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13 juil. 2014, 17:06
Tooooooouuuuuuuuuuuuupiiiiiiiiiiiiis!  PV| 
Madeleine était heureuse. Elle ne savait pas vraiment pourquoi. Mais comment être malheureux quand l'avenir vous tend les bras, que vous vivez dans une école confortable et chaleureuse, que vous êtes entouré d'une famille aimante et d'une large bande d'amis ? Sans parler du temps qu'il faisait : un soleil magnifique resplendissait dans un ciel des plus purs, l'herbe était verte et douce, les oiseaux chantaient... bref tout était fait pour rendre les gens heureux.

Madeleine gambadait gaiement à travers sa seconde maison, c'est à dire Poudlard. Elle tournait sur elle-même en chantonnant, heureuse des vacances et de toutes les raisons citées plus haut. La vie était belle, magnifique même, et celui qui dirait le contraire n'était qu'un gros nigaud.

Tout l'émerveillait : le tapis brodé, la peinture un peu moche, les carreaux des vitres déformés par le temps, la hauteur de la voûte du plafond, tout ! Elle se sentait libre comme l'air, libre de bouger et il lui semblait que jamais rien ne pourrait entraver son bonheur. Pourtant, c'était vrai, on pouvait citer plein de raisons qui pouvaient assombrir son bonheur : croiser sa vieille ennemie Amber et sa langue de vipère, se blesser, tomber malade, attraper un coup de soleil, la reprise des devoirs, qu'elle croule sous ses tâches de préfètes comme c'était le cas il n'y a pas si longtemps... mais pour le moment, elle laissait ces pensées parasites en dehors de sa bonne humeur.

Tournoyant sur elle-même dans un pas de danse improvisé, la jeune fille eut un peu le tournis, pouffa et se retrouva face à une porte close. De ce qu'elle en savait, c'était la porte d'une vieille salle de cours désaffectée. Elle n'y avait jamais mis les pieds, mais en cette belle journée, autant visiter ! Poudlard regorgeait de surprises qui ne demandaient qu'à être découvertes.

Madeleine entra dans la salle. Elle était toute simple. Des tables, des chaises, devant tout ça, un bureau, celui du prof, et un grand tableau noir. Chantonnant une vieille comptine de son enfance, la demoiselle gambada jusqu'à l'espace libre devant le tableau, puis prise d'un élan soudain, se mit à tourner sur elle-même le plus vite qu'elle pouvait en criant :


« Yooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuhoooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu ! »

Quand elle s'arrêta, elle avait tant la tête qui tournait qu'elle se laissa tomber au sol. Assise, elle éclata d'un grand rire enfantin. Son rire calmé et le monde tournant un peu moins devant ses yeux, elle remarqua qu'elle n'était plus seule dans la pièce.

Griffes et Crocs, Griffes et Cœur, Gryff vainqueurs !
Gryffondor du mois en 01/2013, 06/2014, 12/2014 et 03/2015 - Elève du mois de Juin 2014 et Mars 2015
15 juil. 2014, 20:37
Tooooooouuuuuuuuuuuuupiiiiiiiiiiiiis!  PV| 
La journée commençait tranquillement pour Elia. La jeune gryffonne avait passé une heure et demie à travailler l'un de ses devoirs, elle en avait rendue d'autres.. Elle estimait avoir assez travailler pour le moment et avait bien envie d'une pause. Elle avait papoté dans la salle commune de sa maison puis était aller grignoter dans la grande salle. C'est alors qu'elle avait reçue une lettre de ses parents. Elle avait reconnue le hibou de son père lorsque celui ci était rentré par la grande porte. Il avait alors déposé une petite enveloppe beige avec un cachet rouge. Dessus était inscrit son nom, elle avait de suite reconnue l'écriture calligraphiée de sa mère.
Elia étais heureuse d'avoir du courrier de la part de ses parents et pourtant, la jeune fille, qui continuait de fixer la lettre avait un air maussade et mélancolique. La rouge et or appréhendait le contenue de la lettre. Elle l’ouvrit doucement, en faisant attention à ne pas déchirer le papier. Elle sorti alors délicatement quelques photos où l'on pouvait y voir ses parents, leurs dragons ainsi que la maison et d'autres photos de la famille. La jeune fille souriais, elle était émue et nostalgique en contemplant ces images animées. Elle lue alors la lettre qui accompagnait les photographies.. Sans surprise, ses parents lui annonçaient qu'elle ne pourrait pas rentrer de suite à la maison, leur planning ne le leur permettait pas. Ils lui disaient qu'ils espéraient pouvoir rapidement la retrouvée, qu'elle leur manquait et qu'ils pensaient énormément à elle.
C'était une lettre pleine d'amour mais, elle avait énervée Elia. Certes la jeune fille savait très bien que ses parents étaient souvent pris, mais elle aurait aimée pouvoir rentrer pendant les vacances.
Bref, Elia n'avait pas envie de pourrir sa journée à cause d'une nouvelle qui ne la surprenait même pas.. Elle avait encore beaucoup de temps devant elle et plus vraiment d'appétit. La petite rouge commença alors a déambuler dans les couloirs du château. Elle ne savait pas vraiment où elle allait, ni même si elle avait vraiment envie d'aller quelque part.
Elle continuait de marcher, sans s'arrêter, sans parler à personne. C'est alors qu'elle entendit une voix provenant d'une salle devant laquelle elle venait de passer.


« Yooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuuuhoooooooooooooooouuuuuuuuuuuuuuuuu ! »

Intriguée, Elia décida de passer la tête par la porte de la salle. Elle était de nature curieuse, et après tout si ça pouvait lui changer les idées...
Elle aperçue alors Madeleine, la préfète de Gryffondor assise a même le sol, dans cette salle que la première année ne connaissait pas. La jeune fille riait aux éclats. Elia ne pu s’empêcher de rire également. Elle allait peut être retrouver le sourire plus vite qu'elle ne le pensait.. Madeleine tourna la tête vers Elia. La jeune fille se mit soudain à rougir, elle ne voulait pas que sa préfète lui en veuille d'être rentrée comme ça.. Elle lui dit :


"Heu... Salut ! Je ne voulais pas te déranger, mais comme j'ai entendue crier.. ça va ? " tout en souriant à Madeleine..
27 juil. 2014, 15:43
Tooooooouuuuuuuuuuuuupiiiiiiiiiiiiis!  PV| 
Une jeune gryffone que Madeleine savait être en première année regardait sa préfète, rougissante et gênée. La logique aurait voulu que ce soit le contraire, mais les sentiments humains étaient si imprévisibles parfois. La troisième année se sentait parfaitement ridicule, assise, là, par terre, dans cette salle vide. Mais il en fallait plus que ça pour gâcher sa joie et son entrain actuel.

"Heu... Salut ! Je ne voulais pas te déranger, mais comme j'ai entendue crier.. ça va ? " dit la gryffone, pas très à l'aise.

Madeleine rit de bon cœur. Ce n'était pas une moquerie, elle était simplement heureuse. Elle se releva tranquillement et répondit :


« Salut ! Tu ne me déranges absolument pas ! Je vais bien, très bien, super bien même. Comment ne pas l'être par cette belle journée ? »

Elle commença à se promener dans la salle, d'un pas léger, presque dansant. Elle s'arrêta un moment devant une fenêtre. Le parc était bondé. Pire que sur les plages en plein été. En même temps, à Poudlard, il n'y a pas de plages, alors les élèves font avec ce qu'ils ont. A la place de farniente en maillot de bain sur le sable fin, c'est farniente en uniforme sur le gazon vert. Madeleine sourit en regardant tout les petits tas noirs qui profitaient de la journée. Ce qu'ils étaient mimi. Des Bleus, des Jaunes, des Verts, des Rouges, tous mélangés et indissociables vu d'ici. Une vraie ratatouille !

Madeleine s'écarta de la fenêtre, et revint tranquillement vers la Gryffone. Tout en s'approchant, elle dit :


« J'ai envie de m'amuser. Il fait beau, chaud, autant en profiter. Tu n'es pas d'accord ? »

Elle arriva près de la première année et s'assit sur une table.

« Au fait, c'est quoi ton nom déjà ? Si tu n'as rien à faire, on peut peut-être passer un peu de temps ensemble ? »

Même si elles ne se connaissaient pas personnellement, Madeleine avait dû connaître le nom de la première année, en tant que préfète, elle était amenée à apprendre pleeeeeeiiiiiiiinnnnnn de noms parmi les gens de sa maison. Et maintenant qu'elle était préfète-en-chef, elle apprenait aussi les noms des élèves d'autres maisons parfois. Quel boulot franchement. Heureusement qu'elle avait Enaël qui l'aidait. Les deux préfets-en-chef s'entendaient bien. Malgré la différence d'âges, de maisons, de sexe, de caractère et de tout ce qu'on voudra, ils étaient la plupart du temps sur la même longueur d'onde, et c'était tant mieux, ça évitait que la salle des préfets ne soit transformée en champ de bataille à chaque fois qu'il fallait prendre une décision. Ce serait assez pénible si c'était le cas. Il y aurait le camp « Madeleine » et le camp « Enaël », et ils s'attaqueraient l'un, l'autre, à grands renforts de joutes verbales... ou non-verbales. La guerre des boutons version sorcière ! Heureusement, ce n'était pas le cas.

En attendant la réponse de sa camarade, Madeleine balançait ses jambes dans le vide, souriante.


Reducio
Désolée pour le retard.

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29 juil. 2014, 17:03
Tooooooouuuuuuuuuuuuupiiiiiiiiiiiiis!  PV| 
« Salut ! Tu ne me déranges absolument pas ! Je vais bien, très bien, super bien même. Comment ne pas l'être par cette belle journée ? » 

La préfète s'était relevée, le arpentait la salle d'étude, d'un pas léger, presque sautillant, sa bonne humeur était visible, et assez contagieuse puisqu'Elia ne pouvait réprimer un sourire. Madeleine s’arrêta devant l'une des fenêtres qui donnait que le parc. La petite gryffonne ne pu s’empêcher d'en faire de même, elle se tourna afin d'observer également vers l’extérieur. Il y avait tellement de monde dans le parc. Depuis la salle du cinquième étage, les élèves ressemblaient à des petites fourmis. Des petits points noirs qui s'agitaient sous le soleil de Poudlard. C'est alors que la rouge s'approcha d'Elia :

« J'ai envie de m'amuser. Il fait beau, chaud, autant en profiter. Tu n'es pas d'accord ? Au fait, c'est quoi ton nom déjà ? Si tu n'as rien à faire, on peut peut-être passer un peu de temps ensemble ? » 

Madelein était maintenant assise en face d'Elia, elle souriait, et balançait doucement ses jambes dans le vide attendant que la Gryffonne réponde :

« Je suis bien d'accord avec toi, le temps est magnifique ! Oh moi, c'est Elia Tyrellee ! J'imagine qu'avec ton travail de préfète, ça doit être compliquée de retenir les nom de tout le monde ! » Elia fit une pause, elle sourit franchement à sa camarade et reprit « Oh et bien, si je suis carrément partante, je n'avais pas grand chose à faire aujourd'hui, et puis, ça va me changer les idées de passer du temps avec quelqu'un ! »

Elia sourit de nouveau, elle ne voulait pas montrer à sa camarade que quelques minutes plus tôt, elle était assez triste à cause de ses parents. La jeune gryffonne essaya de suite de chassez ses idées noires, elle ne voulait pas embêter sa préfète avec ses histoires et puis, les deux jeunes filles ne se connaissaient pas encore assez pour qu'Elia lui raconte ses secrets. Cependant, Madeleine avait l'air d'une jeune fille vraiment sympa, peut être qu'avec le temps et en faisant un peu plus connaissance, elles deviendraient amie. Aujourd'hui, c'était peut être le bon moment pour apprendre à se connaître, Elia devait saisir l'opportunité.

« Alors, dis moi, tu proposes quoi ? »
01 sept. 2014, 16:07
Tooooooouuuuuuuuuuuuupiiiiiiiiiiiiis!  PV| 
« Je suis bien d'accord avec toi, le temps est magnifique ! Oh moi, c'est Elia Tyrellee ! J'imagine qu'avec ton travail de préfète, ça doit être compliquée de retenir les nom de tout le monde ! »

Tyrellee ? Comme tireli ? Tireli, tirela. Madeleine s'en souvenait maintenant, elle avait déjà entendu parler d'elle (en bien), c'était Tyrelle son nom mais sa langue avait dû fourcher quand elle avait prononcer son nom. De toute évidence, Elia ne s'en était pas aperçu puisque après une courte pause (durant laquelle Madeleine se retint à grand peine de ne pas fredonner « tireli, tirela ») elle reprit :

« Oh et bien, si je suis carrément partante, je n'avais pas grand chose à faire aujourd'hui, et puis, ça va me changer les idées de passer du temps avec quelqu'un ! »

Elia sourit. Super, Madeleine avait trouvé une camarade de jeu. Les deux filles en profiteraient sûrement pour faire connaissance, la préfète n'était jamais contre se faire de nouveaux amis.

« Alors, dis moi, tu proposes quoi ? »
demanda Elia.

Héhé, bonne question. Madeleine n'en savait rien. La gryffone se leva et marcha un peu :

« Je ne sais pas. Qu'est-ce qu'on pourrait bien faire ? »

Elle se tourna vers la fenêtre. De là où elle était, elle ne distinguait que les montagnes qui encadraient le parc du château et... le lac scintillant sous le soleil de l'été. Soudain, une idée lui vint, qu'elle s'empressa de partager avec sa nouvelle camarade de jeu :

« J'ai une idée ! Ça te dirait une petite bataille d'eau ? Il fait chaud, alors autant en profiter pour se rafraîchir. »

Afin de ne pas rebuter son amie, elle crut bon d'ajouter :

« Ne t'inquiète pas, on nettoiera tout après. Ce sera ni vu ni connu. »

La Gryffone attendit la réponse d'Elia en réfléchissant. Une bataille d'eau, c'était chouette, mais pour commencer il fallait de l'eau et des récipients pour la contenir. Or, cette vieille salle de classe ne disposait de rien de tout ça. Madeleine réfléchit à un moyen tout en farfouillant du regard autour d'elle. Elle ne savait pas faire apparaître de l'eau autrement qu'avec le sort « Pluvius », pas très approprié pour les circonstances, il ne servirait qu'à les tremper jusqu'aux os. Remarque, au moins, elles seraient rafraîchies.

Finalement, la demoiselle fit part de ses réflexions à sa camarade :


« Le problème, c'est qu'on a ni eau ni récipients, pistolets ou autre. Mais on pourrait peut-être faire une bataille de neige. Avec un Nivicare, on a la neige, en plus, comme elle sera enchantée, elle ne fondra pas et on en aura autant qu'on veut. Et il n'y a pas besoin de récipients pour ça. Tu es d'accord ? »

Bon ce n'était pas vraiment de saison, mais l'Homme depuis tout temps, essaie de domestiquer la nature et s'arrange bien pour faire pousser des abricots en janvier ou février alors on ne peut pas reprocher à deux petites sorcière de vouloir faire tomber de la neige enchantée en plein été pour s'amuser.

Madeleine espérait vraiment que sa camarade dise oui. Elles pourraient bien s'amuser, et cette salle de classe offrait véritablement de quoi faire, en couchant les tables, elles pourraient se créer des abris, organiser des sortes de tranchées. C'était voir grand quand on était que deux, mais ça pourrait vraiment être amusant. En plus, il faudrait bien qu'elle s'occupe le temps que le sortilège ferait effet et recouvrirait tout de neige. Toutefois, si Elia refusait, la préfète comprendrait et n'insisterait pas.


Reducio
Désolée pour cet énorme retard.

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