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09 juil. 2020, 15:28
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Quiconque souhaite participer à cette danse peut poster à la suite.
Pourquoi pas un adulte si vous passez par ici... :cute:


Léna rêvassait. Elle n’avait aucune inspiration pour son devoir et ne cherchait pas à en obtenir. Elle voulait juste savoir, savoir ce qui se passait. Elle n’avait aucune nouvelle de sa mère. En venant à Poudlard, elle voulait la protéger, parce que sa mère a changé. Depuis la mort de son père, elle est différente, elle se noie dans l’alcool, en essayant de continuer, mais Léna sait bien, elle sait bien qu’un jour, sa mère sera pire qu’avant. Chaque jour son état empire, mais a ça, il n’y a aucun remède. Car elle est brisée, intérieurement, et ça, ça ne se répare pas.

Léna ne savait comment réagir. Elle était partie pour laisser sa mère un instant seule, mais elle n’avait aucune nouvelle du monde extérieur. Elle aurait tellement voulu revenir en arrière, stopper cette mort. Cette fichue mort qui ne fit que détruire leur famille. Elle a appris à persévérer, certes, mais elle a appris aussi à endosser des responsabilités, son cœur est lourd. Voilà des mois qu’ils pèsent. Parce qu’il n’y a pas que sa mère qui est brisée, elle aussi. Elle n’est plus la même. Elle se trouve froide, arrogante. Pourquoi était-elle venue ici ? Ça Léna se le demandait souvent. Elle était contente d’être ici mais pas assez pour ne pas songer a son passé. Une larme coulait sur sa joue, comme chaque fois qu’elle sentait son cœur lourd et brisé. Détruit par tant de haine.
Dernière modification par Léna Romanoff le 09 sept. 2020, 17:56, modifié 2 fois.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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13 juil. 2020, 10:23
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Maiy entra une fois de plus dans la salle d'étude. Décidement, elle commençait vraiment à apprécier cette salle ! Qui l'eut crû ? Certainement pas elle.

Aujourd'hui, elle était de bonne humeur. Elle avait eu une super note en Histoire de la Magie, une de ses matières favorites, et avait reçu un colis de la part de ses parents. Une lettre accompagnée d'une photo et d'un tout petit colis.

La photo représentait eux-deux, prenant la pose à côté d'un Murlap, le visage souriant et le Murlap agitant ses poils bizarres. La bête n'était pas très jolie à regarder, mais, pour voir lu quelques livres de la bibliothèque qui en parlait, Maiy avait découvert qu'il était très intéressant.

Maiy se dit que ses parents devaient être très contents de leur découverte, et qu'ils allaient prendre bien soin de la créature, comme ils aimaient le faire. Dans le petit colis, se trouvaient un nouvel écusson. Un Murlap. Ses parents l'avait accompagné d'une petite note, de la main de sa mère.
Ma chérie, j'espère que se passe bien à Poudlard. La gilet de tante Maria m'a l'air prêt à recevoir des dizaines de créatures, tu ne crois pas ? Nous t'enverrons un écusson de chaque créature que nous trouverons en ton absence. Passe une bonne journée et bravo pour tes notes !
Maman et Papa, et une douzaine de créatures fantastiques qui t'aime < 3
Maiy s'assit dans un coin et relut encore et encore la lettre de ses parents. Aux premiers abords, elle pensait que ce genre de lettre ferait naître en elle un sentiment d'amertume, ne pouvant être sur le terrain avec eux, comme lorsqu'elle était enfant. Mais au final, pas du tout, elle était très heureuse pour ses parents, et touchée qu'ils aient pensé à elle de cette façon.

Elle rangea l'écusson dans sa poche. Elle l'accrochera à son gilet une fois dans sa salle commune. Elle n'avait pas vraiment pris d'affaire pour réviser, tout ce qu'elle avait dans son sac, était son livre d'Astronomie, quelques bout de parchemin, son encrier et sa plume, et sa baguette. Elle le feuilleta distraitement, puis laissa son regard voler dans la salle.

Ses yeux se posèrent sur une Serdaigle, qui semblait mal en point. Elle avait une expression lasse au visage, et une larme avait coulé sur sa joue. Maiy referma son livre et le rangea dans son sac. Elle hésita à aller vers elle. Devait-elle la réconforter ? Elle n'en était pas sûre : parfois, dans ce genre de situation, on préfèrait être seul.

Maiy se dit qu'elle n'avait qu'à essayer de lui parler, et si jamais elle ne voulait pas de son aide, et bien, au moins, elle aurait tenter quelque chose.

Elle s'avança donc vers le jeune Serdaigle qui devait être de son année. Une fois à sa hauteur, elle lui chuchota :

"Salut. Je m'appelle Maiy Lewis. Pardon de te déranger, mais tu n'as pas l'air bien... Est-ce que tu veux en parler, ou est-ce que je peux t'aider ?"



mon code couleur pour celles et ceux qui voudraient répondre : #808000
Dernière modification par Maiy Lewis le 19 août 2020, 14:00, modifié 1 fois.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

13 juil. 2020, 10:45
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
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Eugène poussa la porte menant à la salle d'étude sans trop de conviction, s'empressant de se faufiler entre les tables à la recherche d'une place. Il chut alors sur une chaise côté fenêtre, délaissant son sac sur la table. Sa tête s'y posa dans la foulée, lourde d'un rien bourdonnant et qui lui donna la gerbe. Pourtant, qu'importe le nombre d'heures passé aux toilettes, son corps refusait de se délester de son mal gangrenant. C'était épuisant et empoisonnant, le privant du peu de concentration qu'il possédait et nourrissant son anxiété qu'il ne contrôlait plus. Enfin, l'avait-il réussi à avoir une emprise sur ses crises ? Pas vraiment... Mais c'était bien pire maintenant.

Eugène ferma les yeux et il soupira un bon coup. Il se redressa et ouvrit son sac et contempla un instant son contenu : il avait pris son manuel d'Histoire de la Magie et quelques parchemins, ainsi que de quoi écrire. Bien qu'il n'était pas motivé à étudier, Eugène s'obligea à se pencher sur ses devoirs du moment. Il sortit alors le tout, ignorant avec douleur la lettre oubliée au fond du sac.

Ce maudit bout de papier qu'il n'osait pas ouvrir et qu'il souhaitait juste brûler.


Mais il ne pouvait pas se le permettre et sa pauvre mère attendait sûrement une réponse de sa part. Malheureusement, Eugène n'avait ni la force et le courage de l'ouvrir et de lire la nouvelle gravé. Il posa sèchement son sac au pied de sa chaise et ouvrit son manuel. Les pages glissaient sous ses doigts et il lut sans vraiment comprendre le cours présenté. Eugène n'avait pas la tête à ça, mais le monde tournait encore et il ferait mieux de suivre la cadence, s'il ne souhaitait pas être encore plus largué.

Alors il ravalait sa douleur lancinante et se pencha sur son livre, essayant de comprendre le sens de chaque mot. Il prit quelques notes, des bouts de phrases qui lui semblait important pour son devoir du jour. C'était un peu chaotique à vu de nez, mais Eugène savait se retrouver et il comptait faire le trie à la fin de sa pénible lecture. Le gamin entendit quelqu'un se lever et, par curiosité, son regard suivit une Serpentarde s'approcher d'une jeune Serdaigle à la mine déconfite.

Et dieu, elle semblait avoir si mal.


Du coin de l’œil, Eugène décida de suivre l'échange d'une oreille.
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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

13 juil. 2020, 22:13
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Tu ne sentais pas la larme ruisseler sur ta joue. Mais tu ne te sentais pas heureuse pour autant. Tu te sentais bête. Sans comprendre pourquoi. Parce qu’il y a de nombreuses choses dont tu ne comprends absolument rien.
Tu ne voyais pas qu’on t’observait et tu ne voyais pas non plus que quelqu’un s’approchait. Lorsque l’individu arriva a tes côtés et chuchota quelques mots, tu sursauta.

"Salut. Je m'appelle Maiy Lewis. Pardon de te déranger, mais tu n'as pas l'air bien... Est-ce que tu veux en parler, ou est-ce que je peux t'aider ?"

Tu ne savais que répondre, ni que penser. Fallait-il être toucher qu’on s’aperçoive que tu allais mal ou fallait-il juste lui répondre comme si tout aller bien ?
Tu te présenta à la jeune fille en effaçant ta larme.

- Moi c’est Léna.

Tu ne savais pas que rajouter.
Tu trouvais ça bizarre.
Tu ne la connaissais pas.
Elle non plus.
Tu n’avais pas d’amis.
Ou seulement très peu.
Tes seuls amis sont les fantômes de ton passé. Les fantômes qui viennent te hanter jour et nuit, sans que tu saches comment t’en débarrasser. Des ombres noires qui viennent hanter tes rêves. Ou plutôt tes cauchemars.
Tu es timide face à la jeune fille.
Tu remarques son insigne de Serpentard. Peut-être que celle-ci avait bien tourné. Pas comme certain.
Parce que bien que tu sois née-moldue, tu n’es pas si bête.
Tu sais bien qu’il existe des mages noirs.
Tu te décides enfin à répondre à la jeune fille. Tu fixes son regard profond.
Tu espères qu’à travers un simple regard, elle comprenne. Mais ton regard est vide, inexpressif.

-Euh tout va bien.

Tu sais bien que c’est faux mais ta vie est basée sur du faux, sur du mensonge.
Tu cherchais le réconfort dans son regard mais tu ne le trouvais pas. Parce qu’il n’existe aucun réconfort semblable à celui que tu espères.

J’ai changé de style, j’écris avec tu. Dites moi si quelque chose ne va pas.
Ma couleur c'est #0080FF
Dernière modification par Léna Romanoff le 14 juil. 2020, 15:57, modifié 1 fois.

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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14 juil. 2020, 14:20
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Maiy se mordit la lèvre, ne sachant que faire devant la non-réaction de la jeune Serdaigle. Elle voulait l'aider, car c'était évident qu'elle n'allait pas bien. Mais que faire si elle restait silencieuse ?

- Moi c’est Léna.

L'aiglonne finit par rompre le silence.
Léna.
C'est un joli prénom.
Maiy voulut ajouter quelque chose, mais ne savait pas quoi. La Serdaigle avait le regard vide et triste, dénué de toute joie. Mais qu'est-ce qui avait bien pû la briser de cette façon ?

-Euh tout va bien.

Hum, elle tentait de se protéger en niant. Elle n'avait peut-être pas forcément envie de se confier à une inconnue ? Léna regarda son écusson, réalisant qu'elle avait en face d'elle une vipère.

Maiy espérait qu'elle n'en tirerait pas de fausses conclusions. Maiy n'avait rien contre les Nés-Moldus. En renvanche, elle en voulait aux Moldus qui les traquaient, eux les sorciers. Mais les Nés-Moldus, eux, ils n'avaient rien fait. Ils ne méritaient pas toute cette haine. Ses parents avaient été clairs là-dessus ; certains Moldus nous veulent du mal, c'est sûr, mais pas tous, et surtout pas les Nés-Moldus.

Elle planta son regard dans celui de Maiy, et celle-ci fut un moment désarçonnée. Le regard de Léna était profond, on pouvait presque s'y perdre et ne jamais en sortir en la regardant trop longtemps. Cette fille ne lui faisait pas peur, non, non.

Non, cette fille avait besoin d'être réconfortée, rassurée, ça se voyait dans son regard. Elle semblait porter un poids trop lourd pour ses frêles épaules. C'est comme si elle ne voulait plus se battre.

Maiy réfléchit à la meilleure façon de lui répondre. Elle ne voulait pas passer pour la fille qui veut aider tout le monde pour se faire bien voir. Mais là, elle voyait que cette fille avait réellement besoin d'aide. Et de l'aide, elle voulait lui en apporter.

Lui dire qu'elle était là si elle avait besoin de se confier ? Non c'était stupide, la phrase typique qui donne encore moins envie de se livrer.

Essayer de la détendre et lui raconter une blague ? Elle n'en avait peut-être pas envie, et puis Maiy était nulle pour raconter des bonnes blagues, de toute façon.

Ou alors ... lui donner un moyen de se vider, mais sans avoir à parler à quiconque, ni de se faire entendre.

Lui donner sa technique quand tout va mal, et qu'elle a besoin de crier son désespoir, de s'en débarrasser.

Elle sortit tranquillement un bout de parchemin de son sac.

"C'est une feuille de cri. Écrit tout ce qui ne va pas, tout ce qui te pèse, tout ce qui t'énerve. Écris-le là et puis froisse la feuille, crie-lui dessus, engueule-là. Ça ne va pas résoudre ou améliorer tes problèmes, mais ça va te faire du bien, crois-moi."

Elle s'arrêta un moment guettant la réaction de la jeune fille et puis ajouta :

"Je sais que tu ne vas pas bien. Que tu vas très mal, même. Je ne vais pas te juger, ou même te forcer à me dire ce qui ne va pas. Je veux juste t'aider."

Elle lui tendit la feuille, attendant qu'elle fasse ce qu'elle lui avait indiqué.




@Eugène Harlow c'est à toi :)
Dernière modification par Maiy Lewis le 19 août 2020, 14:01, modifié 1 fois.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

15 juil. 2020, 15:13
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
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Eugène tapota la table du bout de ses doigts, écoutant d'une oreille la conversation entre les deux jeunes filles. Il apprit donc que la Serdeigle se nommait Léna et celle qui était venue pour la réconforter portait le nom de Maiy. Cette dernière semblait fouiller dans son sac et Eugène ne put s'empêcher de jeter un coup d’œil, curieux de savoir ce qu'elle pourrait bien en sortir. Maiy tendit alors un bout de parchemin :

- C'est une feuille de cri, expliqua-t-elle. Écrit tout ce qui ne va pas, tout ce qui te pèse, tout ce qui t'énerve. Écris-le là et puis froisse la feuille, crie-lui dessus, engueule-là. Ça ne va pas résoudre ou améliorer tes problèmes, mais ça va te faire du bien, crois-moi.

Une feuille de cri ? Eh bien, cette invention devait avoir une certaine utilisé. Il se détourna de la conversation et reprend péniblement ses révisions. Enfin, l'irlandais gribouillait plus qu'autre chose, n'arrivant pas à se concentrer un minimum. Il décida alors d'abandonner et de récupérer son sac pour y glisser ses affaires. Il tomba alors sur l'une de ses tablettes de chocolat au lait venant tout droit de la petite chocolaterie de tante. Eugène réfléchit un court instant avant de relever la tête vers les deux étudiantes qui se faisait face.

- Je sais que tu ne vas pas bien, ajouta la Serpentarde.

Eugène attrapa le chocolat et ferma aussitôt son sac. Avec précaution, il se leva et attrapa sa canne délaissé contre la fenêtre.

- Que tu vas très mal, même.

Il respira un bon coup et, prenant son courage à deux mains, il s'approcha d'un pas boitant vers elles, ignorant sa petite voix intérieure qui lui disait de faire demi-tour.

- Je ne vais pas te juger, ou même te forcer à me dire ce qui ne va pas. Je veux juste t'aider.
- Salut... souffla-t-il une fois à leur hauteur, pas vraiment à l'aise. Je... Désolé du dérangement, mais...
Un ange passa entre eux et Eugène décida d'abandonner les mots pour tendre à Léna la tablette de chocolat, avant de reprendre :
- C'est fait maison... Par ma tante, il bougea nerveusement. On dit que le chocolat est bon pour le moral, alors...
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"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
4e année RP | Je parle en gras

16 juil. 2020, 12:48
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Tu regardes la jeune fille. Elle te tend une feuille. Il faut que tu écrives ce que tu as sur le cœur.
Tu prends la feuille et regarde la jeune fille. Alors tu écris tout ce qui ne va pas.

Peine, douleur, injustice, égarement, regards, drogue, mort, brisée, secrets, histoire, découverte, tristesse

Tu dessines aussi un espèce de gribouillis car c’est aussi ce que tu ressens. Ton esprit est brouillée. Une larme coule à nouveau. Tu te demandes s’il faut écrire a ta tante pour lui demander conseille. Elle sait toujours quoi te dire quand ça ne va pas.

Soudain un garçon arrive. Tu ne sais pas qui est cet individu mais il te propose un morceau de chocolat. Tu ne sais pas pourquoi il te propose ça mais tu le prend quand même. Il te dit que c’est sa tante qui l’a fait. Que c’est pour te remontera le moral. Mais toi, tu sais bien que rien ne pourra te remonter le moral. Pas même du chocolat. Ou même surtout pas du chocolat. Mais tu le manges quand même. Tu croques un morceau. Tu souris au garçon. Il a l’air d’être gentil.

La jeune fille, Maiy, souhaite t’aider. Mais elle ne peut pas t’aider. Tu le sais bien. Alors pour lui faire plaisir tu chiffonnes la feuille et tu fais une boule avec.

@Maiy Lewis à toi

5ème année RP • Sport et Soins • #404040• HibouChocog
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16 juil. 2020, 20:24
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Je me sens lasse de tout. Ces derniers-jours ont été horribles.
J'ai tenté de m'oublier en vivant à travers les autres.
Plutôt réussi quand j'étais avec eux, désastreux dès lors que je me retrouvais seule.
Probablement pour le première fois de ma vie, je me suis montrée serviable, empathique, à l'écoute.
Et alors que je pensais que ça m'aiderait à penser à autre chose qu'au 11 janvier, leur tristesse m'affecte. Ça me terrifie. Je n'aime pas ce qui m'atteint. Je me rassure en me disant que ce n'est pas le vrai moi. Mais qu'en sera-t-il lorsque j'aurai retrouvé mon état normal et que je rencontrerai à nouveau ces gens ? Ils seront surpris, alors. Je ne pourrai pas indéfiniment faire semblant. Vivre dans la peau d'une autre.
Hier, il y a eu cette Grande, qui a manqué de valser par-dessus les rambardes de la Tour.
Puis avant-hier, cette fille. Olivia. Qui a pleuré la mort de sa grand-mère. Tuée par des Moldus.
Et surtout, le jour avant, mes deux cousins. Roméo. Téah. Qui se sont retrouvés privés de leur mère.
Et moi, privilégiée, qui n'ai eu qu'à pleurer leurs malheurs. Je devrais me sentir d'aplomb, ce ne sont pas les miens. Mais l'épuisement me gagne sans que je puisse le stopper, et une sorte de tristesse sourde qui se voit dans mes yeux, ralentit mes mouvements, diminue mon attention s’empare de moi.
*Je veux redevenir détestable et heureuse * C'est trop dur la douleur, la réalité, l'empathie.
Comment font-ils, ces Autres, pour arriver à faire la part des choses lorsqu'ils aident quelqu'un ? Un inconnu. Un ami. Un amour. Un cousin. Pourquoi ne se sentent-ils pas affectés ? *Ils font semblant* est la seule réponse qui me vient à l'esprit. De compatir. D'être présent. De les aimer de toute leur âme, finalement. Je me rappelle alors le pourquoi du comment. Je suis acerbe parce que je n'aime pas ce qui fait mal. C'est pour cette raison qu'il faut que je me ressaisisse, et vite.

Direction la Salle d'étude avec mes notes d'Astronomie.
S'occuper l'esprit sans y mêler les Autres. L’indépendance.
Gérer moi-même mes tourments, pas par des biais malsains. Comme au bon vieux temps.
Je suis si nulle dans cette matière que c'en est presque inquiétant. Moment idéal pour y remédier.
Je n'aime pas regarder ce qu'il y a au-dessus, je préfère me concentrer sur ce qui se trouve en-dessous.
Nouvelle manière de me protéger, j'imagine. D'avoir moins peur de ce qui pourrait m'engloutir.
C'est stupide. Mais c'est machinal. Aussi mécanique que ma manière de m'asseoir sur cette chaise boisée. Je n'ai pas opté pour les fauteuils, comme lors du Bal. Trop peur que leur confort ne me fasse croire que tout va bien, pour finalement mieux me rappeler que ce n'est pas le cas.
Une chaise dure, froide et formelle. Un banc. Du parchemin.
Des gens .. mais surtout une fille. En détresse.
Bon sang, qu'est-ce qui me prend à vouloir jouer au chevalier blanc, ces temps-ci ?
Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude, plus qu'un simple jeu pour oublier.
Certes, peut-être cela m'apporterait-il plus d'amis. Mais pas moins de peine.
A joie mélangée à douleur, je choisi le Néant. C'est moins amusant, mais plus sûr.
Deux élèves sont à son chevet. Un garçon, une fille. Les bons samaritains.
C'est bon, elle n'a pas besoin de moi. Je ne suis pas obligée de me laisser aller à la sympathie.
Il lui tend un bout de chocolat, qui a l'air un peu écrabouillé. Et elle un bout de papier.
La fille leur sourit. Mais pas vraiment. Simple marque de politesse. Ils n'arriveront à rien, pas ce soir.
Pas tant qu'ils n'arrêteront pas de faire semblant, qu'ils resteront dans la superficialité des gestes.
Pour cela, il faut qu'ils arrêtent les faux faux-semblant. De lui demander de parler trop. D'essayer des techniques bizarres, ou débiles. Ça ne fera que l'épuiser.
Ils doivent apprendre à la connaître pour la sortir de sa torpeur. L'aider à creuser dans son âme plus profondément qu'elle ne pourrait le faire seule. Pendant des heures. Des jours. Des mois. Sorte de thérapie. Y retirer tous les éclats de verres. Mais aussi les fleurs d'espoir mal placées. Celles qui lui feront défaut, un jour. Qu'elle se sentira débile de ne pas avoir déracinées plus tôt.
Mais je ne serai pas cette personne. Et je les regarde d'un air mauvais depuis mon banc.
*Ils font semblant* mais au moins, ils essayent ..
Tout ce que je fais, c'est projeter mon dégoût de moi-même et ma culpabilité sur eux.

Peut-être un post unique, mais je répondrai bien-entendu si vous interagissez avec Carmen. ^^
Dernière modification par Carmen Blackfall le 17 juil. 2020, 19:34, modifié 1 fois.

Qui n'a plus d'espoir n'aura plus de regret.
Quand il est sans remède un chagrin est fini.

17 juil. 2020, 19:22
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
Maiy regarda Léna écrire sans trop entrain, des mots sur le parchemin qu'elle lui avait donner, et le froisser, toujours aussi lasse. Maiy se frappa intérieurement ; elle avait essayé de partager sa technique avec elle, mais au vu de son visage, ça n'avait pas l'air de marcher sur la Serdaigle.

Elle regarda Léna manger le chocolat, toujours aussi lasse. Non, non, ce n'était vraiment pas la bonne solution ! Peut-être se sentait-elle oppressée par leurs présences ? Fallait-il qu'il partent, la laisse seule avec ses malheurs ?

Elle se sentit misérable. Elle aimait aider les gens, les faire sourire, les voir heureux, même si ce sont de parfaits inconnus. Et là, elle était bloquée, ne sachant quoi faire, quoi dire.

Et elle détestait ça.

Elle lança un regard à Léna, pour essayer de comprendre.

Elle respira un grand coup et planta son regard dans le sien, en lui souriant. Un vrai sourire cette fois, sincère et chaleureux ou du moins, c'est qu'elle essayait de lui dire.

"Je ... je suis désolée, je m'y suis très mal prise.

Elle se tordit les mains et croqua le bout de sa langue, comme elle le faisait quand elle était nerveuse.

"Je voulais absolument résoudre tes problèmes, parce que je ne supporte pas de voir les autres souffrir alors que moi, tout va bien dans ma vie ..."

Elle hésita un moment puis se jeta à l'eau. Elle n'avait rien à perdre. Et tant à donner.

"Est-ce que ça te dirait de ... de passer un peu de temps toutes les deux, je sais pas, dans le parc par exemple, pour que tu te sente mieux ?"



désolé pour ce post un peu court, j'étais en panne d'inspi ... :wry:
@Eugène Harlow c'est à toi ^^
@Carmen Blackfall j'aime beaucoup ta plume, n'hésite pas à re-poster, ton point de vu est intéressant :happy:
Dernière modification par Maiy Lewis le 19 août 2020, 14:02, modifié 1 fois.

3è année RP 46-47 - pokémon lewis
Quelle plus belle addiction que Lexa Queen ? - Maiy Lewis, 2047

26 juil. 2020, 11:46
 Terminé  Sans l’ombre d’un doute
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Eugène se sentit bête sur le coup, bien qu'il se doutait que le chocolat ne résoudrait pas tout, si ce n'était rien. Il avait néanmoins espéré la soulager ne serait-ce qu'un peu de son fardeau. Il lui indiqua d'une petite voix qu'elle pouvait garder le chocolat. De toute manière, sa tante l’inondait de confiserie. Eugène se recula d'un pas pour se détacher de la scène, laissant toute la place à Maiy. Il aurait voulu aider, mieux que ce qu'il venait de faire, mais il devait avant résoudre ses propres problèmes avant de prêter son épaule aux autres. La jeune serpentarde prit la parole et lui, il s'effaça aussitôt. Eugène allait se détourner d'eux, quand il sentit un regard sur eux. Cela le mit immédiatement mal et il chercha la source de cette désagréable sensation. Le gamin croisa le regard mauvais d'une fille qui suivait la scène en silence. Eugène déglutit, ses mains se firent moites et il serra le pommeau de sa canne. Son cœur se comprimait d'angoisse, tandis que son cerveau essayait de comprendre ce qu'il avait fait de travers, pour être si mal regardé. Eugène baissa les yeux et, maladroitement, il quitta la salle d'étude en ignorant péniblement l'anxiété qui caressait son échine. Il allongea son pas, mettant autant de distance que possible avec l'étude tout en essayant de contrôler sa respiration.

Et il rejoignit son dortoir, priant pour ne pas faire une crise de panique.

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(C'est tout pour moi, bonne continuation !)

"Dramaqueen à ses heures perdues avec Ella Davis"
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