Lire un livre prêté lie
Toutes mes excuses pour le retard.
Bien sûr, leur plan n'était pas au point et bien sûr, cela n'allait pas se faire dans la journée. Comme on disait : Rome ne s'est pas faites en un jour, mais Audric voulait plus que tout mettre leur plan même s'il était non terminé à exécution dès ce soir. L'envie de voir la Russe chauve le démangeait à un tel point qu'il commençait à taper ses doigts sur la table. Il ne réagit pas quand Ennis avança qu'être la dernière de sa fratrie avait du l'aider à être particulièrement malicieuse aux yeux du brun. En revanche il se redressa sur sa chaise lorsqu'elle pointa du doigt l'inscription "Jour J" sur son carnet. Il se retint de justesse de crier "MAINTENANT!" avec peine. A la place il fit d'une petite voix pleine d'envie : « Disons dans deux semaines. Le temps d'observer ses habitudes et de mettre au point la façon de faire. On n'aura qu'à faire un point dans deux semaines et aviser du jour exact à ce moment-là, qu'en penses-tu? »
Le garçon aux yeux vairons observa sa complice prendre une sucrerie avant de continuer d'exposé ses idées. Audric acquiesça à plusieurs reprises, trouvant tout cela juste. Il voyait bien la brunette coincer Anastasia au détour d'un couloir de façon naturelle. Lui agirait depuis l'ombre, et lancerait le sortilège dont Ennis parlait sur la blonde, discrètement. Plus tard peut-être il lui dirait à qui elle devait sa nouvelle coiffure, il voulait qu'elle sache à cause de qui elle était chauve et surtout pourquoi.
« Bonne idée. » approuva le garçon. « J'aimerai beaucoup être celui qui lui lancera le sort si tu es d'accord, mais par mesure de précaution tu devrais aussi te préparer à lancer le sortilège. Au cas ou... »
Il n'avait pas relevé la fin de sa phrase, mais il avait assez confiance en elle pour ne pas se préoccuper de savoir si elle était assez maligne pour détourner l'attention de la Russe de manière subtile. Niveau ruse, elle semblait en avoir à revendre.
« Merci. » souffla-t-il lorsqu'elle le rassura sur le fait qu'elle savait ce qu'elle risquait. Audric avait confiance en elle, mais quelque chose lui soufflait qu'ils se feraient prendre à un moment ou un autre. Il se faisait toujours prendre, et de toute façon il vendrait certainement la mèche à un moment, trop fier d'avoir enlevé à Anastasia une chose si précieuse pour elle. Mais au moment où se serait le cas, il s'arrangerait pour endosser toute la responsabilité. C'était le moins qu'il pouvait faire pour la remercier pour l'aide qu'elle allait lui apporter.
« Alors... » fit-il en reprenant ses notes. « On observe ses habitudes discrètement pendant deux semaines. On trouve le bon endroit pour l'aborder, un endroit où l'un d'entre nous pourra se cacher. Entre-temps on trouve le sortilège dont tu parles, on s'entraîne à le lancer. Et dans deux semaines on choisit le bon jour, le bon moment et on rases la tête à cette harpie. »
Il plongea son regard bi-color dans les yeux marrons de la fillette. Il rejeta une mèche de cheveux rebelles en arrière et sourit. Les deux prochaines semaines allaient lui paraître à la fois longues et courtes. Ne manquait plus que l'approbation de sa nouvelle complice, et il partirait pour la bibliothèque afin de chercher ce fameux livre dont elle avait parlé. « Qu'en penses-tu?»
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
Bien sûr, leur plan n'était pas au point et bien sûr, cela n'allait pas se faire dans la journée. Comme on disait : Rome ne s'est pas faites en un jour, mais Audric voulait plus que tout mettre leur plan même s'il était non terminé à exécution dès ce soir. L'envie de voir la Russe chauve le démangeait à un tel point qu'il commençait à taper ses doigts sur la table. Il ne réagit pas quand Ennis avança qu'être la dernière de sa fratrie avait du l'aider à être particulièrement malicieuse aux yeux du brun. En revanche il se redressa sur sa chaise lorsqu'elle pointa du doigt l'inscription "Jour J" sur son carnet. Il se retint de justesse de crier "MAINTENANT!" avec peine. A la place il fit d'une petite voix pleine d'envie : « Disons dans deux semaines. Le temps d'observer ses habitudes et de mettre au point la façon de faire. On n'aura qu'à faire un point dans deux semaines et aviser du jour exact à ce moment-là, qu'en penses-tu? »
Le garçon aux yeux vairons observa sa complice prendre une sucrerie avant de continuer d'exposé ses idées. Audric acquiesça à plusieurs reprises, trouvant tout cela juste. Il voyait bien la brunette coincer Anastasia au détour d'un couloir de façon naturelle. Lui agirait depuis l'ombre, et lancerait le sortilège dont Ennis parlait sur la blonde, discrètement. Plus tard peut-être il lui dirait à qui elle devait sa nouvelle coiffure, il voulait qu'elle sache à cause de qui elle était chauve et surtout pourquoi.
« Bonne idée. » approuva le garçon. « J'aimerai beaucoup être celui qui lui lancera le sort si tu es d'accord, mais par mesure de précaution tu devrais aussi te préparer à lancer le sortilège. Au cas ou... »
Il n'avait pas relevé la fin de sa phrase, mais il avait assez confiance en elle pour ne pas se préoccuper de savoir si elle était assez maligne pour détourner l'attention de la Russe de manière subtile. Niveau ruse, elle semblait en avoir à revendre.
« Merci. » souffla-t-il lorsqu'elle le rassura sur le fait qu'elle savait ce qu'elle risquait. Audric avait confiance en elle, mais quelque chose lui soufflait qu'ils se feraient prendre à un moment ou un autre. Il se faisait toujours prendre, et de toute façon il vendrait certainement la mèche à un moment, trop fier d'avoir enlevé à Anastasia une chose si précieuse pour elle. Mais au moment où se serait le cas, il s'arrangerait pour endosser toute la responsabilité. C'était le moins qu'il pouvait faire pour la remercier pour l'aide qu'elle allait lui apporter.
« Alors... » fit-il en reprenant ses notes. « On observe ses habitudes discrètement pendant deux semaines. On trouve le bon endroit pour l'aborder, un endroit où l'un d'entre nous pourra se cacher. Entre-temps on trouve le sortilège dont tu parles, on s'entraîne à le lancer. Et dans deux semaines on choisit le bon jour, le bon moment et on rases la tête à cette harpie. »
Il plongea son regard bi-color dans les yeux marrons de la fillette. Il rejeta une mèche de cheveux rebelles en arrière et sourit. Les deux prochaines semaines allaient lui paraître à la fois longues et courtes. Ne manquait plus que l'approbation de sa nouvelle complice, et il partirait pour la bibliothèque afin de chercher ce fameux livre dont elle avait parlé. « Qu'en penses-tu?»
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
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Deux semaines? Oui ça laissait le temps et de maîtriser le sort et de comprendre le fonctionnement d'Anastasia en fin de cours pour trouver après lesquels il serait le plus simple de rester seule avec elle ET que le second ne soit pas trop loin. Il leur fallait donc comparer leurs emplois du temps respectifs. Il n'y avait pas pensé à ça. Il fallait qu'elle le dise au garçon:
- "Hum... Il faudrait croiser nos emplois du temps. Pour que ça reste faisable matériellement parlant." Elle réfléchit encore quelques secondes avant d'ajouter: "Sinon deux semaines c'est bien. Si on fait ça trop vite..." Elle voulait sous-entendre que tout le monde aurait l'épisode de la salle commune bien en tête mais elle ne souhaitait pas revenir encore une fois là dessus. Pas la peine de remuer un épisode qu'ils ne voulaient pas forcément revivre une énième fois en quelques temps.
Le reste de ses idées avait l'air de plaire à Audric. Il approuvait régulièrement de la tête et émit le souhait d'être celui qui lancerait le sort. Elle allait rétorquer qu'il fallait parer à toute éventualité mais il y avait aussi pensé. Alors elle acquiesça. Il allait falloir la jouer finement celle là. Et qu'elle entretienne le contact avec la russe pour qu'elle ne se doute de rien. Sur quel sujet? Elle n'avait pas beaucoup de temps pour y penser.
Elle sourit au garçon quand il la remercia pour son assurance. Il semblait lui faire confiance et elle voulait coûte que coûte que ça fonctionne. Sinon ils seraient foutus: "Ca va aller t'inquiète pas." Elle se mordilla la lèvre sans se rendre compte. Quelque part elle préférait quand même ne pas être prise la main dans le sac et même si elle affirmait avec aplomb qu'ils ne se feraient pas prendre, un petit coin de sa tête lui disait que le risque existait bel et bien.
Le plus âgé des deux enfants replongea alors dans son carnet pour faire un récapitulatif des évènements. Clair et concis. Il n'avait rien oublié, aucune étape. Bon, dis comme ça ça semblait on ne peut plus facile mais il y avait un sortilège à maîtriser et une camarade à berner. Dans la pratique ça allait être sportif. Mais Ennis aimait les défis. Le deuxième année attrapa ensuite son regard avec le sien en lui redemanda son avis tout en replaçant une mèche de cheveux. Cela tira un autre sourire à Ennis, sourire qui s'étendit à ses yeux qui se teintèrent de malice: "J'en pense qu'on est bien avec ça".
Au moment où elle disait cela, de nombreux bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Pour éviter tout problème, Ennis plaqua sa main sur le carnet du garçon pour le refermer. Une petite montée de stress.
- "Il doit être midi... Tanaí, on y a vraiment passé la matinée?!" Elle eut un regard effaré. Elle ne pensait pas que ça leur prendrait autant de temps. Dingue comme de préparer un mauvais coup était autant chronophage. Elle rangea ses affaires, plaça son sac sur son épaule et dit subitement au garçon, comme ça, sans y avoir réfléchi avant et sur un ton on ne peut plus sérieux: "Au fait, écoute pas les gens comme Anastasia. T'es très bien comme ça". Elle parlait du caractère du garçon bien sûr, mais comme la russe avait évoqué tant le pysique que l'esprit du brun cela pouvait prêter à confusion. Ennis n'en était pas encore à comprendre ce qu'était un sentiment amoureux, loin de là. Son éducation était bien trop ancrée en elle, et puis, elle avait à peine douze ans. Elle lui sourit une dernière fois avant de prendre le chemin de la sortie. Elle ouvrit la porte puis se retourna avant de pénétrer dans le couloir:
"On se retrouve dans la grande salle?"
Elle poursuivit ensuite son chemin. A l'étage inférieur, elle croisa Domhall seul, qui semblait l'attendre. Elle ne savait pas vraiment si c'était le cas mais elle était contente de le voir. Surtout après son moment d'émotion de tout à l'heure. Même si Audric avait réussi à la détourner de tout ça, c'était frais. L'aîné des deux O'Belt passa son bras derrière la nuque de sa cadette pour tenter de la décoiffer mais n'y parvient pas. Sa sœur se tortilla pour se défaire de son emprise et pour fêter sa mini-victoire fit un pas sauté irlandais puis tourna trois fois sur elle même dans un pas de danse improvisé. Elle rit et plaça une bise sur sa joue: "On se voit toujours dans le parc tout à l'heure?". Le garçon acquiesça: "Oui Sio, sans problème". Il avait dit ça d'une voix bien moins lasse que les fois précédentes. Ennis lui sourit et espiègle, attrapa son écharpe qu'elle mit autour de son coup. Il secoua la tête, elle lui rendrait bien tout à l'heure. Ils prirent la direction de la Grande Salle. A l'entrée, chacun prit la direction de sa table. La châtain rejoignit ses deux amis et jeta un coup d’œil rapide à la porte pour voir si Audric arrivait également. Elle retourna ensuite à ses amis et au repas qui s'annonçait très bon comme à son habitude.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
- "Hum... Il faudrait croiser nos emplois du temps. Pour que ça reste faisable matériellement parlant." Elle réfléchit encore quelques secondes avant d'ajouter: "Sinon deux semaines c'est bien. Si on fait ça trop vite..." Elle voulait sous-entendre que tout le monde aurait l'épisode de la salle commune bien en tête mais elle ne souhaitait pas revenir encore une fois là dessus. Pas la peine de remuer un épisode qu'ils ne voulaient pas forcément revivre une énième fois en quelques temps.
Le reste de ses idées avait l'air de plaire à Audric. Il approuvait régulièrement de la tête et émit le souhait d'être celui qui lancerait le sort. Elle allait rétorquer qu'il fallait parer à toute éventualité mais il y avait aussi pensé. Alors elle acquiesça. Il allait falloir la jouer finement celle là. Et qu'elle entretienne le contact avec la russe pour qu'elle ne se doute de rien. Sur quel sujet? Elle n'avait pas beaucoup de temps pour y penser.
Elle sourit au garçon quand il la remercia pour son assurance. Il semblait lui faire confiance et elle voulait coûte que coûte que ça fonctionne. Sinon ils seraient foutus: "Ca va aller t'inquiète pas." Elle se mordilla la lèvre sans se rendre compte. Quelque part elle préférait quand même ne pas être prise la main dans le sac et même si elle affirmait avec aplomb qu'ils ne se feraient pas prendre, un petit coin de sa tête lui disait que le risque existait bel et bien.
Le plus âgé des deux enfants replongea alors dans son carnet pour faire un récapitulatif des évènements. Clair et concis. Il n'avait rien oublié, aucune étape. Bon, dis comme ça ça semblait on ne peut plus facile mais il y avait un sortilège à maîtriser et une camarade à berner. Dans la pratique ça allait être sportif. Mais Ennis aimait les défis. Le deuxième année attrapa ensuite son regard avec le sien en lui redemanda son avis tout en replaçant une mèche de cheveux. Cela tira un autre sourire à Ennis, sourire qui s'étendit à ses yeux qui se teintèrent de malice: "J'en pense qu'on est bien avec ça".
Au moment où elle disait cela, de nombreux bruits de pas se firent entendre dans le couloir. Pour éviter tout problème, Ennis plaqua sa main sur le carnet du garçon pour le refermer. Une petite montée de stress.
- "Il doit être midi... Tanaí, on y a vraiment passé la matinée?!" Elle eut un regard effaré. Elle ne pensait pas que ça leur prendrait autant de temps. Dingue comme de préparer un mauvais coup était autant chronophage. Elle rangea ses affaires, plaça son sac sur son épaule et dit subitement au garçon, comme ça, sans y avoir réfléchi avant et sur un ton on ne peut plus sérieux: "Au fait, écoute pas les gens comme Anastasia. T'es très bien comme ça". Elle parlait du caractère du garçon bien sûr, mais comme la russe avait évoqué tant le pysique que l'esprit du brun cela pouvait prêter à confusion. Ennis n'en était pas encore à comprendre ce qu'était un sentiment amoureux, loin de là. Son éducation était bien trop ancrée en elle, et puis, elle avait à peine douze ans. Elle lui sourit une dernière fois avant de prendre le chemin de la sortie. Elle ouvrit la porte puis se retourna avant de pénétrer dans le couloir:
"On se retrouve dans la grande salle?"
Elle poursuivit ensuite son chemin. A l'étage inférieur, elle croisa Domhall seul, qui semblait l'attendre. Elle ne savait pas vraiment si c'était le cas mais elle était contente de le voir. Surtout après son moment d'émotion de tout à l'heure. Même si Audric avait réussi à la détourner de tout ça, c'était frais. L'aîné des deux O'Belt passa son bras derrière la nuque de sa cadette pour tenter de la décoiffer mais n'y parvient pas. Sa sœur se tortilla pour se défaire de son emprise et pour fêter sa mini-victoire fit un pas sauté irlandais puis tourna trois fois sur elle même dans un pas de danse improvisé. Elle rit et plaça une bise sur sa joue: "On se voit toujours dans le parc tout à l'heure?". Le garçon acquiesça: "Oui Sio, sans problème". Il avait dit ça d'une voix bien moins lasse que les fois précédentes. Ennis lui sourit et espiègle, attrapa son écharpe qu'elle mit autour de son coup. Il secoua la tête, elle lui rendrait bien tout à l'heure. Ils prirent la direction de la Grande Salle. A l'entrée, chacun prit la direction de sa table. La châtain rejoignit ses deux amis et jeta un coup d’œil rapide à la porte pour voir si Audric arrivait également. Elle retourna ensuite à ses amis et au repas qui s'annonçait très bon comme à son habitude.
Animation le Stand du Chaudron - Team Panda
RP terminé pour moi. Je te remercie.
RP terminé pour moi. Je te remercie.
7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis
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Toutes mes excuses pour le retard.
Deux semaines paraissaient une éternité aux yeux du garçon, mais d'un autre côté il avait bien conscience que la précipitation ne leur serait pas favorable. Il faudrait qu'ils prennent leur temps pour se préparer, s'accorder et même peut-être prévoir un plan de secours si un imprévu venait à se présenter.
Le brun approuva l'idée de sa cadette quant à croiser leurs emplois du temps afin de monter le reste du plan. Tout en l'écoutant, il réfléchissait à un lieu où ils pourraient travailler sur ce "projet" tranquillement. D'une il ne fallait pas qu'ils se fassent prendre avant même d'avoir pu mettre leur plan à exécution, et de deux il ne fallait pas qu'on les voit trop ensemble. A force de les voir chuchoter dans leur coin, leurs camarades allaient finir par avoir la puce à l'oreille, et ce ne serait une fois encore pas bon pour leur projet. Les autres ne comprendraient pas qu'Anastasia méritait cette punition. Elle n'avait qu'à pas le chercher, et Ennis ne semblait pas non plus être une fille que l'on pouvait agacer impunément. Il n'était plus à prouver qu'il adorait les personnes ayant un fort caractère...
Audric était également d'accord avec sa camarade sur le fait de prendre son temps. Il trouvait qu'ils se complétaient bien tous les deux. On voyait que la fillette avait une certaine expérience dans le domaine de la vengeance. Ses frères avaient-ils également subi son courroux par le passé, ou les accompagnait-elle plutôt?
La brunette le rassura une nouvelle fois, mais le brun avait dorénavant totalement confiance en elle. Le futur lui dirait s'il aurait du se méfier ou non, mais à cet instant il était prêt à la suivre les yeux fermés.
Il ne prit conscience de l'agitation dans le couloir que lorsque sa camarade ferma brusquement son carnet. Il ôta de justesse ses doigts qui étaient posés sur l'une des pages et adressa un regard de remerciement à sa nouvelle amie.
*Midi déjà?* Bon ils avaient bien avancé sur leur plan, mais pour ce qu'il était de ses devoirs c'était plutôt raté... Tant pis.
Le brun sourit en essayant de déchiffrer le mot qui devait surement venir de la langue maternelle d'Ennis. Il l'observa sans bouger alors qu'elle jetait son sac sur son épaule, prête à se fondre dans le couloir dans la foule grouillante. Il ne comprit pas l'allusion de la fillette par rapport à ce qu'il était Lui, prenant ses mots juste pour son physique que la blonde avait tenté par ses cris et ses injures de lui faire changer. Mais il n'en avait pas l'intention, ses cheveux resteraient longs parce qu'il le voulait, mais surtout parce qu'il avait le sentiment qu'il ne se sentirait plus lui-même s'il les coupait.
« Merci. » souffla-t-il simplement. Ce mot n'était pas seulement destiné à ce qu'elle venait de dire, mais à tout ce qu'elle avait dit ou projetait de faire avec lui. C'était bien peu mais il n'avait jamais été capable d'exprimer ses sentiments plus que du bout des lèvres.
« Je te rejoins! » répondit-il à sa demande de la rejoindre dans la grande salle. Son estomac semblait enfin réussir à se faire entendre et criait famine. Il fourra rapidement ses affaires dans son sac, serra la lanière sur son épaule et se retourna pour s'assurer qu'ils n'avaient rien oublier. Puis il s'enfuit par la porte, s'arrêtant de justesse avant de se faire percuté par un groupe d'élèves plus âgé. Il mit plus de temps que prévu à rejoindre la grande salle, et fit un signe de tête à Ennis déjà attablée avant de se glisser aux côtés de Jonathan, juste en face d'Esmée. Il se servit généreusement, le sourire au lèvre en songeant au plan qu'il avait monté avec sa cadette.
Deux semaines... Et ils avaient encore tellement de choses à faire.
Fin pour moi également. Merci beaucoup pour ce partage!
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."
Deux semaines paraissaient une éternité aux yeux du garçon, mais d'un autre côté il avait bien conscience que la précipitation ne leur serait pas favorable. Il faudrait qu'ils prennent leur temps pour se préparer, s'accorder et même peut-être prévoir un plan de secours si un imprévu venait à se présenter.
Le brun approuva l'idée de sa cadette quant à croiser leurs emplois du temps afin de monter le reste du plan. Tout en l'écoutant, il réfléchissait à un lieu où ils pourraient travailler sur ce "projet" tranquillement. D'une il ne fallait pas qu'ils se fassent prendre avant même d'avoir pu mettre leur plan à exécution, et de deux il ne fallait pas qu'on les voit trop ensemble. A force de les voir chuchoter dans leur coin, leurs camarades allaient finir par avoir la puce à l'oreille, et ce ne serait une fois encore pas bon pour leur projet. Les autres ne comprendraient pas qu'Anastasia méritait cette punition. Elle n'avait qu'à pas le chercher, et Ennis ne semblait pas non plus être une fille que l'on pouvait agacer impunément. Il n'était plus à prouver qu'il adorait les personnes ayant un fort caractère...
Audric était également d'accord avec sa camarade sur le fait de prendre son temps. Il trouvait qu'ils se complétaient bien tous les deux. On voyait que la fillette avait une certaine expérience dans le domaine de la vengeance. Ses frères avaient-ils également subi son courroux par le passé, ou les accompagnait-elle plutôt?
La brunette le rassura une nouvelle fois, mais le brun avait dorénavant totalement confiance en elle. Le futur lui dirait s'il aurait du se méfier ou non, mais à cet instant il était prêt à la suivre les yeux fermés.
Il ne prit conscience de l'agitation dans le couloir que lorsque sa camarade ferma brusquement son carnet. Il ôta de justesse ses doigts qui étaient posés sur l'une des pages et adressa un regard de remerciement à sa nouvelle amie.
*Midi déjà?* Bon ils avaient bien avancé sur leur plan, mais pour ce qu'il était de ses devoirs c'était plutôt raté... Tant pis.
Le brun sourit en essayant de déchiffrer le mot qui devait surement venir de la langue maternelle d'Ennis. Il l'observa sans bouger alors qu'elle jetait son sac sur son épaule, prête à se fondre dans le couloir dans la foule grouillante. Il ne comprit pas l'allusion de la fillette par rapport à ce qu'il était Lui, prenant ses mots juste pour son physique que la blonde avait tenté par ses cris et ses injures de lui faire changer. Mais il n'en avait pas l'intention, ses cheveux resteraient longs parce qu'il le voulait, mais surtout parce qu'il avait le sentiment qu'il ne se sentirait plus lui-même s'il les coupait.
« Merci. » souffla-t-il simplement. Ce mot n'était pas seulement destiné à ce qu'elle venait de dire, mais à tout ce qu'elle avait dit ou projetait de faire avec lui. C'était bien peu mais il n'avait jamais été capable d'exprimer ses sentiments plus que du bout des lèvres.
« Je te rejoins! » répondit-il à sa demande de la rejoindre dans la grande salle. Son estomac semblait enfin réussir à se faire entendre et criait famine. Il fourra rapidement ses affaires dans son sac, serra la lanière sur son épaule et se retourna pour s'assurer qu'ils n'avaient rien oublier. Puis il s'enfuit par la porte, s'arrêtant de justesse avant de se faire percuté par un groupe d'élèves plus âgé. Il mit plus de temps que prévu à rejoindre la grande salle, et fit un signe de tête à Ennis déjà attablée avant de se glisser aux côtés de Jonathan, juste en face d'Esmée. Il se servit généreusement, le sourire au lèvre en songeant au plan qu'il avait monté avec sa cadette.
Deux semaines... Et ils avaient encore tellement de choses à faire.
Fin pour moi également. Merci beaucoup pour ce partage!
Je suis d'accord avec la signature d'Amaryllis.
Là où les Ninker passent, la défaite trépasse. Audsée un jour, Audsée toujours! Un jour Jonois resplendira."