Par la suite, après qu'elle est proposée sa compagnie à une fille, tout se passe très vite. D'abord, la fille refusa gentiment et partit. Athalée n'en fut pas surprise ou choquée ou quoi que ce soit, chacun pouvait vivre sa soirée comme il le voulait.
Puis, la reine du bal fut annoncée. Athalée croisa les doigts, se passait les doigts dans les cheveux en les enroulant autour de certains mèches, tenait fermement sa robe, tous ces gestes qui traduisaient son impatience et anxiété... Mais ce ne fut pas elle. Un air triste apparut sur son visage.

Mais vite après cela, une bataille fit rage dans la salle de bal, la jeune rousse n'eut pas le temps de comprendre ce qu'il se passait exactement. Mais elle aurait préféré le calme pour danser et continuer la soirée malgré sa défaite et tristesse suite à celle-ci.

Mais pour autant, elle refoula son envie et commença à s'éloigner des festivités un peu trop explosives et, s'accrochant à sa robe et au mur, elle longea la salle et essaya de sortir discrètement. Elle ne voulait pas être emportée dans la bataille sans comprendre quoi que ce soit.

Elle tenta de partir de la salle silencieusement et espérant n'avoir pas attiré l'attention. Elle espérait trouver quelqu'un au dehors avec qui passer le restant de la soirée qui était pour le moment pas très réussit.
Malheureusement, elle n'avait pas vu la situation dégénérée à ce point-là, et elle se rendit compte qu'aucune sortie n'était possible. Tout était bloqué, trop compliqué à expliquer.
Alors la jeune rousse fit la seule chose qui lui parait logique dans sa situation, elle se retourna, retourna dans un angle de la salle éloigné le plus possible du vacarme, s'assit par terre et tenta d'attendre en se rassurant la fin de cette bataille.

La fillette avait eu la chance de profiter de l'effet de surprise, mais malheureusement, elle se rendit vite compte qu'elle n'avait aucune chance. En un rien de temps, son adversaire avait pris le dessus. Son premier coup lui coupa le souffle, et elle eut à peine le temps de reprendre sa respiration qu'il l'assénait déjà de violents coups de pieds dans le ventre. La Gryffondor toussa plusieurs fois, avachie sur le sol froid. C'est d'ailleurs grâce à une quinte de toux qu'elle esquiva involontairement le sortilège de découpe. Elle lança un regard chargé de haine à l'ennemi, malgré sa douleur encore vive. Bon, elle l'avait peut-être mérité. Mais à présent, elle n'avait plus qu'une envie, se venger. Malheureusement, elle était encore secouée de quintes de toux et sa respiration n'avait toujours pas repris un rythme normal. Le sang pulsait contre ses tempes, elle voyait flou, et seule la haine l'empêchait de pleurer.

C'est alors que quelqu'un eut la bonne idée de la confondre avec un paillasson et lui marcha sur le bras droit. Elle cria de douleur, puis serra ses lèvres si fort qu'un goût de sang se répandit sur sa langue. Elle resta immobile, incapable de bouger. Respire. Respire.

Elle ne se rendit pas immédiatement compte que quelqu'un la prenait par l'épaule. Elle tourna la tête et vit la directrice de Serpentard qui tentait de l'aider dans le bazar du bal. Arya était incapable de parler, aussi fit-elle de son mieux pour se relever. Ses jambes étaient encore intactes, fort heureusement.

La professeure fit apparaître un toboggan, et pendant un instant, Arya eut la pensée enfantine de se dire " Oh, trop méga cool !", avant que la douleur dans son bras ne se relance. La directrice de Serpentard la confia à Roman, qui la pris de nouveau par les épaules. Elle avait la sensation d'être une poupée de chiffon. Son bras la faisait souffrir, et son visage se déforma sous la douleur. Elle se laissa porter par Roman sans mot dire dans le trou béant. Il la déposa là, et elle se recroquevilla dans un coin.

Qu'elle avait été stupide. Elle entendait déjà sa sœur la traiter de noms d'oiseaux des îles pour son imprudence. Pendant qu'elle se faisait tabasser, elle avait cru, un court instant, qu'elle irait rejoindre son père. Et elle s'était rendue compte qu'elle ne le voulait pas.

Elle avait peur de ce qu'elle allait découvrir si elle baissait les yeux sur son bras. La souffrance était toujours aussi vive, et elle se concentra sur les sons qui lui parvenaient de la salle de bal pour ne pas y penser. Une nouvelle quinte de toux la secoua, et elle ferma les yeux, souhaitant être partout sauf ici, souhaitant que tout ceci ne soit qu'un mauvais rêve...

Sans même que je m'en aperçoive, la situation dégénère. Alors que je vacille d'un côté et de l'autre sur mes jambes, je m'aperçois que je n'ais pas vraiment d’échappatoire, des flammes d'un côté, le sol qui s’effondre de l'autre, j'ai l'impression de ne plus être dans la réalité. 
Je babilles des sons qui n'ont aucun sens quand la peur la plus primaire commence à envahir mon corps. Je regrette d'avoir accepté d'accompagner Michael, je regrette d'être venu à la rencontre de ces timbrés juste pour me prouver je ne sais quoi. 

Maman a toujours dit qu'elle voulait me protéger, pourtant ce qu'elle m'a appris m'a aujourd'hui mis en danger. Alors que je devrais être totalement affolé, regarder partout, courir dans tous les sens, mon corps adopte une toute autre technique d'auto-défense, la sidération. Je-suis-incapable-de-bouger.
C'est le résultat du cerveau reptilien des hommes qui n'a pas su évoluer, quand vous voyez dans les documentaires de moldus un animal faire le mort, et bien c'est un reste.

Le seul mouvement que j'effectue est de lentement m'accroupir pour aller enrouler mes jambes avec mes bras. Je me fais le plus petit possible pour éviter au maximum toute sorte de danger. Les flammes et le trou, les sortilèges, les bousculades des faux-mangemorts à côté etc...

Je sens la chaleur des flammes venir caresser mon visage, ou plutôt griffer mon visage, car la chaleur est telle qu'elle n'a rien d'agréable. Mes yeux divaguent sur la scène sans rien chercher de précis. Quand je vois ce gars s'enflammer, alors mes yeux se remplissent de larmes, et non pas parce qu'il fait chaud, mais parce que la situation me dépasse complètement. 
Je crois,  si la chaleur ne l'eût déjà évaporée, qu'une larme coule sur ma joue, mais je ne saurais en être certain

Et voilà à quoi il ressemble, le William qui se veut fort, quand tout échappe à son contrôle. Il est beau tiens, il est courageux.

Je commence un mouvement de balancement et je fermes les yeux en serrant fort mes jambes et mes dents.
Maman... Charles, je ne veux pas m'en aller sans vous revoir.

Précédemment

Rose essayait toujours de s’enfermer dans sa bulle en faisant abstraction de ses sens. Mais après une énième détonation, elle se força à ouvrir ses yeux pour voir si son monde avait finit par exploser en entier mais son regard se posa seulement sur une jeune fille qui semblait venir vers elle au ralenti. Il lui sembla également qu’elle essayait de lui parler, mais malheureusement Rose n’entendit rien à cause du bruit incessant qui résonnait dans la grande salle. Elle s'approcha un peu plus d'elle et Rose pu entendre les paroles suivantes:

- Si tu t'en sens capable, il y a un tobbogan par là, tu peux fuir par là. Ou alors allonge toi, tu respireras mieux. Quant à moi... J'ai des amis là bas. Translatio. Je te promets de revenir vite si tu restes ici.

Rose reste alors étonnée par son acte de gentilesse puisque cette même jeune fille lui tendit alors un mouchoir afin de l'aider à respirer malgré la fumée épaisse qui engloutissait la pièce. Avant de partir, elle s'adressa à Rose une dernière fois:

- Tu peux en avoir besoin pour respirer moins de fumée, que tu restes ici ou que tu viennes avec moi.

Rose jeta un rapide coup d’œil à la pièce, les étudiants courant partout, ceux blessés sur le sol, d'autres trop abasourdis pour réagir, les volutes de fumée noires, les cris continus, ... Face à se paysage désolant, Rose chercha du regard de nouveau la jeune inconnue qui l'avait aidé mais se rendit compte qu'elle venait de disparaître dans la foule.

Visiblement les choses ne s’étaient pas amélioré depuis que Rose avait eu sa crise de panique. Elle remarqua néanmoins que certaines personnes étaient en train de venir en aide à quelques blessés. Elle crut reconnaître son professeur d’astronomie auprès d'un jeune sorcier, mais il était difficile d’être sûre dans une telle pagaille. Elle se releva avec peine et fit quelques pas timides, délaissant la sécurité de son coin.

Rose commença à se frayer un chemin parmi la foule d’élèves tout en évitant de se faire marcher dessus de nouveau par les étudiants qui courraient autour d’elle. Elle fut alors prise d’une longue quinte de toux. Elle commençait à avoir sérieusement du mal à respirer et ses yeux étaient brûlants. Après avoir contourné un étudiant particulièrement grand, elle aperçu sa directrice de maison, le professeur Taylor, qui s’occupait de solidifier un tobbogan que Rose pouvait voir maintenant.

- Que ceux qui sont capables de marcher me rejoignent ici !

Rose aurait voulu pouvoir crier pour signaler sa présence mais sa gorge était tellement sèche qu’aucun son ne parvenait à en sortir. Elle essaya tant bien que mal de se rapprocher du professeur, luttant contre l’envie d’abandonner, lorsque tout à coup ses yeux tournèrent dans leur orbite et elle se sentit tomber contre le sol froid et humide de la salle.

@Celia-Awena Fournier @Joanne Taylor

Gray était resté planté près du buffet, le jeune garçon ne savait comme intervenir dans la situation qui se déroulait sous ses yeux. Il préféra regarder la scène de loin tout en étant prêt à intervenir s’il y avait besoin. Mais Herminie avait bien gérée la situation en appelant un professeur qui intervenu tout de suite et traîna tout le groupe hors de la salle du bal. Gray lui était encore à l’intérieur, il c’était senti plutôt impuissant sur ce coup il à peine aidé sa cavalière et il s’en voulait un peu de ne pas avoir pu où avoir eu le courage d’intervenir davantage. Il soupira, en n’arrêtant pas de se répéter en boucle, tu n’as servi à rien, dans son esprit tout en marchant le long du buffet le regard vide. Mais un croisement étrange lui fit reprendre ses esprits, il leva les yeux et vit sur la table la grenouille dorée que Lexie avait sur la tête. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses mains.


Gray regarda depuis le buffet les illuminations tenant dans sa main la grenouille dorée qui, quelque temps plus tard, avait fini par reprendre la forme de la couronne. Son esprit était vide, son sourire avait disparu il ne pensait qu’à une chose son incompétence. Soudain la musique c’était éteinte, Gray releva la tête et voyant tout le monde regarder la porte d’entrée, il la regarda à son tour et vit une bande de Mangemorts bloquant la porte, c’est quoi ça ? Qu’est ce qu’ils veulent ceux-là ?

Il laissa la couronne sur le buffet, et ce déporta de celui-ci préférant se joindre aux côtés des professeurs pour plus de sécurité, il sorti rapidement sa baguette et se fondit dans la foule d’élève.

La suite alla très vite des sortilèges ont été lancées des deux côtés, des explosions, des blessés… Gray ne savait que faire il restait encore la, planté à regarder le désastre. Soudain le sol se mit à s’effondrer, une barrière de flamme barricada les élèves dans la salle, des cries de paniques résonnaient, les blessés était de plus en plus nombreux... 

Gray secoua la tête il ne savait que faire, des élèves s’occupaient tant bien que mal des blessés, lui restait immobile dans un coin de la salle prêt à céder à la panique. Lorsqu’il crue entendre dans ce chao une voix familière, Monsieur Penwyn ? Il regarda en direction du rideau de flamme mais ne put distinguer ce qu’il se passait là-bas.

Les pensées défilaient dans son esprit, faire quelque chose, faire quelque chose, ne pas être inutile ! Il rangea sa baguette, connaissant sa compétence en sortilège il savait qu’il serait plus utile en aidant des personnes blessées. Il se déplaça dans la salle à la recherche de personnes ayant besoin d’aide en essayant de rester à couvert.

De la fumée, des cris, des explosions, du sang. Loin de la cohue, je m'étais réfugiée au fond de la salle, sous une table. Quelle cachette originale ! Je n'abandonnais pas le combat, loin de là. Bien que terrorisée, je cherchais une solution. Je n'avais pas l'impression d'être blessée, ce qui était déjà un bon point. Cependant, un point semblait s'être formé dans ma poitrine et m'empêchait de respirer. Me relevant doucement, je me fonçais droit vers les présumés mangemorts, enjambant des élèves blessés au passage. Les professeurs menaient un magnifique combat contre les ennemis. Je voulais me rendre utile. Ce geste ne m'aiderait sans doute pas, mais au moins j'essayerais. Mon estomac se nouait à mesure que mes yeux papillonnaient d'élève en élève, une bonne partie d'entre eux étant blessés, évanouis. Que faire ? Jouer les héros ? Du coin de l’œil, j'aperçus Miss Taylor appeler les élèves valides à la rejoindre. Peut-être devrais-je y aller ? Non. Je ressentais une profonde haine envers ces mangemorts, tout sentiment de peur m'avait quittée. Un courage venu de je ne sais où me poussait à présent vers l'entrée de la salle. Et si ma mère était parmi eux ? Non, impossible, je ne devais pas laisser ces vieilles rumeurs prendre le dessus sur moi. Si mon père avait été ici, il aurait été en danger. Je n'avais donc pas le choix. Respirant profondément, je me mis à courir, avant de m'arrêter net, à quelques mètres des personnes masquées. Baguette tendue dans leur direction, je m'écriais.

- EXPELLIARMUUUUUS !

Avant de continuer ma course dans la direction opposée, espérant de tout cœur ne pas être rattrapée. J'avais agi, je ne m'étais pas laissée submerger par la peur. Et bien qu'ignorant si mon sort avait atteint ma cible, je devais à présent me protéger. Plissant les yeux afin de voir à travers la fumée, je cherchais Miss Taylor. Mes lentilles me brûlaient les yeux, et je n'avais qu'une seule envie : les retirer et me démaquiller. Mais si j'avais bien compris, l'heure n'était pas tout à fait à ce genre de comportements. C'est donc à l'aveuglette que je tentais de rejoindre le professeur. Je ne la trouvais pas, et mes nerfs me lâchèrent. Je ne pouvais plus empêcher les larmes de couler. Tout cela ne pouvait pas être réel. Nous devions tous passer une bonne soirée, entre amis, rire, s'amuser...Pas être blessés, en danger et en larmes. Mon corps ne voulait plus se mouvoir, et je restais figée, bras ballants, au beau milieu de la salle.

Précédemment I, II, III et IV

Rassuré de voir les autres être raccompagnés et pas lui Christopher eut le cœur plus léger. Il allait peut-être pouvoir regagner le bal retrouver Alice et profiter de façon plus calme de la soirée. Mais avant même d'avoir la confirmation de ce doux espoir la porte de la salle du bal explosa. Immédiatement Mr Penwyn appela les trois préfets à la vigilance et leur demande de sortir leur baguette. Sans plus de cérémonie Christopher obéit, ôta ses gants à trois doigts et son casque à antenne pour être plus à l'aise. Il commença à s'avancer quand il vit sa professeur d'Histoire de la Magie qui était apparue entre eux et la salle et dressait un mur de flamme bloquant l'accès à la salle.

La gravité de la situation frappa l'aiglon, il se passait quelque chose de grave! Sa première pensée était forcément pour Alice, il connaissait le tempérament de sa petite amie, elle n'aurait pas été du genre à se cacher et c'est précisément ce qui inquiétait le blond. Beaucoup de membres du Merlin étaient présents mais combien étaient vraiment capables de faire face au danger. Et puis quel était le danger qu'ils devaient affronter, il ne savait même pas ce qu'il se passait à l'intérieur. La seule pensée rassurante qu'il avait à l’esprit c'était qu'Irene devait sûrement être dans le dortoir évitant ainsi la foule du bal, son agoraphobie était une bénédiction ce soir.

Il essaya de voir à travers les flammes, des silhouettes noires, des élèves visiblement, déguisés en... Mangemorts? Vraiment? *Voilà à quelle dérive le gouvernement de Parkinson nous mène!*. Christopher entendit son professeur d'Etude des Moldus lancer des ordres à des tapis qu'il venait d'ensorceler, il devait agir pour aider ses deux professeurs du mieux qu'il pouvait. Il vit ses deux collègues lancer des sorts à leur tour et alla se placer à leurs côtés pour attaquer lui aussi une des silhouette noire qu'il apercevait derrière les flammes

"-CROCUS MALIS!"

Il vit son sort fuser mais sans même savoir si il avait touché sa cible et si il avait réussi a bien le lancer il se dit que seul il manquait sûrement de puissance.

"-Les filles, si on s'y met tous les trois en même temps on sera plus fort, comme on a pu le faire au mois de Mai! Si ça vous dit on lance le même sort en même temps sur la même personne."

« Attends ! »

Mais je vois bien que cela ne sert à rien d'essayer de l'arrêter. Déterminé il est. Des néomangemorts arrivent. Plus effrayant que jamais. J'aimerai bien croire à une blague. Mais au vu des événements, mon espérance est bien maigre. Je sors ma baguette qui était coincée dans ma ceinture mais garde mon bras le long de mon corps. C'est juste ''Au Cas Où ''.
Tout va très vite et se mélange dans ma tête. Une dénommée Carry dénonce des élèves nés-moldus. Dont Rufus. Celui-ci cri des paroles qui ne prennent pas tout leur sens dans ma tête. Beaucoup de personnes hurlent. Des élèves puis aussi des professeurs lancent divers sortilèges contre les intrus. Un Poufsouffle, d'année inférieure, Mael, vise un néomangemort en lançant un ''Lashlabsk''. Je ne vois pas si c'est réussi. Tout ce que je vois, c'est l'un des intrus le visant de sa baguette, en retour. J'avance difficilement parmi la foule. Il ne faut pas qu'il soit touché. Il y a déjà trop de blessés. Mais je ne suis pas assez rapide pour le pousser au sol. C'était à prévoir. 
Une explosion. Elle me déséquilibre. Je tombe. Ma tête cogne, mon corps aussi. Mes oreilles sifflent. Grimaçant, je me relève après quelques minutes sur le sol. Je me touche la tête. Mes doigts deviennent rouges. Ne  panique pas. Ce n'est pas grave si tu es debout. Ma baguette a roulé sur le sol lors de ma chute. Je la ramasse, le bras douloureux. La fumée me pique les yeux. Mais je vois tout de même un corps familier non loin. Il est étalé de tout son long par terre. * Aelle *Je trébuche. Je m'approche. Je suis devancée, par un Gryffon.

« Qu'est ce qu'elle a ? Elle est blessée ? On peut la bouger ? »


Inquiète, j’interroge l'autre du regard. Mais toute seule je me rends compte de la gravité de la situation. Du sang suint depuis plusieurs plaies. J'appuie sur celle qui me semble le plus grave. On va limiter les dégâts.

« Ca va aller … Ca va aller … Ca va … »


 @Aelle Bristyle Plume d'Aelle, hiboute-moi si incohérence il y a.
@Gabryel Fleurdelys
@Rufus Williams désolée de ce manque de réponse

Je n'ai pas réussi à déplacer l'enfant.

En ce moment, moment ou je devrais avoir ma baguette et pouvoir m'en servir, elle m'a lâchée.

Je lève les yeux vers Rufus, pas loin, très occupé avec un professeur. Celui d'astronomie, je crois, je ne vois pas bien avec toute cette fumée et ces larmes.
L'enfant finit par ouvrir les yeux, et je m'efforce de lui faire un sourure rassurant.
Je jette un regard vers Miss Taylor, derrière moi, et vers ma gauche qui hurle aux élèves valides de venir vers elle. J'y vois également Edward, très occupé à lancer des ferula, vu le mouvement de sa main.
«Tu peux marcher ?»
Le garçon se contente d'hocher la tête, puis se redresse difficilement. Je lui tend le mouchoir maculé de son sang pour qu'il le mette près de son nez, puis lui offre mon épaule. Je le guide vers la directrice de Serpentard et son toboggan, puis retourne sur mes pas, il y a encore à faire. Toussant, je manque de tomber après avoir trébuché sur un corp, une fille qui a un de mes mouchoirs près d'elle. Ce doit être elle que j'ai vu contre le mur.
J'entreprend donc de la secouer vigoureusement, n'ayant plus la patience d'etre douce avec elle. Viyant qu'elle ne se reveille pas, je la porte (enfin, tire aux trois quartd) vers une zone calme, pas loin des toboggans. Je la secoue encore, et elle papilonne des yeux.je retire mon mouchoir poir qu'elle puisse voir mon visage encadré par des cheveux en bataille et avec le côté gauche rouge sang (debtoute façon, je reste dansle thème. Une fille de l'epoque victorienne zombifiée .) Et ausi mon sourire rassurant quoique fatigué.
"Dès que tu peux, vas voir la femme aux cheveux kours et aux yeux bleus, la directrice de Serpentard, il y a un toboggan pres d'elle pour que tu fuies. Je serai un peu plus loin, si tu as besoin d'aide, si te suffira de m'appeler." je lui dis dès que j'ai son attention, oubliant de lui donner mon nom, puis toussant un bon coup. Je remets mon mouchoir.
Je regarde d'un oeil envieux la sortie, avant de me retourner vers la salle de bal devastée. Trainant les pas, tenant ma robe d'une poigne fatiguée et en colère, je finis par atteindre un garçon et une fille, l'une plus âgée que noi, l'autre probablement dela même année que moi. Une autre fille les rejoint, une fraction de seconde avant moi.
C'est la fille qui est blessée, et je m'agenouille près d'eux.
«Sur le côté. Qu'elle respire mieux, il semble qu'elle a vomi. Ou elle a reçu un coup sur la... ma voix est rauque, fatiguée et atone. Le garçon et la fille pourront remarquer que j'ai du mal a parler, faute de souffle. Je touche ma nuque, cherchant mes mots. nuque. Coup à la nuque ?»
Je cherche des yeux le professeur ou Rufus tout en appuyantsur uneautre plaie.Il faut s'assurer que nous pouvons la bouger.


@Gabryel Fleurdelys, @Aelle Bristyle, @Rose Foxglove, @Rufus Williams et Mr @Oliver Briggs
@Maggy Thompson (tu m'as devancée de quelques instants XD)

(Actions de rose validées avec elle)

Les secondes passaient, elles paraissaient des minutes. Une fille s’approcha de Gabryel, elle semblait plus âgée que lui. Du sang coulait de son front. Dans la même position à genou que la plupart des élèves, elle se pencha sur Aelle :

- Maggy : « Qu'est ce qu'elle a ? Elle est blessée ? On peut la bouger ? »

Gabryel n’arrivait pas à répondre, la fumée lui piquait les yeux et la gorge. Scrutant autour de lui, la baguette à la main, il ne parvint pas à distinguer ce qui se passait quelques mètres devant lui, au-delà du trou béant au centre de la pièce. Des cris résonnaient à ses oreilles, des hurlements plutôt. Ou était Emelyne... S’il lui arrivait quoi que ce soit, il ne se pardonnerait jamais. Il se tourna vers la demoiselle qui venait de s’adresser à lui. Elle avait pris l’initiative de compresser sa main sur l’une des plaies d’Aelle. Une seconde élève s’approcha d’eux, les yeux rouges, le souffle coupé :

- Celia : « Sur le côté. Qu'elle respire mieux, il semble qu'elle a vomi. Ou elle a reçu un coup sur la... nuque. Coup à la nuque »

Le Rouge et Or acquiesça du regard, tourna légèrement Aelle sur le côté, déboutonna son veston et le plia pour composer un oreiller sous sa tête. Soudain, des morceaux de ce qui devait être la décoration du plafond s’écrasèrent à quelques centimètres d’eux, comme de petites boules de feu. L'Ecossais retira sa chaussure et écrasa la boule incandescente. Il se tourna vers les deux filles.

- Gabryel : "Il faut la déplacer, sous la table là-bas… »

Il leur montra du doigt une table posée contre le mur. Non loin, un jeune garçon, assis par terre, les bras autour de ses épaules, restait figé à quelques mètres des flammes.

- Gabryel (aux deux apprenties-sorcières) : "Vous vous sentez la force de la tirer jusque-là bas ? Je dois aider le garçon assis, ou il va cramer."

Le lionceau passa ses doigts sur le visage d’Aelle, et lui glissa à l’oreille « Je reviens ». Il ne laissa pas le temps aux deux demoiselles de lui répondre, et se précipita, le dos courbé, dans la direction de l’autre élève en position de fœtus, en évitant de glisser sur une marre de sang. Il contourna plusieurs obstacles jonchant le sol en tentant de respirer à travers un mouchoir. Arrivé à sa hauteur, il se courba et posa la main sur son épaule, espérant le sortir de sa torpeur.

- Gabryel : « Faut pas rester là mec… Hey, tu m’entends ? Faut bouger… »

@William Barckeley
@Aelle Bristyle
@Maggy Thompson
@Celia-Awena Fournier
@Emelyne O'Brien