Inscription
Connexion

29 nov. 2019, 00:17
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Un mouton. Deux moutons. Trois moutons. Blaze répétait son petit rituel du sommeil -non pas pour s'endormir, mais parce que cela avait un effet relaxant sur lui. Les petits moutons galopaient dans sa tête et sautaient une barrière avant de disparaître. Parfois, certains moutons étaient tachetés de sang, alors le petit garçon resserrait ses mains encore plus fort autour de ses oreilles tout en fermant les yeux. Il avait à nouveau senti les mains de son frère autour de ses épaules, il lui avait parlé mais le garçon n'avait pas écouté -il avait juste entendu le nom de Solal au milieu de cette cacophonie. Puis il avait à nouveau disparu. Roulé en boule, il sanglotait puis toussait. « Je veux ma maman » gémissait-il parfois en tentant d'imaginer les bras doux et réconfortants de Violet. Un mouton, deux moutons, et on fuit la réalité.

Docilement, il ne protesta pas quand il sentit qu'on lui nouait un tissu malodorant autour du nez et de la bouche. Il releva même un petit peu la tête pour aider sa bienfaitrice. Il suffoquait encore plus avec ce tissu, mais il n'avait pas la force de l'ôter. Misérablement, il se contenta de suivre un chemin qu'on semblait avoir décidé pour lui. Tel un pantin, il se redressa et lutta pour conserver un équilibre précaire. Le sol semblait se dérober sous ses pieds. Mais la main qui le tenait fermement ne lui laissait pas le choix, et il se retrouva rapidement à accélérer le pas. Il ne réfléchissait pas -en fait, ses moutons maculés de sang dansaient dans sa tête et il ne percevait rien d'autre. Ses yeux exorbités de peur s'effrayaient devant l'horreur de la scène puis se fermaient à nouveau, avant de s'ouvrir parfois timidement par réflexe. Il s'en fichait de trébucher, ou même de tomber inconscient : il voulait juste disparaître et retourner chez lui, dans les bras de sa mère. Mais cette personne qui le guidait semblait le rapprocher du chaos et prenant peur, il exerça une légère pression sur sa main, mais il manquait de forces pour protester plus efficacement.

Ensuite, il sentit un bras entourant son épaule. C'était rassurant. Il n'avait pas envie que ce bras le quitte. Pas encore une fois. Alice l'avait abandonné. Oskar l'avait abandonné. On l'avait laissé seul dans son coin, pleurant et gémissant. Ce bras-là devait rester autour de son épaule, coûte que coûte. Mais encore une fois, on l'abandonna. La fille, qu'il ne reconnaissait pas avec ses yeux brouillés de larmes, le projeta soudain dans une structure glissante et précaire qui ne lui inspirait guère confiance. Il s'accrocha aux rebords de toutes ses forces -il n'avait pas envie, il avait un mauvais pressentiment, pourquoi est-ce qu'on lui faisait ça, à lui ? « Pourquoi ! » pleura-t-il à l'attention de ce troisième abandon -tout aussi incompréhensible que les précédents. Puis il lâcha prise -c'était involontaire, et très effrayant, et la descente était loin d'être agréable. Il ne comprenait pas vraiment ce qu'il lui arrivait, mais il se sentit rebondir à l'atterrissage, puis rouler et tomber brutalement sur une surface bien plus dure qui acheva tous ses moutons maculés de sang, ne laissant que l'inconscience.

@Irene Gates

♦ Étudiant.e à l'IMSM - #b45f06
Appelez-moi Ada ou Lest ! ♦

29 nov. 2019, 10:10
 Bal des Sorcières  La salle de bal
-Brett ? Brett ?! Où es-tu Brett ?! Tu m’entends ?

J’avais beau crier de toutes mes forces mais, impossible de trouver mon cavalier. Avec toutes cette fumée autour de moi et ces gens qui criaient de panique en courant, il était difficile pour moi de trouver des repères et encore plus quand je savais que tout mes sens étaient en alerte ainsi. Parmi les fuyards, je poussai ceux qui étaient sur mon chemin dans l’espoir de pouvoir le retrouver mais rien à faire, il était introuvable… Brett était introuvable et je sentis comme un nœud dans le ventre en train de se former à l’intérieur de mon estomac, la panique et le sentiment de culpabilité commençait à prendre le dessus sur moi. S’il lui arrivait quoi que ce soit, je m’en voudrai à vie…

Complètement inerte et désespérée, je me laissai porter par la vague humaine sans même vraiment réagir. Je n’avais que Brett dans ma tête et je savais que pour me calmer, j’avais besoin de lui car il était le remède à tout mes maux et rien d’autre…Mais c’était faux. Dans ce chaos qui régnait dans la salle de bal, il y’avait une silhouette qui se détacha de tout ce carnage. Rufus Williams. Le bourreau de toute ma misérable scolarité…

*Il est seul…Allons-y…faisons lui payer…Faisons le… souffrir…*

Un sourire mauvais se dessinait sur mon visage quand j’entendis la voix me dire d’y aller. Oui, c’était une occasion en or de lui faire payer et cela, peu importe ce qui était en train de se passer aux l’alentours de nous. J’allais faire mon égoïste et faire passer mes envies en priorités en satisfaisant ce besoin de vengeance avant la vie des autres. Qu’on me juge s’ils veulent, j’avais besoin de faire passer mes nerfs et surtout j’avais besoin de voir ce Sang-de-Bourbe face contre terre et j’allais le faire.

S’écarter de la foule après s’être fait poussé dans tout les sens n’étaient pas chose aisées, à travers cette fumée il était quasiment impossible de voir qui allait arriver et quand cette personne allait me percuter et pourtant, avec quelques esquives de justesses j’avais réussir à créer mon propre espace vitale pas trop loin des barricades où Rufus se situait. Assez loin pour ne pas qu’il me voit mais pas trop près pour éveiller les soupçons. J’ignorai combien de temps Williams avait l’intention de rester là et je savais que si je ne me bougeai pas très vite j’allais voir ma chance s’envoler. D’un geste sec, ma main vint trouver la fermeture magique cachée à l’intérieur de la fourrure de mon costume avant de l’abaisser sec pour me faire sortir de cette deuxième peau me laissant désormais habillé de ma robe vert-argent de Serpentard. Je laissai le costume par terre sans prendre la peine de le ranger et enfila sans plus attendre le masque du costume pour éviter que l’on me reconnaisse. Quasiment personne ne connaissait mon costume, du moins c’est ce que je pensais, et si je voulais agir il fallait que je le fasse sous couverture sous peine de recevoir une punition dont je me souviendrai surement.

Image


Dans la panique des autres élèves, j’essayais de marcher à leur rythme pour ne pas me détacher du décor ce qui autrement aurait attiré l’attention sur moi. Rufus n’était plus qu’à quelques mètres de moi, et cet imbécile continuait de me tourner le dos m’offrant plusieurs ouvertures. Je commençais même à me demander s’il ne se doutait pas de ce qui allait se passer et le faisait exprès. Mais plus tard je réaliserai que ce n’était pas le cas.

Il ne restait plus qu’une dizaine de mettre entre lui et moi et ma main tenant la baguette, brulait d’excitation à l’idée de voir ce né-moldu couvert de sang, mais il ne fallait surtout pas que je le termine en un coup, oh non, ça serait gâcher le plaisir de le voir souffrir. La seule règle que je me fixais était qu’il devait ressembler à une victime d’un sortilège perdu.  Avec tout le grabuge qu’il y’avait dans la salle de bal, il devait surement y avoir des morts… et lui devrait surement en faire partie… Qu’elle erreur de ma part de penser qu’il y’aurait des morts…

Ma main directrice se leva lentement avec ma baguette pointant très exactement le milieu du dos de Rufus. Le battement de mon cœur ralentissait et je sentis mon souffle devenir plus court. Des tremblements parcoururent tout mon corps me procurant un certain plaisir auquel je ne m’attendais pas. L’heure était venue pour lui de payer. Je me mis à crier juste assez fort pour qu’il m’entende malgré la voix étouffée que j’avais à cause de mon masque.

-Hey Williams ! C’est la dernière fois que tu me tournes le dos, Sang de bourbe ! Expelliarmus !

Aussitôt que Rufus se retourna, ma baguette se mit à vibrer entre mes doigts pendant un court instant avant de cracher une magnifique lumière rouge qui vint s’écraser sur la poitrine du quatrième année, le propulsant plusieurs mètres en arrière. Par Salazar, qu’est ce que ça faisait du bien. Jamais je ne m’étais sentie aussi satisfaite de moi de ma vie. Mais j'en avais pas encore finit avec lui car il fallait que je finisse le travail. Toujours le sourire aux lèvres derrière mon masque noir et blanc et savourant chaque seconde qui se déroulaient sous mes yeux… Je me dirigeai d’un pas lent vers le corps sonné de Rufus. Mon bourreau allait recevoir ce qu’il méritait… et c’est moi qui allai lui faire payer.


@Rufus Williams m'a donné l'autorisation de traiter son personnage ainsi !
@Alice Sangblanc   
Dernière modification par Carry Harrison le 29 nov. 2019, 12:12, modifié 1 fois.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

29 nov. 2019, 10:51
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Précédemment I, II, III, IV, V, VI, VII, VIII, IX, X, XI, XII, XIII, XIV, XV, XVI, XVII, XVIII, XIX, XX, XXI, XXII, XXIII, XXIV, XXV, XXVI, XVII et XVIII
@Carry Harrison @Rufus Williams


Alice tournoyait sur elle même, le palpitant menaçant de sortir de sa poitrine tant il battait. Le danger pouvait venir à chaque instant, de chaque côté. Et si un danger arrivait, parviendrait-elle a le sentir ? Elle ne pouvait voir tant sa vue était floue, et son ouïe, brutalisée par un grondement sifflant, persistant, qu’elle seule semblait entendre, l’empêchait d’entendre quoi que ce soit d’autre. De toute façon, réussirait-elle a jeter le moindre sort, avec sa main tremblante et la boule qui grossissait dans son ventre ? A tout moment, Alice s’imaginait s’écrouler, acculée par la fatigue, la douleur et la peur.
Mais si il fallait agir, Alice agirait, qu’importe les moyens a sa portée. Du moins, elle essayerait.

L’enfant fit quelques pas, sa tête tournant à droite, à gauche. Elle essayait de ne pas marcher dans le sang et la cendre, ni même de regarder ces immondes flaques. Il fallait tourner autour des blessés, et observer les environs les plus proches, ceux qui n’étaient pas cachés par la fumée. Ses yeux plissés, Alice essayait tant bien que mal de regarder les masses informes qui se mouvaient tout autour. Il y avait de la course, des pas plus lents qui se voulaient discrets, d’autres qui rejoignaient les blessés. Ceux là, Alice les gardait à l’œil. Mais ne reconnaissant ni la crinière sombre de Harrison, ni son masque, la fillette s’en détournait presque aussitôt.

Elle ajusta son morceau de robe sur le bas de son visage, destiné à la préserver de l’agression de la fumée. Respirer lui était difficile, mais au moins ne toussait-elle plus, pour le moment tout du moins.

Soudain, Alice vit une forme humaine s’écraser non loin d’elle. Cachée par la fumée, il lui était impossible de deviner ce qui s’était passé. Mais lorsque que, tournent sa tête, elle aperçu une autre forme, le bras brandit sur le premier, Alice comprit avec effroi ce qui venait de se passer : non loin des blessés, le danger s’était approché et avait frappé.

Ni une ni d’eux, Alice s’approcha dans le dos de l’agresseur , son cœur battant à tout rompre, ses bras tremblant comme jamais. Elle ne parviendrait pas à jeter le moindre sort, ayant déjà des difficultés à se concentrer en temps normal. Alice glissa sa baguette dans sa main gauche.

L’autre avançait, lentement mais sûrement. Il voulait achever celui qu’il avait attaqué ! Alice accéléra le pas. Ce n’était pas un mangemort. Non, c’était quelqu’un de plus petit que ces grands là, sinon jamais Alice ne se serait approché. C’était idiot, c’était irréfléchi, et pourtant elle agit. Sa petite main vint se saisir de l’épaule de l’agresseur et le tourna vivement vers elle. En quelques fragments de seconde, Alice réalisa que ce masque qu’il portait, qu’elle portait, la fillette le connaissait.
Carry Harrison.

Avec une fureur que rarement elle avait ressenti, Alice envoya son poing chevrotant dans ce qu’elle désirait être le nez de la troisième année. Une vive douleur irradia immédiatement son poing, faisant jusqu’à trembler ses os, ses muscles, son être. Dans un cri tant furieux que douloureux, Alice relâcha Carry et s’écarta, tenant son poing douloureux contre son ventre. Pourquoi est-ce que les moldus frappaient avec leur poing alors que la douleur est atroce ?

Action validée par la joueuse des Carry Harrison.

Sixième année RP - 741B47
Étudiante à Beauxbâtons depuis Janvier 2046
Fondatrice du MERLIN

29 nov. 2019, 15:38
 Bal des Sorcières  La salle de bal

Heureusement, les professeurs ne tardent pas à réagir à la situation qui devient plus critique de seconde en seconde, même si je vois moins leurs actions à cause du flou qui s’installe devant mes yeux. Mais qu’est-ce qui se passe ? Je me répète intérieurement cette question, incapable de lui trouver une réponse claire.

D’un coup, mes genoux ne semblent plus capables de supporter mon propre poids, et je me retrouve assise par terre, à moitié cachée derrière une table. Autour de moi, tout n’est que sorts lancés et déchaînement des éléments. Les yeux fixés au sol, j’entends des sons mais, dans l’impossibilité de les traiter correctement, je me recroqueville un peu plus sur moi-même. Je veux rentrer… À la maison, au Terrier, je ne sais même plus où exactement, mais juste loin d’ici.

Le temps semble s’être déformé, et je ne sais pas si je suis dans cette position depuis quelques secondes ou depuis une heure. Cependant, une voix parvient tout de même à briser ma carapace et à me faire reprendre conscience de la situation. À l’abri, il faut se mettre à l’abri, oui.

Mes jambes n’étant toujours pas en état de me faire marcher correctement, je me déplace à moitié à quatre pattes vers l’origine de la voix, un élève bien plus âgé. Là, je serai peut-être un peu plus en sécurité.


« Je suis pas blessée… Je crois… », parviens-je à murmurer, la voix rauque et toujours sous le choc.

En effet, je n’ai pas été blessée physiquement, contrairement à d’autres semblerait-il. Les idées plus claires, je découvre seulement l’atrocité de la scène alors que je pose vraiment les yeux dessus pour la première fois depuis de nombreuses minutes. Du sang, des flammes, des gravats. C’est trop pour mon estomac, qui renvoie brutalement son contenu sur le sol, alors que des larmes se créent un chemin sur mes joues.

Suivant
@Lili Cooper
Dernière modification par Megan Arrington le 03 déc. 2019, 21:05, modifié 1 fois.

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily

29 nov. 2019, 23:52
 Bal des Sorcières  La salle de bal


Des cris. Partout. Arya ne rouvrait pas les yeux, se battait pour les garder fermer. Elle ne voulait pas savoir ce qu'il se passait. Recroquevillée sur elle-même, elle voulait plaquer ses mains sur ses oreilles pour ne pas entendre toutes ces voix, mais elle était incapable de bouger son bras droit. Dès qu'elle tentait de le bouger, une douleur lancinante la traversait et elle laissait échapper un gémissement.

Roman était parti. Certains cris s'étaient rapprochés, mais la fillette ne voulait toujours pas rouvrir les yeux. Des pleurs, des hurlements, des sentiments, tout autour d'elle. Elle voulait arrêter le monde, elle voulait du silence.

Son ventre aussi lui faisait mal. Elle toussait, et une bile dans sa gorge ne voulait pas la quitter. Si elle ouvrait la bouche, elle vomirait. Elle gardait donc obstinément les lèvres closes, les sourcils froncés et les paupières plissées.

Elle sentait son fantôme, tout près. Son père était là, elle le sentait. Cette présence qu'elle seule reconnaissait, cette présence qui n'existait que pour elle, et qui n'apparaissait que dans les pires moments pour lui chuchoter des paroles venimeuses.

Tu n'aurais jamais dû faire l'imbécile tout à l'heure... Voilà que tu en fais les frais à présent. Ne te plains pas.

Arya tenta de respirer le plus profondément possible, mais n'y parvint pas. Elle essayai d'ignorer la voix de son géniteur qui sortait tout droit de sa tête.

Que dira Alison quand elle l'apprendra ? Elle aura honte de toi. Tu l'as déçue.

La fillette avait conscience que ce n'était que son imagination, mais son souffle lui semblait si réel qu'elle n'arrivait pas à ne pas l'écouter. Les cris autour d'elle s'estompèrent, ne resteait plus que cette voix qui lui susurrait ces mots maudits. Elle préférait entendre le chaos, finalement.

Elle toussa une nouvelle fois, mais les sons lui paraissaient lointains. Pourtant, elle ne rouvrit toujours pas les yeux.

Dernière modification par Arya Nightshade le 04 déc. 2019, 23:12, modifié 1 fois.

Vous dites que c'est si beau la vie. Je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.
~ Antigone, Anouilh
3èmeannée 2045/2046

30 nov. 2019, 11:09
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Rufus courrait, ses pieds dans ses stan Smith claquaient à chaqu'un de ses pas sur le sol. Il était à une dizaine de mètres de Maggy et Aelle. Et c'est à ce moment là qu'il l'entendit. Harrison. Il aurait reconnu sa voix entre mille. Il se retourna d'un geste hurla : 

ACUO ! 

Mais trop tard. Le jet de lumière rouge le frappa en pleine poitrine. Il se le prit. La seconde qui suivit dans les airs lui parut durer des heures. Il vit le masque, mis loup mis mouton, sa chevelure noire dépassant sur l'arrière. Il ne put s'empêcher d'avoir une certaine admiration. Viser quelqu'un parmi toute cette foule.. Sa haine envers son espèce devait être immense. Ou peut-être était-ce simplement personnel ? Ce qui était sûr, c'est que Rufus lui ferait payer. 

Crac. Il atterrit sur quelque chose de mou. Ou quelqu'un. Sa tête avait cependant claqué le sol avec violence. Il sentait les larmes de douleur lui monter aux yeux. Il se redressa et cracha au sol un mélange de mucus et de sang. Ses doigts crispés sur sa baguette magique, il s'évanouit, le choc étant trop grand. Il ne savait pas si il avait atterrit sur Maggy ou sur Aelle, ce qui était sûr, c'était que tout son poids reposait sur cette personne. Les yeux clos,  Rufus sombra dans les sombres limbes d'une haine qui le clouait aux sol.

@Alice Sangblanc @Carry Harrison
@Aelle Bristyle @Celia-Awena Fournier @Maggy Thompson je vous Laisse vous déchirer pour savoir sur qui mon body de rêve atterira :wise:

6ème année RP
couleur : #1FA055
Formateur du MERLIN et fou à temps partiel.

30 nov. 2019, 21:02
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Herminie Peers, @Ennis O'Belt, vos sortilèges d'immobilisation permettent de stabiliser une partie des pierres qui s'apprêtent à tomber pour un moment. C'est un combat qui s'engage entre la magie et la gravité...

@Edward Penwyn, votre sortilège de réparation échoue, sans doute trop simple pour résister à la puissance de la pression qui s'exerce sur le plafond au-dessus de vous. Ou peut-être êtes-vous parvenu à réparer une petite fissure dans une des pierres qui s'apprête à vous écraser... et qui, avant que vous ne puissiez lancer votre second sortilège (Stupéfixion), vous tombe sur les épaules (c'est un miracle que votre tête ne soit pas touchée, étant donné que vous n'avez pas bougé, vous seriez mort sur le coup ! Le hasard fait drôlement bien les choses, ou bien est-ce grâce aux sortilèges d'immobilisation des élèves ?). Vous sentez vos os craquer, et vous avez l'impression que l'on vous arrache le bras. La douleur vous fait tomber à genoux et tourner la tête. Pourrez-vous seulement utiliser votre bras à nouveau ?

@Naomi Bergsturm, votre sortilège calme un peu le garçon, mais la souffrance qu'il éprouve est toujours démesurée.

@Roman Blackbirds, alors que vous pensez que vos cordes vocales vont se briser à force de hurler, la directrice de Poudlard transplane sous vos yeux. Elle a l'air aussi peu aimable qu'à son habitude. « Qu'est-ce qui vous prend ? Comment, ça, attaqué ? »

@Christopher Martin, si votre maîtrise du sortilège de lévitation est correcte, l'objet que vous visez est bien trop lourd pour léviter entièrement. Seul le casque de l'armure lévite vers où vous l'envoyez. Heureusement, cela suffit à surprendre le groupe de pseudo-mangemorts, qui s'éparpille dans l'espace limité dont ils disposent.

@Elina Montmort, heureusement, vous avez le réflexe de vous déplacer, ce qui vous évite de subir le même sort que votre collègue. Votre sortilège de chauves-furies est un succès et vous sentez que la fin, pour le groupe d'élèves en Mangemorts, est proche : ils sont tous épuisés. Enfin, votre sortilège du dôme protecteur réussi, et vous voilà désormais protégée, ainsi que Naomi et le grand brûlé.

Épuisés et à court d'imagination, tous les élèves qui constituent le groupe de pseudo-Mangemorts ne trouvent plus la force de faire quoi que ce soit pour le moment. Au même moment, @Alaric MacDarroch apparaît au bout du couloir.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

30 nov. 2019, 21:30
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le néant…

Je me rappelle vaguement d’une puissante douleur dans un coin de mon crâne, alors que j’atteignais le sol. Maintenant je ne ressens plus rien. Mes voix se sont tues, mes sens se sont éteints. Je flotte dans un abysse paisible et sans fin…

??? : Les combats, la magie, les horreurs secrètes qui hantent ta vie… Plus rien de tout ça, n’a de sens ici.
Je connais cette voix… Ou plutôt son absence… Elle ne devrait pas exister… Pourtant à cet instant, je ne peux qu’acquiescer.
??? : Personne ne peut te faire de mal ici… Personne ne peut plus t’atteindre. Couche sur couche d’abysses et de néants ne demandent qu’à t’engloutir d’avantage encore… Toujours plus loin… Toujours plus profond…
J’accueille ce constat avec délice. Je me souviens de ma terreur, de mon anxiété, de ma fatigue… Ces vieilles douleurs paraissent si loin désormais. Je préfère encore rester dans cet état.

Un temps indéfini se déroule devant moi… Jusqu’à ce que je l’entende de nouveau.

??? : C’est dommage…
Je ne suis pas d’accord. Je suis très heureux ici. Plus rien à penser, plus rien à ressentir… Mais ma conscience s’accroche à cette voix comme la moule à son rocher.
??? : Qu’as-tu vécu au final ? Quel a été le but de ta vie ?
Ces questions sont profondément inutiles maintenant, tu ne trouves pas ? Le but, le vécu… Il n’y a rien maintenant, tout a disparu.
??? : J’aimerais tellement que tout cela soit comme tu le dis...
Plus rien n’a de sens, plus rien n’existe, cela me suffit. Je crois, je ne suis pas sûr. Qu’il est difficile de réfléchir sans esprit… Douleur… Je sens quelques choses… Je SENS quelque chose ? Non, s’il te plait, non ! Je ne veux plus rien ressentir !
??? : Du calme, frère adoré, ne t’en fais pas. Je suis avec toi maintenant…
Je me débats comme seule une conscience peut le faire. Tout me revient maintenant… Je sens la douleur m’ouvrir le crâne. Je sens l’humidité et la chaleur de mon propre sang sur mon visage… Je sens le gout de la poussière sur mes lèvres, et la douleur. Oh dieux, toute cette douleur !

J’éructe et je sanglote comme l’enfant que je suis, comme le bébé que j’étais il n’y a pas si longtemps. Mon corps tout entier est un volcan. Je me retourne sur le sol irrégulier, couvert de gravas, tentant par réflexe de ramener mes genoux contre mon torse, pour échapper à ce nouveau monde inhospitalier. Je n’y arrive pas. Mes yeux s’ouvrent et c’est la plus mauvaise décision de ma vie, alors qu’une lumière crue me crève la rétine, m’obligeant à les refermer immédiatement. Je renifle, sanglote à nouveau… Puis m’habituant à la douleur, je trouve l’énergie de les ouvrir à nouveau.

Ma joue est contre un morceau de pierre aux bords acéré, je le sens tenter de percer ma peau. Le bruit effroyable des combats à l’étage et leur lumière aveuglante vient frapper mon autre joue. Les deux me jouent une mordante mélodie de peur et de douleur. Je décide de regarder en face, dans la pénombre. J’aperçois une chevelure rousse et bouclée, à peine à distance de mes bras. Je tends ma main, hésitant. Je suis trop loin… Qui est donc cette personne, déjà ?

Je me souviens vaguement de l’avoir sauvé… Pourquoi ais je fais ça ? Tout est confus dans mon crâne.
Je tente de me redresser. Ma main glisse une fois avant de trouver prise nécessaire. Je pousse de mon épaule endolorie. J’ai terriblement mal au crâne. J’arrive à prendre une position assise, ma main vient toucher, tâter avec précaution le côté de mon crâne. La douleur éclate au contact de mes doigts, provoquant une volée d’éclair dans ma tête.

Douleur : C’est mouillé, gonflé, répugnant au toucher. La douleur est grande quand on touche, mais temporaire. Nous avons l’air relativement épargnés… Je dis qu’on peut se permettre de bouger…
J’acquiesce inconsciemment, avant d’ouvrir grand les yeux. Ma tête est étrangement silencieuse. Je ressens pourtant toujours la compagnie de tous ces invités étrangers, à l’orée de ma conscience. Leur silence m’est bizarrement agréable. Je n’ose rien penser de plus, de peur de les exciter.

Je regarde le plafond, et les feux des combats au-dessus de moi. Mes yeux se plissent, la lumière est encore trop forte. Je descends donc ma vision vers ce qu’il se passe autour de moi. Nous sommes plusieurs ici, élèves hagards ayant profité de la chance qui s’offraient à nous, ou tombés par accidents. Je ne m’en rendais pas compte mais tout autour de moi s’entendent cris, sanglots et gémissements. Mes yeux s’adaptant, je découvre que nous avons atterris dans la salle des trophées, dont la plupart des hautes vitrines centrales n’ont pas résisté à tout le poids de pierre et de corps mêlés qui leur est tombé dessus.

Douleur, je relève ma main. Dans un mouvement involontaire, je me suis taillé sur un débris de verre. Elle tient toujours ma baguette… Je grimace, mais mon corps est tellement endolori que je n’arrive pas à trouver à cette blessure une quelconque importance… Une ombre passe devant moi… Une jeune fille, probablement en cinquième année me considère l’espace de quelques secondes, puis voyant certainement que je suis conscient, se précipite sur ma camarade pour vérifier son état.

Je décide de me relever. Encore une fois je dois m’y prendre à deux reprises pour trouver les points d’appuis nécessaires à ce qui me parait être un exploit sans précédent… D’aussi haut, ma tête s’embrume de nuages de sangs, alors que je tente un pas, puis un autre, me dirigeant en toussant et gémissant vers les doubles portes de la salle et ce qui ressemble à un couloir propre et sain.

Combien de temps s’est écoulé depuis notre chute ? Un tremblement soudain fait frémir le sol autour de moi, alors que de la poussière tombe d’entre les pierres. Le combat fait encore rage au-dessus.

Calcul : Si on prend en compte l’état du trou et du toboggan, l’état des combats, le fait qu’il n’y ait aucun professeur ici et que les élèves sont laissés à leur compte… C’est difficile à y croire, mais seulement quelques secondes…

Cette résolution me vrille le crâne, m’obligeant à porter mon corps contre le chambranle de la double porte. Je me tiens la tête dans la main, hagard, nauséeux. Rien n’est fini, rien n’est terminé. Je suis encore au milieu de tout ça…

Je dois faire quelque chose…

Electrochimie : L’adrénaline cours à nouveau dans le corps, avec assurance et vivacité. Sur son chemin les muscles s’éveillent, endormis par l’endorphine, le cœur se remet à battre comme si sa vie en dépendait. Le cerveau…
Oh dieux ! Alice… Elle est sans doute toujours en haut, au milieu des combats… Je me force à marcher. Je me force à trottiner. Je me force à courir !

Erwann entre en 2ème année RP (Il a donc 12 ans)

30 nov. 2019, 22:22
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Je n’avais pas compris ce qui était en train de m’arriver. La partie gauche de mon visage me faisait atrocement souffrir et le coup que j’avais reçu m’avait fait reculer de quelques pas en arrière. Sur mon visage, en plus de la douleur, je sentais quelque chose coulé depuis mon œil gauche. Ma main gauche vint tâter doucement la partie de mon visage qui me faisait mal et à ma grande surprise c’était la partie haut gauche de mon visage qui était à découvert. Le coup de poing avait brisé une partie du masque en haut à gauche laissant mon œil à découvert qui saignait légèrement sur le côté faisant une longue larme coulant sur mon masque. La douleur me fit gémir pendant quelques secondes mais ma colère grandissait en même temps surpassant largement ces quelques secondes de souffrances.

La douleur passé outre, mon corps se tourna machinalement vers mon assaillant qui semblait avoir lui aussi souffert. Après tout, il avait tapé dans le masque de son poing, la douleur devait être pareil pour nous deux j’imagine. Enfin ‘il‘, c’était plutôt elle quand mes yeux se posèrent sur cette crinière blanche et ses yeux d’argent. Je ne connaissais qu’une seule personne qui correspondait à cette description et très franchement j’étais heureuse que ce soit elle, car cette fois il n’y aurait personne pour la protégée. Alice Sangblanc. Ça se règlerait entre elle et moi et ensuite je m’occuperai définitivement de ce sang-de-bourbe de Rufus.

Sans perdre une seconde, je me précipitai vers elle en poussa avec force sur mes jambes pour plaquer la petite deuxième année au sol. Je la tenais enfin entre mes mains, elle au sol et moi sur elle, je la tenais à ma merci. Sangblanc me regardait avec rage et fureur tout essayant de se débattre en essayant de me donner des coups, si on pouvait appeler ça des coups, mais elle continuait d’essayer de me frapper avec ses poings mais aussi ses jambes mais la pauvre manquait cruellement de force. D’ailleurs chose étrange, elle essayait en vint de me taper avec son bras droit mais ne bougeait guère son bras gauche. Pourtant elle aurait plus de chance de m’atteindre si elle essayait avec ses deux poings. Alors ma main vint trouver le poignet gauche d’Alice qui transforma si soudainement son visage. Elle passa à ma grande surprise de la colère à la douleur, elle ne fondait pas en sanglot mais elle commençait enfin à se mettre à hurler avec de magnifiques larmes ruisselant sur ses belles petites joues blanches. Ma main toujours sur son poignet, ma bouche s’approcha de son oreille et je commençai à lui parler avec une voix douce.

-ça fait mal, je me trompe ? Dis-je dans un sourire en pressant de nouveau sur son poignet ayant pour résultat Alice en train d’hurler de douleur à nouveau. Shhh Shhhh Shhhhh, ça va aller Sangblanc, ça va aller... Doucement…Tout doucement… Voilààà… Tu sais, personne ne va venir te sauver cette fois… Ça sera juste entre toi et moi… Débat toi encore et je te casse ce poignet qui te fait si mal… finis-je en lui caressant les cheveux de ma main valide. Tu as fait de ma vie un enfer tu sais ? Alors… Il serait tout à fait normal pour moi, de te rendre l’appareil, n'est ce pas ?

A ces mots, je savais que son bras gauche n’était plus en état de se battre ce qui me laissait juste à maitriser son bras droit. Mais mes mains se libérèrent toute les deux et vinrent en même temps se poser sur le petit cou d’Alice qui était encore allongée sous mon poids. A la regarder maintenant, je pouvais tout simplement exercer une pression dans chacune de mes mains et en quelques secondes mettre fin à sa misérable vie. Mais je ne pouvais pas faire ça…Pas maintenant, si Alice venait à mourir évidemment que je serai la première suspecter. Mais la voir si faible en dessous de moi, sentir sa respiration sous mes doigts… me donnait envie de la faire taire définitivement au point de m’en mordre la lèvre. Mais non, je devais résister à cette pulsion…Mon heure viendra mais ce n’était pas maintenant…

-Que dirais-tu d’un autographe ? Un magnifique autographe qui te décrirait parfaitement...

Oui, un autographe, dans ma folie, une idée avait fleuri dans mon esprit. Les mouvements d’Alice se faisait plus faible voir même inerte, elle était à la limite de se laisser faire ce qui m’arrangeait plus que bien surtout avec ce que j’allais lui faire subir. Ma main droite vint se saisir de son menton pour la tournée sur le côté avec force, ma main gauche tenant la baguette, posa la pointe de l’objet en bois sur sa joue blanche. Tout était prêt, la Serpentard se débattait mais à ce point de l’opération, toutes tentatives étaient futiles. J’avais le mot en tête c’est bon. Lentement je m’approchai du creux de son oreille avec ma baguette sur sa joue et lui chuchotait avec amusement :

-Diffindo…

Ma baguette se mit à vibrer sur ma joue d’Alice et ma victime, surement sous la douleur de mon sort, commença à se débattre de nouveau avec rage et douleur. Ma mon genou gauche remonta sur son bras valide pour la tenir correctement. Mais plus le temps passait et plus elle se stabilisait me permettant de continuer mon œuvre. Elle criait, elle hurlait, elle se débattait avec les dernières forces qui lui restait mais en vrai j’ignorai à quel point elle pouvait résister et très franchement je commençais à ressentir du respect pour car jamais je n’aurai tenu aussi longtemps en subissant une pareille torture. Mais il fallait que je tienne pour finir d’écrire le mot que je souhaitais lui implanter dans sa chaire pour qu'elle s'en souvienne jusqu'à la fin de sa vie.

-Arrete de crier ! Finis-je par lui dire en mettant ma main sur sa bouche pour étouffer ses cris 

Finalement après plusieurs batailles, plusieurs secousses et quelques secondes d’attention, j’avais enfin terminé mon travail, mon art si je puis dire. La magnifique Alice Sangblanc était désormais marquée de mon œuvre qui se situait en pleins milieu de sa joue et ne pourrait l’enlever qu’en aillant voir un spécialiste j’imagine.  J’étais fière de moi, le sang coulait sur chacune des lettres que j’avais tracés sur son visage et dans sa chaire. Et pour être franche, ça lui allait plus que bien. Le mot « T.R.A.I.T.R.E.S.S.E » sur sa joue lui allait plus que très bien à mon gout.

J'ai l'autorisation de la joueuse d'Alice Sangblanc pour malmener ainsi son personnage
@Alice Sangblanc
Dernière modification par Carry Harrison le 02 déc. 2019, 01:20, modifié 1 fois.

Renvoyée de Poudlard
5ème Année RP (2047-2048)

Chasseuse de né-moldus professionnelle
Fiche Eleve

30 nov. 2019, 23:04
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Edward était en train de prononcer l'incantation du sortilège de stupéfixion lorsqu'une partie du plafond s'effondra sur son épaule droite. Il ne s'était pas attendu à ce que son sortilège de réparation ne fonctionne pas, se pensait à l'abri de l'éboulement du plafond, mais avait été visiblement bien trop ambitieux et optimiste. Il échappa un cri de douleur en sentant le poids des débris écraser son épaule, ressentit les craquements des os de son bras. La douleur était tellement fulgurante - et le choc tellement violent qu'il échappa sa baguette magique qui roula quelques mètres plus loin sur le sol en pierres du couloir.

La violence de l'impact le fit tomber à genoux en un instant. Tout son bras criait à la douleur et il n'eut même pas le temps de jeter un œil aux débris que sa tête commence à tourner sous la douleur. Le professeur est perdu, comme si il avait assimilé des substances douteuses ; son esprit est embrumé et il ne sait plus du tout ce qui se passe autour de lui. Il essaye de retenir des plaintes de souffrance, mais il n'y arrive pas. C'est un vraie supplice qu'il n'arrive pas à maîtriser. Quelques secondes plus tard, l'homme finit par tourner de l’œil à cause de la douleur et tombe inconscient sur le flanc gauche, reposant en plein milieu du couloir comme une vulgaire statue de pierre brisée.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily