La voix de ses collègues - il est heureux qu'ils se soient retrouvés là un peu par hasard - la rassure. Mais elle grimace : chacun de ses sorts ainsi que ceux de Ennis et Christopher sont déviés par des Protego. Heureusement, ils ne touchent personne. 

*Nous n'auront que peu de chance avec des sorts directs... Mais qu'avons nous d'autre !* pense t-elle avec désespoir. Elle est prête à réessayer un Immobulus quand la voix de Christopher retentit.

"Les filles, si on s'y met tous les trois en même temps on sera plus fort, comme on a pu le faire au mois de Mai! Si ça vous dit on lance le même sort en même temps sur la même personne." dit Christopher. Oui ! Peut-être qu'à trois ils arriveront à passer au moins une défense ! Elle se place à la hauteur de ses collègue et lève sa baguette en même temps qu'eux.

"Pas le tien !" crache t-elle en même temps, "le mien, immobilisons-les !" Experlliarmus aurait été bon également, mais les professeurs semblent désespérés de bloquer l'avancée des assaillants. Et ceux-ci pointaient leur baguette aussi sur eux... Elle déglutit. Ils ne connaissent pas de sortilège de défense.

Mais l'Immobulus qu'elle s'apprêtait à lancer en gardant bien ses collègues dans la périphérie de son regard est interrompu. D'un Deprimo lancé par les Mangemorts, le plafond gronde et des débris tombent déjà. Monsieur Penwyn et le professeur Montmort sont juste en dessous. Herminie ne réfléchit pas et change de cible par instinct. Le sort est déjà prêt, il suffit juste de modifier sa visualisation et sa cible... Sa baguette se lève haut au dessus de la tête des Mangemorts et vise le plafond. "Immobulus !" Pitié, que cela fonctionne.

Ensuite, pas folle, elle plonge se coller au mur de la salle de bal, en dehors de l'angle de vue des Mangemorts, mais prête à réagir à nouveau pour le plafond. "Venez !" crie t-elle.

@Ennis O'Belt @Christopher Martin @Edward Penwyn @Elina Montmort
Plan (les professeurs en brun, les Mangemorts en gris, et les 3 Préfets dans leur couleur. Feu en rouge. Mouvement voulu à la fin du RP avec la flèche)

Une incrédulité totale apparut sur le visage d'Edward en voyant que son sortilège de la dernière armée, non seulement n'avait pas agi comme il voulait, mais n'avait carrément pas fonctionné. Où avait-il pu se tromper dans l'exécution d'un sortilège dont l'effet escompté n'avait rien d'une frappe chirurgicale mais était tout simplement grossier et peu élégant ? Sans doute était-ce la vision de l'élève en grande partie brûlé en face de lui et que sa collègue venait tout juste d'éteindre ? Pourtant, il avait vu bien pire le 22 avril 2042 dans l'Atrium du Ministère lors de l'attentat perpétré contre Arseni Stoyanov, attentat qui avait coûté la vie à treize sorciers et blessé soixante-dix autres. Avant de s'évanouir et de se réveiller à Ste Mangouste, il avait vu plusieurs corps calcinés et sans vie à quelques dizaines de mètres de lui. Était-ce l'écho de ce moment qui l'avait fait fléchir ? Il ne le savait pas, mais l'heure n'était pas à la réflexion mais à l'action.

Les rangs des assaillants commencèrent à diminuer, certains se rendant en voyant l'état dans lequel leur camarade brûlé était. Mais d'autres, au contraire, semblaient ne rien vouloir lâcher. L'un d'entre eux demande à ses camarades de le couvrir et lâcha un terrible sortilège de terrassement sur le plafond situé juste au-dessus d'Elina et de lui. Levant les yeux pour suivre le sortilège, il aperçut que le plafond commençait à s'effriter et comprit qu'il n'allait pas tarder à s'effondrer sur eux. Une voix derrière lui commençait déjà à incanter le sortilège d'immobilisation, mais il était bien incapable de savoir si ce sortilège fonctionnerait. Instinctivement, Edward pointa sa baguette magique vers le plafond qui commençait à gronder et à se décoller. Pour l'aider dans sa tâche, Herminie avait jeté un premier Immobilus pour arrêter ou au moins ralentir la chute du plafond. Il se représenta mentalement et aussi vite qu'il le pouvait la charpente en bois et les pierres s'imbriquer  les uns dans les autres et se reconstituer tels qu'ils étaient avant que le sortilège ne les fasse chanceler et exécuta un mouvement souple du poignet vers le plafond.

- Reparo, dit l'homme d'une voix ferme et sûre de lui.

Lorsqu'Edward fut sûr que la structure du plafond s'était stabilisée et qu'il ne risquait plus de s'effondrer sur eux - hormis avec un autre sortilège - il abattit sa baguette magique sur l'un des gorilles qui encadrait celui qui semblait être le leader du groupe d'assaillants en s'écriant :

- Stupéfix !

Lorsqu'il prononça la dernière syllabe de l'incantation, le professeur dévia volontairement l'extrémité de sa baguette vers le meneur de la bande en braquant adroitement son poignet pour ne pas briser la gestuelle du sortilège. Il espérait que sa ruse aurait suffisamment trompé les trois enfants pour leur faire perdre des millisecondes précieuses de réaction pour s'en défendre. Edward devait néanmoins rester sur ses gardes et prêt à défendre lui et ceux qui l'entouraient si une riposte venait.

Un de moins ! se réjouit Naomi. Mais sa joie n'est que de courte durée, l'un des assaillants est dans un bien piteux état. Elle hésite un instant, mais il lui semble finalement que la meilleure chose à faire est de lui venir en aide. Elle n'est pas experte en sort de soin, mais elle ne peut pas rester sans rien faire. Les brûlures sont l'une des plus terribles blessures qu'il est possible de recevoir, elle est bien placée pour le savoir.

Même si certains émettent l'idée de se rendre d'autres sont encore loin de bien vouloir poser les armes et menacent sérieusement ses collègues... Naomi sait que son protego ne sera pas d'une grande utilité contre des sorts puissants, mais elle ne peut pas se permettre de laisser un élève mourir, les conséquences seraient trop graves. Ses collègues étaient plus puissants que ses troubles-fêtes, ils s'en sortiraient...

Avant de faire connaitre sa présence elle se lance un "gelo ", pour traverser sans brûlures.

Elle se précipite donc sur le corps calciné ; "Laissez-moi le soigner si vous ne voulez pas subir la même chose !" Elle s'agenouille prêt de l'adolescent et immédiatement lance un ; "Revigor"
Elle est consciente que dans ce cas episkey ou ferula ne seraient pas d'une grande utilité, mieux valait aider le corps du garçon à lutter par lui-même. Elle aimerait lancer d'autres sorts, l'aider plus, mais son bouclier lui demande déjà trop d'énergie.

Elle parle au blessé, pas sûre qu'il l'entende ; "Allez ça va aller petit con… Tiens bond."

IH

J’avais le dos en compote, et mes mollets me faisaient subir le martyre. Je courais à en perdre l’haleine. Et bien que je fasse au plus vite, je me disais que les secondes s’égrenaient trop vites et que je ne n’étais pas assez rapide. Des gens pouvaient mourir, c’était à moi de prévenir la personne la plus puissante du château, en l’occurrence notre directrice.

Mais une chose me turlupinait, une chose simple que j’avais entendu. Et qui ne me plaisait pas. Dans le feu de l’action, tout était confus, alors que là, lorsque je courais, mes pensées prenaient forme. J’avais l’habitude de courir, je le faisait pendant tous mes temps libre à Oxford, dans notre propriété. Et c’était dans ces moments que les principales idées, réflexions venaient. J’avais l’esprit clair à chaque fois que courais. Et là, maintenant que je courais, tout était clair, et j’espérais vraiment avoir mal entendu ce qui s’était dit plus tôt.

EH

Roman s’était en effet souvenu d’une phrase qui mit en doute sa course.
"Mon père dit qu'elle est du côté de Parkinson. Elle joue juste son rôle de petit professeur bien gentil et se fout de la tronche de Loewy et de tout Poudlard. Pas vrai, professeur ?"
Il savait qu’il y avait sûrement une erreur dans ce qui avait été dit. Mais dès qu’une idée avait été plantée dans l’esprit de quelqu’un, elle prenait forme et force, et pire s’il s’agissait d’un doute.

Comment pouvait-il donc avoir confiance en sa propre directrice de maison ? Miss Taylor était pourtant bienveillante. S’agissait-il d’un jeu bien mené par la jeune femme pour tromper l’école ? Et ce qu’il avait fait, descendre par le toboggan ? N’était-ce pas un moyen efficace de ne pas s’encombrer de témoins gênant ? Et Arya ? Comment allait-elle s’en sortir ? Elle était sûrement aux mains de l’ennemi. Et Roman se dit qu’il était un vrai de vrai imbécile à avoir écouté les paroles de Miss Taylor. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il les écoutait encore. Il courait au bureau de la directrice et cette injonction avait été donnée par Joanne Taylor. Sauf que Roman savait que Miss Loewy serait celle qu’il fallait pour mettre un peu d’ordre partout. Alors comment était-ce possible ? Miss Taylor était avec l’ennemi ou pas ? Oui ou non ? Roman était perdu. Mais il continuait tout de même sa course, comme une marque de confiance. Ce paradoxe, il l’étudiera au calme, vraiment au calme. Il fallait s’occuper de choses plus importantes.

IH

Et j’étais arrivé, les pensées quelque peu confuses, mais je ne pouvais pas entrer. Le mot de passe me bloquait. Et je ne connaissais absolument Miss Loewy, je ne savais qu’elle personne était-elle, qu’elle mot de passe pouvait-elle donc bien choisir. Il fallait se préparer à crier comme fou, à scander les mêmes paroles jusqu’à ce qu’elle vienne...

POUDLARD EST ATTAQUÉ !!!

En boucle et en boucle et en boucle. Moi qui ne parlait jamais longtemps, ma gorge allait être au supplice. Et j’allais devoir squatter un petit instant l’infirmerie, enfin, s’il y avait encore un peu de place pour moi.

@Joanne Taylor
C’est donc dans ce RP que je commence la rumeur.

Ennis vit ses sortilèges et ceux de ses deux collègues répondirent sur les boucliers des assaillants. Les sorts que les jeunes sorciers de troisième année ne seraient de toute évidence pas suffisant pour affronter les élèves plus âgés. Sans détourner la tête de ce qu'elle pouvait voir dans la salle, la Gryffondor acquiesça aux paroles du Serdaigle. Elle peut ainsi voir la situation dégénérer après que le garçon torche-humaine eut été éteint par leur professeur d'Histoire de la Magie.

Mais ils veulent tuer tout le monde! se dit la plus petite des trois préfets en voyant un tenter de détruire le plafond quand d'autres pointaient leurs baguettes vers eux. Il devenait urgent de se mettre à l'abris mais avant ça, Ennis lança un sortilège d'immobilité sur les pierres du plafond au dessus de leurs professeurs en espérant avoir bien visé dans la même direction que la jaune comme elle le voulait. Une fois contre le mur, ses yeux ne purent s'empêcher de faire des allers et retours entre le plafond et la porte - ou ce qu'il en restait. Son meilleur ami, et combien d'autres, étaient à l'intérieur, faits comme des rats.

- "Il y a combien de personnes à l'intérieur? Faut pas les laisser là dedans!" Belle pensée mais comment les sortir de là quand on n'a pas 14 ans? Surtout quand l'entrée va très certainement être condamnée. Elle aurait déprendre encore plus au pied de la lettre les mots de Dai Hong Dao.

- "Elle avait raison..."souffle-t-elle alors pour elle-même la voix pleine de dépit et d'inquiétude.

@Herminie Peers, @Christopher Martin, @Elina Montmort et @Edward Penwyn

Précédemment I, II et III

Tout comme ceux des filles, son sort ricocha sur un charme du bouclier. Tout seul il n'y arriverait pas c'était sur mais Herminie et Ennis approuvèrent son idée et les trois préfets brandissaient leur baguette à l'unisson. Le tout maintenant était de choisir une cible. Herminie en proposa une en suggérant de l'immobiliser. Un Immobulus serait bien utile effectivement. L'aiglon hocha donc la tête pour montrer son accord, il s'apprêtait à donner le top pour lancer le sort mais de l'autre côté du mur de flamme un Deprimo fut lancé sur le plafond au-dessus de l'entrée. Il commençait à trembler et craquer, il allait tomber! En dessous le blond voyait ses deux professeurs en luttes contre les mangemorts. Ils allaient se faire écraser, il fallait agir pour les aider mais comment?

A ses côtés, Herminie fut plus réactive et lançait son Immobulus vers le plafond. Dans un réflexe immédiat, sans plus de réflexion Christopher se joignit à elle ainsi qu'à Ennis qui en faisait de même. Herminie était rapidement allez se coller le long du mur se protéger après l’exécution de leurs sorts. Elle appela Ennis et lui à la rejoindre ce qu'ils firent. Plaqué au mur Christopher écouta Ennis s'inquiétait pour ceux à l'intérieur, ils devaient être nombreux, seuls eux et les autres élèves exclus de la soirée étaient sortis. Il avait son amoureux, ses amis qui était dans la salle. Il ne pouvait pas rester plaquer comme ça sur un mur sans rien faire. Il pointa alors sa baguette sur une des armures du couloir.

"-Wingardium Leviosa!"

Il fit léviter l'armure et tout en restant collé au mur la projeta à travers la porte, suffisamment haut pour ne pas toucher ses professeurs et dans l'espoir que sa trajectoire la mène sur le groupe de mangemorts.

Cela avait fonctionné. Les assaillants étaient confinés. Mais elle ne pouvait pas pour autant se réjouir. Il était impossible d'ignorer les cris de douleur de l'élève qui avait traversé la limite de flammes. Certains se rendaient face à ce spectacle désolant, mais certains s'entêtaient, décidés à faire le plus de victimes possible. Consciente du manque de charité de cette pensée, Elina regretta que ce ne soit pas l'un d'eux qui se trouve à la place du mutilé qui avait cherché à protéger l'une de ses camarades. La jeune professeure avait le cœur au bord des lèvres en voyant l'état dans lequel le jeune garçon se trouvait.  Elle vit Naomi s'approcher dans le but d'aider. Elle aurait voulu faire de même. Tenter de mettre en œuvre tout ce qu'elle connaissait, mais ces mouches agaçantes l'en empêchaient. Si elle courrait aux chevet de l'agonisant, ils n'hésiteraient probablement pas à l'attaquer par derrière. Sans compter qu'un pan du plafond grinçait et craquait au dessus d'elle et d'Edward. Les sorts fusaient vers le plafond et elle décida de l'ignorer. Elle n'avait pas l'intention de rester là dans tous les cas.

La colère pulsait toujours dans ses veines. Visant le leader du petit groupe qui s'acharnait, elle lança un nouveau sort espérant qu'au moins il les distraie dans le cas où il échouerait.

« Furocreatum »

Sans attendre d'en voir les effets, elle piqua un sprint en direction du grand brûlé, dérapant un peu pour s'arrêter à sa hauteur. Prenant garde a rester face au trio de mangemorts encore agressifs pour réagir si l'un d'eux faisait mine de l'attaquer, elle s'accroupit, posant un genoux à terre. Avec un peu de chance, les camarades inquiets du blessé les empêcheraient de gêner les soins. Elle avait réagit aussi vite qu'elle le pouvait pour éteindre les flammes, mais les dégâts étaient conséquents. L'odeur de la chaire brûlée la prenait à la gorge. Combien de temps mettrait Alaric à arriver ? Elle ne connaissait aucun sort de soins applicable à de telles brûlures. Elle commença par dresser une protection autour du blessé, Naomi et elle afin qu'un sortilège perdu ou des gravats ne viennent pas empirer la situation du jeune sorcier et que personne ne les dérange :

« Protego Totalum »

La jeune professeure pris garde à ce que le dôme protecteur soit suffisamment étendu pour les protéger tous les trois. Passant en revue tous les sorts qu'elle connaissait à la recherche d'une idée, elle observa les dégâts sur le corps du jeune sorcier, se forçant au calme. Les jointures de ses doigts avaient blanchi autour du bois de sa baguette.

Lorsque la garçon tourne la blessée sur le côté, je m'occupe de placer ses membres convenablement pour qu'elle soit en Position Latérale de Sécurité, comme Mère m'a enseigné durant ces vacances d'été. Un rictus tord mon visage blanchi par la poudre que je m'étais appliquée. Peut être que Mère est en plein champ de bataille, elle aussi.
Je lève les yeux vers le garçon qui suggère de déplacer la blessée sous une table et acquiesce des yeux.
«Vais faire un effort. Tu m'aides ? » je demande à la fille tout en faisant mine de soulever les pieds de la fille, avant de poser mon regard, par hasard, vers les etudiants masqués, le mur de flamme, et la torche vivante qui semblent si près de moi, même si je je sens pas la chaleur du feu sur na peau.
Les yeux écarquillés, fascinée, je regarde l'élève brûler, puis être éteint. Et la fascination disparait. Place à la pitié et au dégoût.

Sans quitter la scène des yeux, je laisse les pieds de la fille avant d'etre prise de hauts le coeur. Le spectacles est écoeurant et tragique, et tellement triste. De là où je suis, malheureusement, je vois assez bien la scène, et je sens que je vais rendre mon repas. Je ne sais pas quand, mais ca va sortir. Enfin, je suis encire plus sûre que je vais vomir, par rapport à un peu plus tôt
La fille remue, me ramenant à la réalité. Je m'agenouille près d'elle comme je peux, malgré ma robe et l'écoute demander pourquoi elle est dehors.
Je secoue la tête doucement avant de murmurer à la fille au sol.
«Nous étions au bal, nous sommes toujours dans la salle. Des néo-mangemorts nous ont attaqués, t'as été blessée. Les profs s'occupent d'eux, et les élèves valides s'occupent des blessés. »
Je lève les yeux vers l'autre fille, puis un grondement me déconcentre à nouveau. Le plafond veut s'effondrer.
«Peux... Peux lancer... Protego pour nous si... Le plafond tombe ?» demandé-je, paniquée, à la fille qui doit être dans la même classe que Teddy. Il a appris récemment, peut-etre elle pourrait faire pareil ?


@Aelle Bristyle, @Maggy Thompson, @Gabryel Fleurdelys

Un autre corps s’accroupit à côté de moi et du garçon. Autours d'Aelle. Cette nouvelle arrivante pense bien. Malgré son air désorientée. Elle aussi semble sous le choc. Voir blessée. Elle suggère de la mettre sur le côté. J’acquiesce, la gorge nouée. C'est dur de voir des camarades qui s'amusaient quelques heures plus tôt, inconscients sur ce sol de pierre, tandis que professeurs, préfets et divers élèves essayent de contrôler la situation du mieux qu'ils peuvent. 
Le ciel, enfin le plafond, commence à s'effondrer doucement mais sûrement. Et dangereusement. Le garçon va essayer d'aider d'autres personnes. Nous devons déplacer Aelle. Pour répondre à la question de l'autre fillette, je me contente de me pencher vers le corps inconscient et de saisir la Poufsouffle sous les bras, prête à la déplacer. Elle va avoir mal. C'est sûr. Au vu de son état. Mais l'autre fillette lui lâche soudainement les pieds et contemple avec une sorte de dégoût les événements qui se passent de l'autre côté de la salle. Je ne comprends pas. Je repose doucement Aelle et m'approche de l'autre, pour essayer de la sortir de sa trompeur. Il faut bouger et vite.
C'est les paroles insensées d'Aelle qui s'en occupent. On se penche. Pour essayer d'entendre. De comprendre. Et ce qui me parvient en premier aux oreilles, c'est ce nom qui est devenu familier : Zikomo.

« Il était avec toi au bal ? Je vais essayer de le trouver une fois que tu seras sortie d'ici ! »

Puis l'autre fillette me regarde avec ses grands yeux sombres. Car le plafond émet de sombres craquements. Car tout cela peut s’effondrer sur nous, et ce très rapidement. Elle me demande avec désespoir de lancer un
Protego. Sort vu il y a peu en cours. Je réfléchis du mieux que je peux, la tête douloureuse. Est-ce que ça marcherait ? Je ne pense pas. Le cour stipulait heu … ha oui c'est ça, que ce n'est efficace que contre des sortilèges, pas contre un plafond qui s'écroule – enfin, ce n'était pas précisé par rapport à cela mais je m'en doute un peu –. Il faut juste qu'on arrive à se mettre à l'abri. Avant.

« Je pourrais essayer. Mais je ne pense pas que cela marchera. Il faudrait qu'on arrive à amener Aelle sous des tables, le plus vite possible. Mais heu … pas trop vite pour pas lui faire plus mal. Ca va aller, on va y arriver. On a pas le choix. »

Pourquoi est-ce que j'essaye de prendre cette voix rassurée ? Alors que je ne le suis pas du tout ? Pour ne pas désespérer sans doute. Je saisis une nouvelle fois Aelle sous les bras. Je plonge mon regard dans les yeux de l'Autre. Cela lui donnera peut être la force nécessaire.
J'espère juste arriver, sans flancher, à la déplacer. Mon bras souffre et être debout me coût beaucoup. Mais ne rien laisser paraître. Ca va aller, comme disait grand-mère.

Oliver vit de plus en plus de monde s’approcher autour du groupe de blessés, à commencer par un élève qui avait l’air d’être le frère de celui déguisé en citrouille. Il proposa son aide, mais comme il fit remarquer, les blessures n’étaient pas « simplement » mineures, malheureusement ; il répondit donc par la négative. Le garçon qu’il avait soigné de son hémorragie allait un peu mieux et s’était redressé presque aussitôt. Bien évidemment, il ne sauterait pas comme un cabri le lendemain.
La jeune fille aux cheveux blancs lui indiqua très brièvement ce qu’elle avait fait pour aider le jeune élève dont l’épaule était ensanglantée. Il pointa alors sa baguette, et réitéra le sortilège de Guérison des Plaies qui avait très bien fonctionné quelques instants plus tôt. De l’essence de dictame aurait également été utile, mais il n’en avait malheureusement pas sous la main. L’élève qui lui proposa justement d’attirer à lui un plant de cette plante aromatique était sans savoir qu’Oliver ne se rendait jamais dans les serres de botanique, et que donc il ne pouvait pas visualiser la provenance exacte de ce plant.

« Le sortilège de la Guérison des Plaies suffira. Je ne me rends jamais dans les serres. »

Le professeur d’Astronomie releva la tête et constata avec difficulté l’ampleur des dégâts : ce n’était pas beau à voir. Il n’y arriverait pas tout seul, est-ce que quelqu’un avait prévenu l’infirmier de Poudlard ? Il se doutait que oui, mais n’en était absolument pas certain. 

« Sonorus, prononça le directeur de Gryffondor en se relevant. Que tout le monde en état de se déplacer se rassemble pour qu’on puisse mieux s’occuper des blessés ! »