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28 déc. 2018, 21:30
 Libre  Les ailes de la différence
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Arthus Gil'Sayan
11 ans, Gryffondor


12 Décembre 2043
Salle d'études – Poudlard
1ère année



*Lâche. Tends. Serre.*
Ma paume se referme autour du vif.
*Lâche*
Il est libre ; ses ailes s'ouvrent dans l'air.
*Tends*
Mon bras fuse.
*Serre*
Je l'ai. Ses ailes se battent contre ma poigne ; mais c'est moi le plus fort. Moi, toujours moi. Ici, c'est moi qui domine, et le vif d'or l'apprend à ses dépends.
Moi, moi, moi !
Je suis le seul à être fort, ici. Je domine ; je domine tout. Les autres, ils obéissent. Moi, je domine. Je contrôle le monde ; je contrôle Poudlard. Je contrôle pour ne plus jamais être contrôlé. Parce qu'elle ne m'aura plus jamais. Papa essaye d'être gentil avec elle, mais quand il verra qu'elle le déteste pour toujours parce qu'il s'est remarié — Shaina est gentille. Je ne l'aime pas parce que ce n'est pas maman, mais elle est gentille. L'autiste, par contre, Sky, il est naze. Comme elle — il abandonnera. Et il se tournera vers moi, le seul qui le mérite vraiment. Elle ne m'assombrira plus jamais. Elle ne me volera plus rien. Je ne serais plus caché dans son ombre.
Thalia n'est rien, ici. Et moi, je suis tout. Je m'épanouis.

Je me souviens de la dernière claque qu'elle m'a donné, il y a plusieurs mois. Elle m'avait fait vibrer, cette baffe. Je l'avais senti dans tout mon corps. *J'avais rien fait !* protesté-je en silence. Ce simple souvenir me fait me sentir tout petit ; je redeviens l'enfant qui se tapit dans l'ombre de sa sœur. Qu'est-ce que je faisais, déjà ? Ah, oui. On était en septembre... le lendemain du Tournoi qui est terminé, maintenant. Et je causais avec des imbéciles, des admirateurs à moi qui croient être mes amis alors qu'ils ne sont rien. On parlait de la folle, la Poufsouffle, là. Celle qui a fait honte à l'école. Comment elle s'appelle ?
*Bristyle* Je fais comme si je ne me souvenais pas, mais cette journée est gravée dans mon esprit. Je n'ai plus parlé à ma sœur, depuis. Je l'évite. *Aelle Bristyle* J'expliquais à quel point elle était horrible d'avoir ridiculisé l'école devant les chinois, et alors que les autres approuvaient, au milieu de la salle d'études, Thalia s'était levée. Je ne l'avais même pas remarqué jusqu'alors, pourtant. Et elle s'était pointée, comme ça. Elle m'avait foutu une baffe, une grosse claque dans la joue, et elle s'était mise à parler.

Elle m'avait fait peur. J'ai toujours peur, mais je ne veux pas l'admettre. Elle était hors d'elle, et je ne comprends toujours pas pourquoi. Je ne l'avais pas insulté elle, mais c'était presque pire. Elle n'était plus discrète, non, elle s'imposait et elle m'avait fait mal devant tous les autres. J'avais gardé la tête haute, mais mes yeux me piquaient. Quand elle était partie en courant, j'étais resté quelques secondes et j'avais couru, moi aussi. J'avais couru dans une salle vide et j'avais pleuré, pleuré. Mais je n'ai plus pleuré, depuis. Non ? Enfin, peut-être. Je ne crois pas.
Qu'est-ce qu'elle avait avec cette Bristyle ? Je comprends pas. Thalia n'aime personne, elle ne défend personne. Elle se contente d'être et de me blesser, de m'écraser.

J'écrase une nouvelle fois le vif, de toute mes forces, et ses ailes se froissent. Il est presque réduit en miettes, mais lorsque je me dresse sur ma chaise en souriant fièrement, en essayant de ne plus penser à Thalia, en essayant d'être une nouvelle fois le plus fort, il s'envole. Il s'envole, et je saute de la chaise sur laquelle je m'étais tenu debout avec grâce, atterrissant avec un peu de bruit, mais c'est fait exprès.
Je l'ai saisi, une nouvelle fois. Et je l'agite en direction des autres adolescents qui me regardent d'un air ébahi ; j'ai réussi. Je domine.

Premier post réservé ; la suite est libre.
Dernière modification par Thalia Gil'Sayan le 07 janv. 2019, 20:40, modifié 2 fois.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

29 déc. 2018, 10:34
 Libre  Les ailes de la différence
La salle d’étude, en voilà un lieu quoi pouvait être représentatif de joie, de calme ou d’inspiration. Mais des fois cette salle d’étude se transformait, elle se transformait en un lieu de bruit de discutions en tout genre et de… Comment pouvait-elle décrire ça ?

Au début, elle était venue ici pour réviser puis pour dessiner, merci concentration pourrie. Mais là, son regard s’était posé sur un groupe de premières années regroupées il semblerait autour d’une personne. Ils n’avaient pas autre chose à faire ? Cette salle devait être un lieu calme et là il se transformait en un lieu d’exposition. Et exposition de quoi ? Visiblement le garçon qui accaparait l’attention tenait quelque chose en main.

Aliénor leva les sourcils essayant de se reconcentrer sur son dessin espérant que le calme revienne. Mais le moment de tranquillité fut de courte durée. Sa table trembla légèrement et un bruit lourd sur le sol se fit entendre. Mais qu’es ce qu’il peut bien foutre celui-là, être de-bout sur une chaise ne lui suffit pas, monsieur a besoin de faire du bruit ? Aliénor releva la tête d’un geste vif qui fit craquer ces cervicales. Son regard était braqué sur le garçon qui agitait sa prise devant d’autres personnes. Pourquoi avoir besoin d’une cour ? C’est quoi ce besoin d’avoir de l’attention ? Aliénor ne comprenait pas, mais le fait qu’il s’agite comme ça devant une bande d’ahuris avait le don d’agacer la fillette. Soudain la jeune fille apparu les ailes d’argent s’extirper de son poing. C’était donc ça, monsieur attrapait un vif d’or et tout le monde l’adorait.

Aliénor souffla lourdement avant de ranger ces cours et son carnet. Elle n’avait jamais vu sa tête lors d’un match, il ne devait pas faire partie de l’équipe de sa maison. Alors pourquoi cra-ner comme ça ? Attraper un vif d’or dans une salle fermée n’a rien d’un exploit, par contre quand celui-ci est vraiment libre, là c’est une autre histoire. Il ferait certainement moins le ma-lin. Aliénor se leva doucement puis amorça sa sortie de la salle. Elle lança un regard noir au garçon et laissa échapper un « Tsss » en passant à côté de lui. Oui tout le monde avait du l’entendre, mais elle n’en avait que faire, ce que les autres pense lui passe bien au-dessus de la tête mais au moins ce gosse saura que tout le monde ne l’adore pas et surtout qu’il n’est pas le roi du monde, il ne peut pas faire ce qu’il veut. Ce comportement n’avait rien d’enviable, l’humilité ne semblait pas l’étouffer. Il apprendra bien vite que tous ces gens qui l’admirent ne sont que des façades, à la première erreur il se retrouva bien seul.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

29 déc. 2018, 14:33
 Libre  Les ailes de la différence
« Tsss »
Dégout apparent retranscrit dans un simple bruit par une gamine qui passe près de moi. Gamine ? Elle a l'air d'être un peu plus grande que moi. Sans doute... ouais, elle doit être de l'année juste supérieure à la mienne. Et puis son uniforme. Il est jaune pisse, bien dégueulasse. On dirait que quelqu'un a sali le jaune en passant ses mains dégoutantes par dessus ; des traces de noir se dessinent.
*Poufsouffle*, dégueulé-je en silence. Ah ! je comprends, maintenant. Elle a l'âge de ma sœur, cette idiote. Et elle est dans la même maison. Elle est ma sœur. Elle me fait trembler de dégout tellement elle ressemble à Thalia.

Je lui rends un regard neutre tandis qu'elle me projette un regard noir ; mais au fond de mes pupilles brille une étincelle qui mêle dégout, moquerie, défi et amusement. Elle se croit plus forte, cette petite idiote. Poufsouffle. Je vais lui prouver que c'est moi, le plus fort.
Un geste de la main vers mes admirateurs de première et seconde année — les autres sont en cours — et ils reculent, me laissant de la place. Je m'avance vers la fille ; tout le monde nous regarde, désormais. Nous sommes tous les deux, au centre de la salle d'études, et je me fixe sur elle, sans prêter attention aux autres qui suivent avec avidité l'affrontement.

« Quand on est poli, on commence par dire bonjour, Pouf-naze ! soufflé-je sous les hurlements de rire des imbéciles qui m'adulent. Comment oses-tu te moquer de moi ? Tu devrais avoir le bon sens de ne même pas adresser la parole à un lion, alors te moquer ? Reste dans ton coin et observe en silence ceux qui sont doués, petit blaireau. Tu n'atteindras jamais le niveau d'un lion, Merlin sait que tu devrais regretter d'avoir été envoyé là-bas... Poufsouffle ! »

Poufsouffle !
J'ai crié le dernier mot ; je l'ai hurlé comme une insulte. C'est une insulte. Être associé à Thalia est forcément une insulte.
Poufsouffle !
Le temps de ma sœur est révolu.
Poufsouffle !
C'est moi qui domine, maintenant.
Poufsouffle !
L'autre va l'apprendre à ses dépends.
Poufsouffle !
Je n'en peux plus de ma sœur et de son oppression.
Poufsouffle !
Je vais me venger.
Poufsouffle !
Je vais me venger de Thalia sur cette fille qui n'est pas elle mais qui lui ressemble trop.

J'ai lu 2 de tes textes à l'instant et tu avais 2 couleurs différentes, du coup j'ai choisi... dis moi si je me suis trompée...

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

29 déc. 2018, 19:33
 Libre  Les ailes de la différence
La Poufsouffle laissa couler un regard dédaigneux sur l’enfant que ce tenait devant elle. Il devait presque avoir la même taille qu’elle ce qui lui permettait de le fixer droit dans les yeux. Elle n’avait que faire de la bande d’adorateurs écervelés qui s’agitaient derrière. Non, toute son attention était fixée sur ce garçon. Pourquoi faisait-il ça ? C’était vraiment possible de ce croire aussi supérieur aux autres ? Le garçon affichait un air de dégout en regardant Aliénor. *Et ben qu’il soit dégouté grand bien lui fasse.*

La fillette arqua un sourcil quand il prit la parole et un rictus apparut sur son visage. Son comportement était tellement stupide pour la fillette qu’une insolence dont elle n’avait pas encore fait preuve s’installa en elle. Après tout, elle n’avait rien dit et s’il n’avait pas besoin de se sentir supérieur il n’aurait pas réagi.

-Excuse-moi, t’es qui ?

Le regard de la fillette descendit vers la main du garçon tenant toujours la petite balle dorée. Une quête de pouvoir ? Certainement, mais ce regard, il semblait voir quelque chose en Aliénor, quelque chose qui n’était pas elle. Qu’es ce qu’il pouvait bien se passer dans cette tête ? *Certainement peu de choses...* Mais cette haine, cette agressivité, il devait y avoir quelque chose de sous-jacent. Mais la fillette n’avait pas vraiment envie de creuser, la présence de ce garçon était déjà trop. La vie lui fera bien comprendre qu’il n’est rien, comme tout le monde, on est que des grains de poussières dans une mécaniques, parfois, certains influent, mais la plus part passent sans avoir aucune incidence. En tout cas, ce n’était pas à elle de lui apprendre la vie.

La Poufsouffle souffla un grand coup exaspérée par ce qui était en train de se passer, quand on pense à ces choristes qui réagissent à ce crétin… Le monde est tombé bien bas.

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle

30 déc. 2018, 12:09
 Libre  Les ailes de la différence
« ... t'es qui ? » répliqua la jaune d'une voix à l'intonation condescendante qui me conforta dans mon avis sur elle. *Sale petite gamine méprisante et insolente*, craché-je en pensée à son intention. Je ne prononçais pas les mots ; mais je crois que mon dégout se lisait si fort sur mes traits qu'elle avait du recevoir mon silence très clair en pleine face.

Dans ma main, le vif tressaillait et me chatouillait la paume, cherchant désespérément à s'échapper. La sensation de ce petit objet emprisonné dans ma main close me fit de la peine pour le petit vif, compassion aussitôt remplacée par une colère envers la plus grande et envers ce petit être qui se débattait alors qu'il n'était pas vivant et qu'il ne pouvait pas ressentir le carcan qui se refermait autour de lui, contrairement à moi. Il était emprisonné, et bizarrement, je n'en avais rien à faire.

N'empêche que... « ...t'es qui ? » me crache la fille. Sa question insolente se répercute dans mon esprit. T'es qui ? se moque la fille. J'suis qui ? m'affolé-je.
*J'suis qui ?* crié-je en silence. C'est bien vrai ça, qui suis-je ? Je suis... *Arthus. Arthus Gil'Sayan*, je le savais bien. Mais Gil'Sayan, pour cette fille aux longs cheveux châtains et à la maison méprisable, ce ne serait sûrement pas moi. Gil'Sayan, pour cette fille sûrement en deuxième année et sans aucun doute chez les jaunes et noirs, ce serait une autre. Ce serait elle : Thalia. Mais moi, je suis un Gil'Sayan, et je ne suis pas ma sœur. Pourtant, si je lui dis... elle est dans la même année qu'elle... et la même maison en plus... même qu'il parait qu'il y a plein de rumeurs sur ma méchante de sœur... ouais, parce qu'il semble qu'elle est méchante avec presque tout le monde à Poudlard et que les autres le savent... et qu'aussi y'a une fille qui passe ses nuits dehors dans le château ou dans la salle commune des Poufsouffle, et y'en a qui disent que c'est elle...
Oui, pour la fille, même si elle n'a jamais parlé à ma sœur, je serais associé à elle. *Mais j'veux pas !* me rebellé-je. Pourtant, je dois être fier de mon nom et de mes parents, même si je hais ma sœur. Alors je crache mes mots méprisants qui ne sont qu'une façade à la figure de l'autre.

« Gil'Sayan. Arthus Gil'Sayan, dis-je en appuyant fortement mon prénom. *J'suis moi, pas elle !* gueulé-je en silence avant de poursuivre. Et toi, Poufsouffle, qui es-tu pour te moquer de moi alors que je ne t'ai rien demandé ? »

Mes phrases sont des volutes qui ne veulent rien dire, des mots bien assemblés, bien polis, pour me retenir de lui balancer une claque parce qu'elle me rappelle trop Thalia et que je ne peux pas la frapper, elle, sans qu'elle ne le dise à papa. Je tremble, parce que je sens que si elle ne répond pas, je vais finir par céder. J'ai peur, je suis terrifié devant cette fille qui est comme Thalia : plus grande mais à peine, dans la maison des plus nazes — pourquoi c'est les plus nazes, d'ailleurs ? *Parce que Thalia y est, idiot*, répliqué-je en silence —, méchante, moqueuse, et désespérément différente de ma sœur tout en étant pareille. Elle me fait flipper — pas que j'ai vraiment peur de ma sœur, non, je la hais plus qu'autre chose, mais c'est leur ressemblance qui n'est pas si ressemblante puisque cette fille là ne m'a pas l'air d'être suicidaire et folle comme ma sœur qui me fait peur. Je crois que c'est pas clair, mais je me comprends — et je la fustige de mon regard clair et noisette pour lui faire comprendre que je la hais.
Mais est-ce que je la hais vraiment ? Je crois que je me comporte comme ça parce qu'il n'y en a qu'une que je hais, et ce n'est pas elle. Mais cette Poufsouffle a le malheur de lui ressembler un peu trop.
Derrière moi, je sens le groupe de mes admirateurs idiots qui s'agitent et qui commence à lancer des piques méchantes en directions de la Poufsouffle :
« Pouf-naze ! » « Sale prétentieuse ! » « Tu d'vrais avoir honte de ta maison ! » « Défonce la, Arthus ! » se bousculent les uns et les autres en reprenant mes paroles précédentes.
Et moi je tremble en pensée, sans que ce soit visible, parce que je dois être à la hauteur.

[Thalia existe entre les échos]
[elle persiste, bien que les Mots l’aient abandonnée]

30 déc. 2018, 15:20
 Libre  Les ailes de la différence
Le garçon resta interdit quelques secondes sans rien dire. Il semblait se passer des tas de choses dans sa tête ce qui étonna Aliénor. Mais ça y est, elle était rentrée dans le jeu, les joutes verbales sont toujours amusantes à faire, enfin, la Poufsouffle prenait ça au jeu pour éviter de frapper les gens ou de fondre en larmes pour des choses futiles. Parce qu’au final quand on regarde, cette histoire par d’un rien. Mais bon visiblement il ne voulait pas lâcher le morceau. Et bien donnons-lui de quoi mastiquer.

Mais enfin il se décida à répondre à la question posée. Et sa réponse fit réfléchir Aliénor.

-Gil’Sayan…

Le souffle dans lequel étaient partis ces mots était presque inondable. Aliénor réfléchissait, oui ce nom lui disait quelque chose. C’était sûr qu’elle connaissait quelqu’un qui portait ce nom de famille, il serait quoi alors le frère, le cousin de… Mais de qui bordel. Puis soudain, comme un éclair, enfin on pourrait plutôt dire comme une ombre, Thalia. Il était donc parent avec Thalia ? Et ben pour être différents ils étaient différents. Il avait une bane d’adorateurs autour de lui et elle cherchait plutôt à éviter les gens. Et ben, ça doit être sympa les repas de famille… Aliénor avait haussé les sourcils sans vraiment sans rendre compte. Elle plongea de nouveau son regard dans celui de cet Arthus, regard qui s’était perdu dans le vide lors de sa réflexion.

Et il voulait savoir son nom ? Mais qu’es ce qu’il en avait à faire, visiblement pour lui Aliénor était juste une Poufsouffle, rien d’autre. Ce n’était même pas à elle qu’il s’en prenait mais à sa maison. Il a quoi contre les Poufsouffle ? Si sa sœur y est, il ne devrait pas avoir tant de haine envers les Poufsouffle. Mais bon, on ne va pas épiloguer sur les problèmes familiaux hein, Aliénor en avait vraiment rien à faire.

-Aliénor Delphillia. Ecoute, si tu tiens vraiment à hausser le ton, on sort, je ne tiens pas à déranger les autres comme j’ai été dérangée.

Aliénor avait prononcé ces mots calmement même si elle était agacée, elle ne voulait pas en faire profiter ceux qui n’avaient rien demandé.
Alors qu’elle lui répondait, la petite chorale ce mit à chanter les louanges de la fillette en reprenant les mots d’Arthus. Pitoyables. Aliénor ne leur portait aucun intérêt. A choisir elle préfèrerait encore que l’école soit peuplée de gens comme Arthus plutôt que de spécimens comme ceux présents dans son dos.

Leurs voix n’avaient pour effet que de fatiguer la Poufsouffle et de la faire souffler ou rouler des yeux. Elle sentait que cette fin de journée allait être longue…

Perséphone: Batteuse des Hel's, reine des Rumeurs
J'ai plus de virilité dans mon petit doigt que toi dans tout ton corps.
Aliénor Delphillia 7ème année RP, Poufsouffle