Je fus touché par son retour, j’aurais aimé que cet instant dur encore et encore. Même si j’étais rouge comme une tomate et que mon coeur bataillait dans mon thorax, j’étais heureux. Si je n’avais pas agit ainsi, comme je l’avais prévu, je serais surement resté sens voix et bouche-bée devant elle. Elle était vraiment rayonnante et cela même si ses yeux naturels étaient obstrué par ses lentilles.

Elle avait accepté d’être « ma » vampire, ça me fit presque pleuré de joie. Sa main si tendre et douce me fit l’effet d’une caresse subtile que je voulais sentir encore et encore. Au travers de sa paume, elle me donnait un peu de sa chaleur. Puis, en me relevant, je fis glisser ma mes doigts autour de la fine main de ma cavalière, jusqu’à entremêler mes doigts au siens. Je ne voulais plu la lâcher. Devant sa visage rayonnant, je souriais aussi, en m’avançant d’un pas.

Puis Debra me rendit la demande que je lui fit, me rendant encore plus heureux. Le stresse s’évanouissait peu à peu, étant à nouveau absorbé, hypnotisé. Avec mon autre main, je l’a prit par la taille et rapprocha mes yeux des siens.

- Je serais ton vampire ce soir, commençais-je, avant de m’approcher de son oreille. Et si tu veux, aussi tous les autres soirs.

J’eux l’impression que mon visage ressemblait à un chaudron fumant, mais je voulais être avec elle comme ce soir. J’étais emplit de courage et de certitude. Heureusement que je m’étais entraîné devant un miroir la veille et l’avant-veille.

- On y va ? Demandais-je alors, toujours lui murmurant à l’oreille.

@Debra Brunn

@Kirsty Panglewood  and @Felinah Wind 


J'ai sprinté pour être là à l'heure.
Je reviens tout juste du feu de camp.
Je m'y suis bien amusé.

Détente.

Maintenant il faut que je la trouve.
Ca ne va pas être simple vu le monde qu'il y a ici.
On aurait pu se donner un lieu de rendez-vous.
Mais non.
Ca aurait été trop simple. 
Il faut que nous ne fassions rien comme les autres.

Agacement. 

Je ne suis pas super bien déguisé.
J'ai ma robe soirée et un masque qui semble agrafé à ma peau.
L'effet me semble répugnant mais j'espère qui plaira à ma Feli'.
En attendant je ne la vois pas.
Si ça se trouve elle est en retard.
C'était bien la peine que je me dépêche.
Maintenant je me retrouve seul à l'attendre.
Mademoiselle Blanche Neige la princesse, ferait elle exprès de me faire patienter?
Je ne pense pas.
C'est pas son genre.

Ennui.

Je distingue une fille qui semble s'ennuyer.
Comme moi en ce moment.
Alors en attendant ma partenaire de ce soir je m'avance vers la troisième année.

-Hey! T'es seule? T'attends ton partenaire ? Moi aussi, on peut discuter un peu si tu veux en attendant!

Bon espérons que je ne me fasse pas jeter comme d'habitude.
J'ai remarqué que les troisième et quatrième année de Poudlard ne semblent pas vraiment m'apprécier.
Je ne comprends pas pourquoi.
Je suis pourtant bourré de qualités.
Ils sont aveugles c'est tout.

Frustration.

  Il accepta d'être "mon" vampire... Son visage était proche du mien... très proche mais... pour une fois je ne rougis pas, c'était d'ailleurs plutôt surprenant, Max me faisait me sentir dans ma bulle alors il n'y avait aucune raison de virer à l'écarlate et visiblement mes joues l'avaient compris et pour l'instant elles s'étaient rallier à mon cerveau. 

  Je posa durant une dizaine de seconde ma tête sur son épaule. Juste en profitant du moment et en respirant l'odeur de son coup... un vrai vampire... ou quelqu'un de véritablement amoureux... je pouvais rougir, de toute façon je cachais mon visage dans sa nuque, mais je ne rougis pas... j'étais trop à l'aise pour ça...

  Je me détacha de son coup sans grande conviction mais je savais que j'aurais l'occasion d'y replonger prochainement. Mes doigts toujours enlacer aux siens j'entrais dans la salle à reculons sans détacher mon regard du sien.

-  Oui on y va.

  Plus rien ne me motiver à rentrer dans cette salle à part le fait de passer du temps avec Max... Je n'entendais rien d'autre que nos respirations si toute fois j'avais pensé à respirer. La salle devais surement être très belle mais les yeux de Max l'étaient encore plus...

  Je souriais niaisement en le regardant... Il n'y avait plus de peut-être dans mes sentiments... J'étais amoureuse de lui... 

Décidément j’avais eut beaucoup de chance de l’avoir rencontré, elle, Debra Brunn. Cette fille qui l’année dernière, pleurait dans mes bras à l’infirmerie, pour aujourd’hui sourire dans mes bras. Y repenser me fit presque pleurer de joie. Elle était encore là, plus belle que jamais. Je ne voulais qu’une chose durant ce court instant où nous arrivions dans la salle bondée, la rendre heureuse.
Je me sentais une nouvelle fois complet à ses côtés et malgré ses lentilles, mon bel océan était toujours aussi doux.

J’encrais à nouveau dans mon esprit, les détails de sa main que je connaissais pourtant déjà, alors que nous nous avancions peu à peu au milieu des autres élèves et professeurs.
La musique et les brouhaha m’étaient inaudible, comme étouffé. Je ne voyais qu’elle et je n’entendais qu’elle. Les battements de son coeur se dessinaient à mes oreilles, me donnant l’impression de vouloir lui susurrer le sang ou bien de l’enlacer ou même de l’embrasser. Je souriais niaisement en pensant à cela. Moi qui normalement scrutais ce genre de salle, observais les gens et bien d’autres choses, ne prêtais attention qu’à Debra.

Les yeux de Derba, comme des aimants attiraient les miens.

Cette fois-ci j’en étais bien sûr, je suis bel et bien amoureux d’elle…

- Debra, je...je...

J’apposa ma main sur la joue de ma magnifique cavalière, posais mon front sur le sien quelques instant, avant de me pencher vers le bas de son visage. Mes yeux fixaient les détails de ses lèvres rosées. Je n’imaginais même pas, à cet instant, que mess fausses dents pourraient gêner quoique ce soit.

@Debra Brunn

Le jour d’Halloween était là. Élicia avait envoyé deux semaines plus tôt un hibou à ses parents pour son déguisement, et elle avait reçu tout le matériel nécessaire à sa tenue 3 jour d’avant le soir du bal. Elle s’était donc retrouvée dans la salle de bain des filles de Poufsouffle 1h avant l’ouverture du bal. La rouquine avait commencé par se faire deux couettes sur les côtés, puis teindre ses cheveux en blanc, grâce à une première bombe pour cheveux. Elle avait alors teint la couette de droite en rose et celle de gauche en bleu grâce à deux autres sprays de couleurs. Ses couettes étaient tenues avec deux gros élastiques à froufrous rouges, et elle avait laissé deux mèches blanches tombées de chaque côté de son visages. Elle avait ensuite enfilé sa robe blanche, avec trois pompons rouges sur les hauts, une jupe lui allant jusqu’au milieu de là cuisses et aux manches courtes. Elle avait ajouté à tout ça des gants blancs, et des collants lui allant au genoux blancs également. voir le vava

Élicia c’était ensuite rendue devant la salle de bal, qui était déjà ouverte quand elle arriva. La jeune fille s’y engouffra donc, entourée de monstres, zombies, vampires et autres choses effrayantes. La salle aussi n’était pas mal avec ses toiles d’araignées, ses squelettes pendus au mur est ses citrouilles-lumières volantes. Au fond se trouvait là scène, où les cœurs des crapauds n’allais pas tarder à faire son apparition. Et pour finir, les tables remplies de nourritures bizarre se trouvaient contre les murs.

La jeune fille s’y dirigea donc pour retrouver une amie, qu’elle considérait comme sa petite chouchoute chez les 1ère année. Mais en son fort intérieur, elle espérait trouver un cavalier avec lequel danser.

@Laïla Hunter

Elle tiqua à la dernière remarque du garçon, et lui fit remarquer en lui donnant un petit coup de coude :

-Tu vois, ça veut dire que c'est en train d'aller mieux !

Au même moment une fille masquée arriva et se présenta. Solenn eut juste le temps de répondre "Salut, moi c'est Solenn" que la petite rousse se jeta au cou d' Edwin. Le cœur de Solenn se serra, plein de jalousie inutile. Elle avait beau ne plus vouloir aimer, elle regrettait les rares embrassades qu'elle avait pu avoir avec Cassiopée. 
Non. Il fallait penser à autre chose, passer à autre chose.

Elle remarqua l'explication que donnait Edwin à... Comment déjà ? Roman, et fronça les sourcils sans même y réfléchir. Peut-être qu'elle n'avait jamais eu l'occasion de mettre une robe, même si c'était quelque peu étrange. *On est en 2044, les filles ne sont plus obligées de mettre des robes je pense...* Elle leva la tête vers les décorations, se demandant ce que devaient penser les gens d'elle. Une quatrième année tenant la chandelle pendant le rendez-vous de deux premières années, ce devait être bien minable. Mais peut-être que les deux n'étaient pas en couple, seulement deux amis passant du bon temps ensemble ? Mmmh, sûrement pas, si on regardait de plus près les deux enfants parler dans leur coin. 

-Et donc... Roman, tu es dans quelle maison ?

Oh, qu'est-ce qu'elle se sentait seule.

@Edwin Wellhister @Roman Blackbirds

It's time.
La peur m'oppresse. Je ne sais pas pourquoi. Cette soirée s'annonce pourtant agréable. J'ai réussi à dégotter du fin fond de la boutique un déguisement digne de ce nom, et j'ai reçu une invitation. Une première. Ce qui m'a énormément surprise mais touché – j'ai bien évidemment accepté –. Alors pourquoi avoir peur ?

Les dortoirs et la salle commune sont quasi-déserts. Tout le monde doit déjà y être, entrain de danser et de s'amuser. Sauf moi. Parce que, comme toujours, je suis en retard. Or, je n'aime pas faire attendre les gens. Encore moins lors d'un bal. Encore moins mon cavalier. Je sors avec hâte. Mes pas résonnent sur le sol de pierre. Angoissant. La lumière des multiples bougies fait vaciller mon ombre. L'horloge du hall annonce 19h36. Les pieds serrés dans mes chaussures trop petites, j'accélère tout de même le rythme, une main sur mon chapeau rapiécé pour éviter qu'il ne s'envole et que, par conséquent, je perde encore plus de temps à aller le retrouver.

Au deuxième étage, je bifurque vers les toilettes abandonnées pour vérifier que mon maquillage n'a pastrop bougé et que mon costume ressemble encore à quelque chose. Cheveux ? * OK * Maquillage ? *Les dégâts ont été limités * Allure globale ? * Ca va aller *. Je réajuste seulement mon veston et ma chemise, tachés et salis pour l'occasion. Il était hors de question que je vienne avec une robe pour le bal d'Halloween – pour Noël, encore, l'effort sera fait –, j'ai donc opté pour un costume marron en laine à carreaux et la réussite de mon déguisement est due au maquillage sanglant que je n'ai pas trop mal réussi pour une fois.

Je ne me presse plus trop en sortant des toilettes. Quitte à arriver en retard, autant essaye de rester un minimum présentable. La musique et le brouhaha s’entendent de plus en plus distinctement au fur et à mesure que je gravis les marches. Les gens aussi, sont plus nombreux à croiser mon chemin. J'adresse quelques sourires par-ci par-là aux visages familiers que j'arrive à reconnaître. Je me mêle à la foule qui s’agglutine devant la porte. Mes yeux survolent chaque visage dans l'espoir d'enfin trouver ce cavalier. D'arrêter de le faire attendre. Mais j'ai beau chercher, je ne le trouve pas. * Comme quoi je ne suis pas la seule à être en retard* . Un petit sourire aux lèvres, je m'assois un peu à l'écart de l'entrée en l'attente de son arrivée.

L'anonymat.

C'était tout ce que souhaitait Hestia après avoir croisé nombre d'imbéciles au cours de l'année dernière et de cette année-ci : l'anonymat. Ainsi, personne ne la critiquerait, personne ne lui prendrait la tête, personne ne la jugerait. Tout ce qu'elle souhaitait était de passer une bonne soirée avant d'éblouir les élèves sur la piste de danse puis d'enlever fièrement son masque et de révéler au grand public qu'elle était la meilleure et qu'ils étaient simplement jaloux.

Pour atteindre cet objectif qu'était l'anonymat, cependant, il avait fallu un costume digne de ce nom.. Un simple masque de monstre aurait été nul et trop.. Peu stylé ? Sérieusement, jamais elle ne se rabaisserait à se déguiser en Frankenstein : trop nul.

Heureusement qu'elle avait eu vent de cette merveilleuse légende française : le fantôme de l'Opéra ! En plus d'avoir un demi-masque beaucoup trop stylé qui cachait son sourcil troué mieux que sa frange, elle était en costume - et non en robe de soirée horrible avec des talons - et gagnait des points de style avec sa cape bordeaux.. Bon, par contre, le chapeau, euh.. Certes, il était beau mais danser avec était juste impossible ! C'est pourquoi sa chevelure trahissait, malgré elle, son genre féminin : où cacher une tonne de cheveux, si ce n'était qu'en chignon au-dessus de la tête ?! Et puis, bien sûr, sa frange ne souhaitait pas rentrer dans le chignon, sinon ce n'était pas marrant !

C'est donc avec cette allure de pseudo-fantôme de l'Opéra à la coupe féminisée qu'Hestia accompagna Lexie qui était déguisée en.. Mais qui était cette clown qui semblait totalement timbrée et qui n'avait pas les cheveux de la même couleur ?! Le pire, c'est qu'elle lui disait quelque chose ! .. Mais quoi ?

- Wuw, euh.. Woaw !

Elle ne pouvait être plus explicite face à ce costume, après tout.

Finalement, les deux jeunes filles entrèrent dans la salle de bal et..

- Euh.. Woaw ?

Non seulement, les décorations étaient impressionnantes mais la foule.. !

- Ouais, monstrueux.., répondit doucement Hestia en cherchant du regard les personnes qu'il fallait éviter à tout prix.

  On était seul. C'était parfait. Comme si le monde était figé autour de nous. Mes yeux étaient toujours plongés dans les siens... Nous nous mélangions à une foule qui n'avait pas la moindre idée de ce qui se passait entre nous deux, c'était tellement particulier que même moi je ne pouvais pas l'expliquer. J'étais là, en face de lui, mais ce n'était pas comme d'habitude... j'avais envie d'être plus proche encore...

  Comme si il lisait dans mes pensées il posa son front contre le mien. Il ne fini pas sa phrase... pourtant j'aurais aimé qu'il finisse cette dernière... Mais il s'approcha de moi... À quelques centimètres seulement de mes lèvres... Mes sentiments, mes idées, mes ressentis, tous ce bousculaient dans ma tête... Mais soudain un vide pris la place de tout ce désordre...

  Que venais-je de faire ?! Mes lèvres étaient toujours posé sur le siennes. Je fermais les yeux et rester contre lui. Peut être... cinq seconde, ou vingt, ou une minute... trente minute... que sais-je... ce n'était pas assez long mais j'avais perdu toute notion du temps. J'étais juste apaisé pour le moment... Mais pour combien de temps. Après tout Max prendrait peut être mal le geste que j'étais encore entrain de faire... mais ça ne changerais rien. J'en avais envie... J'avais envie de l'embrasser et à se moment précis j'étais heureuse...

Heureuse comme rarement.

Heureuse comme jamais.

Jamais je ne pouvais être heureuse sans lui.

Lui qui récupérait la plus petite noise, priait les plus grands, cherchait sans relâche la cachette des professeurs pour avoir ce somptueux goût de chocogrenouille en bouche avait là, oui là juste sous son nez! des saladiers remplis d'amphibiens sucrés. Alors Saul se fichait un peu des regards désapprobateurs lorsqu'il les fourrait toutes entières derrière ses dents. Son ventre émis un léger gargouillis, comme pour lui rappeler ce qu'il risquait le lendemain s'il continuait à s'empiffrer de chocolat.
Autour il avait pu reconnaître pas mal d'amis derrière les masques et le maquillage mais il ne se pressait pas. D'abord manger, après aller socialiser... Puis ils ne semblaient pas vraiment s'ennuyer. Déjà certains se penchaient l'un vers l'autre, un sourire charmeur aux lèvres et
Bark...
Le nez plissé, il détourna les yeux du petit couple. Ils n'avaient pas attendu bien longtemps ceux-là... Soudain son regard cerné de noir s'arrêta sur un jeune fantôme à l'autre bout. Une jeune fille. Il ne savait pas que les fantômes venaient ici... ils n'avaient pas une fête quelque pars dans les cachots? Ses cheveux, sa robe, sa peau, même ses yeux, quand ils se tournèrent de son côté, étaient d'un blanc irréel. Peut-être était-elle nostalgique du temps où elle dansait ici. Personne à son bras, elle avait l'air d'attendre quelqu'un. Curieux, le gamin fourra trois chocogrenouilles dans ses poches et se replongea dans la foule. Autour de lui, tout tournait, dansait, riait. L'atmosphère joyeuse le traversait et lui laissait un sourire sur les lèvres. "Emportés par la foule..." écoutait maman.
Encore trois petits pas, un sourire de loin à un autre squelette...
Héhé, l'est moins réussi que moi...
... et manquant de rentrer dans un vampire, le gamin finit par échouer aux côtés du fantôme.

-Salutatio-... Oh.

Oh.
C'est quand elle tourna la tête qu'il se rendit compte de son idiote erreur. Les yeux trop vifs pour être ceux d'un mort, rien ne transparaissant derrière la jeune fille... ce n'était pas un fantôme. Belle est bien vivante, elle était juste parfaitement déguisée. Il allait devoir vite se rattraper s'il ne voulait pas être pris pour ce qu'il était: un idiot. Laissant un rire lui secouer légèrement les épaules, il plongea sa main dans une poche pour en ressortir une chocogrenouille et la tendit à la jeune fille.

-Pardon, je t'avais prise pour un vrai fantôme... Chocogrenouille?

Et parce que c'était assez douloureux d'un côté d'abandonner cette gourmandise précieuse, il en piocha une autre qu'il entama sans attendre. Ce n'était certainement pas une morte avec qui il aurait été intéressant de converser mais les yeux de la petite Dame Blanche n'en étaient pas moins curieux à rencontrer.