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26 nov. 2019, 19:26
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Tu regardes par-dessus ta table, inquiète. Arya, elle vient de sauter sur un mangemort. Que cherchait-elle ? En moins de deux, elle était K.O, et tu ne pouvais rien faire. Heureusement, Ta directrice de maison semble avoir pris les choses en main, tout comme le reste de tes professeurs. Quant à toi, tu tentes de t'écarter du trou formé, mais tu n'as plus la force pour déplacé l'élève plongée dans le coma, tu l'avais déjà fait une fois, une deuxième fois était assez compliqué pour toi. Tu tentes de la tirer, mais en vain.

***


Dylan Cooper - sixième année

Tu ne comprends pas la tournure des choses : Tout est allé si vite. La piste de danse est désormais un beau début d'incendie, arrêté par ta professeure de sortilèges. Un trou est formé au beau milieu de la salle, certains en sont même tombés.

Tu aides certains élèves à se relever et tu leur montres un des coins de la salle, en espérant qu'ils y seront plus en sécurité. Tu cherches ta soeur, tu ne l'as pas vue depuis le début des festivités. Tu pestes. Tu pestes contre ces pseudos mangemorts qui osent mettre en danger des élèves, simplement pour une histoire de sang. Bientôt, ce seront eux qui seront en sang.

Tu continues à chercher Lili, que ce soit à l'abri ou sur le champ de bataille : Elle semble s'être mise à l'abri, n'ayant sûrement pas envie de se mettre en danger, elle est plutôt du genre à aider les autres.

Soudain, tu la vois, à côté d'une autre élève, inconsciente. Tu oublies tout le temps que tu as passé à la chercher, tu te dépêches de la rejoindre : Les tables derrière lesquelles elle se trouve ne sont plus aussi sûres, et elle semble avoir remarqué, vu qu'elle essaie de déplacer sa camarade.

- Que lui est-il arrivé ?

- Elle s'est pris un stupefix, je ne peux rien faire, je n'arrive plus à la déplacer.

- Attends.

Lili s'écarte un peu de la jeune fille, que tu reconnais. Elle appartient à ta maison, ta deuxième famille. Ces vauriens ont osé faire du mal aux élèves. La colère monte mais tu te calmes.

- Mobilicorpus

Tu déplaces son corps le plus loin possible, dans un coin, en sécurité. Ta soeur te suit tout en toussant, la fumée est présente dans toute la pièce.

Une fois arrivé à l'endroit souhaité, tu la reposes délicatement, avant de prononcer un :

- Enavertum

La jeune fille semble reprendre ses esprits.

- Et voilà, dis-tu en regardant ta soeur, un peu moins inquiète.

Tu regardes autour de toi, inquiet. Les élèves ne savaient pas vraiment quoi faire, et tu le comprends totalement.

- AMENEZ LES BLESSÉS ICI ET METTEZ-VOUS DANS UN COIN À L'ABRI ! LAISSEZ FAIRE LES PROFESSEURS, C'EST PAS LE MOMENT DE JOUER AUX HÉROS !

Tu entends une professeure demander à ceux qui sont capables de se déplacer de la rejoindre. Ton but est de t'occuper des blessés et d'envoyer les autres élèves vers elle, elle semblait avoir une idée en tête pour eux. Pour le moment, tu préfères savoir ta soeur à tes côtés.


@Athéna Taylor et tous les élèves qui entendent Dylan, qu'ils soient blessés ou non, libre à vous de venir vers la fratrie Cooper ou non ^^
Dernière modification par Lili Cooper le 26 nov. 2019, 19:55, modifié 1 fois.

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

26 nov. 2019, 19:33
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Précédemment I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX et XX

@Erwann O'Wynedd
@Blaze Rosenberg
@Aliosus Nerrah
@Oliver Briggs



De son épaule endolorie, Alice vint essuyer la pluie qui ruisselait sur ses joues. Au moins cachait-elle ses larmes silencieuses. Ce son strident, constant, rendait l’enfant plus désœuvrée que jamais. Elle voulait entendre si quelqu’un l’appelait ! Dieux, et si Christopher était là, et appelait à l’aide ? Irisia ? Brett ? Aliosus...?

Alice retint un sanglot, couvrant sa bouche de sa main ensanglantée. A qui appartenait ce sang déjà ...? L’enfant reposa ses yeux sur son blessé, il semblait serein, à moins que le manque de sang ne fasse son office ? Que quelqu’un qui arrive, vite ...

Une voix déformée par son ouïe désastreuse se fit entendre, là, tout près d’elle. Alice tourna la tête, et ses yeux se firent rond alors qu’elle regardait son cousin. Le temps semblait s’être arrêté, quelques secondes, assez pour qu’Alice imprégne les traits troubles de son visage. Il parlait, s’agitait, la petite fille ne parvenait pas en comprendre le moindre mot. Des larmes se remirent à couler. Et si plus jamais elle ne pouvait entendre sa voix ?

A l’aide de sa ceinture et d’un doigté incertain, Aliosus remplaça les mains d’Alice sur le bandage de son blessé. Elle s’écarte légèrement, observant la réaction du jeune homme. Il n’y en avait aucune. Il était livide. Alice l’aurait volontiers couvert de quelque chose pour le garder au chaud, mais il n’y avait rien. Elle ne pouvait rien faire. Rien.

Aliosus vint attraper ses mains, se maculant lui aussi du sang de ces gens. Il parlait, s’agitait, pleurait. Mais rien ne venait aux oreilles d’Alice. Rien que ce grondement persistant.
Ses doigts se resserrèrent sur ceux d’Aliosus, aussi fort qu’elle le pouvait. Elle voulait l’étreindre, le rassurer en le serrant dans ses bras. Alice avait promis de le protéger envers et contre tout, aujourd’hui elle avait failli à sa promesse : ils avaient été attaqués, et Alice n’avait pas été à ses côtés. Piètre cousine. Piètre fille.

Soudain, Aliosus la relâcha et se releva. Le suivant des yeux, Alice tentait de lire sur ses lèvres, mais relever la tête lui arracha une quinte de toux. Lorsqu’elle s’apaisa, Aliosus avait disparu.

«  Aliosus ? Aliosus ! »

A nouveau, il s’était échappé. Balayant la salle enfumée, Alice ne le distinguait pas. Elle toussa, encore une fois.

Quelqu’un s’était approché d’Alice. L’enfant lâcha un «  dieux merci » à peine audible en reconnaissant les traits rassurants de monsieur Briggs. Ce qu’elle aurait donné pour fondre dans ses bras et pleurer tout ce qu’elle avait vu et entendu. Mais il fallait être forte.
Ses lèvres s’agitèrent, et encore une fois... seulement ce grondement. Quelle rage !

«  Il faut les aider, monsieur » parvint à articuler l’enfant. Sa main vint se poser sur le torse du garçon blessé à ses côtés, celui qu’elle n’avait pas abandonné depuis qu’elle s’était posé à ses côtés. D’un doigt tremblant, elle pointa l’épaule qu’Aliosus et elle avaient tenté de soigner. Le pan de sa robe ensanglanté était serrée sur sa plaie, serrée par la ceinture d’Aliosus. Au moins le sang restait prisonnier. «  Il... il saigne beaucoup ! J’ai pressé ma main, on... on a fait ce qu’on pouvait mais il a perdu beaucoup de sang ! Il est livide, regardez le ... eh ! Eh non, non, non ! Ne t’endors pas ! »

Alice secoua un peu le garçon qui, a bout de force, sombrait peu à peu dans l’inconscience. « Allez ! » cracha t-elle, sa voix la quittant en une toux brutale. Elle arqua le dos, écartant son visage du garçon, ses yeux se reposant alors sur l’étendu des dégâts. Certains étaient aidés, un corps par un élève qui avait précédemment étreint Blaze, d’autre non, et elle ne pouvait rien faire. Toujours rien.
Dernière modification par Alice Sangblanc le 28 nov. 2019, 13:55, modifié 1 fois.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

26 nov. 2019, 19:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Précédemment



Maël était toujours contre le mur, incapable de bouger. Rufus vint vers lui et lui fit une atelle pkus digne de ce nom. Soudain, Mr Briggs arriva, et, comme une atelle ne potage pas d'une hémorragie, il l'enlève et remit les nombreuses quantités de sang qui ëtait parti dans sa jambe. Mael le remercia et il se releva, pour regarder ce qu'il se passait. La barricade avait disparu, perdu dans un trou causé par les mangemorts et ces derniers s'étaient faits acculés par sa professeure d'histoire de la magie, Miss Montmort, dans un cercle de feu près de l'entrée. Mael prit sa baguette, et regarda la suite des évènements. Elle ne pourrait pas lui servir à grand chose dans l'état où il se trouvait mais il se sentait plus en sécurité avec elle. L'un des mangemorts enleva son masque, et la jeune fille qui se dévoila sauta dans les flammes de miss Montmort. L'un des mangemorts la prit et la tira en arrière, m'empêchant de devenir une torche humaine mais il trébucha et tomba dans la feu. Il était devenu une torche humaine. Mael réfléchit. Il n'était pas en danger de mort, contrairement à certains blessés, et sa blessure avait déjà ëté traitée du mieux possible, enfin en tout cas dans le feu de l'action. Il irait, comme beaucoup d'autre, à l'infirmerie une fois cette bataille terminée. Il soupira. Il ne pouvait rien faire d'autre, pour l'instant, que d'attendre et regarder.

@Rebecca Smith, @Alice Sangblanc  et tous les autres qui sont en retrait.


Dernière modification par Mael Chassin le 28 nov. 2019, 22:18, modifié 4 fois.


5ème joueur d'Irlande aux échecs sorciers, rédacteur au Merlin et représentant des rédacteurs du Merlin au conseil du Merlin

26 nov. 2019, 19:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Gabryel Fleurdelys ne pouvant pas poster, il m'a donner l'autorisation de le faire bouger et parler (Rp vu ensemble avant d'être posté)

Assise sur le banc, Emelyne réussit à reprendre son souffle et son calme. Elle écoutait Gabryel qui tentait de la rassuré. Le Gryffondor lui avait répondu qu'elle sera toujours son amie, et que ce Rey ne la méritait pas, qu'elle était formidable et qu'elle trouvera quelqu'un d’aussi bien qu'elle. Emelyne rougit un peu et lui fit un sourire un peu timide mais sincère. Gabryel était toujours si gentil avec elle. Ils restèrent là un bon moment, Emelyne craignant de recroiser Rey dans la salle et le Garçon craignant qu'elle soit reprise d'une crise d'angoisse. Ils parlèrent donc un long moment, ratant le défilé et l'élection de la Reine du Bal. Mais à vrai dire, Emelyne n'en avait strictement rien à faire de cette couronne ou de savoir qui la porterait. Elle vit le fameux pirate courir en sortant de la salle de bal. Son cœur se serra mais elle ne repartie pas dans une crise. Peu de temps après, ils virent le professeur Penwyn sortir avec des élèves chahuteurs, dont Lexie, Hestia et Ulysse faisaient partis. Qu'est-ce que les Gryffondor avaient bien pu faire ? Surtout que... les autres étaient tous des Pouffsoufle ! Le Monde devenait-il fou ? Elle proposa à Gabryel de retourner dans la salle, lui affirmant qu'elle se sentait mieux. Elle voulait profiter un peu de cette soirée tout de même, et surtout, ne pas privé son meilleur ami de celle-ci. Il était si gentil, il méritait bien de s'amuser. Ils entrèrent donc à nouveau dans la salle de bal. Juste au bon moment : les illuminations venait tout juste de commencer. Emelyne s’émerveilla de voir ses feux d'artifices si spécifiques pour la première fois de sa vie. Bien que sorcière et née dans une famille de sorciers de génération en génération, elle vivait dans un village moldu ce qui ne lui permettait pas d'avoir accès à toute les formes de magies existante : la discrétion était le maître-mot au milieu des moldus. Mais très vite, elle comprit que quelques choses n'allait pas quand soudain, la marque des ténèbres apparut. Elle la connaissait bien, cette marque, étant une grande fan du Célèbre Harry Potter et de l'Histoire du Monde des sorciers qui en à découlé : la cicatrice si particulière de celui-qui-à-survécut, la disparition du plus puissant des mages noirs, la scolarité mouvementée du trio de héros, le retour de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, la Grande Guerre de Poudlard et la fin du Seigneur des Ténèbres... C'était l'un de ses sujets préférés de l'Histoire de la Magie. Gabryel aussi sembla comprendre que ce n'était pas normal, quand la musique cessa tout à coup. Debout à l'entrée, venaient d’apparaître des Mangemorts. Pas des vrais bien évidement... De pâles copies. Emelyne se dit que c'était une blague de mauvais goût si s'en était une. Mais très vite, elle du se rendre à l'évidence : ces gens étaient on ne peut plus sérieux et en avaient réellement après les nés-moldus. Emelyne sortit imédiatement sa baguette mais Gabryel se plaça devant elle, la protégeant.

- Mais... Qu'est-ce que tu fait ?!

Elle ne comprenais pas... Elle ne risquait pas grand-chose, étant presque comme une "sang-pur" si l'on en croyait ses origines. Alors que lui... Il était l'une des personnes visées par ses idiots en capuche noir.

- C'est à moi de te protéger et non l'inverse ! Tu m'écoute ? Hé !?

Mais Gabryel lui saisit la main et commença par s'éloigner le plus discrètement possible des perturbateurs. Puis soudain il changea de direction. Emelyne comprit alors sa manœuvre. Il cherchait du renfort, quelqu'un de confiance... C'est pourquoi il s'était approcher de Clément Downing, un ami Gryffondor d'un an leur aîné. Emelyne avait vaguement eu l'occasion de lui parler mais bien qu'elle le considérait comme un ami, elle n'était pas certaine que lui la considérait comme telle. Elle avait même réussi à se mettre Hestia Andrew à dos en ayant essayé de l'éloigner de Downing lors d'une réunion dans la Grande Salle l'an dernier : Hestia embêtait clairement le jeune homme avec tout un tas de questions et Emelyne avait chercher à faire diversion. Bon, par la suite il lui a sembler qu'Hestia l'embêtait plus par jeu que pas rancune réelle... Du moins le pensait-elle. Malheureusement, le temps d'arrivé près de Clément, les hostilité furent ouverte. Des sorts fusèrent dans la salle de bal, blessant, paralysant, ralentissant, réduisant en cendre ce qu'ils touchaient... Encore une fois, Gabryel empêcha Emelyne de riposter et se plaça devant elle, baguette à la main, près à s'en servir pour les protéger du mieux qu'il le pourrait. D'un côté, l'attitude protecteur de Gabryel à son égard la toucha fortement et lui prouva que son oncle se trompait au moins sur une chose : Gabryel ne la laisserait jamais tomber. Mais d'un autre côté, elle l'agaçait car c'était lui qui avait le plus besoin d'être protéger, pas elle-même mais lui... Or il l’empêchaient de faire quoi que ce soit pour le faire. Plutôt que de chercher à savoir qui devait défendre qui, elle décida simplement de lui dire ce qu'elle pensait :

- Tu n'es pas seul, tu sais ? Ensemble. Ensemble, on est plus fort.

Emelyne saisit la main de Gabryel et se plaça près de lui. Elle leva sa baguette prête à s'en servir pour protéger les autres et pour contrer les faux Mangemorts débiles. Elle ne connaissait pas beaucoup de sort, mais ceux qu'elle connaissait, elle les maîtrisait. Elle espérait que ça suffirait.

@Alexei Menkins si tu veux rebondir
@Clément Downing si tu veux participé
Dernière modification par Emelyne O'Brien le 26 nov. 2019, 21:52, modifié 3 fois.

6ème Année RP - Vive Gryffondor ! - JFF
Ma volière est ouverte ;)
Garde le sourire, c'est ta meilleure arme !

26 nov. 2019, 19:37
 Bal des Sorcières  La salle de bal
post précédent

Jusqu’à présent, Hannah était restée relativement calme malgré la gravité de la situation. Prise dans l’action, accompagnant Britanny et intriguée par les discussions qu’elle avait entendues, son cerveau avait fait abstraction de ce qui l’entourait. Pourtant, en voyant que son sortilège ne révélait aucune issue, la panique commença à s’installer en elle. Esseulée, entourée d’élèves inconnus, ou du moins qu’elle ne reconnaissait pas, elle contempla la barricade calcinée qui s’élevait devant elle.

En un instant, la réalité la percuta de plein fouet. Le vacarme, les flammes, l’orage… La pluie battante avait rendu son costume collant et lui glaçait désormais les os… Ses yeux et ses narines picotaient sous l’exposition à la fumée. Les cris de détresse, effrayées et effrayants, l’obligèrent à poser ses mains sur ses oreilles. Autour d’elle, tout semblait recouvert d’une mince couche de suie, comme si une pluie de cendres s’était abattue sur la salle de bal. Comme tous les élèves présents ce soir-là, elle vivait l’horreur.

Il lui fallait trouver une échappatoire, une quelconque porte de sortie. Sa raison lui ordonnait de longer le mur pour relancer son sort, mais ses jambes restaient immobiles. Seuls ses doigts s’étaient resserrés autour de sa baguette. Son corps était pris de frissons, qu’elle ne savait attribuer au froid ou à l’angoisse. Ils venaient sans doute un peu des deux… Depuis que Britanny l’avait trainée en retrait, la jeune Sparks n’avait plus de visibilité sur ce qui se passait à l’entrée de la salle de bal.

Alors qu’une « phase 2 » venait d’être décrétée, n’annonçant rien de bon, Hannah sentit soudain le sol trembler sous ses pieds. Dans un bruit sourd, la barricade de tables disparut de son champ de vision. Un mouvement de panique s’en suivit à l’avant. La masse désordonnée d’élèves la fit reculer des quelques pas. Au loin, une voix semblait s’élever pour désigner un point de ralliement. La Serpentard l’attribuait à Miss Taylor, sa directrice de maison. Fallait-il lui faire confiance après les accusations des Mangemorts ? La jeune Sparks resta quelques instants immobile, prise par le doute. Cependant, elle ne voyait pas d’autre issue.

Pointant sa baguette fermement devant elle, elle s’engouffra dans la masse d’élèves pour se faufiler vers l’avant. Elle manqua de chuter plusieurs fois en percutant des élèves blessés ou recroquevillés au sol, qu’elle enjambait difficilement. Lorsqu’elle arriva, enfin, essoufflée, auprès de Miss Taylor, elle put se rendre compte de l’ampleur des dégâts. Son regard ne s’attarda pas longtemps sur le trou béant. Très vite, ses yeux furent attirés par les flammes à l’entrée de la salle de bal. En instant, Miss Montmort sauva un apprenti Mangemort du feu. Tétanisée, la fillette articula doucement à l’attention de son professeur.

« Qu’est-ce… qu’est-ce qu’on fait ? »

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@Joanne Taylor
Dernière modification par Hannah Lyse Sparks le 03 déc. 2019, 22:59, modifié 1 fois.

"I‘d rather fall asleep than fall in love"
5ème année RP (2048-2049) - #245b3b

26 nov. 2019, 19:47
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Ce post démarre à partir de mon dernier post donc contient des évènements (non décisifs) antérieurs à la dernière résolution 
Immobile, Irene assista à la suite des évènements. C'était un vrai bazar, elle n'arrivait plus à saisir où elle devait regarder, sur quoi se concentrer. Les sortilèges commencèrent à fuser. Le feu, des explosions des cris, de tous les côtés. Ce bruit, cette agitation, ce chaos, la fillette était oppressée. Elle revenait en arrière, perdu et sonnée dans la foule, brinquebalée comme un petit paquet. Ecrasée. Elle se revoyait, cherchant sa famille, ses parents... Quelqu'un l'effleura et elle hurla, silencieusement. L'air ne passait plus. Les larmes coulaient sur son visage. Elle était tétanisée. Devon ! Devon ! Ses appels vers son frère étaient inutiles. Il n'était  pas là. Il n'était plus là, comme la première fois. Les yeux grands ouverts d'Irene ne voyaient plus la salle de bal. Mais des longues paires de jambes bâtant le bitume, des géants autour d'elle, courant dans tous les sens. Et ses petits yeux de bébés cherchant partout le doux visage de Maman, de Papa. Les bruits de la salle de bal se mêlaient à ceux de son souvenir. Des cris, des grondements dus aux chaussures sur le sol. Le goût amer et salé des larmes dans la bouche. Le nez bouché. Les bousculades. Sur sa chaise, la jeune fille tanguait, comme une planche de bois vermoulue perdue dans un océan déchaîné. Pas une île à l'horizon. Juste les vagues et la douleur. Tomber, se faire piétiner... Maman. Papa. Devon... Ses pleurs enfantins résonnaient à ses oreilles faisant écho aux larmes qui coulaient sur ses joues. 

Un contact, presque léger de là où elle se trouvait, se fit alors sur son épaule. La jeune fille se raidit un peu plus. Elle cru percevoir une voix qui l'appelait dans le tumulte. Une voix masculine, une voix de jeune homme. Devon ? Le coeur au bord des lèvres, bébé Irene cherchait un Devon de 13 ans, dans la foule des grandes jambes dans la salle de bal de Poudlard. Les visions se mélangeaient. Les sensations aussi. Mais pourtant une dissociation se faisait dans ces visions. Elle n'était pas bébé Irene. Elle était Irene la sorcière. Elle eu un haut le coeur, alors qu'une nouvelle fois son prénom retenti à ses oreilles, plus proche, pendant que le contact sur son épaule se raffermissait. Il lui semblait même qu'on la secouait... Mais peut-être était-ce juste le sol qui tremblait ? 

Irene ferma fort les yeux, se concentrant sur le contact et essayant de s'accrocher à la voix qui l'appelait une nouvelle fois. Une odeur étrange s'insinua alors, difficilement, dans son nez, sa bouche. Une odeur de vapeur, de brûlé, métallique... 
- Irene !
Elle rouvrit les yeux brusquement. Elle était revenue dans la salle. Mais elle ne comprenait pas ce qu'il se passait. Avant de réaliser quoi que ce soit, le garçon, un jeune blond vers lequel elle tourna ses yeux écarquillés, lui parlait. Mais elle ne compris que "rassemble". Et "Souris". Irene, hébétée le regarda sans comprendre. Il se répéta. Irene hocha la tête machinalement, les mots entamant une croisière difficile dans son cerveau. Qu'est-ce qu'une souris pouvait bien à voir là dedans ? Les connexions se firent et Irene se redressa d'un coup, sa chaise tombant derrière elle. Le M.E.R.L.IN. ! Oui, c'était ça ! Le groupe se rassemblait pour réagir. Réagir au groupe de "mangemorts" qui avaient provoqué tout ça. 

Le regard d'Irene quitta celui du jeune blond pour faire un tour d'horizon et retrouver Alice. Mais ce qu'elle vit la fit vaciller. Un chaos total, ambiant. Elle se raccrocha au long manteau noir de vampire du jeune blond à côté d'elle. 
-Pardon, murura-t-elle, la tête lui tournant.
Elle n'aurait pas la force de rejoindre Alice en traversant la foule. Ni même de juste la retrouver. Et les sorts qui se baladaient empêchaient Irene d'utiliser son balai. 
-Peux m'emmener... voir Souris ? demanda faiblement la jeune rousse, pâle comme la mort, toujours accrochée à son camarade. 
Elle se sentait prête à défaillir, mais se concentrer sur les yeux  bleu-vert du garçon et l'idée de pouvoir être active l'aidait à conserver un tant soit peu de conscience. 

Le jeune homme avait accepté et dirigeait Irene qui tenait son balai et avançait les yeux presque clos. Ils arrivèrent rapidement, malgré le chaos vers Alice qui était déjà entourée de quelques personnes, dont le professeur Briggs qu'Irene appréciait et auquel elle se raccrocha par la pensée pour rester éveillée et se rassurer pendant qu'Alexei s'éclipsait. Trois longues respirations pour se calmer, la jeune fille avait les yeux rivés sur le visage du jeune professeur et se laissa tomber à côté d'une grosse citrouille détrempée, son balai percutant le sol mouillé dans un bruit sec. Elle devait se calmer. 

@Alexei Menkins @Alice Sangblanc @Blaze Rosenberg @Oliver Briggs @Aliosus Nerra et je reconnais que c'est un peu le bazar, je pense avoir oublié des gens dans les mentions désolée :/ 

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

26 nov. 2019, 19:52
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le garot n'était pas assez serré, il n'avait pas pu stopper la circulation sanguine. Pourquoi donc cette école n'éduquait-elle pas ses élèves pour se soigner plus tôt au lieu de leur enseigner des choses aussi stupides que des sortilèges d'allégresse, des sortilèges de lévitation ou des sortilèges pour faire pleuvoir. Cicatriser les plaies, ça c'était quelque chose qu'il fallait savoir faire. Toujours était il qu'il y avait une plaie dégoulinante sur cette jambe. Et Rufus ne pensait même pas à ceux qu'il n'avait pas vu. Le professeur stopa l'hémorragie et força le sang à revenir dans le corps du Poufsouffle en murmurant une formule qui ressemblait à une chanson. 

Il aurait préféré que ce soit la professeur de botanique qui soit là, cela aurait été plus pratique pour ce qu'il avait besoin. 

Monsieur. J'aurais besoin que vous fassiez apparaître un plant de dictame qui se trouve dans les serres. C'est une plante avec des feuilles rondes couvertes d'une sorte de duvet. Ça suffira à soigner les dernier blessés en refermant les plaies, ils ont besoin de vous là-bas. Dit-il en pointant du doigt la barricade de fortune. 

Il ne prit pas le temps de lancer un sourire confiant, la situation n'était pas adéquate. Vérifiant qu'ils avaient bien rassemblés tout les grand blessés, il dressa un charme du bouclier. Il faisait avec ce qu'il avait, ce n'était pas un dôme protecteur mais c'était déjà cela. 
Le professeur d'astronomie et directeur de Gryffondor avait la carrure de quelqu'un qui pourrait aider les combattant aux barricades. 

Il regarda Alice pour voir ce qu'elle ferait puis se pencha vers une fille qui avait mal vécu le maléfice explosif pour voir ce qui devrait être fait.

@Oliver Briggs @Alice Sangblanc vu que je suis à côté de toi.
Dernière modification par Rufus Williams le 26 nov. 2019, 20:02, modifié 1 fois.

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

26 nov. 2019, 19:53
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Cela faisait plusieurs dizaines de minutes qu'Edward était sorti de la salle de bal pour sermonner un groupe d'élèves qui, de part leurs actions ridicules, avaient dérangé la bonne tenue de la soirée. Un à un, il les avait écouté s'expliquer, et on peut dire que l'agacement et l'énervement qu'avait eu le professeur en les excluant de la soirée ne s'étaient pas calmés. Il se demandait bien comment des étudiants de Poudlard pouvaient se comporter de manière aussi stupides dans l'une des rares soirées de l'année. Leur comportement n'inciterait sans doute pas la direction à recommencer de sitôt. Une fois le sermon fini, l'adulte commença à renvoyer les élèves fautifs un à un dans leurs dortoirs.

- S'il vous plaît mes chers, pouvez-vous suivre ces enfants jusqu'à leurs dortoirs respectifs afin d'éviter qu'ils ne fassent aucun détour ? demanda l'enseignant à des personnages de portraits avoisinants qui s'étaient regroupés dans un même tableau pour célébrer Halloween et n'avaient manqué aucune miette des échanges.

Le professeur n'eut pas le temps de s'assurer que ses instructions soient respectées à la lettre qu'une violente explosion se fit entendre derrière-lui. Sursautant, il se retourna rapidement pour voir l'origine de ce bruit. En voyant la porte de la salle de bal détruite sur ses gonds, Edward porta instinctivement sa main à l'intérieur de son veston pour en récupérer sa baguette magique. Il ne connaissait pas l'origine de cette explosion, mais cela ne présageait rien de bon. Sur ses gardes, il jeta un regard aux enfants qui étaient restés autour de lui. Il n'avait autorisé que les trois préfets à rester, puisque aucun d'entre eux n'avait été incriminé dans l'affaire.  Si danger il y avait, il ne fallait pas qu'ils restent dans les parages, mais d'un côté, des baguettes supplémentaires lui seraient utiles.

- Sortez vos baguettes magiques, et restez sur vos gardes, nous ne savons pas ce que c'est. Ne faîtes rien de stupide, c'est clair ?

Sans donner plus de détails, il s'avança vers la porte qui venait d'être explosée, serrant fermement sa baguette dans sa paume. La colère ne l'avait pas quitté et venait d'être amplifié par cet événement incongru ; le peu d'ongles qu'il avait s'enfonçaient dans la chair de sa paume mais il ne s'en souciait guère. En voyant une petite genette traverser les portes, Edward fut surpris et s'arrêta net. Cet animal se transforma rapidement en sa collègue d'Histoire de la Magie - il avait oublié qu'elle était Animagus - qui lui tourna le dos sans le remarquer et fit apparaître une longue ligne de flammes entre elle et l'entrée de la salle de soirée. Que se passait-il ?

La scène qui suivit médusa Edward. Des personnes de la taille d'enfants, avec des masques qu'il ne reconnaissait que trop bien pour être ceux que portaient les mangemorts lors de la période de Voldemort, s'approchèrent des flammes. L'une d'entre elle tenta de les traverser avant de se faire retenir par un autre, qui lui, s'enflamma. Le sang ne fit qu'un tour dans sa tête et le voilà qui courrait pour rejoindre Elina qui était en train d'éteindre les flammes du néo-mangemort qui prenait feu.

En entendant le discours de sa collègue et en jetant un coup d'oeil derrière eux pour regarder l'état de la salle, il comprit toute l'ampleur de la situation. La colère accumulée par Edward au cours de la soirée commençait à gronder et n'allait pas tarder à exploser. Des cordes invisibles sortirent de nulle part et tentèrent de saucissonner l'un des enfants cagoulés les plus loin d'eux. Profitant de cette perturbation, il pointa sa baguette magique sur plusieurs carpettes à proximité des agresseurs qu'il apercevait au travers des flammes et informula dans sa tête *Piertotum Locomotor* afin d'éviter que les mangemorts ne sachent ce qu'il leur préparait.

Dès lors qu'il vit les tapis qu'il avait désigné avec sa baguette magique donner signe de vie, il s'écria en déversant toute la colère accumulée au cours de la soirée dans ses paroles :

- Saucissonnez-moi en autant que vous pouvez, et serrez bien qu'ils ne puissent bouger !

Reportant son attention sur ceux dont il savait qu'ils allaient échapper à son sortilège, Edward pointa sa baguette magique sur eux, prêt à jeter un charme du bouclier pour se protéger d'une attaque et s'écria :

- Jetez vos baguettes magiques à terre, MAINTENANT. C'est fini, vous ne pouvez pas aller plus loin.

La tension était palpable, le rythme cardiaque de l'adulte s'emballait et il n'osait même pas jeter un regard autour de lui pour savoir ce que sa collègue faisait. Il devait garder toute son attention sur eux, car la moindre inattention pourrait être fatale.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

26 nov. 2019, 20:07
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le chaos total. C'était la seule qui lui venait à l'esprit à ce moment là. Tout n'était plus que chaos autour de lui. Les sortilèges fusaient de partout, pour attaquer, pour se défendre ou pour essayer de soigner les blessés. Il y avait de la fumée partout, les gens s'agitaient dans tous les sens prit de panique et le pauvre garçon ne savait plus ou donner de la tête. Mais il avait la responsabilité de Britanny, elle était venu le chercher et il devait au moins la ramener vers Alice.

Tandis qu'il avançait, il entendit un cri résonner du côté des élèves-mangemorts. Phase 2. Avant même qu'il n'ait pu se demander qu'elle était cette phase 2, un tremblement ébranla la salle de bal et il vit avec horreur la barricade qui les protégeait s'enfoncer puis disparaître dans un trou béant du sol. Apparemment, leurs assaillants essayaient d'en profiter pour s'enfuir mais le jeune garçon n'avait pas le temps de s'occuper de ce qu'il faisait. Pour l'instant, il devait rassembler le merlin pour venir en aide à ceux qui en avaient besoin.

Il finit par apercevoir Emelyne, en compagnie de deux autres élèves qu'il ne reconnaissait pas et il n'avait pas le temps de chercher qui ils étaient. Il s'approcha rapidement d'elle


-Alice veut qu'on se rassemble pour s'organiser. Elle est là bas


Il pointa rapidement la direction où se trouvait la responsable du merlin. Il ne savait pas si sa camarade irait ou non mais tant pis il n'avait pas le temps de surveiller. Il repartit aussitôt à la recherche d'autres membres. Il aperçut à un moment Mael mais qui était au côté de Rufus dans la zone de soin alors il le laissa. Finalement, il trouva Irene, assise sur une chaise au milieu de tout ce chaos. Elle avait les yeux grands ouverts et elle ne semblait plus rien voir autour d'elle, comme si elle n'était plus là. Alexei posa doucement sa main sur son épaule pour essayer de la ramener parmi eux malgré l'horreur de la situation. Mais si elle ne revenait pas à elle il ne pourrait rien faire. Il l'appela aussi, à plusieurs reprises, de plus en plus fort, la secouant un peu quand finalement il vit son regard s'éclaircir et elle sembla s'apercevoir qu'il était là.


-Souris veut qu'on se rassemble. Tu peux venir avec moi ?


En temps normal, jamais il ne l'aurait pressé. Mais là il n'avait pas le choix il fallait qu'ils se dépêchent. Elle se releva soudain d'un bond et il la soutint quand elle se raccrocha à lui, pas encore totalement remise. Il acquiesca quand elle lui demanda de l'emmener vers Alice. Il ne l'aurait pas laissé ainsi seule dans son état de toute façon. Tout en l'aidant à avancer, il se dirigea rapidement vers l'endroit où il avait vu Alice, près des blessés de l'explosion. Il y avait déjà du monde autour d'Alice, notamment leur professeur d'Astronomie et il ne serait pas beaucoup plus utile. Dans le même temps, il entendit aussi deux voix, une adulte, sans doute un professeur, et une plus jeune qu'il reconnaissait comme celle de Dylan le frère de sa meilleure amie, qui appelait pour les élèves. Mais pris dans le chaos et la panique combien pourrait entendre leur appel ? Alexei prit le temps de s'adresser à Alice rapidement


-Je vais essayer de faire évacuer les élèves et voir si jamais je trouve d'autres membres


Sitôt dit, il repartit dans l'autre sens. Passant au milieu des élèves, il essayait d'orienté ceux qui étaient encore en état vers la voix de professeur qui les avait appelés. S'il y avait eu cet appel, c'était qu'il y avait une sortie. Il essaya de parler à autant de monde que possible, mais beaucoup était très affolés et il ne savait pas s'ils pourraient comprendre ce qu'il disait. Il cherchait aussi les blessés pour les diriger vers Dylan au besoin


@Emelyne O'Brien @Irene Gates @Alice Sangblanc
Pour info : @Lili Cooper
Pour info : @Britanny Huggins comme Hannah Lyse (me semble que tu étais avec elle ?) s'est éloignée je n'ai pas parlé de toi pour te laisser libre d'aller avec elle ou de rester avec moi
Libre à vous de considérer que vous faites partit des gens prévenus par Alexei d'aller ou vers Miss Taylor ou vers Dylan Cooper selon votre état

Recruteur du M.E.R.L.I.N.-Loki
Quatrième année RP

26 nov. 2019, 20:17
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Lorsque je reviens à moi, je ne comprends qu’une seule chose : la douleur, terrible, brûle dans tout mon corps.
Le monde est noir. Sombre. Douloureux.
Je ne sais pas où je suis, l’espace tourne autour de moi, je suis incapable de comprendre la position dans laquelle je suis, ni même d’ouvrir les yeux. Ma tête me lance, ma respiration est coupée ; je brûle et j’ai froid. Peu à peu, les souvenirs me reviennent. Une image en particulier : un sortilège venant vers moi et percutant violemment le Poufsouffle qu’il visait — et moi à côté.
Le reste n’a pas d’importance, seule la douleur en a.

Mon coeur bat trop fort. Il me fait mal. Il se balance sous ma peur. Celle-là me vient après. Il me faut quelques secondes avant de comprendre que je suis paralysée par l’effroi autant que par la douleur. Cette peur se répand dans tout mon corps et fait se balancer mon estomac.
C’est ce qui me donne la force de bouger.
J’ouvre les yeux. Un éclair de douleur dans ma tête ; je les referme aussitôt. Mon estomac me reproche ma hâte : il se soulève et j’ouvre la bouche pour vomir. Je sens la chaleur de mon vomi, l’acidité de ma bile, mais n’arrive pas à savoir si j’ai réussi à me tourner. Je ne sens plus rien. Plus rien.

Une présence près de moi, tout autour de moi. Les bruits me reviennent peu à peu. Des cris, des paroles, des explosions. J’ouvre les yeux, la douleur me force à les plisser. Le ciel se dessine, loin au-dessus de moi. Je suis dehors. Pourquoi je suis dehors ? Je n’arrive pas à bouger ; je gémis et dresse lentement la tête. Plus lentement que jamais, peut-être même ne puis-je pas bouger. Mon corps est un immense nuage. Je suis toute molle et toute absente. Un peu comme si je n’étais pas moi. Peut-être ne suis-je pas ici ? Peut-être suis-je en train de dormir ?
*Trop mal pour dormir*
Mon visage est chaud. Poisseux. Est-ce que je pleure ?
Une scène indescriptible se dessine sous mes yeux. Tout est flou, je ne comprends rien. Il n’y a rien autour de moi, si ce n’est le chaos. Un terrible chaos qui fige mes pensées dans ma tête : ce que je vois est improbable, alors sûrement ne dois-je pas voir la réalité.

@Alexei Menkins, @Alice Sangblanc, @Blaze Rosenberg, @Oliver Briggs, @Rufus Williams
Aelle est dans le coltard. Je vous ai mentionné car elle doit être quelque part non loin de vous. (J'en ai possiblement oublié). Plume de Rufus, la fille près de laquelle est ton Protégé peut être Aelle, à toi de décider.
Je ne suis pas certaine qu’Aelle soit gravement blessée. Tout ce que je décris ne sont que ses impressions, elle est perdu, elle ne comprend pas et elle ne sait presque plus qui elle est. Encore une fois, si vous le voulez, je laisse cela à votre convenance : dîtes-moi ce que vous voyez si votre Protégé aperçoit Aelle !