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28 oct. 2016, 01:43
Devoirs et possible rencontre en salle d'étude  Libre 
Je regardais Nébor me sourir, comme depuis le début de notre conversation. Il m'expliquait comment gérer une relation "d'aide aux devoirs", et je ne pu m'empêcher de me sentir comme une enfant à qui on expliquerait le fonctionnement d'un jeu quelconque. Je m'en senti vexé, même si je savais que c'était moi qui avait la posé la question, je n'aimais pas sentir que la personne en face de moi en savait plus.
J'ouvrais la bouche pour lui répondre, lorsqu'une ombre mouvante attira mon regard dans la pièce. Une jeune fille de Gryffondor, comme me le prouva sa cravate, se dirigeait vers nous d'un pas sûre d'elle. Elle avait de long cheveux miel qui flottaient derrière elle, lui donnant un air... Conquérant. Je me demandait ce qu'elle voulait et me pris à espérer très fort qu'elle ne vienne pas nous voir. Une personne à gérer était déjà bien assez compliqué. Evidemment, ma prière ne fut pas entendu. La Gryffondor s'assit à côté du garçon, et sorti un livre. Je la regardais en haussant un sourcil.
*Ne te gêne pas, non plus, tu veux que je t'offre une patacitrouille pour aller avec ton impolitesse ?*.

-Salut je m’appelle Aneline et vous vous devez être Aelle et Léon si je ne me trompes pas !

Très bien. En plus de m'avoir coupé net dans mon élan, elle m'apprenait gentillement qu'elle connaissait mon prénom alors que je ne savais même pas qui elle était. Jetant un regard discret autour de moi, j'essayais de repérer ses amis, qui devaient sans aucun doute se cacher quelque part, près à se... Je me secouais la tête, je devais arrêter de croire à chaque instant que tout le monde souhaitait m’agresser.
Enfin, la jeune fille me dérangeait, même si elle avait parlé sur un ton amical, je ne savais pas ce qu'elle nous voulait, et je me sentais mal à l'aise avec autant d'inconnu me parlant. Je la vis alors se pencher vers le brun, et lui chuchoter quelque chose à l'oreille. J'essayais de comprendre, mais elle parlait bien trop bas, ce qui était de toute évidence calculé. Mais le regard de Nébor m'en dit bien plus. Penché sur son livre, son regard se posa un instant sur moi avant de me fuir lorsqu'il se rendit compte que je le regardais. Je me tassais dans ma chaise, essayant d'enfouir le sentiment désagréable qui montait doucement en moi. Mon mal être du début de ma rencontre remonta à la surface. D'autant plus fort lorsque j'entendis la voix clair de cette Aneline nous dire :


-Vous êtes mignon tout les deux.


Avant de se plonger dans son livre. Ébahi, je regardais Léon. Ce dernier rougissait, et je l'observais étrangement. J'avais chaud, ma respiration était laborieuse, et j'essayais de cacher mes sentiments derrière... Derrière rien du tout, j'étais incapable de cacher quoi que soit. Et surtout pas le rougissement qui me montait aux joues, à mon plus grand énervement. Je me fermais totalement. Tout s’enchaînait très vite. Mes pensées tourbillonnaient. Incapable de réfléchir, je croisais les bras en n'osant plus regarder Nébor. Mon regard colérique se focalisait sur Aneline, qui sans même nous regarder, lisait son livre. Je me sentais en colère, je détestais qu'une personne s'invite comme cela et nous dise de tels mots, je détestais qu'elle sous entende quoi que ce soit, alors que j'étais incapable, la plus part du temps, d’aligner deux mots en face d'un inconnu. Et Nébor savait tout cela, il devait bien rire.
Mignons ? Je n'aurai jamais pensé de cette manière, ça ne m'était jamais arrivé d'ailleurs, et je n'avais jamais eu un tel but en parlant avec le Poufsouffle. Est-ce que mon comportement disait le contraire ? Je ne pense pas, mais alors pourquoi cette fille disait cela ? J'étais figé de stupeur. Je vis la Gryffondor bouger les lèvres mais je n'entendais rien. Je vis alors une seconde fille arriver, attraper la première par le bras, et quitter la table. Mais malheureusement pour moi, j'entendis la phrase qu'elle nous lança. Phrase qui résonna un moment dans ma tête.


-Salut ! Désolé de me taper l'incruste, mais je ne peux m'empêcher d'approuver ce qu'a dit Aneline, très mignons ! Mais bon, une source anonyme m'a révélée qu'il y avait du pudding au buffet et je sais que tu adores ça Aneline, on ne peut pas rater ça ! Donc on va vous laisser à deux, tous seuls, et sur ce, bonne continuation et au plaisir de vous revoir dans le château, à deux !

Si on m'avait raconté ce qui venait de se passer, j'aurai très certainement ris, comprenant alors la situation. Mais comme je la vivais, j’entendais juste mes alarmes qui me criaient "Danger !". Je me sentais agressé, au plus profond de moi... Une réaction que personne ne comprendrait, mais qui était la mienne.
Je soupirais alors brusquement, avec l'impression qu'un mur me tombait dessus. Voilà, j'avais atterri. Toute stupeur disparu, ne restait que la colère de m'être fait avoir par ces Gryffy qui devaient bien rire dans leur coin. Je haïssais ce genre de blague. Mes sourcils se froncèrent lorsqu'ils se posèrent sur le garçon, qui à mon plus grand malheur, n'avait pas soudainement disparu. J'avais même pas l'espoir de n'avoir fait qu'un mauvais rêves. Soudainement énervé, je lui lançais un regard noir. Mon pied tapotait rapidement le sol, signe de mon état émotionnel chamboulé. J'avais envie de tout envoyer paître. Que ce soit cette table rempli de nos devoirs ou même Nébor.
Je me levais soudainement, hésitant entre envoyer une pique bien senti au garçon ou partir en courrant le plus loin possible. La première solution était minable, et je ne souhaitais pas en arriver là. La seconde laisserait penser trop de chose au garçon. Je me rassis, les joues plus rouge encore, mais ma colère toujours présente. Et je détestais aussi lorsque je n'arrivais pas à gérer mes émotions pour éviter de faire des victimes colétérales... Ces victimes qui n'avaient absolument rien demandées, et qui me subissaient parce qu'elles étaient tombé sur moi au mauvais moment.
J'eu le malheur de lever le regard et... De tomber sur le regard du Poufsouffle centré sur moi. Un regard amusé, gêné et aussi... Est-ce qu'il avait peur de moi ?..


-Pourquoi tu me regardes comme ça ? Oh, et puis j'ai fait assez d'efforts aujourd'hui... , je dis en poussant violemment mes affaires.

Je me levais une seconde fois, fermais mon livre de métamorphose...
28 oct. 2016, 02:15
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Elle soupira alors brusquement me tirant de mes pensées. Bon elle avait l'air de bien le prendre et c'est là que j'assistai à toute une flopée d'émotions. Ses sourcils se froncèrent en me regardant. Je ne savais pas trop pourquoi. Elle me lança un regard noir comme si j'étais la cause de ce qui venait de se passer. Son pied tapotait rapidement le sol comme si elle était énervée. Elle se leva alors soudainement semblant réfléchir sur ce qu'elle devait faire. Elle se rassit, les joues plus rouge encore. Elle croisa mon regard et ce qu'elle y vit ne lui avait pas plu car elle me dit en poussant violemment ses affaires :

-Pourquoi tu me regardes comme ça ? Oh, et puis j'ai fait assez d'efforts aujourd'hui...

Elle se leva une seconde fois et ferma son livre de métamorphose. Je me levai à mon tour et ramassai doucement ce qu'elle avait fait tomber par terre en lui souriant. J'hésitais sur ce que je devais faire. Soit je lui expliquais calmement qu'il n'y avait pas de quoi s'énerver soit je ne disais rien et je l'aidais juste à ranger ses affaires. A supposer qu'elle ne soit pas encore plus énervée car je l'aidais à ranger ses affaires. Finalement, en y repensant, cela s'était mieux passer que je ne l'espérais. Bon, elle s'est quand même pas mal énervée mais moins que je ne le pensais. Peut-être a t'elle essayé de contenir ses émotions pour ne pas me blesser... Je lui dis avec un sourire se voulant rassurant :

-Ne t'énerve pas pour cela. Ça ne sert à rien. Soit elles le pensaient vraiment soit c'est juste un défi mais ce n'est pas pour autant que tout le monde va se moquer de toi pour ça.

J'hésitai à lui rajouter quelque chose pour essayer de la détendre mais je ne savais pas trop si cela allait marcher... Je ne savais pas si elle allait le prendre bien ou pas. Je lui dis alors doucement :

-Et je te regarde comme ça car tu es mignonne quand tu es en colère. Après tout, on est des enfants de 11 ans donc on est forcément mignons pour l'instant. On est encore petit. Tu verras dans une soixantaine d'année comment on sera. Ce ne sera pas la même chose.

Je ris alors à ce que j'avais dit, la regardant amusé et espérant tout de même l'avoir calmé.
28 oct. 2016, 03:29
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Alors que j'attrapais brusquement mes parchemins de métamorphoses et de DCFM pour les ranger, Nébor se leva à son tour. Il semblait peu sur de la réaction à avoir face à mon comportement violent, mais son visage n'exprimait aucune hostilité, ni moquerie. Il ne s'était pas départi de son sourire. Il s'agenouilla et commença doucement à rassembler les affaires que j'avais éjecté de la table. Je me sentais reconnaissante qu'il le fasse, mais je savais que je n'arriverais pas à lui montrer. Pas alors que j'étais si en colère et si renfermé sur moi-même. Son sourire n'était pas là pour faire joli. Je devinais qu'il était censé me calmer, ou alors me rassurer. Peut-être me réconforter ? Je n'avais laissé personne faire ces trois choses depuis fort longtemps.

-Ne t'énerve pas pour cela. Ça ne sert à rien. Soit elles le pensaient vraiment soit c'est juste un défi mais ce n'est pas pour autant que tout le monde va se moquer de toi pour ça.

Je le regardais brusquement. Peut-être pensait-il me calmer, mais pour moi, ce qu'il me disait était clairement dérangeant, et je ne me privais pas de lui dire.


-Ne me parle pas de ça, Nébor. Ma voix s'était une nouvelle fois fait hargneuse.

Je continuais à ranger mes affaires avec plus d'ardeur encore, essayant d'oublier le fait que le jeune Poufsouffle était en train de me regarder, et que je me trouvais potentiellement dans une salle remplie d'étudiant. Le garçon avait cependant enchaîné, laissant croire qu'il n'avait pas eu le temps de s'arrêter pour réagir à mon impolitesse. Il avait alors un ton doux qui contrastait affreusement avec ma violence.

-Et je te regarde comme ça car tu es mignonne quand tu es en colère. Après tout, on est des enfants de 11 ans donc on est forcément mignons pour l'instant. On est encore petit. Tu verras dans une soixantaine d'année comment on sera. Ce ne sera pas la même chose.

Je le regardais, interdite. Soit il n'avait pas entendu ma phrase, soit il se foutait d'y répondre. Je devais lui répéter peut-être ? Mais ses mots atteignirent mon cerveau en même temps que ma main se dirigeait vers lui dans l'optique de récupérer mes affaires. Je lui montrait ma paume ouverte, dans la logique intention qu'il comprenne mon geste. Je la ramenais légèrement vers moi sans la retirer lorsque je compris réellement ses mots.
Mignonne quand j'étais en colère ? J'étais assez intelligente pour savoir que ce n'était qu'une phrase type destiné à me faire rougir et à le regarder en gloussant. Le reste était censé me faire rire. Enfin, je crois. Je nous comparais à des chatons, que tout le monde, je dis bien tout le monde trouve mignon. Sommes nous comme des chatons ? Pour lui montrer que sa plaisanterie avait un léger effet sur moi, je ramenais entièrement mon bras vers moi. Je lui laissais le choix de me rendre mes affaires. Mon comportement me fit rire, un de ces rire faux et ironique pour me remettre les idées en place et me calmer. J'échouais lamentablement. Et me faisant l'effet d'une girouette, je lui parlais à nouveau.


-Je m'énerve si j'ai envie de m'énerver. Lui dis-je en le regardant d'un regard mauvais. Et je n'aime pas qu'on insinue des choses sur moi. Que je sois comme un chaton ou non.

Peu m'importait si ma phrase n'avait ni queue ni tête. Mon sang bouillonait dans mon corps, et toute la tension accumulé ces derniers jours ne parvenait qu'à aggraver les choses. Je me demandais un instant si Nébor apprécierait une poupée de Botruc comme excuse de ma part.
28 oct. 2016, 13:30
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Elle me regardait bizarrement. Sa main se dirigea vers moi et elle me montra sa paume ouverte. Elle ramena sa main un peu vers elle doucement. Elle ramena enfin entièrement son bras vers elle. Elle avait l'air hésitante dans ce qu'elle voulait faire. Elle ria d'une manière qui ne me semblait pas vrai. Elle était surement trop aveuglée par la colère pour qu'elle se calme et rigole de ma blague comme je le voulais pour la calmer. Visiblement, c'était raté. C'est alors qu'elle me dit à nouveau :

-Je m'énerve si j'ai envie de m'énerver, me dit t'elle en me regardant d'un regard mauvais. Et je n'aime pas qu'on insinue des choses sur moi. Que je sois comme un chaton ou non.

Je lui fis un grand sourire et je lui posai ses affaires sur la table doucement. Décidément, elle avait l'air de m'en vouloir à mort. Qu'est ce que je pouvais faire pour qu'elle ne soit plus en colère ? Je pensais d'abord à lui dire qu'on insinuait rien vu qu'on avait dit les choses en face d'elle mais elle risquerait de mal le prendre. Déjà qu'elle était assez énervé comme cela... Elle m'appelait déjà Nébor. Ça m'amusait plutôt qu'autre chose mais bon. Je lui dis alors en prenant ma voix la plus douce et en la regardant avec respect :

-Enfin Aelle, il faut que tu arrêtes de t'énerver pour si peu voyons. Il faut que tu deviennes moins protectrice envers toi-même. Après, je préfères largement que tu m'insultes moi et que tu canalises ta colère sur moi que sur les autres. Je pourrais encaisser. Allez vas y. Défoule toi ! Et d'où est ce que tu m'appelles Nébor ?

Je riais un peu à ma dernière phrase en la regardant gentiment.
28 oct. 2016, 16:56
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-Enfin Aelle, il faut que tu arrêtes de t'énerver pour si peu voyons. Il faut que tu deviennes moins protectrice envers toi-même. Après, je préfères largement que tu m'insultes moi et que tu canalises ta colère sur moi que sur les autres. Je pourrais encaisser. Allez vas y. Défoule toi ! Et d'où est ce que tu m'appelles Nébor ?

-Quoi, ce n'est pas ton nom de famille, peut-être ?

Je n'allais pas commencer à l'appeler par son prénom, je trouvais cela dérangeant et irrespectueux. Jamais je ne me permettrait de l'appeler par son prénom sans qu'il me dise de le faire. Et même s'il le faisait, je sais que je mettrais du temps, tout comme ce serait long pour que j'agisse avec lui sans colère. De toute manière je n'en avais pas envie, je pensais avec colère. Ça y est, je parle avec quelqu'un et je dois être son ami ? Je ne connaissais rien à l'amitié mais je savais que ça ne se passait pas comme cela.
Je ne savais pas si c'était possible de changer, j'avais toujours été comme ça. Je souris intérieurement en pensant à la jeune Serpentard que j'avais rencontré peu de temps auparavant, qui m'avait dit que les gens pouvaient changer. Dire que je lui avait dit que la moindre chose changer le cours d'une vie.
La première partie de sa phrase se rappela alors soudainement à moi, je n'avais même pas fait attention à ce qu'il me disait. Je serrais les dents... Il disait toujours ce qu'il fallait pas, il avait le mot pour me mettre en colère, pour me parler de ce qu'il ne fallait pas. Et cette, par le caleçon de Merlin, foutu habitude d'insister encore et encore ! De quoi il se mêlait, j'étais en colère si je voulais l'être et je me vexais si je souhaitais me vexer. Mais là... Là c'était différent, il me proposait carrément de m'énerver sur lui... Mais pas méchamment, il voulait que j'exprime mon énervement sur lui. Était-il fou ? Je m'inquiétais un instant, ce n'était pas normal de vouloir ainsi être la victime d'une autre personne, sans raison.

-Tu aimes te faire crier dessus ? Lui demandais-je avec un air interdit.

Ce garçon m'étonnait. Il était le premier à m'autoriser m'énerver sur lui. Mais comme je n'avais pas besoin d'autorisation ni d'un défouloir, je récupérais les affaires qu'il avaitposé sur la table pour les ranger dans mon sac. Je marmonnais un "merci" qu'il ne devait sûrement pas avoir entendu.
Et puis c'était quoi ce regard plein de... respect avec lequel il m'avait regardé ? Il était doué pour contrôler ses émotions. Et pour ne pas comprendre ce qu'on lui disait.
*Combien de fois je t'ai dit de ne pas me parler de chose indiscrète ?*, me demandais-je en soupirant intérieurement.

-Combien de fois je t'ai dit de ne pas me parler de choses indiscrètes ?, je lui demandais en soupirant.

Attends, quoi ? Je ne lui avais pas dit ça à voix haute n'est-ce pas ? Je m'étais figé, mon livre dans une main et mon sac dans l'autre. Je levais le regard vers lui. Et si, j'avais parlé à voix haute...
28 oct. 2016, 17:31
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-Quoi, ce n'est pas ton nom de famille, peut-être ?

Je lui fis oui de la tête. Elle sembla perdu dans ses pensées puis elle serra des dents. Oula, elle ne devait pas être très contente de ce que je lui ai dit.

-Tu aimes te faire crier dessus ?, me demanda t'elle d'un air interdit.

Je haussai les épaules pour lui faire comprendre que cela m'importait peu. Pourvu qu'elle ne se défoule pas sur moi quand même. Je contrôlais bien mes émotions devant quelqu'un mais ce n'est pas forcément le cas seul et à mon avis, cette fille et mon désir de l'aider va me travailler longtemps. très longtemps... C'est alors qu'elle me demanda en soupirant :

-Combien de fois je t'ai dit de ne pas me parler de choses indiscrètes ?

Je le regardai amusé me mordant la langue pour éviter de rire. Décidément, elle était pleine de surprise et elle semblait s'être calmé. Je ne pus m'empêcher de lui répondre, éclatant de rire :

-C'est la première fois que tu me le dis. Et puis, bon nos conversations ne seront pas passionnantes si tu ne dis rien de toi mais comme tu veux.
28 oct. 2016, 18:33
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Il fit une tête étrange, comme s'il avait avalé un potiron entier... Je lui lançais un regard discret, et finalement, voyant ses yeux se plisser légèrement et ses épaules tressauter, je compris qu'il tenter de se retenir de rire. Je le regardais alors franchement, agacé par tout ces rires, tout ces sourires. Dans le monde normal, celui dans lequel j'étais censé vivre depuis 11 ans, les personnes auxquelles je parlaient ainsi me fuyaient et ne revenaient plus jamais me parler. Je me donnais l'impression de jauger la population de Poudlard, essayant de voir si je vivrais ici les mêmes choses quand chez moi. Ces derniers jours me prouvaient que non, j'étais désagréable avec tous le monde, mais personne ne me fuyait. Je n'y comprenais rien.

-C'est la première fois que tu me le dis. Et puis, bon nos conversations ne seront pas passionnantes si tu ne dis rien de toi mais comme tu veux.

Il éclata de rire en disant cette phrase, semblant vraiment soulagé que je ne l'agresse pas. Je ne lui avait pourtant pas posé cette question gentillement, j'étais vraiment perplexe qu'il ressasse sans cesse ces choses intimes que je lui avais pourtant dit de ne pas commenter.
Mais si Nébor me regardait maintenant avec ses yeux bleus pétillants et un grand sourire, l'éclat de tristesse que j'avais entraperçu dans ces yeux ne me laissait pas indifférente. Est-ce qu'il faisait semblant de paraître heureux ? Je n'avais pas cette sensation, il ne pouvait feindre ses sentiments ainsi... Alors pourquoi il avait semblé malheureux un instant ? Je me secouais la tête, je n'allais pas trouver mes réponses en continuant de le fixer ainsi, je détournais donc le regard.


-Je t'ai dit plusieurs fois de ne pas te mêler de mes affaires...
Je grommelais.

J'avais pris une voix agacé pour la forme, mais je sentais que ma colère s'était réellement apaisé, même si j'avais encore ce sentiment de mal être. Je fis semblant de trifouiller dans mon sac, ressentant le besoin de m'occuper. Alors comme ça, il trouvait nos conversations passionnantes ? Je me demandais même pas si c'était une plaisanterie.

-Pourquoi tu trouves notre conversation passionnante ?

Je me sentais obligé de rajouter quelque chose.

-Le Calmar a une grotte dans les Sous-sols. Une rumeur.
28 oct. 2016, 18:48
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-Je t'ai dit plusieurs fois de ne pas te mêler de mes affaires... gromella t'elle.

Je souris. Bon, elle était calmée. Maintenant, il fallait que je trouve un moyen pour qu'elle ne soit plus aussi protectrice envers elle-même. Dès qu'on parlait d'elle, elle se réfugiait dans sa colère comme si elle n'avait pas envie d'avoir des sentiments. Mais tout le monde en avait donc... Je réfléchis un peu. Oh non... Que suis-je bête... Pourquoi je n'y avais pas pensé plus tôt ! Il suffisait juste de lui montrer que tout le monde n'était pas des idiots qui allaient se moquer d'elle ou je ne sais pas quoi. Quand elle verra cela, elle changera alors de comportement et s'ouvrira aux autres. Elle ne se mettra plus dans tout ses états pour rien ! La seule question qui se posait maintenant était de savoir comment le faire. Elle me demanda alors me sortant de mes pensées :

-Pourquoi tu trouves notre conversation passionnante ?

Puis elle ajouta quelque chose comme pour se rattraper ou je ne sais pas quoi :

-Le Calmar a une grotte dans les Sous-sols. Une rumeur.

-Je te trouve passionnante ! Et c'est quoi le Calmar ? lui répondis-je en souriant.
29 oct. 2016, 03:27
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Il semblait que j'avais plongé le Poufsouffle dans de grandes reflexions car il mit du temps à me répondre. Et il avait toujours ce sourire collé au visage. Je me demandais d'ailleurs un instant s'il n'était pas resté bloqué. *Mon père dit que si tu fait une grimace alors qu'il y a un coup de vent, tu as des chances de rester toute ta vie bloqué avec cette grimace*. Heureusement, j'avais retrouvé quelque peu mon contrôle, et j'empêchais cette phrase pourtant fort réelle d'aller plus loin que mes pensées.
Ma phrase sur le Calmar eu pour conséquence... De le faire sourire. Je le regardais bizarrement, je ne comprenais vraiment pas pourquoi il me souriait depuis le debut de notre conversation , alors même que je l'envoyais bouler ou que je me montrais mal polie. Enfin, il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Le Monde Sorcier est rempli de Mystère.


-Je te trouve passionnante !

Je réagit enfin en me rappelant cette phrase qu'il m'avait dite. Je gardais la tête baissé dans mon sac, hésitant presque à l'enfoncer à l'intérieur histoire de cacher le rougissement qui commençait à gagner mes joues, pour mon plus grand malheur. *Ou peut-être que je pourrais le mettre lui dans le sac, s'il continue de me regarder avec ce sourire...*, je ricanais en pensant cela, ne me préoccupant pas du fait que le garçon allait me trouver encore plus étrange.
Il me trouvait passionnante, n'est-ce pas ? Je me demandais pourquoi, et je réfléchie un long moment à ce propos... Peut-être que je pourrais lui demander... Non, après il allait penser que ça m'intéressait.
Je le bénis lorsqu'il rajoutait des mots, ce qui pouvait me faire oublier sa première phrase étrange sans qu'il ne se doute de rien.


Et c'est quoi le Calmar ? Me demanda-t-il en sour... Je ne préférais pas relever.

Je compris alors brusquement le sens de la phrase, et je le regardais les yeux ronds comme deux œufs de Doxy. Il ne savait pas ce qu'était le Calmar ? Il ne connaissait pas les Créatures Magiques ? Non, non, je trouvais cela aberrant, et ma timidité s’éclipsa en même temps qu'apparu mon coté Savoir.

-Je... Je le regardais, hésitant sur la façon de lui expliquer, me demandant s'il ne connaissait vraiment pas le Calmar.

Ma timidité était toujours présente, quoi que je fasse, évidemment. J'étais un peu gêné lorsque je me rendais compte que j'étais irrespectueuse, à le fixer ainsi, mais dire que j'étais surprise était un euphémisme. Alors me vint une idée. Y avait-il une meilleur façon d'enseigner à ce jeune Poufsouffle que de lui montrer les choses réellement, plutôt que de lui rabâcher de la simple théorie ? Je le regardais alors curieusement, fixant mes yeux félins dans ses brillants yeux bleus.

-Veux-tu que je te montre ce qu'est le Calmar ?
29 oct. 2016, 03:45
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Elle me regarda alors avec des yeux ronds comme si je sortais d'une autre planète. Au moins, elle n'était plus énervée. Je ne pouvais pas tout connaître non plus. Je me demandais ce que c'était avec curiosité. Elle ouvrit la bouche comme si elle voulait m'expliquer hésitante. Puis elle me regardai curieusement avec ses yeux félins plongé dans les miens. Elle me dit alors :

-Veux-tu que je te montre ce qu'est le Calmar ?

-Bien sûr ! ,lui répondis je en souriant.

Je pris mes affaires, prêt à la suivre. Cela promettait d'être intéressant et au moins, elle a l'air calmé mais bon, reste toujours à savoir comment faire pour lui faire voir qu'elle pouvait baisser sa garde. Avec le temps, ça se fera naturellement je pense mais j'aurais peut-être une occasion là où on allait même si je savais d'avance que ça n'allait pas lui plaire. Vaut mieux que ce soit moi qui lui dise qu'un autre surtout qu'elle peut s'énerver sur moi sans que cela me touche.