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20 févr. 2019, 15:50
Bicornus et pulls de laine  — Sigmund C. 
Février 2044,
Appartements de Narcyz


L'entrée des quartiers de Narcyz donnait sur une petite pièce de vie, dans laquelle était installée un canapé en cuir qu'il avait choisi lui-même et une table basse en cerisier dont la couleur claire jurait atrocement avec le reste de l'appartement aux couleurs sombres. Les murs étaient tous occupés par de grosses bibliothèques pleines à craquer de gros ouvrages.
Les appartements de l'irlandais étaient à son image. Un peu trop rangés, un peu trop carrés. Le professeur d'étude des runes se plaisait dans cet arrangement machinal et minimaliste, il n'y avait que le nécessaire. Il avait passé l'heure à ranger les quelques centaines de livres qu'il possédait dans ses bibliothèques dans l'ordre alphabétique. Voilà quelques semaines déjà qu'il lui fallait serrer les poings et les dents en passant devant les étagères désorganisées, trop pris par les préparations qu'imposaient sa nouvelle promotion à Poudlard. Son travail d'organisation n'était pas encore terminé, il avait gardé le meilleur pour la fin. Sa baguette en main, il fit léviter quelques dizaines de figurines et d'objets à l'image des Grapcornes qu'il déposa sur la table basse. Une des figurines manqua de tomber, Narcyz comprit l'expression de voir sa vie défiler devant ses yeux avant de prendre le contrôle de la situation d'un simple geste de baguette magique. S'il avait du tirer un trait sur sa magie en faisant le tour du monde et en travaillant comme guide dans un musée traitant de l'univers des runes pour ne pas attirer les soupçons des moldus, le professeur d'étude des runes était bien heureux de pouvoir à nouveau sortir sa baguette sans avoir à jeter un coup d’œil à droite et à gauche.

En travaillant pour un musée, il avait appris à entretenir diverses œuvres. Précédemment rangé dans un tiroir de sa chambre, il se munit d'une mallette de laquelle il sortit quelques outils d'entretien. Il y avait des petits pinceaux et autres brosses qui permettaient de retirer la poussière, ainsi qu'une solution nettoyante. S'il pouvait probablement nettoyer ses figurines avec de magie et ce, avec la même efficacité, il appréciait pour autant le faire manuellement. La grande fenêtre ouverte lui permettait d'entendre le vent qui soufflait dehors et quelques corbeaux chanter leur chant lugubre au loin. C'était un milieu d'après-midi parfait pour se concentrer sur ses figurines préférées. Par terre, le passionné avait disposé son matériel de peinture. Il avait commencé sa collection il y a si longtemps qu'il lui fallait parfois repeindre certaines possessions qui perdaient de leur éclat.

Enfermé dans sa bulle, dix secondes s'écoulèrent avant que son cerveau fasse les bonnes connexions. On venait de toquer à la porte. Narcyz fronça les sourcils, il n'attendait personne. L'imprévu le contraria. Il reposa la figurine qu'il était actuellement en train d'analyser. C'était une figurine d'un Grapcorne mâle qu'on pensait être à l'origine de la plus grande attaque mortelle contre des sorciers. On l'avait surnommé les Cornes du Diable. Si quelqu'un avait demandé l'avis de l'irlandais, celui-ci aurait répondu que c'était sans doute ce que les sorciers avaient mérités. Il était de notoriété qu'il ne fallait jamais s'approcher d'un Grapcorne en colère.
Mais personne n'avait demandé l'avis de Narcyz à ce propos, et c'était tant mieux. Il se releva d'un air grognon, enjamba sa mallette avant de rejoindre la porte en bois qu'il ouvrit. Une moustache parfaitement lustrée l'accueillit. Il releva les yeux vers le professeur d'étude des Moldus qui faisait bien vingt centimètres de plus que lui, et qui avait, comme toujours, décidé de venir accompagné de son horrible goût vestimentaire.

— Sigmund, quelle surprise ! Tu voulais quelque chose ? La demande n'avait rien de bien accueillante ni de bien enthousiaste, l'homme resta solidement ancré juste devant le seuil, signalant de cette façon qu'il ne s'attendait pas à une discussion prolongée. Pas l'ombre d'un sourire ne s'était formé sur le visage du trentenaire qui devait employer toute sa volonté pour éviter de baisser les yeux vers le pull quadricolore de son collègue. Narcyz n'était pas étranger au moustachu. Ils s'étaient en fait rencontrés bien avant qu'ils n'aient tout deux pris leur fonction à Poudlard, en côtoyant tous les deux un club de collectionneurs. La monotonie de sa tenue jurait cruellement avec l’exubérance de celle de son collègue. L'irlandais, lui était de bonne humeur et avait opté pour un pull en laine sans manche beige sur une chemise blanche sans pli.

Professeur en carton à temps plein.

21 févr. 2019, 16:44
Bicornus et pulls de laine  — Sigmund C. 
Sigmund avait été ravi d'apprendre que son nouveau collègue qui enseignait l'étude des runes n'était nul autre que Narcyz Sjöstedt, un homme qu'il avait déjà côtoyé par le passé et bien que leurs échanges furent peu nombreux et assez restreints, le sorcier moustachu appréciait tant la personnalité de cet homme qu'il aimait à le considérer comme un ami. Les deux sorciers avaient brièvement fait connaissance plusieurs années auparavant, étant tout deux membres d'un club de collectionneurs de figurines diverses. Narcyz était facile à repérer : c'était un homme assez petit toujours affublé d'un affreux pull en laine sans manche. Il ne semblait pas être un grand bavard, mais sa passion pour les Grapcornes fascinait Sigmund, qui lui collectionnait un peu tout ce qui lui tombait sous la main sans réellement se focaliser sur des thématiques précises -en dehors des figurines de Super-héros.

Ses problèmes de gallions l'avaient contraint à abandonner ce club, qui était un véritable gouffre financier pour quiconque désirant constituer des collections complètes. 

Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas partagé un bon moment de complicité avec Narcyz. C'est donc tout naturellement qu'il avait décidé de lui rendre visite, sans prévenir, au beau milieu d'un après-midi.  Lorsqu'il arriva à la porte de ses appartements, il était complètement essoufflé après avoir descendu un étage, traversé plusieurs couloirs et remonté cinq autres étages à grandes enjambées. Sans compter son passage dans la salle des professeurs, qui n'était pas vraiment sur le chemin mais tout à fait indispensable pour récupérer quelques bièraubeurres qui prenaient la poussière. De ce qu'il avait compris, un préfet de Serdaigle les avait confisquées à deux jeunes élèves, puis avait remit les précieuses bouteilles à sa directrice de maison, qui elle-même les avait mises à disposition des professeurs dans leur salle. Quelle bonté, et quelle douce occasion pour boire avec un vieil ami ! Sigmund les avait toutes glissées dans son sac banane.

Il frappa huit coups à la porte. Attendit. Narcyz vint lui ouvrir. Malgré l'absence de sourire de sa part, Sigmund estima qu'il était probablement, tout comme lui, très heureux de le revoir. Sans plus attendre, il exposa les raisons de sa venue.

« Narcyz ! Cela fait longtemps. J'espère que je ne te dérange pas. Je voulais voir si tu étais bien installé, et prendre un peu de tes nouvelles. Elle est drôlement loin, ta tour ! De mes propres appartements, j'ai du descendre un étage, puis en remonter cinq pour venir te voir. Au moins tu es bien, tout en haut, personne ne doit venir t'embêter ! » lança-t-il joyeusement tout en essayant d'apercevoir l'intérieur de l'appartement par-dessus l'épaule de son collègue, ce qui n'était pas compliqué avec sa petite taille. « Je peux entrer ? Je me demande comment tu as agencé ton appartement. Tu collectionnes toujours les Grapcornes ? Où sont-ils ? Je peux les voir ? » enchaîna-t-il, tout sourire. Enfin, en conclusion après toutes ces questions, il tendit solennellement à Narcyz les bièraubeurres, de la même façon que lorsqu'on offre un bouquet de fleurs.

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25 févr. 2019, 17:24
Bicornus et pulls de laine  — Sigmund C. 
Narcyz ne fut pas surpris du flot de paroles de Sigmund, c'était une de ses spécialités. Il fut néanmoins impressionné de voir qu'il pouvait le faire alors qu'il semblait être à bout de souffle quelques secondes plus tôt et se questionna sur les capacités des poumons de son collègue, avaient-ils inventés quelque chose chez les moldus à ce propos ?
Le regard ambre du professeur d'étude des runes se promena sur la moustache de Sigmund — était-ce une miette qu'il apercevait, coincée entre deux poils de moustache ? — alors que les paroles du professeur d'étude des moldus s'immisçaient dans son oreille pour ressortir par l'autre. Quand il releva les yeux, Sigmund avait vraisemblablement enfin arrêté de parler et c'était, comme les conventions l'imposaient, au tour de Narcyz de prendre la parole. L'homme n'avait pourtant rien à dire et les seuls mots qui lui venaient à l'esprit étaient les suivants : « pas intéressé. » Il lui fallut tous les efforts du monde pour ne pas fermer la porte au nez du moustachu alors que son regard se perdait sur le sol en bois. S'il ne prenait pas toujours de pincettes pour parler à quelqu'un, le contexte le demandait. Tout d'abord, Sigmund était son collègue et s'ils venaient à se brouiller, il lui faudrait supporter des tensions qui diviseraient peut-être le corps professoral durant les repas à la Grande Salle et les diverses réunions dans la salle des professeurs, que Narcyz ne pouvait pas éviter à tous les coups. Il préférait faire quelques efforts pour garder une relation courtoise. De plus, Sigmund connaissait l'existence de la collection de Narcyz, et s'il était en colère, il pouvait tenter quelque chose pour briser sa collection — l'homme n'oubliait pas l'épisode douloureux de son frère qui lui avait cassé une maquette qu'il avait pris des heures à construire lorsqu'il était plus jeune.

Le flot de ses pensées cessa soudainement. Là, sous ses yeux, il remarqua une irrégularité dans les planches de bois. Elles avaient toutes le même aspect, pourtant sous la porte, il remarqua une trace dans le bois qui ne devait de toute évidence pas être là. Elle brisait toute l'harmonie du sol, ce qui le fit froncer des sourcils de façon quasi imperceptible. Il poussa la porte, l'ouvrant de plus belle, pour voir la trace dans sa globalité, sans se rendre compte que le geste donnait à Sigmund une vue bien plus large sur son salon. C'était comme si on avait donné un coup de marteau dans le bois, à cet endroit précis. Voilà qui était bien curieux.
Comme s'il se rappelait enfin de la présence de Sigmund, il releva les yeux vers l'homme — se brisant la nuque au passage et formula son avis avec le plus de tact possible.
Pour tout te dire, je suis en plein rangement. déclara-t-il, persuadé que la phrase suffirait à faire comprendre à son collègue qu'il n'avait pas envie d'être dérangé pour le moment et qu'il pouvait continuer son sport quotidien en retournant d'où il venait.

Professeur en carton à temps plein.

27 févr. 2019, 12:12
Bicornus et pulls de laine  — Sigmund C. 
Alors que Sigmund essayait d'apercevoir l'appartement de son nouveau collègue par dessus son épaule, celui-ci lui facilita la tâche en ouvrant grand la porte. Il lâcha un "wow" en apercevant quelques bibliothèques bien fournies et, était-ce des figurines qu'il voyait-là, sur la table basse ? Absorbé par son analyse des lieux, il ne prêta que peu attention aux réactions de Narcyz. Lorsque celui-ci lui indiqua qu'il était en plein rangement -et ce, après lui avoir ouvert grand la porte, ses intentions lui parurent claires comme de l'eau de roche. Il fourra le pack de bièraubeurres dans les mains de son hôte sans plus de cérémonie, puis pénétra dans la pièce à vivre en zieutant partout.

« Bien sûr. » répondit-il à la question implicite de Narcyz. « Je serais ravi de t'aider à ranger ! C'est bien beau ici. La décoration est un peu minimaliste ; j'ai quelques posters de moldues célèbres, si cela t'intéresse. » enchaîna-t-il tout en faisant le tour de la pièce. Il enfonça sa main dans le canapé pour en tester le confort, avant de lâcher un grognement satisfait, puis il avisa les grosses bibliothèques remplies de livres. « Tu ne ranges pas tes livres par couleur ou par taille ? » s'étonna-t-il tout en effleurant du doigt les couvertures des bouquins. Enfin, il s'assit dans le canapé tout en lâchant un "ah" de satisfaction. Son regard se posa enfin sur ce qui l'intéressait le plus dans la pièce : les figurines, qui se tenaient par dizaine sur la table basse en bois clair. « Tu viens t'asseoir dans le canapé ? » proposa-t-il à Narcyz. Il avisa son matériel d'entretien, et continuant sur sa lancée, il s'empara de quelques outils pour les analyser, tout en lâchant quelques « Ah, cette brosse est bien, mais un peu épaisse. Pratique pour dépoussiérer, mais on ne va pas dans le détail avec. » ou encore des « Tiens, il y avait presque les mêmes pinceaux dans le supermarché moldu Auchan. » Seulement quelques dizaines de secondes s'étaient écoulées depuis son intrusion entrée dans les appartements de Narcyz, ce qui lui avait amplement suffi pour analyser et commenter presque toute la pièce. Il parlait vite, faisait rarement des pauses. Ses yeux vifs et perçants se posaient sur tout ce qui était à sa portée. Bien sûr ; il avait du savoir-vivre : il était entré sur l'invitation implicite de son collègue, et n'aurait probablement pas agi ainsi s'il ne le considérait pas déjà comme un très bon ami. 

#783f04 - DDM de Poufsouffle à partir de mars 2049 - Tutoyez-moi !

24 mars 2019, 20:07
Bicornus et pulls de laine  — Sigmund C. 
Le moustachu avait toujours eu cet air un peu débonnaire. Il fallait le voir, le nez portant fièrement des lunettes qu'il ne portait que de temps en temps, la moustache lustrée. L'homme détonnait par sa banalité. Paradoxe intéressant, s'il n'avait pas été aussi bruyant et bavard. Narcyz n'avait pas eu le temps de réagir que son collègue s'était engouffré dans la pièce, et au même rythme effréné que les paroles du moustachu, les pensées du professeur d'étude des runes s'élançaient dans une tornade paniquée de non-sens. Que dire ? Que faire ? Il observait l'homme entrer, papoter alors qu'il se sentait comme mis à nu : on venait de mettre les pieds chez lui. C'était la première personne qui entrait dans les appartements du professeur sans n'y avoir aucun intérêt si ce n'est s'épancher sur des discussions dont Narcyz n'avait que faire. Les quelques personnes qui y étaient entrés avaient toutes eu un but bien précis et très, très, temporaire qui permettait à l'irlandais de les mettre dehors l'instant qui suivait.

Narcyz Sjöstedt s'était comme arrêté de vivre pendant un instant, les yeux ronds, cherchant une réponse à son problème dans les pierres du mur en face de lui.

En son fort intérieur, il doutait alors que ses doigts glissaient nerveusement sur les coutures des poches de son pantalon dans un vas et vient incessant. Aurait-il la force nécessaire pour supporter l'inintérêt des conversations de Sigmund ? S'il savait qu'il était de coutume d'être un tant soit peu agréable aux yeux de ses collègues pour s'assurer un quotidien plus ou moins agréable à Poudlard, il n'était pas certain d'avoir assez de patience ou de savoir assez bien mentir pour feindre de s'intéresser à une discussion quand ses figurines l'attendaient sagement. Dans le même ordre d'idée, il était hors de question que Sigmund tente de toucher à ce qu'il considérait comme son plus grand trésor. D'autant plus que la situation empirait un peu plus à chaque instant : le canapé de cuir venait de souffler bruyamment sous le poids de l'homme qui s'était affalé dessus comme s'il s'asseyait sur un tapis de marshmallow. Et le voilà qu'il critiquait le choix de pinceau de Narcyz, avait-il au moins eu un jour à dépoussiérer un quelconque vieil objectif d'artisanat ?

Le visage du professeur d'étude des runes affichait à présent une expression décidée alors qu'il remonta le regard douloureusement jusqu'à la moustache étrangement hypnotisante de l'homme. Il avait fait le choix qui paraissait le plus logique à son sens : l'égoïsme, qu'il aurait qualifié de survivalisme.
— Non. Non, non, et non. Les mots avaient sonnés, lourds contre la langue de l'homme alors qu'il attrapa le bras de Sigmund presque du bout des doigts — il tirait plutôt sa manche, pour être tout à fait exact.
— J'ai repeint mon canapé, si tu restes trop longtemps dessus tu vas être tout coloré. Lève toi. Narcyz n'avait jamais été très au courant des méthodes moldues mais il jurait avoir déjà entendu cette excuse dans un film moldu. Mais il ne lui fallut quelques secondes pour comprendre qu'il ne se débarrasserait pas de son collègue comme ça. Il retint un soupire alors qu'il lâcha Sigmund.
— Je me débrouillerai tout seul. Mes pinceaux sont très bien, d'ailleurs, merci pour ton avis ceci dit. Je n'aime pas la bierraubeure et encore moins à cette heure. La miette qui était dans ta moustache vient de tomber sur mon canapé, c'est— Les mots s'étaient libérés sans qu'il ne s'en rende compte et il s'arrêta avant d'être trop médisant. Il espéra, d'une manière tout à fait égoïste, que le professeur d'étude des moldus soit assez vexé pour quitter les lieux sur le champ.

Professeur en carton à temps plein.

25 mars 2019, 15:09
Bicornus et pulls de laine  — Sigmund C. 
Malgré l’invitation de Sigmund, le professeur d’étude des runes ne prit pas place sur le canapé. Au contraire : une expression peu engageante avait traversé son visage, ce que le sorcier avait à peine remarqué, bien trop occupé à comparer les divers pinceaux entre eux et à appuyer sur les petits poils des outils pour en tester leur souplesse et leur robustesse. Il eut un léger sursaut lorsqu’une pluie de « Non » s’abattit sans prévenir sur lui. Avait-il commis une maladresse ? Il leva un regard innocent en direction de son collègue, qui s’affairait désormais à tirer sur sa manche. Il suivit le mouvement et se redressa sans plus tarder, surplombant désormais Narcyz de sa taille.

« Ton canapé ne sent pas la peinture fraîche. » dit-il en le regardant d’un air suspicieux. Il accusa le coup en écoutant Narcyz qui ne semblait pas si enthousiaste qu’il l’avait imaginé de sa visite. Malgré la propreté globale des lieux, il y avait probablement quelques poussières qui volaient, parce que le professeur moustachu sentit ses yeux se remplir d’humidité. Il les frotta vigoureusement et grogna.

« Excuse-moi de t’avoir dérangé, Narcyz Sjöstedt. Je voulais te souhaiter la bienvenue et renouer avec toi, mais puisque tu sembles très bien tout seul, alors, je te laisse à tes occupations et à ta solitude, en espérant que ces figurines te seront de meilleure compagnie que le collègue que je suis. Je reprends mes Bièraubeurres et trouverai une personne plus sympathique avec qui les partager. » déballa-t-il avec un regard presque accusateur. Il regretta aussitôt une partie de ses propos, se trouvant lui-même un peu dur malgré la déception encore récente. Il espérait beaucoup d’une éventuelle amitié avec cet homme qui partageait de nombreux centres d’intérêt avec lui, mais le moment ne semblait pas propice à la discussion. Il récupéra les bouteilles d’alcool et partit tout aussi rapidement qu’il était venu. Avant de fermer la porte, il lâcha un « Bonne journée, Narcyz » sur un ton plus léger même si on pouvait y déceler une pointe d’amertume.


RP terminé pour ma part ! Merci Narcyz, même si c'est un peu loupé pour que nos persos deviennent copains, je pense. Bisous <3  

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