérait juste qu’il n’allait pas la surprendre dans son bureau parce que sinon ça pourrait mal tourner. Elle jeta un coup d’œil dans la petite fenêtre de la porte, histoire de voir si il n’y avait pas quelqu’un d’autre.
La voie est libre Se dit-elle.
Alice poussa la porte qui émit un grincement. Elle avait le cœur qui bâtait. C’est bon ! Personne ne l’avait entendu. Des feuilles de règlement était en pile sur le bureau. En dessous, se trouvaient aussi des tiroirs. Un placard se tenait au fond de la pièce.
Bon... par où commencer ?
Elle ouvrit un tiroir : à l’intérieur se trouvaient un rouleau de parchemin, des plumes et... une griffe de hibou !
Bizarre...
Elle continua à fouiller et ouvrit l’autre tiroir. Elle retira le parchemin pour voir ce qu’il y avait en dessous mais il n’y avait rien. Elle se dit que son rapeletout était forcément dans le placard.
Soudain, Alice entendit des bruits de pas. Elle se précipita sur le parchemin pour le ranger dans le tiroir et c’est là qu’elle remarqua des écritures dessus. Son cœur battait la chamade car l’ombre se rapprochait. Une jeune fille apparu.
Ouf !

À Vous !

Mars 2045, 21 heures
Ashley respira silencieusement. Elle ne devait surtout pas être repérée. Elle n’ignorait surement pas ce qu’elle risquait en se promenant dans les couloirs, à cette heure-ci, en essayant de récupérer ses bonbons explosifs, confisqués récemment par le fantôme de Rusard, mais voulait à tout prix les récupérer. Elle avait mis la paire de baskets qui faisait le moins de bruits, exprès pour cela. Elle marcha lentement, de peur de se faire remarquer. Elle retint son souffle lorsqu’elle atteignit enfin la porte. Ses doigts se crispèrent sur sa baguette. Avec son autre main, elle tourna le poignet. Rien ne se produisit. De sa main droite, la main dont elle tenait la baguette, elle fit un geste en murmurant : « Alohomora. ». La porte s’ouvrit. Elle vit une silhouette devant elle. A son grand soulagement, elle ne pouvait appartenir au concierge. Elle regarda d’un peu plus près : une jeune fille, blonde aux yeux bleus. D’après la couleur de sa robe, elle appartenait à la maison de Serdaigle. Ashley se souvint qu’elle l’avait déjà vu pendant les cours de Potions. Elle ignorait si elle la connaissait elle aussi, et elle lui souffla : « Salut, je suis Ashley Melywell. Tu es Alice Leroux, n’est-ce pas ? Je t’ai déjà vu pendant les cours de Potions. » Elle entendit des bruits de pas. Ca ne pouvait pas être Rusard, puisqu’un fantôme ne marche pas, ça vole. Mais elle fit tout de même signe à Alice de se cacher sous le bureau. Ashley l’imita. La porte s’ouvrit en un grincement. Une troisième fille entra.

A vous !

Vingt-et-une heure.
C'était l'heure que Carmen avait choisie pour débuter son escapade.
Hier matin, le fantôme de Rusard lui avait confisqué ses Chocogrenouilles sans aucune raison valable, sûrement encore une fois parce que sa condition de spectre le rendait de mauvais poil.
On aurait tout aussi bien pu donner le post à Peeves que le résultat aurait été le même, pensait souvent Carmen. En tous cas, elle avait décidé de ne pas le laisser s'en tirer comme ça.
Elle se foutait pas mal de ses grenouilles en Chocolat, elles n'étaient pas si bonnes, pas assez amères à son goût. Mais ce qu'elle n'acceptait pas , c'était que quelqu'un qui n'était même pas vivant le les lui prennent. C'était donc par pur soucis de fierté qu'elle entreprenait sa petite aventure et qu'elle n'en éprouvait aucun remord, pour changer.
Premier angle, deuxième angle, troisième angle, escaliers et encore escaliers. Tout ça dans le silence le plus complet. Elle aurait aimé pouvoir maîtriser parfaitement le sortilège de Désillusion pour pouvoir se tapir dans la nuit tel un caméléon, mais les professeurs de Poudlard avaient une fâcheuse tendance à sous-estimer les capacités de leurs élèves. Carmen devait donc s'en tenir aux Sortilèges de base, ceux-là même qui ne pourraient lui être utiles cette nuit. De toutes façons, elle était loin d'être un éléphant dans un magasin de Porcelaine, elle savait se tenir.
Il ne lui fallut pas longtemps pour atteindre le bureau du concierge. Il se limitait à quatre murs de pierre sombre sans la moindre fenêtre et à une porte en bois. Qui n'était pas fermée. Carmen le remarqua tout de suite. Ce n'était pas normal. Des bruits de murmures arrivèrent à ses oreilles.
Des voix de gamines, comme elle, qui faisaient les présentations. Comme si elles n'avaient que ça à faire alors qu'on pouvait les surprendre à tout moment. Elle entra donc sans plus hésiter. Il n'y avait rien à craindre. Si elles dénonçaient Carmen, elles se cramaient elles-mêmes.
Dans l'entrebâillement de la porte, elle les surprit en chuchotant :

- Carmen Blackfall. Vous pouvez me dire où se trouvent les objets confisqués ?

@Alice Le Roux et @Carmen Blackfall
elle était à Serpentard, d’après son uniforme et sa cravate verte. Ashley répondit, dans son souffle « Honnêtement, on n’en sait pas plus que toi. Un silence gênant tomba entre les trois camarades de première année. Ashley interrompit le silence, en présentant son plan. Bon, puisqu’on est trois pour chercher, une fera la guai, puis les autres chercheront les objets. Il faut faire vite, chaque seconde compte et le fantôme du concierge viendra dans n’importe quel moment. » leur lança-t-elle. Au final, la Serpentard était chargée de monter la garde. La Serpentard. Ces deux mots résonnèrent dans sa tête. Elle ne lui avait pas demandée son prénom ! Et à sa camarade de la maison bronze et or aussi, d’ailleurs, mais ce n’était pas vraiment le moment ; le fantôme de Rusard pouvait ressurgir à tout moment. Elle hocha la tête et jeta un regard complice à ses deux camarades avant de commencer à fouiller un peu partout autour d’elle.
Ashley chercha les objets tout en restant sur ses gardes, en faisant attention à ce qu’elle touchait puisqu’elle pouvait laisser d’importantes traces derrière elle. Elle regarda partout, dans la malle, sous la table, dans l’armoire – qui était rempli de chaines et toutes sortes d’objets pour torturer les élèves, qui fit frissonner Ashley– derrière les rideaux, partout, mais rien.
Désolée pour ce retard
A vous !

Alice se trouvait dans le bureau de Rusard. Elle était avec une fille du même âge qu’elle. Elle était toute aussi stressée de voir Rusard arriver et les surprendre. Alice frissonna, il faisait froid ! Après tout, Rusard ne ressentait rien car c’était un fantôme ! Les filles attendirent des bruits de pas. Comme toujours, Alice stressa. Ce n’était pas aujourd’hui le bon moment d’être renvoyé ! Alice entrevit l’ombre d’une jeune fille de son âge. Elle était soulagée. C’était une Serpentard. Celle-ci se présenta :
- Carmen Blackfall. Vous pouvez me dire où se trouvent les objets confisqués ?
Alice pointa l’armoire du doigt tandis que l’autre fille, tenant un bout de parchemin répondit :
-Honnêtement, on n’en sait pas plus que toi. En revanche, on a trouvé un bout de parchemin. Regarde ça. lui dit-elle en tendant le parchemin à Carmen, qui était sur le bureau. Bon, puisqu’on est trois pour chercher, une fera la guai, une autre cherchera les objet et la dernière aidera à chercher et on change toutes les 5 minutes.
Alice se demandait vraiment ce que c’était. Elle en avait le cœur qui battait.
Elle se décida à prendre la parole :
- Heu... Je ne me suis même pas présenté ! Je suis Alice ! Alice Le Roux ! Première année à Serdaigle ! Je suis venu ici pour récupérer mon rapeletout. J’ai une mémoire de poisson rouge alors il m’est presque impossible de vivre sans. Cette histoire de parchemin est bien louche.
Alice réfléchit un instant puis rétorqua :
-Moi, je me charge de récupérer les objets confisqués pour une raison personnelle. Dites moi ce que vous avez perdu et je vous le rendrai ! Après c’est vous qui décidez si vous préférez plutôt faire le gai, résoudre les énigmes ou les 2 ! Je pourrais aussi faire un de ses rôles. Bon...
Alice se dirigea vers l’armoire et l’ouvrit.

Désolé pour cet énorme retard ! @Ashley Melywell @Carmen Blackfall

Une cherchera. L'autre aidera. La dernière fera le guet. Déterminée la Gryffondor, pensa-t-elle.
Mais elle n'avait ni le temps ni la possibilité de répliquer. Ne pouvant pas se permettre de risquer une confrontation à vingt-et-une heure dans le bureau du concierge. Aussi infime puisse-t-elle être. Trop bruyant. N'étant pas du genre à donner sa confiance aveuglément, elle était tout de même régulièrement tentée de se retourner. De leur dire quoi faire. De vérifier. Mais elle n'était pas débile, mieux valait observer et rester concentrée, car personne d'autre ne le ferait à sa place. Elle s'était donc résignée à tendre l'oreille et à scruter l'obscurité. Sur le qui-vive. Attentive à la moindre variation de l'air. Les doigts tressautant au moindre mouvement. La respiration lente et mesurée.
Elle soupira doucement. Alors qu'elle avait prévu de mener sa mission à bien seule, ses plans étaient tombés à l'eau. Enfin, leur nombre aurait pu leur être favorable. *si elles n'étaient pas aussi bruyantes*. Bon sang. Qu'est-ce qu'elles pouvaient faire du bruit. Frotter les documents entre eux. Se trémousser inutilement. Murmurer avec de trop fortes intonations, alors qu'elles auraient bien pu se garder de la moindre parole. Ça tendait Carmen. Elles ne tarderaient pas à se faire repérer si ça continuait ainsi. Peut-être était-ce l'extrême attention dont elle devait faire preuve en tant que guetteuse qui décuplait la sensibilité de ses sens. Elle l'espérait. De tout cœur.

- Chut! siffla-t-elle, esquissant un signe de tête vers l’arrière puis se ravisant en reconcentrant précipitamment son regard vers le couloir, peu importe qui fait quoi, vous êtes au courant que ce qu'on fait n'est pas tellement .. autorisé ? On n'est pas à une soirée pyjama, les filles. Et j'sais pas vous, mais un hibou à mes parents et c'est fini pour moi, alors bouclez-la, acheva-t-elle discrètement, le regard toujours fixé vers la pénombre.

Il fallait qu'elles en finissent. Et vite. Quelle idée avec donc bien pu lui passer par la tête ? Les autres n'étaient jamais fiables. Elle aurait du faire demi-tour dès qu'elles les avait vues. Elle se serait épargné en tas d'ennui. Elle ne les aimait même pas, ces maudites Chocogrenouilles ..

Ashley chercha dans la malle, l’armoire, le tiroir, partout, mais rien ne se pointa. *Bon sang mais pourquoi ai-je choisi de chercher, je suis nulle à ça*
Elle respirait silencieusement et sentait sa poitrine se gonfler et se vider, en émettant pas le moindre bruit. Elle jetait des regards furtifs à Alice, comme pour lui demander si elle avait trouvé quelque chose, mais leurs regards ne se croisaient jamais en même temps.
Pour être franche, elle ne donnait pas éperdument sa confiance à deux filles qu’elle vient à peine de rencontrer, elle vérifia de temps et autre si le fantôme du concierge ne venait pas. Elle n’avait aucun préjugé contre les Serpentards, puisqu’elle avait beaucoup d’amis appartenant à cette maison, mais la fille de Serpentard ne semblait vraiment pas leur faire confiance, et sa parole le prouva. Elle leur souffla qu’elles n’étaient pas autorisées à venir ici à cette heure-ci et encore moins fouiller le bureau pour retrouver les objets perdus, et qu’elles n’étaient pas en soirée pyjama.
En réalité, la seule fois où Ashley ouvrait sa bouche, c’était simplement pour murmurer un sort pour éclairer ou ouvrir quelque chose de fermé à clef, mais se contenta de hocher la tête, pour éviter de s’attirer des ennuis, déjà qu’elle risquait une semaine de retenues.
Elle prit la corbeille, vide. Elle y avait déjà jeté un coup d’œil, mais elle remarqua que le fond était beaucoup moins profond que la longueur de la poubelle, et vit une minuscule poignée elle dirigea sa main et tira sur l’anse. Un double fond. Elle y trouva quelques Chocogrenouilles, un Rapeltout et ses bonbons explosifs. Elle lança un regard aux autres et sortit silencieusement les objets confisqués de leur cachette.
Le concierge était malin, mais pas assez.

Pour cause d’absence et d’incohérence, ce RP est abandonné.