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10 juin 2019, 21:59
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
16/04/2044

La mine faisait trop de bruit sur le papier, bruitant chaque lettre que la rousse écrivait. Cela faisait peut-être une heure entière que Solenn travaillait, et une douleur prenait doucement son poignet, la forçant à chaque instant à ralentir son début d'écriture. Les sourcils froncés pour oublier la sensation, elle essayait tant bien que mal de finir ces maudits devoirs. Les examens approchaient doucement, mais sûrement, et l'inquiétude était devenu un sentiment familier. De toute façon, tout ce qui pouvait l'empêcher de penser à Cassiopée était bon à prendre. Parler avec Audric avait été bénéfique, mais il fallait encore mettre en place les conseils qu'elle s'était donnée. Et cela était plus facile à dire qu'à faire.
La Serpentard lâcha son stylo, et dans une grimace se massa le poignet droit. Elle avait joué avec le feu, et maintenant il lui semblait voir des flammes sortir de son articulation. La troisième année passa sa main dans ses cheveux encore bien courts, puis soupira. Elle avait presque fini de rédiger ce devoir de Potions, et s'en réjouissait pas mal. Les Potions n'étaient pas sa matière préférée, au contraire. Elle détestait faire des compte-rendus, et de toute façon se trompait toujours dans la préparation de ses potions.
Mais quelque chose, ou plutôt quelqu'un, l'empêchait de se concentrer suffisamment sur son travail. Depuis une dizaine de minutes Solenn subissait les pitreries d'un gosse qui pensait que la salle lui appartenait. Elle s'était promis de ne pas intervenir, mais était visiblement la plus âgée dans la pièce. Le stress des examens combiné au problème "Cassiopée" la mettait sur les nerfs, et lui faisait perdre son calme bien plus vite qu'à l'accoutumée. En temps normal, elle aurait laissé passer cela, n'ayant pas le courage d'intervenir. Mais aujourd'hui, elle n'était vraiment pas d'humeur.
Alors, elle se tourna vers le fauteur de trouble et lui lança, de sa voix la plus convaincante possible :

-Tu pourrais baisser le volume s'il te plaît ?

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002

13 juin 2019, 19:41
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
Je détestais cette salle, où je devais impérativement être silencieux et calme. De plus, je devais y travailler et je n'en avais aucune envie. J'avais envie de bouger, de rire, de sauter, de jouer, de faire des bêtises, d'embêter quelqu'un... Mais pas de travailler, assis sur une chaise dans une salle silencieuse et close, où les seuls bruits que l'on entendait étaient les faibles chuchotements des plus bavards et le glissement des plumes sur le parchemin. Le soleil, dehors, m'attirait et semblait m'appeler. Les branches des arbres de la forêt interdite semblait me murmurer silencieusement : "Viens avec nous". Et le Lac toujours aussi plat et calme que d'habitude, était comme une invitation à sortir dehors et à plonger dedans. Le printemps dans toute sa splendeur. Rester dans la salle d'étude était une torture pour moi.

C'était Taylor et Athéna qui m'avaient trainé là afin que je révise pour les examens qui, entre nous soit dit, ne m'intéressaient pas. Alors, au dessus de mon parchemin encore vide, je boudais en fixant la fenêtre. J'avais dévisagés tous les autres élèves présents dans la salle - tous semblaient sages et studieux - et à présent j'étais les yeux rivés sur la vitre, en rêvant qu'elle explose et u'elle me délivre de cette impression de prison. Pourtant, elle ne se fissura même pas, et je restais bien assis sur ma chaise. Poussant un soupir, je levais les yeux vers l'horloge. Elle m'indiquait qu'il était presque dix, ce qui me désespéra. Cela ne faisait que dix minutes que j'étais enfermé dans cet enfer terrestre, et j'avais l'impression d'y avoir déjà passé dix ans. De plus, j'avais déjà épuisées toutes mes idées de jeux d'intérieur lorsque l'on s'ennuie : je connaissais par coeur le visage de chacun des élèves, ainsi que les moindres détails de la fenêtre, je m'étais entrainé à donner des coups de pieds dans les jambes de Taylor puis d'Athéna. Et à présent, je me retrouvais à observer chaque détails de mon parchemin, en testant sa pliabilité et sa coupabilité (ces mots n'existent pas, et alors ?)

Je commençais à m'ennuyer ferme, à observer ce parchemin. J'entrepris alors de le plier dans un grand bruit de déchirement, afin de former une cocotte. Puis je sortis ma trousse en faisant le plus de boucan possible, et j'écrivis des gages sur chaque facettes de ma cocotte de fortune, tout en chantonnant à voix basse. Ces bruits qui devenaient incessants m'attirèrent les regards noirs et les mauvaises paroles des autres élèves, ainsi qu'un coup de pied dans le genou. Je ne fis pas attention à tout cela, trop appliqué sur mon pliage. Une fois celui-ci fut-il achevé, je commençais à demander à haute voix :

"Qui veut un défi ou un gage ? J'ai une cocotte !"

Aussitôt cette phrase sortie de ma bouche, une fille rousse à l'air un peu plus grande se tourna vers moi et me demanda si je pouvais baisser le volume. La foudroyant de mon regard translucide, je serrais les poings, énervé. Ce n'était pas mon genre de l'être si facilement, mais l'ennui me mettait sur les nerfs. je répliquais sèchement :

"Non, désolé, j'ai atteins mon volume minimum. Si t'es pas contente, t'as qu'à sortir".

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

18 juin 2019, 22:17
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
Tout ce qui sortit après la remarque du brun fut un rire d'incompréhension. *Ridiculise-toi, super...* Elle garda cependant ses sourcils froncés, et son regard essayait tant bien que mal de tuer à distance ce débile qui se prenait pour le roi du monde. Solenn devait se montrer intouchable, inébranlable. 
La troisième année détestait les gens de ce genre, à toujours se croire plus fort que les autres, plus légitimes pour faire ce qu'ils voulaient, sans réfléchir aux conséquences. A se croire seul monde, trop imbus d'eux-mêmes. Celui-là ne devait sûrement pas être très mature, vu qu'il faisait une cocotte. Dans des circonstances comme celle-ci, Solenn oubliait qu'ils étaient des enfants qui pouvaient s'amuser, et voyait tout avec ses yeux de maman.

-Ce serait à moi de sortir ? Tu penses que je suis la seule à qui tu fais chier ?

Elle lança un regard autour d'elle. Les amis de cet abruti n'allaient sûrement rien dire, tandis que les autres étaient soit des premières années trop intimidés, soit des élèves qui lui lancèrent un regard disant clairement : Laisse tomber, tu y arriveras pas. Solenn soupira puis reporta son attention vers le fauteur de troubles. Elle n'avait pas envie de continuer ce débat inutile, sauf si il insistait, et priait donc sur sa collaboration. Elle lui demanda donc avec son ton le plus complaisant possible, enfin si elle y arrivait... :

-S'il te plaît, parle moins fort, c'est tout ce que je te demande...

Elle reporta ses yeux bleus océan sur son devoir, s'attendant déjà à ce que le magnifique (presque) silence qu'il y avait quelques minutes réapparaisse.

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002

18 juin 2019, 23:03
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
Content de ma répartie, je lançais un regard plein de défi à la rousse. Elle n'allait pas m'empêcher de m'amuser un petit peu parmi tous ces intellos zombies silencieux, non mais ! Je m'ennuyais à mourir devant mon parchemin vide, et je n'allais pas me taire si je n'en avais pas envie. Je n'allais pas passer une heure à regarder le ciel dans le blanc des yeux en rêvant à des promenades dans le Parc. Pour moi, c'était une nécessité de ne pas m'ennuyer, et le seul moyen que j'avais trouvé pour combler ce manque d'actions était de faire du bruit et d'embêter mes voisins, ce à quoi je parvenais très bien soit dit en passant. Et, j'arrivais même à énerver mes non-voisins comme cette Carotte vivante, qui ne cessait de rouspéter.

Je remarquais presque immédiatement qu'elle était à Serpentard, et cette remarque me fit grimacer. Je détestais les personne de cette maison à cause de rencontres multiples de gens désagréables qui arboraient les couleurs vertes et argents. Je comprenais à présent pourquoi Carotte était si désagréable et rabat-joie. Elle était tout simplement comme les autres membres de sa maison. J'écoutais ce que Carotte avait à dire, et ce n'était pas très sympathique. Prenant à témoin les autres élèves présents dans la salle, qui écoutaient avidement notre discussion qui se transformait en dispute, je demandais avec mon air le plus doux possible :

"Je vous dérange à ce point ? Je voulais juste jouer à la cocotte avec quelqu'un, moi..."

Je pris un air peiné de petit garçon en faute qui s'excusait. Pourtant, devant les regards gênés que se lançaient mes camarades, et les chuchotements qui tentaient d'être discrets, je compris que mon numéro de charme de petit garçon ne marchait pas. Je fusillais de mon regard translucide un Serdaigle qui ricanait en me regardant, avant de diriger mes yeux vers Carotte qui semblait être vraiment en colère. Je ne comprendrais jamais la passion des gens à travailler. Carotte me demanda alors de faire moins de bruits, ce à quoi je répondis un peu trop sèchement :

"Je m'ennuie. J'aime pas le silence. Mais j'vais essayer de faire moins de bruits." je m'arrêtais de parler pendant trois secondes avant de lancer un regard périphérique à mes camarades et d'enchaîner : "Sinon, qui veut jouer à la cocotte avec moi ?"

Taylor et Athéna devaient être extrêmement gênée de trainer avec moi, mais ce n'était pas de ma faute : c'était elles qui m'avaient forcé à venir.

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

27 juil. 2019, 11:35
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
Le visage du garnement se transforma, jouant de son air enfantin. Mais, comble de malchance, tous les personnes présentes ici étaient des enfants. Un Serdaigle se moqua en riant, et Solenn ne put s'empêcher de sourire méchamment en regardant l'aiglon, pour perdre son sourire tout de suite lorsque l'autre porta son regard vers elle. Le Gryffondor, de son côté, venait enfin de s'apercevoir qu'on n’appâtait pas des enfants de cette manière. Solenn imaginait avec un bonheur sans nom la honte qu'il devait ressentir. 
Il promit alors de faire moins de bruits, et la rousse crut à un miracle. Elle soupira, mais alors que son stylo touchait enfin le papier, la voix désagréable du brun se fit de nouveau entendre. Cette fois, Solenn explosa et se leva de sa chaise pour venir près du garçon, un doigt tendu comme pour essayer inconsciemment de lui faire peur. Elle cria alors - pas trop fort pour ne pas se faire entendre du dehors de la salle et se faire punir si un professeur passait par hasard par là - ces quelques mots :

-Tu n'as pas compris ? Personne ne veut jouer avec toi ! Donc tais-toi !

Elle repartit directement s’asseoir, les joues en feu, les cheveux en bataille et les sourcils plus froncés que jamais. Ce qu'il pouvait l'énerver, avec son air au-dessus des autres et trop fier ! Pourquoi fallait-il que les élèves qui ne souhaitaient pas travailler aillent quand même dans la Salle d'études ? Ils aimaient embêter le monde ? 

-J'ai l'impression d'être maudite quelquefois, grommela-t-elle, entendue par le Poufsouffle en face d'elle, qui lui lança un petit sourire pour montrer qu'il était avec elle. Si même les Poufsouffle et les Serpentard commençaient à se comprendre et à s'entraider ! 

Désolé pour cet immense retard ! 

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002

05 sept. 2019, 19:33
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
Un nouveau soupir s'échappa d'entre mes lèvres, et je posais mon menton sur mon poings. J'allais passer la demi heure la plus longue de ma vie... Si je ne pouvais ni jouer, ni parler, alors je pouvais toujours dormir, non ? Personne ne me l'interdirait. Mais mes projets de repos n'aboutirent jamais car, juste après que j'eus demandé qui voulait jouer avec moi, la rousse s'était levée d'un bond, comme une folle. Elle semblait réellement furieuse, et j'eus un tressaillement lorsqu'elle me pointa son doigts sous le nez. Elle semblait prête à me lancer un sort pour me faire taire, et je pris peur. Et si elle mettait ses projets à exécution ? Et si elle me jetait un sort qui m'empêchait de parler pour le restant de mes jours ? Je me reculais vivement tandis qu'elle me hurlait que personne ne voulait jouer avec moi.

Énervé par sa réaction violente, ce fut à mon tour de sauter sur mes pieds et de crier. Mais pour qui elle se prenait celle-ci ? J'avais tout de même le droit de demander à mes camarades s'ils voulaient jouer, non ? Ce n'était pas interdit par la loi ? Et puis, je ne lui demandais pas à elle, que je sache... Alors en quoi ça la dérangeait, cette petite peste prétentieuse et irascible ?

"Mais en fait, calme-toi !" hurlais-je à travers la salle alors qu'elle partait déjà se rasseoir. "Je ne te parlais pas, et tu m'agresses ! Je demandais aux autres, pas à madame la Reine-de-Serpentard-Trop-Sérieuse !"

Je la fusillais méchamment du regard, ulcéré. Serrant les poings, je me retins de prendre ma baguette pour lui jeter un sort qui la gonflerait comme un ballon, jusqu'à ce qu'elle explose comme une vulgaire Bombabouse. Comme ça, je serais débarrassé de cette petite peste !

Désolé pour le retard... :'(

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
"He was an angel craving chaos. He was a demon seeking peace."

27 sept. 2019, 18:38
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
le Gryffondor lui répondit alors par un même cri, et Solenn ne put s'empêcher de lui répondre par un long soupir. Pourquoi fallait-il toujours qu'il y ait des turbulents dans les salles faites pour travailler ? Et pourquoi voulait-il absolument se donner en spectacle devant tout le monde ? Il devait assurément aimer l'attention, celui-là...
La jauge de l'énervement de la Serpentard venait d'exploser, et ses poings se serrèrent plus fort qu'ils ne s'étaient jamais serrés. Solenn essaya de se calmer, sans grand succès. Il ne fallait pas qu'elle l'étrangle, cela ferait tâche sur son bulletin scolaire.

Elle se leva et se tourna vers lui. Les deux enfants étaient face à face, et le visage de la rousse était plus rouge que jamais. Mais aujourd'hui, ce n'était pas à cause de cette timidité qui lui broyait les entrailles avant. Non, c'était seulement à cause de cette colère qui l'envahissait en voyant le visage enfantin du brun. Essayant tant bien que mal de se calmer, elle lâcha un rire nerveux et répliqua :

-Oh oh oh... Non mon p'tit bonhomme... Je ne suis pas la Reine des Serpentard, mais je suis vieille que toi. Donc en absence de préfets, c'est moi qui commande ici.

Solenn n'avait aucune idée de la véracité de ses paroles, mais se disait que peut-être que cette menace suffirait à faire réfléchir ce... Garnement.

-Donc, tu vas te rasseoir et te taire, parce qu'ici on ferme sa gueule.

Désolé pour le retard !!!

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002

05 oct. 2019, 19:38
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
En fait, non, jeter un sort à la rousse serait une énorme bêtise et une grosse erreur. En venir à la violence était l'option des faibles d'esprit, et je n'étais pas un faible d'esprit. Juste quelqu'un qui se laissait parfois emporté par sa colère. De plus, je n'étais pas aussi bête que j'en avais l'air : je savais pertinemment que c'était moi et non la Serpentard qui étais en tort, je voulais simplement ne pas donner raison à cette horrible petite peste qui se croyait supérieure aux autres simplement parce qu'elle était dans une année supérieure à la mienne. Je n'étais pas quelqu'un qui aimait lâcher le morceau et avouer qu'il avait tort. J'allais continuer à tenir tête à la fille, jusqu'à ce que la sonnerie retentisse si c'était nécessaire, mais je n'abandonnerais pas la partie.

La rousse s'était levée d'un bond, son visage rouge qui trahissait la colère qui l'habitait. Elle se planta face à moi, les mains sur les hanches, à la façon de maman lorsqu'elle n'est pas contente de moi. Cette comparaison était assez comique, et je ne pus dissimuler le sourire moqueur qui étirait mes lèvres. La fille éclata d'un rire qui ressemblait un peu au mien lorsque je ne savais pas comment réagir face à une blague pas drôle lancée par mon frère, un rire un peu stressé et nerveux, hésitant.

"Oh oh oh... Non mon p'tit bonhomme... Je ne suis pas la Reine des Serpentard, mais je suis vieille que toi. Donc en absence de préfets, c'est moi qui commande ici."

J'écarquillais mes grands yeux bleus, surpris par tant de sentiments de supériorité. Je savais les Serpentard ambitieux et fier, mais je ne pensais pas à ce point... Elle se proclamait cheffe seulement parce qu'elle avait un an de plus que moi, au maximum deux ! Et en plus, elle s'était permise de m'appeler "mon p'tit bonhomme", surnom que donnaient les adultes aux enfants de cinq ans pris en faute. J'eus soudainement l'envie de faire avaler tous ses cahiers, à cette petite peste...

"C'est une règle que t'as inventé, menteuse ! Il y a sûrement des gens dans la pièce qui sont plus grands que toi et qui se prennent moins pour la cheffe du monde !" dis-je d'une voix moqueuse.

Je lui lançais un regard agacé et ennuyé à la fois, avant de continuer, ignorant sa seconde phrase :

"Si t'as fini de m'engueuler, je pourrais peut-être m'asseoir. Mais vu que t'es pas sympa, je me demande pourquoi je te ferais plaisir... Pourquoi pas continuer à t'embêter, c'est bien plus amusant que de réviser, tu trouves pas ? T'es sacrément mignonne quand t'es toute rouge..."

Je savais que j'avais atteint des sommets de pénibilité. Je connaissais la réaction des filles lorsque je leur sortait mon jeu de dragueur : elles s'énervaient davantage, si c'était possible, et m'hurlaient encore plus dessus. Ce qui ne faisait qu'augmenter l'intensité de mon plaisir à les voir hors d'elles.

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
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20 oct. 2019, 11:15
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
La réponse du Gryffondor fit seulement hausser un sourcil à Solenn. C'était encore plus puérile qu'elle, et cela la rassurait quelque peu. Elle n'était pas tombée si bas que ça finalement. Ou peut-être était-ce tous les Gryffondor qui était comme ça ? Non, cela ne pouvait pas être ça. Car Nora était à Gryffondor, et que Nora était l'une des plus intelligentes sur Terre. Donc non, il n'y avait que lui pour être débile.
Le brun lui lança un regard que Solenn ne comprit pas, jusqu'au moment où il lança sa tirade sûrement toute préparée. La dernière phrase fit réagir Solenn, qui fronça les sourcils. Personne n'avait le droit de lui dire qu'elle était mignonne. Personne sauf... Cassiopée. Parce que Cassiopée, elle, au moins, ne mentait pas.

Elle faillit répliquer quelque chose de stupide, mais se rendit compte au bon moment que cela n'en valait pas la peine. Alors, essayant de calmer la boule de feu qui se réveillait doucement en elle, elle répliqua, de sa voix la plus calme possible :

-Tu sais quoi ? Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, ok ?

Et elle se retourna pour se diriger vers sa chaise, avec sur la table ses devoirs qui attendaient d'être fini. Un enfant comme ça ne devait pas l'empêcher de travailler. Ou alors, elle serait aussi bête que lui.

Assise sur sa chaise, elle prit son stylo en main, et essaya de placer toute sa concentration, aussi faible fut-elle, sur son parchemin. Il fallait qu'elle arrive à éteindre cette colère, et cela allait prendre du temps. C'était sûrement pour cela que son visage était encore rouge.

Désolé pour le retard

Isaac, parcourant les montagnes, avec un pagne dans son sac
septième année rp • filière tronc commun • #9A4002

22 oct. 2019, 14:34
 PV Ulysse M.  Jeunesse tapageuse
J'adressais un sourire glaciale à la rousse, pour bien lui faire comprendre qu'Ulysse Mage n'en avait rien à foutre que Mademoiselle-Qui-Se-Croit-Au-Dessus-Des-Autres-Mais-Qui-N'est-Qu'une-Peste soit plus grande ou plus rouge que lui, et qu'il faisait ce qu'il voulait quand il voulait. Je n'étais pas prétentieux, seulement je n'aimais pas quand les autres se croyaient au-dessus de moi, plus puissants que moi. Et cette Serpentard se croyait réellement plus grande et forte que moi, alors qu'elle n'était qu'une petite fille rousse, rouges et échevelées qui aimaient faire ses devoirs. Rien que pour cela, j'avais envie de l'embêter.

Je remarquais son trouble lorsque je lui dis qu'elle était plutôt mignonne avec les joues rouges, et j'en fus content. Ma phrase produisait toujours le même effet, car elle déstabilisait l'adversaire en lui faisant perdre ses moyens. Je m'appuyais nonchalamment contre une table proche de moi, où des élèves de première année à l'air timides me lancèrent des regards féroces. Je le leur rendis, avant d'écouter ce que la rousse-rouge avait à me répliquer. Au bout de quelques instants de gêne où je fis semblant de m'ennuyer, elle me répondit alors :

"Tu sais quoi ? Je vais faire comme si je n'avais rien entendu, ok ?"

Je levais les yeux au ciel. Ce qu'elle était idiote, par-dessus le marché ! On se serait cru dans un livre Moldu stupide, où la Serpentard jouait le rôle de l'intello qui se prenait trop au sérieux, et qui était un peu gnangnan. Je répliquais d'une voix amusée :

"Pourtant tu m'as bien entendu, c'est juste que t'assume pas d'être une grosse tomate énervée."

Aussitôt que j'eus craché cette phrase, la rousse-rouge alla s'asseoir dignement et reprendre ses devoirs comme si de rien n'était, tandis que ses joues étaient toujours aussi écarlates. Haussant les épaules, j'allais retourner à ma place quand la sonnerie retentit. Mon coeur s’emballa : j'étais libre, je n'étais pas obligé de rester enfermé dans cette horrible salle en compagnie d'une horrible Serpentard ayant des chevilles plus grosses que sa tête rouge ! Me jetant sur mon sac, je rangeais les trois bouts de parchemin et la plume que j'avais sortis, et les rangeais, avant de me précipiter vers la sortie. Les autres élèves partirent aussi dans un brouhaha bruyant. Avant de dépasser le seuil de la porte, je cherchais des yeux la rouquine qui m'avait embêté durant toute l'heure, et, lorsque je l'eus trouvée, je lui dis d'une voix moqueuse :

"Ravi de t'avoir rencontré, jolie Serpy rouge, j'espère que tes joues reprendront leur couleur normale." Je ricanais un peu avant de reprendre : "Bisous !"

Puis je partis en courant avant qu'elle ne puisse me répondre.

Fin du RP pour moi, ce fut un plaisir d'écrire avec toi. <3

Un génie sommeille en moi. Malheureusement, il dort tout le temps !
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