Privé avec @Lucy Curtson, @Hellie Howard, @Savannah White, @Arold Lewton.

« Hors-sujet ». Ce mot résonnait inlassablement dans son esprit.

Will fit claquer la porte de la salle d’études.
Il entra dans la grande pièce, amorçant un pas rapide et décidé, l’œil hagard. Il chercha rapidement une place des yeux, mais ne vit que des tables déjà submergées d’élèves, tous agglutinés parmi de grandes piles de livres. Tous le scrutaient des yeux après le vacarme qu’il venait de faire, certains avec un regard indigné.

- Peu importe, songeait t-il.

Le jeune homme, par dépit, choisit au hasard une des tables les plus proches, visiblement occupée par 4 élèves déjà. Il se dirigea vers le groupe, son manuel d’Histoire de la Magie fermement maintenu sous le bras. Tout en marchant, il essayait de se calmer, respirant profondément et lentement. Cependant, ses pensées le ramenaient sans cesse à la raison de sa colère, il n’y croyait toujours pas ses yeux d’avoir lu un tel commentaire.

Arrivé à hauteur de la table d’études, il resta droit et silencieux, jetant un rapide coup d’œil à ses occupants : Une Poufsouffle, deux Serpentard et une Serdaigle, aussi jeunes que lui visiblement. Au moins, il ne ferait pas tâche parmi eux.

Il se racla la gorge.

- Hmm... Excusez-moi pour le raffut. Je peux m’asseoir avec vous ? leur demanda t-il, attendant à peine leur approbation avant de tirer la chaise pour s’asseoir.

Habituellement, il n’aimait pas manquer de politesse. On lui faisait même régulièrement des compliments sur son éducation, sur son savoir-vivre.
Mais là, c’était le cadet de ses soucis. Il était bien trop énervé par la correction de son premier devoir d’« Histoire de la Magie » pour faire attention à ses manières. Il avait pourtant consacré une journée entière à le rédiger, toute une journée réduite à néant par un seul petit mot : Hors-sujet.

Will se jeta frénétiquement dans les pages de son manuel, balayant des yeux les nombreuses lignes, engloutissant les nombreux paragraphes un à un. C’était pourtant là, quelque part.

Soudainement, il s’arrêta. Il se rendit compte qu’il ne s’était même pas présenté à ses voisins de table. Ils ont très certainement dû penser qu’il était sans-gêne, et à cette idée, il ne leur jetait pas la pierre. Il pensait même que s’il y avait eu un concours d’antipathie, il aurait probablement eu les premières places.

- Oh... Euh... je m’appelle Will au fait, dit-il en relevant les yeux de son bouquin. Je tiens encore à m’excuser, je passe une assez mauvaise journée. Et vous, vous vous appelez comment ?

Il les regardait à tour de rôle, se demandant pour chacun la raison de leur venue en salle d’études.
Ses yeux s’arrêtèrent sur sa voisine de droite, une jeune Serdaigle avec de longs cheveux châtains. Celle-ci tenait entre ses mains ce qui paraissait être un manuel de Défense Contre les Forces du Mal, au vu de la couverture. Cependant, il ne put s’empêcher de remarquer qu’elle relevait la tête de temps en temps, jetant de petits coups d’œil furtifs en direction de ses camarades de table. Vraisemblablement, son comportement laissait penser qu’elle cherchait à dissimuler quelque chose.

De l’endroit où il se trouvait, il pouvait apercevoir le haut d’une page blanche, plus blanche que les autres pages du manuel. En haut de cette page, y était inscris en lettres capitales, noircies exagérément :



- La Gazette du Sorcier ?! Tu es abonnée à ce journal ? s’exclama t-il.

Un grand sourire apparaissait maintenant sur les lèvres du jeune élève.

Savannah était arrivé très tôt dans la salle d'étude. Elle ne voulait pas que les autres élèves voient ce qu’elle avait reçu le matin même.
En quelques minutes 3 personnes c'était installer à sa table.

Quand 20 minutes après elle entendit une porte claquer, un Serdaigle venait d’entrer.
Savannah sursauta, il lui avait fait si peur!

Il s’approcha de leur table et leur demanda si il pouvait s’assoir. Elle l’ignora totalement, de toute façon avant même leur approbation il s’assit. Il était vraiment mal élevé!

Il se présenta enfin, en leur demandant comment il s’appelait.
Ses yeux regardait ses camarade tour à tour mais s’arrêtèrent sur Savannah. Pas sûr elle plutôt sur son livre.
Elle espérait qu’il n’avait pas vu le papier entre les pages de son livre.
Apparemment oui car de qu’il vu les lettres en gras il demanda si elleetait abonné à ce journal.
Elle eu un large sourire et lui dit:

Je ne suis pas abonné à la gazette du sorcier! s’exclama t’elle.Ma soeur travaille seulement là bas et elle me l’envoie toujours. Je n’ai pas encore lu celui la. Bien! elle étala le papier sur la table et lu à haute voie:
L’arme secrète des moldu capturer...
elle lut le texte entier à haute voix et quand elle eu fini son sourire s’effaça de son visage ce qui n'était pas le cas de Will.

Article lu par Savannah White :

Lucy arriva dans la salle d'étude, résignée. Elle savait qu'elle avait à travailler, mais était aujourd'hui complètement dépourvue de motivation. Ce n'était pas du travail scolaire à proprement parler, pour ça il n'y avait pas de problèmes et elle faisait ses devoirs sans rechigner. La jeune Serpentard désirait enrichir sa maigre culture sorcière, et avait pour ce faire emprunter les contes de Beedle le Barde à la bibliothèque. Seulement, cela restait immuable : elle n'avait vraiment pas le goût de la lecture.

Elle s'installe à une table où d'autres élèves de son âge travaillaient déjà, soupira un coup puis sortit son livre. Elle se mit laborieusement à sa lecture. Au bout d'une vingtaine de minutes, un garçon qui appartenait visiblement à Serdaigle arriva.

- Hmm... Excusez-moi pour le raffut. Je peux m’asseoir avec vous ?

C'était visiblement une question rhétorique, puisqu'il s'installa sans même attendre de réponse. "Drôles de manières", songea Lucy. Quelques minutes plus tard, le garçon reprit.

- Oh... Euh... je m’appelle Will au fait, dit-il en relevant les yeux de son bouquin. Je tiens encore à m’excuser, je passe une assez mauvaise journée. Et vous, vous vous appelez comment ?


Lucy releva la tête, se rendant compte que la question était autant destinée à elle qu'aux autres.

- Lucy Curtson, en première année chez Serpentard...
Elle avait répondu à voix basse, imaginant qu'il serait mal vu de parler à voix haute dans un lieu de travail. Elle ne tenait pas à être mal vue de camarades qu'elle connaissait à peine.
Elle regarda son livre d'un œil dépité, avant de se résoudre à continuer sa lecture. Quelques instants plus tard, elle fut de nouveau tirée de sa lecture. Ce n'était pas bien compliqué, sa concentration était plutôt vacillante quand elle n'aimait pas ce qu'elle faisait. Le garçon ne s'adressant pas à elle, elle ne releva pas la tête, se contentant d'écouter.

- La Gazette du Sorcier ?! Tu es abonnée à ce journal ?

- Je ne suis pas abonné à la gazette du sorcier! répondit la Serdaigle à laquelle Will avait posé sa question. Ma soeur travaille seulement là bas et elle me l’envoie toujours. Je n’ai pas encore lu celui la. Bien! L’arme secrète des moldu capturer...

La Serdaigle se mit à lire son journal à haute voix. Lucy écoutait attentivement. Elle n'avait encore jamais eu l'occasion de lire le journal sorcier, mais elle connaissait déjà son existence. Le titre de l'article l'interpella. "J'imagine mal Papa et Maman avec une arme, tiens..." Le contenu de l'article la secoua quelque peu. Elle était au courant des grandes discordes entre sorciers et moldus (qui ne l'était pas ?) et se convainquait qu'elle faisait partie du camp des sorciers, même si nombre d'entre eux ne voyait pas les nés-moldus ainsi. Raison pour laquelle elle avait honte de ses origines.

lorsque la Serdaigle eut fini de lire l'article, Lucy intervint.
- Il était l'un de ceux qui dirigeaient les traqueurs de sorciers, les torturaient... Maintenant que leur chef est entre mains sorcières, peut-être qu'ils y réfléchiront à deux fois ?

Lucy se rendit compte de la violence de ses propos. Jamais au grand jamais ses parents n'auraient fait quelque chose d'une telle violence, mais elle prenait soin de se détacher du monde moldu. Elle n'avait rien contre ce-dernier, dont elle était issue, tant qu'il ne dérangeait pas son nouveau monde : l'univers magique. Evidemment, les circonstances actuelles l'attristaient mais elle n'en laissait rien paraître. "Bon sang, tu es une sorcière maintenant !"

Après ses cours, Hellie s'était précipitée vers la salle d'étude afin de pouvoir arriver à bout de la pile de devoirs que lui avait donné ses professeurs. Arrivée devabt sa porte, elle se stoppa net, reprit son souffle, puis entra discrètement. Elle repéra vite une table occupée par seulement trois personne. Deux filles et un garçon. Elle se dirigea vers celle-ci et demanda à ses occupants si elle pouvait se joindre à eux. Tous trois acquiescèrent en silence et Hellie s'installa. La jeune fille se hata de sortir ses affaires et commença à travailler en silence. Quelques minutes plus tard, un grand vacarme tira Hellie de ses pensées en la faisant sursauter. Elle se retourna vivement vers l'entrée de la salle d'étude. Un garçon venait d'y pénétrer. Il avait très en colère et agressif. Aussi, lorsque celui-ci se dirigea vers la table ou était installée la jeune fille, celle-ci esseya de se faire la plus petite possible. Le garçon se laissa tomber bruyament sur une des chaises puis demanda :


- Hmm... Excusez-moi pour le raffut. Je peux m’asseoir avec vous ?

Hellie fit les gros yeux. Apparamment, ce garçon ne connaissait pas grand chose à la politesse, mais au moins s'était-il excusé pour tout le bruit qu'il avait fait. C'était la moindre des choses. La jeune fille retourna dans ses devoirs, ne prétant plus attention au garçon qui lui faisait face. Elle avait besoin de se concentrer. Hellie lui jeta tout de même un regard. Il tournait ses pages brusquement, et dévorait presque le livre du regard. Puis il se redressa brusquement en s'exclamant :

- Oh... Euh... je m’appelle Will au fait. Je tiens encore à m’excuser, je passe une assez mauvaise journée. Et vous, vous vous appelez comment ?

Hellie avait à peine écouté ce qu'il avait dit, trop plongée dans sa lecture. Elle avait envie d'en finir le plus vite possible, afin d'avoir un peu de temps libre. De toute façon, personne ne lui avait répondu et il devait cceratinement être passé à autre chose. Puis il s'exclama encore une fois :

- La Gazette du Sorcier ?! Tu es abonnée à ce journal ?

Qu'est-ce qu'il ne comprenait pas dans les mots "salle d'étude" ! C'était un lieu pour travailler pas pour parler ! D'habitude, Hellie n'était pas aussi désagréable, mais elle n'était pas vraiment d'humeur. Puis une fille répondit :


- Je ne suis pas abonné à la gazette du sorcier! Ma soeur travaille seulement là bas et elle me l’envoie toujours. Je n’ai pas encore lu celui la. Bien!

Hellie renonça à l'idée de travailler et releva la tête quand celle-ci rajoutait :

- L’arme secrète des moldu capturée...

Finalement sa curiosité était piquée à vif et elle écouta avec attention l'article qu'était en train de lire la jeune fille. A la fin de celui-ci, Hellie n'était plus du tout souriante, tout comme la fille qui l'avait lut. En revanche, le dénommé Will affichait un très grand sourire. Hellie était abasourdie. Comment pouvait-il sourire après ce qu'ils avaient entendu ? Il n'y avait rien de drôle ! C'était tout simplement horrible ! Puis une fille qui n'avait pas parlé auparavant dit soudain :

- Il était l'un de ceux qui dirigeaient les traqueurs de sorciers, les torturaient... Maintenant que leur chef est entre mains sorcières, peut-être qu'ils y réfléchiront à deux fois ?

Les propos de la jeune fille étaient assez violants, mais peut-être avait-elle raison. Hellie dit en murmurant :

- Je comprends que les moldus soient en colère après tout ce qu'on leur a caché.... Bien sûr, ce n'est pas le cas pour tous ! Certains ne l'ont pas mal prit ! Mais je ne pensais pas qu'ils iraient jusqu'à tuer et torturer des sorciers... Après tout, on leur a caché notre existance pour leur plus grand bien ! Enfin, je crois...

Après avoir dit tout celà, Hellie observa les quatres jeunes gens. Ils avaient tous l'air graves. Sauf Will. Pourquoi continuait-il à sourire comme ça bêtement ? Il n'y avait rien de drôle ! Sauf s'il trouvait ça amusant que des personnes se fassent massacrer ! Hellie aurait voulu lui hurler dessus et le secouer, juste pour qu'il retire ce sourire niais de ses lèvres. La jeune fille se reprit. Ce n'était vraiment pas le moment de s'énerver. Elle respira donc un bon coup, et se détourna du visage de Will, qu'elle ne pouvait déjà plus supporter, en attendant la réponse des autres.

@Will Robbs @Savannah White @Arold Lewton @Lucy Curtson

Tout le long de l’article, Will avala littéralement les paroles de la jeune Serdaigle.
Tout la long de l’article, il analysait chaque mot, chaque phrase qu’il entendait.

Galant.

Il n’entendit ce nom que pour la première fois de sa vie. Ce premier paragraphe était cinglant, il eut l’effet d’une véritable claque sur le jeune Aiglon. A la limite de l’insoutenable. C’était d’ailleurs bien le seul moment où son sourire s’effaça, laissant place à un visage horrifié.

“Ce moldu de cinquante-cinq ans est à la tête des services de renseignement de l’ennemi. Ces mêmes services qui [...] interrogeaient, torturaient, puis tuaient Bathilda Menford et la dizaine d’autres sorciers...”

Ces moldus les traquaient. Pire, ils les torturaient allègrement. Et ce Galant était pour Will qu’une vermine de la pire espèce, un homme qui ne devait avoir aucun cœur pour organiser de tels sévices sur d’autres humains. Ce n’est qu’à la fin de la lecture que Will reprit face.

Jusqu’alors silencieuses, les deux autres filles de sa table prirent la parole à tour de rôle. Seul l’autre garçon de Serpentard semblait ne prêter que très peu d’attention à ce qu’ils venaient d’entendre. L’une des filles commenta l’article en déclarant que les Moldus y réfléchiront certainement à deux fois avant de s’en prendre à leur monde, ce que Will s’empressa d’acquiescer d’un léger signe de tête. La deuxième, de Gryffondor visiblement, pensa que la colère de certains Moldus était justifiée, même si leur réponse était totalement démesurée.

Will décida de rétorquer à cette dernière déclaration. Il n’était manifestement pas du tout d’accord avec elle. D’un geste lent, il referma son manuel et le déplaça sur sa gauche. Il regarda alors la Gryffon, avançant légèrement son buste vers la table, comme pour lui montrer qu’il voulait intervenir.

- Écoute... Les Moldus peuvent être en colère, même avoir la haine envers nous s’ils le veulent. Mais JAMAIS je ne laisserai ces assassins de Moldus torturer les nôtres, et encore moins s’il s’agissait de ma propre famille ou mes amis les plus proches, lui chuchota t-il.

Son air devenait plus grave, ses yeux semblaient maintenant habités par une sorte d’admiration envers la réponse du Conseil des Sorciers :

- Nous sommes beaucoup plus forts qu’eux et ça ne sera pas très difficile de leur faire payer leurs méthodes moyenâgeuses. On peut largement remercier les manteaux noirs d’après l’article, qui ont d’ailleurs perdu un de leur membre à cause de ces criminels. Ils ne veulent pas de nous ? Très bien. Mais ce ne sont quand même pas de simples Moldus qui vont nous mettre à genoux ? Je ne pourrais jamais l’accepter. Et tel que c’est parti, je ne pense pas que la paix soit une option envisageable avec ceux-là.

Effectivement. Pour lui, faire la paix avec des personnes aussi abjectes revenait à souiller le souvenir des malheureux sorciers torturés. Ce serait comme les oublier, ne pas les respecter ni eux ni leur famille.

À demi-mot, Will laissa échapper le fond de sa pensée :

- Non, on ne fait pas la paix avec des monstres.

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@Hellie Howard
@Arold Lewton

Le garçon qui lui faisait face ferma son manuel avant de le déplacer à sa gauche. Hellie suivit ce mouvement des yeux avant de reporter son attention sur le jeune sorcier. Celui-ci se pencha légèrement vers elle puis se mit à parler à voix basse :

- Écoute... Les Moldus peuvent être en colère, même avoir la haine envers nous s’ils le veulent. Mais JAMAIS je ne laisserai ces assassins de Moldus torturer les nôtres, et encore moins s’il s’agissait de ma propre famille ou mes amis les plus proches.

La jeune fille pouvait comprendre. Elle même s'inquiétait pour sa famille, en espérant qu'il ne leur arrive rien. Mais le mot "assassins" était mal placé. Il n'avait rien à faire dans cette phrase. Ce garçon mettait tous les moldus dans le même sac. Elle avait l'impression que, pour lui, ils étaient tous les mêmes, tous identiques, tous responsables des actes des autres. Avant qu'elle n'ait pu répliquer, ses yeux brillèrent d'une sorte d'admiration et il continua d'un air plus grave :

- Nous sommes beaucoup plus forts qu’eux et ça ne sera pas très difficile de leur faire payer leurs méthodes moyenâgeuses. On peut largement remercier les manteaux noirs d’après l’article, qui ont d’ailleurs perdu un de leur membre à cause de ces criminels. Ils ne veulent pas de nous ? Très bien. Mais ce ne sont quand même pas de simples Moldus qui vont nous mettre à genoux ? Je ne pourrais jamais l’accepter. Et tel que c’est parti, je ne pense pas que la paix soit une option envisageable avec ceux-là.

"Simples moldus" , "Leur faire payer" , "criminels" , "Pas de paix" . Mais pour qui se prenait-il ? Pour lui, les moldus nous étaient inférieurs ? Inférieurs au sorciers ? Il fallait leur répondre par la violence ? Continuer à se faire souffrir mutuellement ? Continuer à se faire la guerre ? Hellie était abasourdie. Ce qu'il racontait n'étaient que des bêtises. Il ne pensait qu'à la vengeance. Il voulait les faire souffrir. C'était tout ce qu'il cherchait. Puis le garçon laissa échapper une phrase. Une toute petite phrase qui suffit à énerver la petite rousse :

- Non, on ne fait pas la paix avec des monstres.

Elle planta son regard dans le sien et ses mains se crispèrent violemment sur le rebord de la table. Elle souffla d'une seule traite :

- Le seul monstre ici, c'est toi. Tu ne pense qu'à les faire souffrir. Tu veux les voir mourir, tu veux les voir torturés et en train de nous supplier. C'est la seule chose qui te ferait plaisir ? C'est ça que tu veux ? Répondre par la violence ? Continuer à nous opposer ? Et TOUS les moldus ne sont pas comme ceux-là... alors... arrête de raconter n'importe quoi, arrête. Et si tu leur fait payer, tu deviendra comme eux.
Un montre comme tu le dit si bien.

La jeune fille laissa échapper un petit rire amère :

- J'oubliais... t'en es déjà un...

Hellie avait abandonné toute la timidité dont elle faisait preuve d'ordinaire et disait tout ce qu'elle pensait à ce garçon. Elle voulait le remettre à sa place. Ce qu'il disait la révoltait. Il était insupportable. Elle ne le supportait pas.

@Will Robbs @Savannah White @Lucy Curtson @Arold Lewton