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01 déc. 2019, 03:15
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@William Barckeley

Note sur les évènements, avec l’accord de chacun :
Tandis que Gabryel tente de sortir William de sa torpeur, un peu plus loin Rufus est tombé avec violence sur Maggy, qui s’écroule sur Célia, qui elle même s’écrase sur Aelle déjà inanimée au sol.


Le jeune garçon vers lequel Gabryel s’était dirigé ne bougea pas, immobile, la tête entre ses bras repliés autour de ses genoux. La fumée était suffocante. Des morceaux de papiers calcinés des décorations du plafond virevoltaient au dessus de leurs têtes. Gabryel observa autour de lui mais Emelyne n’apparaissait toujours pas dans son champ de vision. Son coeur se serra un instant. Il espéra de toutes ses forces que son amie se soit mise à l’abri, ou qu’elle ait emprunté le toboggan du professeur Taylor pour atteindre l’étage inférieur.

Le Rouge et Or tourna la tête dans l’autre sens. Les deux filles à qui il avait confié le soin de déplacer Aelle avaient-elles réussi à la soulever ? Ce qu’il vit le laissa un instant figé d’effroi. À l’endroit où il les avait laissées, il aperçut un tas de corps enchevêtrés. Était-ce une hallucination ? Ses yeux se jouaient-ils de lui ? Il comprit l’horreur de la situation. Tous ses camarades allongés les uns sur les autres étaient-ils morts ? Le Gryffon se releva. Pour le moment, le gamin auquel il était venu en aide ne voulait pas bouger, et l’Écossais ne parviendrait pas à l’y forcer. Il dénoua la ficelle de la cape accrochée à son cou et la plaça sur les épaules de l’enfant. Il le secoua un peu.

- « Va rejoindre le toboggan et dégage vvvvite d’ici... »

C’est tout ce qu’il pouvait faire pour lui. Sous des cris de terreur bourdonnant à ses oreilles, Gabryel parcourut à nouveau la salle pour rejoindre Aelle. Les sorts fusaient de partout, des chaises et des accessoires de costumes jonchaient le sol parmis d’autres dangers qu’il lui fallut éviter pour ne pas tomber au milieu de ce chaos enfumé. Arrivé à son point de départ, il lui fallut quelques instants pour saisir la situation. Un autre garçon s’était semble-t-il écroulé sur l’une des deux filles avec laquelle il avait échangé quelques minutes auparavant, celle-ci ayant elle-même chuté sur sa seconde camarade. Pour finir, Aelle se trouvait écrasée sous ces trois corps inertes.

Gabryel eut un haut le coeur devant cette image. Tous semblaient inanimés, et du sang coulait ici et là sans qu’il ne sache à qui il appartenait. La panique s’empara de lui. Il essaya de repérer quelqun à qui demander de l’aide, mais tout le monde courait dans tous les sens sans même le voir. Ses yeux irrités ne lui permettaient pas de percevoir au-delà du trou formé un peu plus loin devant lui, au milieu de pièce. Une colère incommensurable s’empara de lui, tout son corps se contracta comme si ses nerfs s’étaient tous soudainement tendus de concert. La machoire serrée, il comprit qu’il ne pouvait compter que sur lui-même.

Il se saisit les épaules du garçon allongé au-dessus des autres. Il lui sembla gigantesque. Il tira de toutes ses forces, sanglotant de rage. Le corps du châtain inerte finit par basculer sur le côté, dos au sol. Du sang coulait un peu partout sur son visage. Il semblait plus âgé que lui. Gabryel tenta de le secouer, espérant que jeune sorcier reprenne ses esprits et l’aide à soulever le reste de ses camarades, mais en vain.

Il ne s’attarda pas et se pencha sur la premiére fille brune. Elle était inconsciente. Le choc avec le garçon avait dû être brutal. Il tenta de la soulever à son tour par les épaules, mais ses forces commençaient à le lâcher. La rage au ventre, sous l’impulsion du désespoir, il la tira par le bras et la fit glisser le long du corps des deux autres filles écrasées sous elle, jusqu’à la faire atterrir le plus délicatement possible par terre sur le ventre. Elle non plus ne réagit point lorsqu’il tenta de la secouer un peu. Il positionna son bras sous sa joue afin qu’elle soit plus confortablement allongée, mais ne put faire plus pour elle.

Ses yeux se posèrent sur les deux derniers corps. Aelle ne bougeait pas du tout, et sa camarade avachie sur elle non plus. A genoux, les bras ankylosés, le Gryffon rampa jusqu’à elles, les larmes aux yeux. Il n’en pouvait plus. Son visage était couvert du sang de ses autres camarades. Il souleva en hurlant et avec toute l’énergie qu’il lui restait les épaules de la dernière jeune fille afin de dégager Aelle de son poids. Il finit par s’écrouler sur les fesses, le corps de sa camarade assommée dans les bras, sa tête posée sur son torse.

Assis au milieu de cette scène surréaliste, Gabryel prit la main d’Aelle et pleura, le souffle coupé prés des trois corps de ses camarades inanimés, et soutenant celui de la quatrième victime. Il ne pouvait pas faire plus, incapable physiquement de les déplacer davantage. Il pleurait dans ce capharnaüm, gémissant de douleur et de désespoir. Il ne voyait plus rien. Ses yeux n’étaient plus que brûlures et picotements. Sa chemise était maculée du sang des autres apprentis sorciers. Il ne pouvait plus bouger, à bout de nerfs. Il n’était plus bon à rien, juste pleurer.

@Rufus Williams , @Aelle Bristyle , @Maggy Thompson , @Celia-Awena Fournier
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 03 déc. 2019, 23:58, modifié 4 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

01 déc. 2019, 09:58
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Lumah était partie dans une salle à côté, histoire de décompresser, parce que sa robe la serrait bien fort, et elle n'était pas sûre d'être comme ces princesses masochistes, à porter des corsets qui rendaient leur taille fine comme une guêpe et un corps de sablier.
Aussi, le fait d'être seule - elle avait encore perdu Elicia, après la ronde, avait vu l'annonce de la reine, et un début de bataille assez idiote. - lui mettait le moral au plus bas.

Mais elle avait faim, et c'est pour cette raison qu'elle revint.
Mais plus elle s'approchait, plus quelque chose la mettait mal à l'aise.

Des cris, des pleurs, des injures...

De gros bruits sourds...

La petite blondinette, apeurée mais intriguée, ouvrit la porte. Elle la referma et se retourna.

Des sorts fusaient de tous sens. Des personnes étaient recroquevillées, d'autres agonisaient, certaines étaient ramassés par un autre camarade, cherchant de l'aide, et puis il y avait parmis eux, des personnes, étrangement vêtues.

À halloween, tout le monde est habillé assez étrangement ; en fonction de ses goûts, et puis parce que c'est une fête assez libre ; cependant, là, c'était un groupe. Ils portaient des masques terrifiants, et semblaient être la cause de cette scène. Certains donnaient juste des ordres, une autre torturait une fille aux cheveux blancs...

La petite pouffy décida, malgré sa propre peur, de servir à quelque chose, et marcha donc vers un élève qui semblait effondré en regardant cette scène. Lumah n'était pas très courageuse également et avait une envie forte de pleurer, de hurler et de courir vers la sortie.
Mais elle ne pouvait pas.

Elle contourna donc les batailles pour parler au garçon, quand elle se figea.

"... Sang-de-bourbe... "

La petite albinos ne connaissait pas ce mot, mais il avait été articulé violemment, comme une injure. Et elle se demandait bien sa signification.

Encore.

"...Faux-sorciers ! "

"Hein ?"

"...Qui n'ont rien à faire ici"

"... Différents.... "

La petite albinos tressallit.
Depuis le début de l'année dernière, elle s'était sentie différente, et avait peur de ne pas avoir sa place ici. Mais ce sentiment n'avait pas disparu, aussi quand elle entendait des mots tels que cela, son ventre se nouait.

Mais surtout, elle avait peur.

Des serviettes en papier de la salle de bal venaient vers elle tandis qu'elle en faisait des papillons, qui lui tournaient autour, comme pour la protéger.

Elle tremblait de tout son corps, secouée entre les larmes, l'incompréhension et le pêle-mêle de ses sentiments.

Elle ne savait pas où se mettre, ne voyait plus la sortie, et, de tout de manière, elle n'aurait servi à rien. Elle était née-moldu.

Lumah avait la respiration saccadée et faisait des efforts phénoménaux pour qu'on ne l'entende pas trop, mais elle ne pouvait pas bouge, son corps cloué par les choses qu'elle avait entendues.

En cet instant, elle était incapable de réagir, et même ses oreilles ne voulaient rien entendre.
Ses yeux restaient justes à fixer les combats.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7

01 déc. 2019, 10:14
 Bal des Sorcières  La salle de bal
L'autre élève. Saisit les chevilles d'Aelle. Je grimace, ma tête me lançant de plus en plus. Je sens un liquide visqueux couler le long de mon visage. Pas bon signe.
Nous n'avons cependant pas le temps de déplacer Aelle, de la mettre à l'abri -quoi que … –. L'autre fille n'a pas le temps de se relever. 
Car tout mon corps est ébranlé. Car je vacille. Car j'ai mal. Car je reçois un énorme coup. Un choc immense qui arrive à pleine vitesse de derrière moi. * C'est le plafond qui s'effondre. C'est fini.* Quand cela rentre en contact avec mon corps, je me rends compte que je n'ai jamais ressenti une douleur physique aussi énorme. C'est comme si un courant de cette douleur me transperçait de haut en bas, n'épargnant aucune partie de mon corps.

Et je me sens tomber. Je ne veux pas. Car j'arrive encore à me souvenir que les filles sont derrière et en dessous de moi. Et que je ne veux pas les écraser. Mais ce poids me pousse toujours plus bas. Toujours plus vers le sol. Toujours plus vers elles.
Puis, au fur et à mesure que je tombe, au fur et à mesure que la douleur se propage, mon esprit devient
embrumé. J’oublie. Ce qui se passe dans cette salle de bal. Le bal en lui-même. La dernière chose que je vois, plus ou moins distinctement, c'est le visage rempli d'effroi de l'autre fille.
  * Pardon * Au fur et à mesure que je tombe sur les autres, je sens – hormis la douleur – mon corps qui craque. Ou alors est-ce les corps des personnes sur lequel je m'écrase ?
Puis mon menton, ma tête, cognent très fortement sur le sol dur de pierre. Froid. Je cris, je crois. Et rejette les boissons ingurgitées un peu plus tôt. Je ne contrôle plus rien. Ma vision se trouble d'autant plus. Tout mon corps transpire la douleur. J'essaye d'ouvrir ma bouche, de crier au secours, mais je n'ai plus de force. L'écrasante, écrasée. Mes yeux se ferment. Mon esprit aussi.

 @Aelle Bristyle @Gabryel Fleurdelys 

@Celia-Awena Fournier @Rufus Williams

Pourquoi passes-tu autant de temps dans ma tête ? Parce qu'il y fait toujours beau.

01 déc. 2019, 12:38
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le vent souffle près de mon oreille. Il me murmure des choses. La salle de bal, une attaque, des mangemorts, des blessés. Tout cela rentre dans ma tête et m’échappe. J’essaie de m’accrocher à l’idée des mangemorts qui est effrayante — et complètement surréaliste, je le comprends aussitôt ; cela doit donc être un tour de mes pensées diluées. Mon esprit se concentre sur le ciel et la salle de bal. Je me rappelle de la Grande Salle, je me rappelle où je suis. Cela ne me rassure absolument pas. Avec ça, s’affirme le souvenir du sortilège volant vers le garçon près duquel je me tenais. Je me rends compte que la situation aurait été bien plus agréable si je n’étais pas revenu à moi, si j’étais toujours enfoncée dans cette obscurité bienfaitrice.
Mais non, je suis là, et j’ai mal.
Et la lune ne revient pas, je m’inquiète. *Zikomo*, ai-je en tête, *Zikomo*. Sauf que plus je bats des paupières, plus ma conscience me revient et plus j’ai l’impression que le prénom ne correspond pas à l’image de la lune que j’ai en tête. Mais si le garçon n’est pas Zikomo, qui est-il ? Et où est Zikomo et où est… *Thalia !*. Thalia. Thalia. Thalia. Le prénom me revient en tête. Thalia. Elle est importante, elle aussi. Peu importe comment, peu importe pourquoi, mon coeur bat pour elle et je ressens l’urgence, le besoin de la retrouver. Maintenant.

Un gémissement. Je ne peux pas me redresser. Aussitôt, un poids derrière mon corps. Mon buste se relève, la douleur explose dans ma tête, ma vision se floute ; je ferme les yeux, je serre les lèvres. Mes larmes me font mal. Mon esprit se dissout, j’en oublie mes pensées, j’en oublie ma peur pour… Pour qui ? Il n’y a que moi ici, et j’ai mal, et des mains s’agrippent à moi et me forcent à bouger, des mains me manipulent. Je voudrais avoir peur, mais le fait est que j’ai bien trop mal pour cela. Une douleur sourde, profonde qui m’alpague entièrement. Comme un immense trou noir qui absorberait mes pensées et ma conscience.
Finalement, je ne veux pas bouger. Laisse-moi. « Non… ». Mais personne ne me laisse, au contraire. La douleur s’installe, je ne sais même pas d’où elle vient. J’ai l’impression de prendre un bain et l’eau tout autour de moi serait la douleur. Peut-être devrais-je retenir ma respiration, m’enfoncer dans l’eau.

J’ai envie de vomir. C’est drôle, j’ai mal, mais l’idée de vomir me fait plus peur que l’idée que la douleur persiste. Je ferme la bouche pour oublier l’envie qu’à mon corps de rendre ce qu’il contient. Je garde les yeux fermés pour m’éloigner du monde et de tout ce qu’il contient. Merlin, pourquoi l’obscurité ne me veut-elle pas ?
J’aimerais ne pas penser. Enfermée là où je suis, mes pensées prennent de drôles de formes. Mon envie de vomir est comme une montagne de mousse dans le bain de ma douleur. Elle trône au milieu et attire mon regard intérieur. Impossible de m’en détourner, impossible de ne serait-ce que l’ignorer. Elle est là, et elle n’est pas seule : ma tête persiste à vouloir retrouver des objets perdus. Une lune. Un Zikomo. Une Thalia. Ils ont de l’importance, mais laquelle ? Qu’en sais-je ? Pourquoi est-ce que je me fatigue à penser ?


Tout au bout de mon corps, mes jambes s’entourent d’une chaleur douloureuse. Je gémis inutilement ; personne ne m’entend. Je trouve la force, quelque part, d’ouvrir un oeil paresseux. La pression dans ma tête grandit, mais je résiste. Je regarde, mais ne vois rien. Il y a du brouillard tout autour de moi. Et là, non loin, une forme. Une grande forme sombre. Comme une montagne. Énorme. Elle me surplombe. Elle est grande. Elle se penche sur moi. Est-ce la lune ?

« ‘Ikomo ? »

Non, j’ai compris tout à l’heure que Zikomo n’était pas la lune. Mais je me fous de son prénom. Je veux qu’il revienne. Quand je ferme les yeux, ils sont brûlants de larmes. Je me laisse aller dans le giron de la montagne qui essaie de me soulever. De toute façon, je ne veux plus être là. J’en ai assez de ne pas comprendre. Mon esprit est une mélasse indistincte. Il essaie de me faire voir les choses, mais je ne les saisis pas. Pourquoi la montagne a-t-elle de son importance ? Pourquoi ma tête murmure-t-elle mangemort au fond de mon crâne ? Pourquoi me distille-t-elle sa peur ? Pourquoi est-ce que je sens que cette peur est une nécessité ?
Et moi, par tous les mages, pourquoi est-ce que j’ai mal ? Cela également, ce n’est pas normal. Mon esprit ne veut pas me détourner de la douleur. Il me dit : ne l’oublie pas, elle est importante. Mais je ne veux pas. Tu dois te concentrer sur elle. Pourquoi faire ? C’est idiot. Idiot.

Elle arrive sans prévenir. J’ouvre les yeux ; la montagne grossit, grossit tellement que je ne peux que comprendre ce qu’elle est : un corps. Une fille. Brune. Thompson. Thompson Herminie. Ou Thalia ? *Sais plus*. Je n’en ai rien à faire. Elle me tombe dessus, ma tête ballote en avant puis en arrière. Je crie, je n’entends même pas ma voix, je crie parce que ma tête s’ouvre en deux et que la douleur prend toute la place, détruit tout le reste. Elle dépose un voile sur ma conscience et celui-ci n’a rien de doucereux.
Tout à coup, je me retrouve ensevelie. Derrière le voile, les étoiles me sont tombées dessus. Elles pèsent lourd. Elles appuient sur ma poitrine, m’empêchent de respirer. Et ma tête qui s’ouvre ! Mes jambes, mes bras, mon buste ; tout est écrasé. Je n’essaie même pas de respirer, non.

Si j’avais pu, j’aurais souris. La voilà qui revient me rendre visite. Je la sens arriver de quelque part derrière ma tête. Elle s’approche à toute vitesse, immense et rassurante. L’obscurité. Mon pauvre esprit lutte, il ne veut pas se laisser recouvrir, tu dois bouger, me dit-il, tu dois te réveiller, ne te laisse pas aller. Mais l’obscurité est trop grande et moi je ne veux plus lutter. Alors je la laisse me prendre, ma belle amie.
Je sombre dans l’obscurité, amenant avec moi ma peur et ma douleur. 

@Gabryel Fleurdelys@Maggy Thompson, @Celia-Awena Fournier, @Rufus Williams, @Thalia Gil'Sayan

01 déc. 2019, 14:49
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Avec l'accord d'Alexei Menkins concernant sa réponse.

Alice grimaça, observant les lèvres d'Emelyne. Emelyne comprit immédiatement qu'elle lisait sur ses lèvres, certainement assourdit par les bruits de la bataille qui faisait rage autour d'elle. Elle lui répondit alors qu'il fallait faire sortir ceux qui pouvait bouger. Elle lui parla d'Alexei, du fait de le rejoindre et de l'aider. Emelyne hocha la tête et se détournant immédiatement, déchira un morceau de son costume, s'en fit un cache-bouche afin de respirer le moins de fumée possible, et à moitié courbée afin d'esquivé les sort qui fusaient de toute part, se mit à courir en direction du Serpentard qu'elle avait continuer de suivre du coin de l’œil. Et heureusement, car dans cette foule paniquée, elle aurait eu bien du mal à le retrouver sinon. "Les conseils de Papa sont toujours les meilleurs à suivre..." pensa-t-elle un court instant. Mais la seconde suivante, les lettres noires lui revinrent en mémoire. "Non, n'y pense pas, ce n'est pas l'endroit ni le moment... Concentre toi !". Elle trouva donc Alexei.

- Souris m'a demander de t'aider à faire évacuer. Par où devons-nous dirigé les élèves pour qu'ils sortent ?

Mais le bruit du plafond qui semble soudain vouloir s’effondrer lui fait lever les yeux et se détourner d'Alexei. Que se passait-il encore ?! Visiblement, les faux-Mangemorts avaient décidé de faire tomber le plafond sur les professeurs qui leur barraient la route. Elle se protégea comme elle put, du bruit et de la chute du plafond, inévitable. Elle agrippa aussi deux élèves qui passaient par là, les fit se coucher à terre. Une fois certaine qu'ils ne risquaient plus rien, elle se releva et les aida également à le faire. Elle se tourna du côté d'Alexei qui semblait allez bien.

- Loki, où se trouve la sortie ?

- Il y a un toboggan là où il y avait la barricade. C'est la sortie de secours. Lui répondit-il.

- D'accord, merci. Je vais t'aider à faire l'évacuation alors. Fais attention à toi.

Elle fit face aux deux élèves qu'elle avait aider et leur dit :

- Vous avez entendu ? Diriger vous vers la barricade, il y a un toboggan qui vous permettra de sortir d'ici. Dépèchez-vous ! Et couvrez-vous la bouche avec un tissu.

Elle les poussa dans la direction indiqué puis commença à informer tout ceux qui se trouvait près d'elle. Au fur et à mesure, elle avançait, s'éloignant d'Alexei mais gardant un œil sur lui. Le savoir pas trop loin l'aidait à ne pas se sentir seule et abandonnée. Et à garder son courage et sa détermination bien présente. Elle n'avait pas le droit d'abandonner, de reculer et de pleurer. Non. Elle avait tant de gens à protéger... à sauver... Où était passé Gabryel ? Elle devait le retrouver. Il allait forcément bien, n'est-ce pas ? "Courage Gaby !!! Courage ! Tu dois tenir bon !!" pensa-t-elle, espérant lui insuffler un peu de force en pensant à lui. L'image de Rey s'imposa aussi à elle. Allait-il bien ? Était-il sain et sauf ? Elle pensa aussi à Klaus et Nicolas. Où étaient passés ses deux là ? Il lui semblaient qu'ils avaient dit ne pas venir au bal des Sorcières... C'était un soulagement s'ils n'avaient effectivement pas participer car cela signifiait qu'ils ne risquaient rien, qu'ils était à l'abris. Elle chercha les visages de ses amis parmi les élèves, continuant de lancer le même ordre :

- Couvrez-vous le visage pour vous protéger de la fumée et rendez vous près de la barricade, il y a une sortie de secours là-bas !! Dépêchez-vous !

Elle devait faire sortir le plus de personne possible... Elle cherchait tant de visage familier : Lili, Alexei, Hestia et Lexie... Arya, Gwenn et Ezra... Clément, Ennis, Taylor et Ulysse... Maximilian, Elwing et Rey... Felicie, Kevin et Trinity... Milie, Britanny et Anaé... Alaska... Alaska !?! Elle ne lui avait même pas demander si elle allait au bal !! "Pourvu qu'elle n'ai rien !" pensa Emelyne, très inquiète pour celle qui était devenue comme une petite sœur pour elle. "Pourvu qu'ils aillent tous bien !" Alaska, Rey et Gabryel étaient les premiers qu'elle voulait absolument trouver et savoir à l'abri, mais elle n'oubliait pas les autres non plus. Ils étaient ses amis... Sa famille. Si important, si précieux à ses yeux... Elle ne voulait perdre aucun d'entre eux. "Je dois les trouver et les sauver !" Elle se retourna vers la direction qu'avait pris Alexei. Il semblait se débrouillé pour l'instant. Mais Emelyne se promis de ne pas trop s'éloigné de lui. En cas de besoin, elle pourrait ainsi l'aider et intervenir rapidement.

Si vous le souhaitez, vous pouvez interagir avec Emelyne, car elle guide tous les élèves qu'elle croisent vers le toboggan de sortie.

@Alexei Menkins
Pour info : @Alice Sangblanc
Si vous souhaitez répondre (comme elle vous cherche) : @Lili Cooper @Britanny Huggins @Maximilian Whitecastle @Ennis O'Belt @Clément Downing @Lexie Grey @Hestia Andrew

6ème Année RP - Vive Gryffondor ! - JFF
Ma volière est ouverte ;)
Garde le sourire, c'est ta meilleure arme !

01 déc. 2019, 16:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
"Iri..."
Impossible de finir l'interjection, il est déjà trop tard et la meilleure amie d'Aliosus le percute de plein fouet. Des mains délicates mais blessées saisissent le garçon pendant que l'amas des deux corps roule au sol. Une douleur vive fait crier le garçon. Sa poitrine est en feu. Irisia lui hurle dessus tout en sanglotant et commence à lui marteler le torse. Les coups de ses petits poings sont autant de poignards qui lui traversent la chair, il sent bien que quelque chose est cassé quelque part et la douleur soudaine le rend muet. Il hoquette les yeux écarquillé, les mots ne voulant plus passer sa gorge nouée par trop d'influx lui faisant remonter la même information. Douleur. Sa mâchoire tremblote lorsqu'Irisia se blottit contre lui et enfin, quand elle se redresse en lui empoignant son vêtement, sa poitrine se soulève un peu et il arrive à prendre son souffle. Ses poumons se gonflent et à nouveau une lame de feu envahi son corps de manière brutale et sans pitié. Aliosus tousse, se tourne sur le côté et commence à haleter, comprenant que les petites respirations lui infligent moins de souffrances.

"Je... je suis désolé Irisia. Je suis désolé." que dire d'autre devant la détresse qu'il peut lire dans les grands yeux de son amie ? Il l'avait perdu, dans la cohue, dans la bousculade, il avait perdu son Irisia, il n'avait pas fait assez attention.

Un grondement menaçant se fit entendre. A l'entrée de la salle, le groupe des assaillants était visiblement acculé et avait usé du même procédé que pour se débarrasser de la barricade érigée magistralement par miss Montmort. Seulement cette fois c'était au plafond qu'ils s'étaient attaqués et si l'effondrement concernait une section du couloir, c'est comme si tout Poudlard gémissait. Les craquements au dessus d'eux indiquaient que la voûte de la salle de bal souffrait elle aussi de cette atteinte et si elle cédait, c'était tous ceux qui étaient présents qui allaient être ensevelis.

La main de l'irlandaise à ses côté saisit une nouvelle fois le garçon et l’entraîna en avant. Aliosus essaya d'imiter Irisia en appelant également Alice, mais il n'arrivait pas à crier, tout juste parvenait-il à prononcer son nom à voix haute, d'un ton sec et éraillé qui ressemblait plus à un bruit d'engrenages rouillés qu'à sa voix. La dernière fois qu'il avait vu Alice... quand était-ce ? De toute façon tout allait si vite, même s'il s'en rappelait ça ne serait d'aucune utilité. Ses yeux parcourait la désolation autour de lui, il voyait les choses, les corps, les débris, les silhouettes, mais n'arrivait pas à les analyser. Quant à Alice...

Le cri de détresse et de douleur qu'il entendit lui fit mal au tympan, mais ce fut un électrochoc pour le garçon qui fut tiré de état semi-catatonique. La rousse se précipita dans la direction d'où il venait et Aliosus lui emboîta le pas sans réfléchir. Là, une vision d'horreur s'étalait devant ses yeux d'enfants. Sa cousine était maintenue au sol, bloquée par un élève masqué qui était en train de la torturer, ouvrant sa peau délicate, coupure après coupure. Il s'arrêta net, son cerveau refusant de se rendre compte de ce qui se passait. Heureusement Irisia fut bien plus réactive et se jeta sur le tortionnaire et le propulsa d'un sortilège gonflé de la puissance de sa haine et de sa rage.

Le jeune Serpentard se jeta au chevet de sa cousine. Son visage était en sang, de profondes plaies ouvraient sa joue et ruisselaient du liquide carmin. Les yeux d'Alice étaient noyés de larmes qui venaient diluer puis se fondre dans le rougeoiement qui pulsait au dehors de son corps. Irisia lui tenait la tête, le garçon vit son regard posé sur l'élève qu'elle venait d'éloigner et sa bouche commencer à se tordre de haine, un sort au bord de ses lèvres ourlées.
"Vas-y, vas-y je m'occupe d'Alice." Vas-y, oui, Irisia, déchaînes toi sur ce monstre, anéanti-le pensait-il.
Ce fut les seules secondes qu'il s'autorisa à ne pas être dévoué à sa cousine. Il reporta son attention sur elle. Gott in Himmel. Il arracha frénétiquement un morceau de sa tenue qu'il plia et vint poser sur la joue déchirée. Il posa son autre main sur la seconde joue, blanche, presque intacte. Son pouce allait et venait sur la peau, en un mouvement apaisant, de l'arcade de sa cousine à sa tempe. Le visage d'Aliosus était à quelques centimètres de celui d'Alice. Comme quelques mois auparavant, lors du plus beau moment qu'il avait passé en sa compagnie. Le moment présent était le miroir inversé de cet instant suspendu, un moment d'horreur qui se gravait dans son esprit bien plus profondément d'un sort de découpe n'aurait su le faire.

"Alice, Alice je suis là. C'est fini. Je suis là. Reste avec moi, regarde moi Alice." il fixait ses beaux yeux clairs, essayant de capter son regard embué de larmes. "C'est moi. C'est moi, je suis là." La position penchée vers elle lui faisait souffrir le martyr en comprimant sa poitrine, mais pour rien au monde il aurait accepté de bouger, de s'éloigner d'un centimètre d'elle. Plus jamais. Plus jamais s'éloigner. Plus jamais la laisser derrière lui. Plus jamais.
"Je suis désolé Alice, je suis désolé..." il commençait à sangloter en reniflant.
Plus jamais.
Plus jamais.

@Alice Sangblanc @Irisia MacLynn

6ème année
Sorcier le plus respectueux du règlement 2021 & 2022

01 déc. 2019, 20:35
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Le sort fonctionna mais ne fût d'aucune utilité. Le cœur de Naomi s'emballa de plus belle. Rarement elle ne s'était senti aussi impuissante. Elle regarda les blessures encore chaudes du garçon et fût prise d'un haut le cœur. Chaque morceau de peau calcinée lui rappelait dans quel état avait été sa jambe le jour de l'accident. La douleur elle pouvait la comprendre mais guère la soigner... Elle essaya de se souvenir des soins qu'elle avait reçu ce jour-là...

Bien sûr il y avait des potions anti-douleurs, des crèmes, mais elle n'avait rien de cela. Ces plantes même pouvaient se montrer utiles mais plutôt dans un rôle de cicatrisant... Là maintenant appart attendre l'infirmier, elle ne savait quoi faire. Elle relève la tête. Elina est là, c'est une chose. Elle reprend ses esprit et tente autre chose ; "Aguamenti".

Bientôt un filet d'eau froide coule de sa baguette. Elle le fait couler sur le corps déjà trop endommagé. L'élève bouge, se débat mais l'eau l'éclabousse malgré-tout. Naomi se sent désolée de ne rien pouvoir faire de plus. "Elina je ne sais pas quoi faire de plus... L'infirmier est-il pré..." soudain un grand bruit l'interrompt.

Le plafond plus loin s'est effondré. Toute cette scène surréaliste ressemble à un désastre duquel la professeure aimerait pouvoir s’échapper... Partout des cris, d'élèves, d'adultes, des sorts, des lumières, des flammes et des murs qui s'effondrent... Rien n'aurait pu laisser deviner que cette agréable soirée allait devenir un tel chantier. Et cet élève qu'elle essayait de sauver et qui faisait partie de ceux qui avaient causé ce carnage, comment pouvait-elle le soigner alors qu'elle nourrissait pour lui et sa bande une colère noire ? Si elle s'écoutait elle l'abandonnerait à son sort et irait botter d'autres derrières. Mais il y avait témoins. Il y avait Elina, qui vraisemblablement s’inquiétait aussi du sort du jeune homme...

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges

01 déc. 2019, 21:39
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Alors qu'Irene, tournée vers sa professeur, cru percevoir un bruit métallique du côté de l'entrée de la salle, elle proposa en mettant son balai en évidence : 
- Peux descendre des gens, ça aiderait ?
Son idée lui semblait bonne, cependant, un regard inquiet sur les bords irréguliers du trou indiquait son manque d'assurance. N'était-ce pas dangereux de prendre son envol proche d'une bordure et d'une barricades prêtes à s'effondrer ? Mais après réflexion, pas beaucoup plus que d’emprunter un toboggan issu de ce même trou et passant pratiquement sous cette même barricade. Irene espérait que Blaze était à présent à l'abri, loin du champ de bataille. Mais, et si elle l'avait envoyé dans un lieu encore plus dangereux ? Et si d'autres "Mangemorts" avaient pris en otage les salles communes ? Si elle avait elle même mis en place cette attaque, c'est ce qu'elle aurait fait : attaquer le gros de l'école dans la salle de bal et prendre possession des quatre points contenant probablement des élèves et peu de profs. Et puis, il n'y avait aucun moyen de s'enfuir d'une salle commune. A moins de tout détruire... Ou de ne pas être assez nombreux... Mais la jeune fille n'avait pas le temps de penser à ça, sa professeur acquiesçait et lui demandait d'essayer de déblayer l'étage du bas lors de ses premières descentes, avertissant également de la présence d'un Elasticus en contrebas. 

Irene n'était pas sûre d'avoir tout compris mais elle avait bien saisi deux choses, elle pouvait se rendre utile, sans être au milieu de la foule et des gens qui couraient dans tous les sens et devait faire attention à son atterrissage pour éviter de rebondir et de se fracasser la tête sur le plafond en y mettant trop de zèle. Elle espérait également que les mangemorts, de l'autre côté de la barricade, ne la voient pas passer avec son balai. Malgré son entrainement avec les redoutables cognards, la jeune fille n'était pas certaine de pouvoir esquiver des sortilèges si elle se faisait repérer... Et mieux valait rester discrète : pour le moment, personne ne devait avoir repéré qu'il y avait un balai dans la salle. Et c'était un "heureux" hasard vu la situation... Mais à elle seule combinée à un toboggan, s'il y avait des blessés, il semblait compliqué de les évacuer... Déjà qu'évacuer les élèves "sains" risquait de prendre du temps... 

Un premier élève, qui semblait pouvoir tenir sur un balai, se trouvait non loin d'elle. Irene lui fit signe et, une fois installés tous les deux sur son destrier, sa pudeur vaguement préservée par sa cape, la jeune fille tâcha de décoller avec son camarade collé à son dos. Son balai s'éleva difficilement, et, avec maladresse, Irene parvint à plonger dans le trou, maniant avec une difficulté plus qu'accrue son engin. A présent, elle était sûre, elle ne pouvait pas aller assez vite ni manier son balai avec suffisamment de précision pour éviter un quelconque sort qui viendrait du haut pendant sa descente et qui ne serait pas assez maladroit pour la rater. Le mieux qu'elle pouvait espérer ce serait que son "fardeau" prenne ce sort hypothétique à sa place. 

S'engouffrant assez loin dans le couloir au plafond percé, dans l'espoir d'éviter la zone d'élasticus, Irene essaya d'atterrir pas trop brusquement. Pourtant les deux élèves durent tout de même courir avec le balai entre les jambes pour éviter de s'écraser et calmer le léger élan de leur moyen de locomotion. L'adolescente sentait bien qu'elle ne pourrait pas réussir à être si efficace que cela, la descente l'avait plus fatiguée qu'elle ne l'aurait cru... 


Si votre personnage est proche d'Irene, ou arrive près d'elle pendant ce tour, elle peut le prendre sur son balai (premier arrivé, premier servi), il vous suffit de me mentionner, sinon je considère qu'Irene a pris un élève quelconque. 
@Joanne Taylor :)

Tallyrenpher, à l'attaque !/ ⇈⇈ Ceci n'est pas un pavé... ⇈⇈ / Des Souris et des Dragons
6ème année RP - M.E.R.L.IN. : Mat / Spid'Irene, la Princesse des Mots-Croisés

01 déc. 2019, 23:41
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Megan Arrington

Dylan 

Tout semble s'accélérer. Certains élèves viennent vers toi pour te demander de l'aide, ce que tu ne tardes pas à donner. Tu fais parti des plus grands et tu sais que cela te donne une grande responsabilité, mais la grande partie des choses à faire est évidemment au niveau des professeurs et tu respectes leurs ordres en envoyant ceux capables de marcher vers Miss Taylor. Elle semble avoir une issue pour eux et il devenait urgent pour tout le monde de quitter la salle. Tu ne comprends pas tout, en même temps, tu ne cherches pas à comprendre, tu cherches à protéger les autres.

Une élève s'approche de toi, visiblement encore en bonne santé. Seulement, tu es bien placé pour savoir que les douleurs physiques ne sont pas les seules douloureuses, malheureusement. La pauvre semble ne pas savoir comment gérer la situation et cela se comprend, aucun d'entre vous n'en est réellement capable. Tu la rejoins aussi vite que possible :

- Viens là, ça va aller. Tout va bien se passer, d'accord ? Je sais que ça peut te paraitre compliqué mais que dirais-tu de descendre, à l'abri ? Tu n'auras plus rien à craindre, en bas.

Tu ne peux malheureusement pas l'accompagner, ta conscience te dit que tu as encore du travail ici mais tu ne peux pas la laisser une seconde de plus se faire du mal en étant spectatrice de ce maudit chantier.

Tu regardes autour de toi : Ta soeur n'est plus à côté de toi.

- Lili... dis-tu dans un murmure.

***

Tu entends un cri qui te fend le coeur. Tu ne le comprends pas. Tu laisses ton frère s'occuper de la jeune fille, vous n'avez pas besoin d'être deux à le faire, ce n'est pas toujours la meilleure chose à faire, en plus. Tu t'avances vers ce chantier qui semble être causé par des élèves de ta maison et tu te stoppes net. Tu reconnais facilement Alice, plaquée au mur par un assaillant. Enfin, une assaillante, que tu reconnais rapidement malgré son masque : ce déguisement est loin de t'être inconnu. Tu sembles paralysée, incapable de bouger. Tu te détestes, tu te sens déchirée, trahie. Tu cherches une explication logique mais, évidemment, aucune ne te vient : Carry venait de blesser à sang Alice, sans aucun scrupule.

Tu aimerais faire quelque chose mais la situation est rapidement prise en charge par d'autres élèves de ta maison, qui les séparent assez rapidement, heureusement d'ailleurs.

Tu n'as même pas envie d'aller voir ta soit disant meilleure amie : Que lui est-il donc passé par la tête ? Pourquoi cette action aussi cruelle ? Leur premier accrochage n'avait pas suffi ?

Tu maudis ce bal, tu maudis ton manque d'action, tu te sens nulle. Tu te vois mal aller vers Carry car tu te doutes que l'on pourrait juger que tu approuves ses récentes actions mais tu te vois encore plus mal aller vers Alice, qui te prendrait sûrement pour une hypocrite en te voyant lui présenter tes excuses.

Tu croyais en Carry, tu pensais qu'elle allait réellement changer mais il faut croire que non, n'est-ce pas ? Les actions sont bien trop révélatrices et cela te fait avoir un haut le coeur : Tu te dégoûtes de ne pas avoir anticipé cela, tu aurais dû rester auprès de Carry, cela aurait sûrement évité sa dénonciation et sa crise de folie envers une fille qui ne le méritait absolument pas et qui était surtout la fondatrice du mouvement qui te tenait plus qu'à coeur. Une larme roule sur tes joues, tu ne fais rien pour l'arrêter.

Comme un chien errant, tu jettes des coups d'oeil dans la salle, espérant Le trouver : Ton meilleur ami, celui qui ne te lâchera jamais, tu le sais.

Tu le vois et tu t'empresses de t'approcher de lui. Peu importe les personnes qui sont autour pour toi. 

- Alex, je.. Carry, elle... Alice.. j'y crois pas.. Je...

Et tu fonds en larmes, ta bouche se referme aussitôt. Alexei ne pourrait rien comprendre, de toutes façons. Tu as juste envie que quelqu'un te prenne dans les bras et te dise que ce que tu as vu n'était pas réel.

Mais tu sais aussi bien que Moi que la vie n'est pas un conte de fées et que la réalité, tu l'as vue de tes propres yeux.

@Alexei Menkins
Info : @Carry Harrison  / @Alice Sangblanc

Sixième année RP | #4682B4
« Poufsouffle refoulée ayant été répartie à Serpentard, se proclamant Gryffondor et se faufilant parmi les Serdaigle » E.D.

02 déc. 2019, 08:37
 Bal des Sorcières  La salle de bal
IH

J’étais en train de crier. Et encore crier la même phrase en boucle. J’avais l’impression que tout le miel du ponde n’arriverait jamais à me défaire de ce mal de gorge. Et, au moment où je pensais que c’était fini, qu’il n’y avait plus rien à faire, ce moment là où l’on perd espoir, un clac habituel résonna et devant mes yeux, la directrice de cette école transplana. Un moment confus, c’est normal, je la regarde stupéfait. Elle a l’air encore moins commode que d’habitude. Au moins, je sais que cette interrogation peinte sur son visage va vite disparaître et se transformer en colère froide. Alors, j’essaie d’expliquer le plus clairement. Mais seul un son rauque sort de la bouche, je déglutis et reprend, même si mes cordes vocales sont abîmées.

Madame, des gens avec des masques de mangemorts ont attaqués les élèves et les professeurs pendant le bal. C’est assez violent, il y a eu des stupéfixiés, le sol s’est cassé et il y a beaucoup beaucoup trop de magie. Et c’est absolument pas une, blague, il fait que vous veniez tout de suite. Et au plus vite, je sais pas si les professeurs vont tenir encore longtemps, même si je ne doutes pas de leurs forces.
EH

Net et concis. Roman n’avait pas parlé trop rapidement, en même temps, il était totalement essoufflé. De tout cœur, il espérait que Miss Loewy avait compris ce qu’il avait dit, et qu’elle aurait un moyen plus rapide que la course à pied pour se rendre à la salle de bal. Parce que tout ce chemin, ça fatiguait fort.
Ben du coup @Kristen Loewy, c’est pour vous.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds