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08 mai 2018, 17:50
Une aide dans le malheur
Hélène était sortie de son dernier cour comme tous les jours, pestant contre les professeurs qui ne pouvaient pas s'empêcher de donner des devoirs mais souriante et joyeuse . C'était quand elle était arrivée à la Grande Salle que sa soirée avait basculée .

Elle s'était assise à la table eux couleurs jaune et cuivre de sa maison en compagnie de ses amies et avait commencée à manger . Un hibou était arrivé . Elle avait reconnu Silal, le hibou de son père . Elle attendit la fin du repas pour l'ouvrir .

Elle courut dans la seule pièce du château où elle était sûre que personne ne la dérangerait pour ouvrir la lettre de son père .

Coucou ma puce !
J'espère que tout va bien pour toi à Poudlard . À la maison, quelque chose de grave est arrivé . Je ne sais comment te l'annoncer car la nouvelle va être dure pour toi qui considère Marco comme ton véritable frère .
Un camion l'a percuté hier pendant qu'il rentrait de l'école . Il est dans le coma . Les médecins disent qu'il ne survivra pas à la semaine. Je l'ai fat transporter à StMangouste mais ça n'y changera rien .
Je suis désolé . Mme. La Directrice a accepter que je vienne te chercher demain pour que tu le voit avant son décès .
À demain,
Ton père qui t'aime .


Son père avait l'habitude de cacher ses sentiments mais elle savait lire à travers son masque . Il était bouleversé . Hélène tomba à terre et éclata en sanglots . Pas lui ! Pas Marco ! Non !

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

09 mai 2018, 10:12
Une aide dans le malheur
Hugo avait enfin réussi à finir ses devoirs à temps pour refaire encore une fois un tour du château. Celui-ci était tellement grand qu’il lui avait fallu au moins deux semaines pour visiter les trois premiers étages. Il se laissa guider par ses pas et parti à l’assaut du quatrième étage. Il avait déjà vu la bibliothèque, mais cette fois-ci, il n’y vint pas pour lire, mais pour admirer les décors. Il se balada dans les rayons. Quand il eu atteint le fond du lieu qu’il adorait, il fit demi-tour.

Il voulu entrer dans la salle de répétition mais une mélodie en sortait. Il jeta un coup d’œil pour voir la chorale de l’école répéter. C’était très bien fait car les vocalises étaient parfaitement respectées. Ils n’en n’étaient pas à la première répétition. Il passa devant le club de duel, mais là aussi, des élèves s’entraînaient inlassablement, et Hugo pouvait entendre leurs souffles épuisés. Il allait faire demi-tour, mais se souvint de la salle de bal.

Il aurait du commencer par celle-ci. Il y entra et vu avec plaisir qu’il n’y avait personne. Il vu une des tables aux couleurs de Serpentard, une autre rouge-or pour Gryffondor, bleue-argent pour Serdaigle, et jaune-noir pour Poufsouffle. Mais, il y avait déjà quelqu’un à cette table, Hugo ne l’avait pas vu en entrant. La fille de Poufsouffle pleurait, elle était brune, et plutôt belle. Ses yeux bleus ressortaient très bien avec sa peau blanche, pure. Elle était en pleurs.

Il pu lire la lettre qu'elle tenait à la main d'un œil discret et compris pourquoi la Poufsouffle pleurait.

Et Hugo s'assit à côté d'elle, sans rien dire.

Hugo Rolanbri-IIème année
Joueur de Quidditch. Artiste à mes heures perdues.
η σιωπή είναι χρυσή

09 mai 2018, 11:54
Une aide dans le malheur
Hélène pleurait depuis une dizaine de minutes quand elle sentit une présence près d'elle . Relevant la tête, elle l'observa à travers ses yeux pleins de larmes . C'était un garcon qui devait avoir son âge . Il était assis à ses côtés mais elle ne savait pas depuis combien de temps .

Il était plutôt beau et avait l'air gentil . Elle ne voulait pas qu'il lise la lettre même si c'était sûrement trop tard et elle la rangea dans la poche de sa robe . Elle passa sa main sur ses yeux pour les séchés puis lui adressa enfin la parole en lui fesant un sourire timide .

"Salut ... Tu t'appelle comment ?" Elle ne voulait pas parler de ce qui l'avait fait pleurer et préférait changer de sujet, pour oublier momentanément la raison de ses larmes . Elle ne connaissait pas le nom du garçon alors autant commencer par ça, et puis c'était compliqué d'engager une conversation avec quelqu'un dont elle ne connaissait pas le nom .

"On s'est déjà vus ... En cours non ? Tu es à Serpentard ?" finis par continuer la Poufsouffle n'obtenant pas de réponse .

Mais que faisait-il là d'ailleurs ? Peu de gens venaient dans cette salle inoccupée et la plupart des élèves révisaient ou s'amusaient
or il était seul et ne paraissait pas avoir d'affaires scolaires .

Visez toujours la lune, même si vous ratez vous retomberez dans les étoiles

14 mai 2018, 12:42
Une aide dans le malheur
« Je m’appelle Hugo Rolanbri, je suis bel et bien à Serpentard, et vu qu’on a cours avec votre classe, j’ai déjà pu te voir. »

Hugo se sentait peiné par la Poufsouffle et c’est pour ça qu’il parla doucement, il ne voulait pas briser la coquille fragile qui formait l’émotion de la jeune fille. Les souvenirs sont pas tous à se ressasser, pensa-t-il, certain ne servent qu’à vous gâcher une partie de votre bonheur, il faut vivre avec sans les faire ressurgir, juste les accepter.

C’est avec cet détermination qu’il entreprit de consoler la fille.

« Si tu pleure tant que ça, c’est que tu tenait à ton frère plus qu’à autre chose. Perdre son camarade de jeu, son copain dans les batailles et son adversaire lors de vos joutes verbales doit être bouleversant. Je ne te dirais pas de te relever de cette chute immédiatement, tu en retomberais, les plaies ne se referment pas en un instant. Il faut panser ses blessures, mêmes si celles-ci laisseront des cicatrices. Laisse le temps diluer ta souffrance dans les bras réconfortants de ton père, d’un ami ou d’une personne qui t’es chère. »

Hugo fut surpris, les paroles venaient du fond du cœur et elles ne se tarissaient plus. Ses propres paroles le réconfortaient. Et il fit ce geste, celui qu’il jugerait un peu précipité plus tard, celui qui était totalement adapté à la situation, celui qui se devait de combler le vide intense dans le cœur de la jeune fille. Il lui pris la main. Et termina son monologue :
« Le bonheur est à portée de main, il suffit juste de savoir l’attraper. »

Hugo Rolanbri-IIème année
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16 mai 2018, 11:21
Une aide dans le malheur
« Si tu pleure tant que ça, c’est que tu tenait à ton frère plus qu’à autre chose. Perdre son camarade de jeu, son copain dans les batailles et son adversaire lors de vos joutes verbales doit être bouleversant. Je ne te dirais pas de te relever de cette chute immédiatement, tu en retomberais, les plaies ne se referment pas en un instant. Il faut panser ses blessures, mêmes si celles-ci laisseront des cicatrices. Laisse le temps diluer ta souffrance dans les bras réconfortants de ton père, d’un ami ou d’une personne qui t’es chère. Le bonheur est à portée de main, il suffit juste de savoir l’attraper. » répondit le jeune garçon .

Il avait l'air plutôt gentil et avait l'air d'avoir envie de la consoler . Il la touchait
vraiment ... Peut être était ce sentiment qu'elle n'avait ressenti qu'une fois .

"C'est gentil, tu sais vraiment bien parler ... Ce n'est pas mon frère mais mon demi frère mais c'est la même chose pour moi . Tu a l'air de parler en connaisseur, tu a perdu un proche ? "

Elle se perdit dans ses pensées pendant quelques minutes avant de se tourner vers le garçon dont elle ne connaissais pas le nom d'ailleurs .

"Tu a un nom ?"

Elle essuya ses yeux pour les sécher et attendit sa réponse. Elle avait envie de se confier et peut être ce jeune homme pourrait-il l'écouter .

"Ma mère est partie lorsque j'étais petite avec mon grand frère . Du coup, maintenant, c'est pire que la perte d'un frère parce que c'est mon deuxième frère qui part . Et cette fois, sans aucunes chances de retour . Il avait presque remplacé Lucien, je m'entendais tellement bien avec lui ... Je sais que ça ne t'intéresse peut être pas mais je suis contente de pouvoir parler avec toi . Tu a l'air ... très gentil ."

Pour Hélène, c'était plus que très gentil, c'était comme si elle était attirée par ce garçon inconnu qui venait l'aider dans son désespoir .
Dernière modification par Hélène Stevan le 26 mai 2018, 13:43, modifié 1 fois.

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16 mai 2018, 14:16
Une aide dans le malheur
comme je n’écrit pas directement sur le site, je n’ai pas pu mettre les couleurs pour le texte. Désolé, j’espère que tu comprendras quand même.

« Tu as un nom ? »

Hugo était certain de s’être déjà présenté mais dans le doute, il répéta son nom pour que la Poufsouffle puisse le connaître.

« Je suis Hugo Rolanbri »

Et il songea à répondre à la première question. Oui, il avait effectivement perdu un proche, c’était sa grand-mère. Du côté paternel. Cela avait été un vrai choc, et ressenti un pincement au cœur en y pensant. Cette épreuve avait été très dure à surmonter, c’est pourquoi il comprenait ce que ressentait la fille mieux que quiconque. Sa grand-mère était veuve bien avant la naissance d’Hugo et elle habitait avec les parents d’Hugo.

« C’est ma grand-mère, elle,... elle nous a quitté il y a deux ans. Elle était gentille, attentionnée, toujours là pour faire des cadeaux. » dit-il en repensant à ces moments de joie.

Son cœur était serré, repenser à sa grand-mère était compliqué, le souvenir dur à vivre. Mais son cœur n’était pas seulement pincé, il était léger. Parler avec la fille lui permettait de se libérer d’émotions trop fortes, enfermées depuis trop longtemps. Elle avait un effet apaisant. Il songea qu’il était dans une salle de bal, sortit sa baguette, réfléchi intensément au sort qu’il comptait exécuter. Et il fit jouer aux instruments présents sur scène magiquement une musique douce, pour se changer les esprits. Il se tourna vers la fille et lui dit deux choses.

La première était une constatation :

« Je ne connais toujours pas ton prénom. »

La deuxième était plus une question, ou une invitation :

« Tu danse ? »

Hugo n’avait jamais connu l’attirance pour autrui, c’est pour ça qu’il ne pu définir la chaleur dans son cœur et la clarté dans son esprit. Il était passionné. Et ça, il ne le savait pas encore et ça n’allait pas tarder, c’était l’Amour. Avec un grand A. Début d’un alphabet et d’une histoire.

Hugo Rolanbri-IIème année
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28 mai 2018, 14:50
Une aide dans le malheur
Hugo Rolanbri . A perdu sa grand mère il y a deux ans . Ces informations s'imprimaient dans le cerveau d'Hélène . "Tu danse ?" Hein ?! Quoi ?! Qu'est ce qu'il a dit ? Hélène, danser ? Elle ne l'avait jamais fait . Elle réfléchit quelques instants, si elle ne dansait pas de de sa vie sous prétexte qu'elle ne savait pas c'était bête alors autant apprendre avec lui !

"Avec plaisir ! Si ça ne t'embête pas de te faire marcher sur les pieds, je n'ai jamais dansé de ma vie ... Je suis désolée pour ta grand mère, tu l'aimais beaucoup je pense . Je ne sais pas encore ce que ça fait mais bientôt je pourrais comprendre . " En disant cela, elle posa ses bras sures épaules du garçon en attendant qu'il se lève et danse .

Elle se surprit à l'observer, il était plutôt grand, avec des cheveux châtains et des yeux marrons verts . Plutôt beau se dit elle . Mais qu'est ce qu'il lui prenait ?! Depuis quand elle regardait comme ça un garçon ? Et le trouvait beau en plus ! Bon, en plus il avait l'air sympa, drôle, attentionné, intelligent ... Pour l'instant, il n'avait pas montré de défauts mais beaucoup de qualités ... Et Hélène pensait beaucoup trop de bien sur lui à son goût .

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29 mai 2018, 10:36
Une aide dans le malheur
Hélène mit son bras sur ses épaules et Hugo fut surpris, il ne s’était pas attendu à ça ! Il pensait qu’il y avait très peu de chances qu’elle accepte ! Pris au dépourvu, il mit un millième de secondes pour se remettre, invincible pour les autres, mais pourtant, cet instant lui resta en mémoire, comme un pas de fais vers, ... quelque part, ...

Hugo ne savait pas non plus danser, il espérait qu’Hélène parviendrait à le guider mais, vu son hésitation, elle connaissait autant de pas de danse que lui. Donc aucun. Ils avaient sensiblement la même taille. Hugo pris le pari, cependant, de faire, ce qu’il n’aurait jamais osé, un slow. Mot étrange (et anglais) qui veux dire lent. C’est ce que le jeune garçon fit. Il mit un pied devant l’autre, et, continua, de manière plutôt naturelle.

Au début, il regarda surtout ses pieds, mais au fur et à mesure, en prenant de l’assurance, il vit la robe noire d’Helene, son insigne de Poufsouffle, son cou blanc, son menton, fin, ses lèvres, roses, son nez nez aquilin, ses cils doux, son front arrondi, ses cheveux longs et blond. Et ses yeux. Magiques. Instant éternel. Gravé sur le sable de sa mémoire. Et ses yeux, inexorables, l’attirait. Il s’y perdu, le temps d’un temps.

Il voyait les yeux de la Poufsouffle, absorbants. Le parfum d’Helene se détachait clairement. Puissant, courageux, intense et, doux. Sa robe rugueuse et chaude, plissait sous les doigts d’Hugo. Et il pouvait entendre le souffle de la fille sur son cou. Seul restait, le goût, le final poétique, la bouche.

Hugo Rolanbri-IIème année
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30 mai 2018, 11:35
Une aide dans le malheur
Hugo se leva et, petit à petit, ils commencèrent les mouvements, lents, de la danse . Un pied, puis l'autre . Au début, la Poufsouffle ne se concentrait que sur ça puis, petit à petit, son corps agissait seul, ayant retenu le slow et ses yeux purent, enfin, mieux observer son partenaire .

Sans échanger de paroles, durant de longues minutes, ils se regardèrent, pendant des minutes magiques qui resteraient gravées en Hélène pour toujours . Ça y est, elle pouvait décrire ce qu'elle ressentait . Pour la première fois de sa vie . Elle découvrait l'amour . Oui, elle en était sûre . Elle était amoureuse de ce jeune Serpentard . Et contre toute attente, elle aimait ça .

Sans réfléchir, elle fit une action qui lui parut si naturel, elle n'eu même pas besoin de réfléchir, de peser le pour et le contre, elle posa ses lèvres sur celles du garçon avec qui elle dansait . Elle n'avait embrassé qu'une fois quelqu'un, une amourette de petit en CE2 . Elle n'avait pas aimé ça, elle en avait eu
honte . Le contraire de maintenant .

Une fois que leurs visages ce furent décollés, elle plongea ses yeux dans les abîmes des siens . Elle y lut tout ce qu'elle aimait, intelligence, curiosité, courage ... Quels défauts pourrait avoir celui sur qui son coeur avait jeté son dévolu ?

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30 mai 2018, 12:23
Une aide dans le malheur
La danse évoluait de plus en plus, leurs corps s’étaient rapprochés, et le souffle d’Hugo faisait virevolter les cheveux d’Helene. C’était la grâce elle-même, une incarnation de ... non, pas de la beauté, mais plutôt de l’Amour. Et l’amour ne prends pas en compte la beauté, l’amour ne prends pas compte les défauts, seul compte l’être magnifique que forme l’âme sœur. Oui, Hélène était son âme sœur.

Et elle l’embrassa, tout simplement, il pris tout, tout ce qu’elle avait à lui donner. L’instant était tellement court qu’il dura aussi longtemps qu’un jour entier. Langoureux et doux. Hugo pendait qu’il y verrait un goût, plusieurs minutes avant, mais l’instant fut si intense qu’il ne put rien déceler. Juste elle, juste lui.

A peine leurs lèvres furent quittées, qu’Hugo sentit un déchirement interne, il était fait pour elle, elle était fait pour lui. Il lui fallait rester avec elle, c’était un besoin. Et il la regarda, elle aussi. C’était ce moment où tu n’est plus rien, où tu est tout, où n’existe qu’un ensemble, qu’une unité.

Et, il la ré-embrassa, une deuxième fois, plus longtemps cette fois-ci, incapable de définir et de classer le flot d’émotions qui coulait en lui.

Il put, dénouer sa lange et prononcer les premiers mots. Ceux qui scelleront, avec le geste, cette relation.

« Je t’aime. »

Hugo Rolanbri-IIème année
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