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11 déc. 2019, 13:49
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Lumah était sortie de sa paralysie et n'avait maintenant plus qu'une envie : fuir.
Les bruits bourdonnaient dans son oreille sans qu'elle en conçoive un mot.

Elle n'y comprenait rien, mais son esprit ne voulait qu'une chose, et elle était claire, c'était de sortir, et d'y repenser. Voire pas. A tête posée au moins. Mais aurait-elle le courage de comprendre ce qui se passait et s'était passé ?

Son esprit formait des idées inutiles.
Elle regarda à sa droite, ou sa gauche. Son sens s'était perdu dans l'agitation de cette soirée qui avait si mal fini. Elle revit cette fille, aux cheveux blancs, s'éteindre. Littéralement. Elle ne pouvait rien y faire ; elle ne savait même pas si s'était possible ou non. Elle courait juste.
D'un autre côté, elle vit les gens masqués, et mit du temps à comprendre. Ils avaient les mains en l'air ?
Elle se retourna et vit, à l'entrée, la directrice. Du moins, elle pensa ; elle ne l'avait jamais trop vue, et sa vision lui jouait des tours.

Le rouge qui tachait la salle, le plafond qui s'était effondré, les professeurs arrivant d'un coup, et ces gens masqués, la rendaient folle. Elle ne voulait plus rien voir. Son stress se manifestait à travers ses origamis, qui se pliaient, se dépliaient et recommençaient cette boucle comme pour représenter ce que Lumah ressentait actuellement, ce que son esprit ressentait.

Elle marchait toujours. Rapidement.

Lorsqu'elle crut enfin voir la sortie, elle se retourna. Une élève avait appelé à l'aide, mais où ?

Elle vit enfin la concernée. Parmis le rouge qu'elle avait cru être un tableau par son imposante présence, c'était un élève, en fait, qui saignait, le regard éteint.

Elle manqua de trébucher. Un origami la suivait toujours en sautillant dans les flaques de sang.

La fillette aux cheveux blond platine s'agenouilla à coté du garçon - enfin comme elle put, paris le sang : sa robe devait être aux couleurs du tableau, désormais - et dit, d'une voix étranglée :

-C-c'est toi qui demandait un professeur ?

Elle osa enfin regarder le garçon, jute assez pour en avoir la nausée.
Elle était phobique du sang. Elle en faisait des cauchemars. Elle voulait que ses amis aillent bien.

- Je... Qu'est-ce qu'il c'est passé ? Ah attends... Pardon. C'est vrai, je ne suis pas professeur. Je vais en chercher un, reste ici !

Lumah se releva, avec au moins un autre objectif en tête.

Son esprit affolé chercha les professeurs. Elle ne se souvenait que de la directrice, aussi elle courut vers elle, voyant d'autres enseignants.
Elle ne reconnaissait personne, avec la panique qui la gagnait ; elle avait peur que cette personne meure, le temps qu'elle parle.

"E-euh excusez-moi.. I-Il y a un élève qui est gravement b-blessé, là-bas... Est-ce que vous pourriez le soigner ?" Réussit-elle à articuler.

@Émeline Joyner, et @Amy Holloway , si vous le voulez bien :sweatingbullets: ou un autre professeur s'il veut intervenir.

“ Il lui arrive d'avoir des agissements curieux. Mais bon, c'est Lumah ! ” ED
17 ans (à l'aide) 6eA #674ea7

11 déc. 2019, 17:52
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Alice Sangblanc @Brett Carter @Aliosus Nerrah @Carry Harrison

Fulminante, les yeux luisant de haine alors qu’elle regardait le corps de Carry s’écraser sans douceur contre le pilier, Irisia tremblait de rage avant de se détourner pour aller auprès d’Alice, posant la tête de son amie sur ses genoux. Mais son cœur se brisa à la vue de ce visage de porcelaine tailladé grossièrement et profondément, cela empestant le sang et la magie… Qu’avait-elle fait à Alice… Qu’avait-elle osé faire à sa meilleure amie… La main tremblante, la rousse n’osait la toucher de peur de la briser encore plus, ses grands yeux clairs se remplissant de larmes alors qu’elle se tournait vers Aliosus. Il saurait sûrement comment faire…

« Aliosus... »

Mais lui aussi se brisa à la vue de sa cousine… Hébétée de voir les larmes roulant sur ses joues sales, lui qu’elle pensait insubmersible, Irisia baissa les yeux sur le petit fantôme reposant sur ses cuisses et finissant par s’évanouir. Elle saignait tellement…

Se levant délicatement en passant la blanche à son meilleur ami, la rousse s’avança vers Carry en serrant sa baguette à s’en blanchir les jointures. Elle allait payer… Une vie pour une vie ! Mais quand la Serpentard se mit à cracher du sang en sanglotant que ce n’était pas elle… Irisia la toisait de haut mais les lèvres pincées, le nez plissé alors qu’elle la jugeait. Elle avait l’air tellement misérable, pathétique, se répandant sur le sol et en paroles, souffrant tellement… Qu’elle souffre autour qu’Alice.

« N’essaie même plus de nous approcher Harisson. »

Et la rousse lui cracha dessus, féroce et haineuse, se détournant d’elle pour la laisser dans son agonie. Qu’elle se débrouille pour vivre ou mourir, l’irlandaise ne voulait avoir à faire avec elle ! Revenant aux côtés de son meilleur ami, elle caressa les mèches d’un blanc terne avant de déchirer un autre morceau de sa robe, utilisant la doublure douce pour éponger le sang qui ne cessait de couler de sa joue.

« Ça va aller Alice… T’en fais pas, on est là… Tu vas guérir vite... »

Murmurant doucement, elle leva sa baguette en lançant « PERICULUM », les étincelles rouges explosant au-dessus d’eux. Bientôt un professeur viendrait les aider et Alice sera soigné vite… Et tout sera derrière eux… Posant sa tête sur l’épaule d’Aliosus, pleurant en silence, ses perles salées s’écrasant sur les vêtements du petit garçon, Irisia continuait d’appuyer et d’endiguer les flots écarlates. Comment des enfants pouvaient faire ça… Même ses parents n’auraient jamais fait une chose pareille, elle en était sûr…

Les retrouvailles avec Brett la laissèrent de marbre, fixant le dernier membre de leur quatuor d’un œil vide et éteint, les larmes ruisselant toujours sur ses joues. Elle n’avait plus d’énergie, plus la foi, plus rien… Coquille vide ballottée dans les vents du désespoir.

« Ce qu’il s’est passé... »

La rousse se redressa en reniflant, s’essuyant sur sa manche pouilleuse en levant les yeux vers lui. Sa Carry… Cette fille était la petite amie de Brett… C’est vrai…

« Ta Carry, en plus de vendre des élèves, a profité de ce bordel pour attaquer Alice… Je l’ai trouvé assise sur elle en riant comme une folle… Aussi joyeuse, heureuse, aussi victorieuse qu’un chasseur moldu ayant abattu son premier lion… Elle… Elle l’empêchait de bouger… Et… Et puis après… A-Avec sa baguette… Elle a défiguré Alice… Ta Carry a tranché le visage d’Alice… Elle… Elle a écrit « TRAÎTRE » sur sa joue… I-Il… Il y avait… Tellement de sang… Et tellement… Tellement de cris… Et elle était t-tellement contente… Tellement contente… Et Alice… Alice elle bougeait plus… Et elle saignait encore et encore… E-et… Et... »

Et Irisia hoquetait en pleurant de plus belle, s’étouffant dans les lourds sanglots qui l’étranglait.

En glissant je viens, en rusant je vaincs, le sommet j’atteins.
2048-2049 : Sixième année rp

11 déc. 2019, 20:33
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Son moment de folie n'avait pas l'air de s'arrêter. À part Matt et elle, rien ne semblait exister. En avait-elle vraiment conscience ? C'était une très bonne question.
Ses lèvres ne formaient plus du tout son sourire habituel, elles ne faisaient que de bouger machinalement pour répéter ses mots réconfortants à son précieux ami.

Devant-eux se présenta une fille aux cheveux blond platine. Par réflexe, elle resserra sa prise autour du corps du garçon, un pur acte de protection. Émeline entendit les paroles de l'élève mais elle ne répondit pas, celle-ci s'était déjà en allée pour rejoindre d'autres personnes d'une façon précipitée. Est-ce qu'elle avait posait ses questions à Matthew ou à elle?...Cela avait l'air flou.

Avait-elle demandé à l'aide ? Elle n'en avait pas le souvenir. Tout se mélangeait dans son esprit. Peut-être bien qu'elle l'avait fait sans s'en rendre compte, cela n'était pas impossible.
De ce qu'elle avait pu voir, la vision du sang avait fortement dégoûté la jeune fille.
Il n'avait rien de ragoûtant, c'était celui de Matt.
Personnellement, elle aurait préféré ne jamais l'apercevoir...

Ses yeux purent suivre la fille, elle reconnu sans efforts les professeurs et leur directrice. Ils avaient l'air de soigner les blessés. Un brin d'espoir l'empoigna par les tripes. Matt pouvait être sauvé ! Malgré toutes ses blessures, malgré le fait qui ne lui répondait plus. On allait l'aider.
Des légers tremblotements la prirent, ses nerfs commençaient vraiment à lâcher. Il était temps que quelqu'un de compétent prenne le relais.

-Tu vois, je te l'avais dit, tout va bien se passer...

Murmura la Serdaigle près de l'oreille de Matthew.

@Lumah Greenleaf et le professeur qui voudra bien l'accompagner jusqu'à moi !

Scintillante petite étoile, souriante au matin et désireuse le soir

12 déc. 2019, 16:03
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Gabryel observa avec effroi l’effrayant spectacle des élèves blessés rassemblés au point de ralliement souhaité par le professeur Briggs. Allongés sur le sol ou Rufus déposa délicatement Aelle, non loin de Maggy et de Célia, certains reprenaient conscience, tandis que d’autres restaient encore inanimés. Maintenant que ses trois camarades allaient être prises en charge, le jeune Gryffon se tourna vers son compagnon d’infortune, le regard plein de reconnaissance.

- Rufus : Rufus Williams, Serpentard, 4ème année…

Il pouvait maintenant mettre un prénom sur son visage, mais n’eut pas le temps de le remercier à nouveau. Il fut saisit par le cou dans une étreinte à laquelle il ne s’attendait pas. Il réalisa après quelques secondes que ses bras chaleureux appartenaient à Emelyne :

Emelyne : Gaby… Gabryel !!

Gabryel la serra contre lui, le cœur battant. Sa meilleure amie semblait en forme, malgré son joli costume déchiré et quelques marques de suie sur le visage. Il fut remplit de soulagement, un sentiment qu’il sembla découvrir réellement pour la première fois à sa juste valeur.

Rufus : « Bon bah je te laisse tu as l'air occupé… »

Gabryel vit Rufus, quatrième année à Serpentard, disparaître parmi l’agitation des professeurs qui se regroupaient autour de la directrice, des autres protagonistes du bal qui s’organisaient ci et là du mieux qu’ils le pouvaient pour aider, et de ceux qui se dirigeaient vers le trou au centre de la salle dans l’espoir de sortir de cet enfer. Il lui fit signe de la main. Il sentait au fond de lui qu’un lien les unissait dorénavant, mais il en ignorait encore la puissance. Il n’était pas venu le temps de réaliser pleinement ce qu’ils venaient tous de subir et combien leur vie en serait chamboulée.

Gabryel : (attrapant les joues d’Emy) Ca va ? Tu n’as rien ? Pardon… Pardon Emy, je t’ai perdue de vue et puis… Pardonne moi… Je t’ai cherchée en vvvvain… Tu es certaine que ça va ?

Emy : Amaideach ! Bhí eagla orm !

Le jeune Gryffon lâcha un sourire lorsque son amie s’exprima en irlandais. Lui aussi avait une tendance à parler français lorsqu’il était face à des sentiments exacerbés.
Après quelques instants à s’assurer qu’elle n’avait rien, il contempla à nouveau les blessés autour de lui.

- Gabryel : Il faut voir comment on peut les aider, Emy… Toute cette souffrance…

Celia, dont il ignorait encore le prénom, venait de se réveiller et, assise sur le sol, semblait perdue. Du sang couvrait son front. Le Rouge et Or se pencha vers elle, à genou :

- Gabryel : Tu me reconnais ? Ca va aller, je vais t’aider. Reste assise pour l’instant, tu as ppppris un sacré coup (épongeant son front avec un mouchoir en papier). Au fait, moi c’est Gabryel, première année chez Gryffondor. Tu veux boire un peu d’eau ? J’ai vu des bouteilles encore pleines sur la table à côté… »


Image


@Emelyne O'Brien @Celia-Awena Fournier @Maggy Thompson @Rufus Williams @Aelle Bristyle
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 22 août 2020, 13:18, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »

13 déc. 2019, 14:50
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Un premier bruit me fait sursauter, mais ne me tire pas de ma crise d'angoisse. Une seconde chute, pas loin de moi non plus n'y arrive pas.
J'en étais à me demander la réaction de Granny, et a en trembler d'effroi et a essayer de me souvenir du nom d'une femme, une présence qui a toujours été avec moi, et a m'en énerver lorsqu'une voix me tire de mes pensées et me fait violemment sursauter.
Je lève des yeux dont s'écoulent quelques larmes vers le garçon dont le visage me semble familier. Ses mots ne parviennent pas à mes oreilles, mais je reussis à les lire sur ses lèvres.
«J'te reconnais. T'as pu l'aider ?»
J'ai fini par me souvenir. Il nous aidait, mais il est parti auder quelqu'un d'autre. Après avoir soufflé difficilement ces quelques mots (je ne sais pas si il les a entendus, d'ailleurs) , je tente de ne reconcentrer sur lui, mais des pensées parasites me compliquent la tâche.
Je lis que je devrais rester assise, j'ai pris un sacré choc. Je porte a mon front une main qui tremble un peu et grimace. Mon front, lui, s'en souvient parfaitement. Mon coude aussi. Ma main retrouve mon pied lorsqu'il m'éponge le front
«Merci,
Gabryel. J'esquisse un sourire reconnaissant, ombre de mon sourire habituel. Mais il reste tout de même un sourire, pas une grimace
»
J'hoche le tête en signe d'assentiment, me tendant compte que ma gorge est sèche.
Pendant qu'il m'apporte l'eau (ou pas, j'attends juste la bouteille d'eau), je pose mon regard vers la source des chutes, et vois un corps, probablement une fille, et un plaid. Celui qui me couvrait. Je remarque une étiquette dessus, avec des letrres dessus. Je tends la main vers lui et le porte a hauteur de visage. Malheureusement, je ne vois pas grand chose.
Lorsque Gabryel est revenu (j'ai lu son nom sur ses lèvres), je prends la bouteille et l'ouvre en grimaçant et en bois une longue gorgée. Une très longue même. J'ai dû boire trop vite, puisque je suis prise par un quinte de toux assez violente.
Dès que je retrouve mon souffle, je bois une petite gorgée, puis tend l'étiquette au première année.
«Qu'il y a t-il dessus, s'il te plait? Que m'est il arrivé ?»
Je fronce les sourcils, sûre d'oublier un détail. Je finis par ajouter, cinq secondes ensuite : «Celia-Awena Fournier, 2eme année à Serdaigle.», avant de me souvenir brusquement des autres filles. Je les avais oubliées.
«Elle était pas comme ça tout à l'heure. Doit être blus atteinte que moi,
j'ai entendu quepqu'un tomber, pas loin. Faut la déplacer vers les secous, peut-être en la faisant léviter. Et l'aute fille, comment va elle ?
»
Je cherche ma baguette qui n'etais pas loin, et inspire un grand coup. Mes idées redeviennent claires, mon cerveau s'habitue a nouveau au beut et a la lumière, et avec l'aide de Gabryel, ça devrait le faire, tant que je ne me lève pas. Je relève les yeux vers le rouge et or, lui demandant silencieusement s'il est prêt.


@Aelle Bristyle, @Maggy Thompson @Gabryel Fleurdelys, @Rufus Williams
Les fautes de frappe dans les propos de Celia sont voulues, pour une fois XD

pour éviter que les livres ne prennent feu... Si tu veux lire la suite, vas chez Joy Wakberg

Fehu




Petite rune perdue au milieux d'Enfants Resistants et Libres.

15 déc. 2019, 18:34
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Aux alentours de 19h30
Respire... Hestia est de ton côté et elle comprends que l'autre là elle ne veut que te la prendre, la retourner contre toi. Elle a dû voir que c'était presque ta seule amie. Elle a dû t'observer affin de voir quels sont tes points faibles et donc comme ça elle sait que si elle te prend ta meilleure maie tu n'es rien. Sauf que son petit jeu n'a pas du tout marché et elle va en payer les frais.

J'avais donc souri suite à la remarque de ma très chère meilleure amie. Je prenais encore plus d'assurance que quelques minutes auparavant et la diva en moi n'allait pas se priver d'en rajouter encore plus contre l'abominable squelette Celestia.
"Non mais tu te prends pour qui là ?! Et c'est quoi cette grimace ? Elle te rend encore plus affreuse que tu ne l'étais avant et je t'avoue que je pensais pas que c'était possible vu ta tête. T'inquiète pas même la pire des servantes serait plus efficaces que toi, je préférerais encore devoir manger des insectes que de voir ta tronche plus souvent."
Ce même sourire mauvais commençait à devenir ma signature vu le nombre de fois que j'avais dû le faire depuis Celestia. En même temps comment pouvait-on être aussi détestable que cette horrible fille ?

@Celestia Moon @Hestia Andrew

Vive le Lextia ♥

15 déc. 2019, 19:49
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Successivement, l'infirmier s'occupe de tous les blessés qu'il peut. Il demande aux professeurs ayant des aptitudes en soins de l'aider, tandis que les autres sont réquisitionnés par la directrice de Poudlard pour tenir les pseudos-Mangemorts en joug. Leurs masques sont relevés de plusieurs coups de baguette successifs. Ils ne peuvent plus se cacher et seront tous interrogés. Les élèves indemnes sont invités à rejoindre leurs dortoirs, accompagnés par les préfets-en-chef et préfets aptes à les conduire dans leur salle commune. Le lendemain, un message est apparu sur le panneau d'affichage, dans le hall d'entrée :
Suite aux événements du 31 octobre au soir,
Les cours ont été suspendus pour la semaine. Ils reprendront lundi prochain.
Une cellule d'aide psychologique sera mise en place dans une salle dédiée, au troisième étage.
Les élèves ayant causé ces troubles et mis en péril la vie de plusieurs élèves et personnels de l'école ont été interrogés, leur baguette brisée et renvoyés de l'école.
Nous savons que certains élèves ont profité de ce chaos pour causer d'autres troubles. Ces élèves seront interrogés et pourront subir la même punition. Merci de rapporter à vos directeurs de maison et à la direction tout acte répréhensible.
HRP : Si vous souhaitez que l'un de vos PNJ figure parmi les pseudos-Mangemorts renvoyés de l'école, merci de m'envoyer un hibou.

Liste des élèves :

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

16 déc. 2019, 19:54
 Bal des Sorcières  La salle de bal
A partir de , jusqu'à la Fin

« Va chercher Lune » me chuchote Chems, en se dégageant de mon emprise ; je me rend compte que je me suis accrochée à lui au moment où il se débarrasse de moi. *Quelle débile* je pense, pour éviter de me demander à quelles folies je suis en train d'assister, pour éviter d'avoir à regarder des Autres se battre bêtement. Mes yeux quittent rapidement Chems, je hoche la tête, et disparaît sous les tables. *Vite* j'ai envie de retrouver Lune, et de m'en aller. Je crois que je n'ai plus rien à faire ici, j'ai l'impression d'avoir définitivement perdu Chems et son attention ; est-ce que c'est si mal que ça ?
Je n'y pense plus, deux mains et deux genoux sur le sol. Tout ce dont j'ai envie à présent, c'est mettre la main sur la fourrure de mon compagnon. J'avance, j'essaie de m'isoler des bruits - et de la musique que je ne supporte plus, accessoirement - qui pullulent juste derrière les nappes qui tombent jusqu'au sol et me cachent. Les tables du buffet, sous lesquelles je tâtonne, encadrent une bonne partie de la salle de bal. *Parfait* La lumière de la salle de bal, changeante, tangente, vacillante, me parvient aussi. Les morceaux de tissus qui me coupent du reste du bal me rassurent, elle atténuent les bruits - moindrement - et la Lumière. Mais je ne dois pas m'arrêter à ça. C'est Lune que je cherche.
Alors j'avance encore.
*Faut que j'retrouve Lune* je ne cesse de me le répéter. Mes genoux me font mal, comme ça appuyés sur les pierres froides. Le froid traverse le tissu de mon pantalon de pyjama. Mais je ne m'arrête pas d'avancer. J'ai l'impression d'avancer depuis si longtemps que je suis surprise de tomber sur la fin du voyage ; la dernière table. De celle-ci s'échappe plus de lumière, le tissu qui la recouvre ne descend pas jusqu'en bas. D'ailleurs, je m'en approche... Je soulève un peu la nappe et regarde. La musique me saute au visage, je suis tout près de la scène. Je laisse mon regard s'y promener, c'est l'endroit le plus clairsemé ; la salle est relativement pleine.

Et puis, là, au pied de l'estrade, une petite boule crème. Je fronce les sourcils, *Lune !* je m'élance, abandonnant mon quatre pattes épuisant, pour la rejoindre. La chat est enroulé sur lui-même, les yeux fermés. *Lune dort ?* je me demande, avec un sourire rieur. Comment Lune peut-elle dormir dans un endroit pareil ? Je crois que Lune n'est toujours pas un chat, c'est un chaton qui a passé trop de temps éveillé, ce soir. Je me saisi d'elle, rapidement, pour l'entourer de mes bras. C'est tout juste si elle lève la tête. Tout aussi vite que je suis sortie, je retourne dans mon trou. Ici, je me sens bien.
Je m'assied, en calant mon dos contre le mur, la tête baissée, sous la dernière table du buffet. J'ai croisé les jambes, en tailleur et y ai posé Lune. Elle s'est à peine réinstallée, sans ouvrir les yeux. La lumière du bal qui flotte sous la table s'éteint. Brusquement. *Hein ?* je me demande. Alors, en essayant de ne pas déranger ma boule de poils endormie, je me penche pour soulever la nappe et jeter un œil.

Illuminations. Sous mes yeux, et dans une musique qui m'agace toujours, tout s'illumine. Les feux d'artifices magiques sont lancés ; je ne savais pas que c'était prévu. En fait, je n'ai pas fait attention à ce bal avant de m'y retrouver parce que... *J'comptais pas y aller* Non, pas du tout. Mais finalement, jusque là ; tout va bien. C'est relatif, je suis recroquevillée sous une table, en pyjama. Mais sous mes yeux, les illuminations sont jolies, joyeuses. Des citrouilles oranges et des sorcières un peu plus vertes. Quelques autres minutes d'illuminations ; trop brutalement apparaissent des illuminations moins joyeuses. Des illuminations complètement sombre. *Qu'est-ce qui s'passe ?* je me demande en sortant carrément ma tête de dessous la table. Mes jambes sont obligés de bouger, et réveillent Lune. Mais, ce qui se passe sous mes yeux est trop inquiétant. La marque des ténèbres est apparue, elle trône au dessus de la salle. Je fronce les sourcils, je ne comprend pas ; Ce n'est pas comme ça que les choses devraient se passer, j'en suis sûre. Mais bientôt, tout cela prend des allures beaucoup plus sérieuses. Des inscriptions à mort les sang-de-bourbes et les traîtres doivent périr s'éclairent. *Non !* je retourne sous la table quand la musique s'éteint. Tout devient froid, tout devient sombre. Plus aucun élève - ils sont pourtant nombreux - n'ouvre la bouche, d'abord. Et puis s'élèvent des voix, elles sont trop loin, je ne comprend rien. *Qu'est-ce que c'est ?* mes sens sont en branle. Cette fois, je crois que j'ai peur. Lune, que j'ai délaissé quelques instants plus tôt, s'est enroulée juste à côté de moi. Je pose ma main sur elle.

Après les premières voix, d'autres voix. Après ça, tout se passe très vite, je crois. Les tables bougent, mais c'est encore loin de moi. Mais plus que ça, je crois que toute la salle commence à s'agiter, encore une fois, tout ça est loin de moi. J'hésite à sortir, *j'veux voir* mais je suis retenue par la peur. Ce que j'ai vu dans le ciel de la salle de bal, je sais ce que c'est. Je sais que la marque ténèbres est tout sauf marrante. Je sais que c'est la marque des méchants, des utilisateurs de Magie Noire, des partisans d'Ursula. Tout ça est-il vraiment, encore, politique ? Plongée dans l'ambiance du château, isolée, j'ai occulté cette partie de mon Monde. J'ai peur de ce que c'est réellement, j'ai peur de la Violence, des Injustices.
Alors je ne fais rien, la Peur m'empêcherait de bouger, de toute façon. Mes mains dégoulinent déjà de sueur, l'une sur le pelage du Lune, l'autre sur la pierre. Je ferme les yeux.

Je crois que des sortilèges sont en train de fuser, le sol a tremblé. Des meubles ont bougé, certaines tables du buffet, loin de moi, ont disparues. Des lumières rouges, inquiétantes, s'allument, je les distingue à travers la nappe qui me renvoie la lumière, très faiblement. Je n'en suis pas sûre, mais je crois que le bal est attaqué. Je crois que, dehors, une bataille fait rage. *Qui c'est ?* Qui peut bien attaquer ce bal ? Des adultes, des mangemorts, ce sont-ils introduits ? Il y avait-il déjà des mangemorts à Poudlard ? Non, tout va trop vite. Et je ne sais rien de ça, les sons sont étouffées, loin de moi, je n'y vois rien, la lumière ne passe pas bien. Mais je n'arrive pas à bouger.
Cette fois, j'entend la pluie tomber, elle doit probablement tomber dans toute la salle. Il y a même un peu d'eau qui s'infiltre sous la nappe, à mes pieds. Je me saisi de Lune, *Désolée, mais j'peux pas te lâcher* je pense en tombant sur son minois endormi, je la tiens dans mes bras et la serre contre moi. Je crois que je n'ai rien à faire dehors, je crois que rester là est le meilleur moyen d'éviter une bataille. Et alors, le feu ne brûle plus ; je vois sa lumière s'éteindre. Mais bientôt, de la fumée parvient sous la table. J'étoufferais presque, avec mon pied, je soulève la nappe pour ventiler. J'espère que Lune peut respirer. Avec une main, que je libère et tenant Lune contre moi avec une seule main, je fais du vent. *Il faut qu'elle s'en aille !*

Mais, cette fois, je suis sûre que c'est une bataille, je suis sûre que ce qui se passe est grave, quand le sol tremble pour de vrai. Quand j'entend le bruit du sol qui s'effondre. De là où je suis cachée, je peux voir les tables du buffet s'affaisser en même temps. Quelques unes s'écroulent. Mais je suis toujours cachée, et je serre Lune contre moi. Elle miaule. Je pose un doigt sur son nez, en lui adressant un regard grave ; je crois qu'elle ne bronchera plus. *Faut qu'on sorte indemne* je pense. Et j'ai la jugeote de décider de ne pas sortir jusqu'à ce que la bataille soit terminée. Elle va forcément prendre fin, pas vrai ?
Il y a tellement élèves, et les professeurs qui doivent probablement être là ; c'est évident, sinon je crois qu'il n'y aurait pas eu de pluie. J’ose imaginer que le feux a été allumé par les méchants, et éteints par nos professeurs. Les tables sont bousculées, mais rien ne m'atteint pour le moment. Lorsque je le réalise, et puisque mon imagination est en émoi, je m'en veux. Les Autres sont dehors, et je ne sais même pas ce qui leur arrive, alors que moi, je suis là. Je sais que des sortilèges ont fusés, j'espère que personne n'est blessé. Je n'aimerais pas ça. *Du tout*

Des voix plus proches de moi rassemblent les élèves au fond de la salle. Je crois que c'est le moment de sortir. Je soulève la nappe, Lune bien agrippée contre moi, et je sors de là. Le professeur Briggs, mon directeur de maison, rassemble les élèves. Je m'avance, entre les gens qui s'agglutinent. J'ai carrément traversé la salle, un bout, pour rejoindre le groupe. Mais je n'ai rien vu, au loin, à l'entrée de la salle, on me bloque la vue ; les gens qui commencent à se rassembler peu à peu ne m'offrent pas la vision de ce champ de bataille.
Mais quand j'atteint le groupe, avant de m'en mettre en retrait le plus possible, j'aperçois des élèves blessés. Mon sang ne coule plus dans mes veines, mes membres se figent. La marche que j'avais entreprise s'interrompt. Je n'ai qu'un seul instant pour apercevoir les corps d'Autres sur le sol, que déjà on me bouscule.

Alors je me laisse porter, effrayée. Autour de moi, des élèves plus grands sont silencieux. On se tient debout, derrière le professeur - je crois. Je n'interagi avec aucun d'eux, tous costumés, et pas moi. La tête baissée, je tiens Lune avec mes deux bras et mes deux mains. Mais elles tremblent, elles ne s'arrêtent pas de trembler. L’ambiance est lourde, les images des corps des Autres sont encore dans ma tête, et j'ai peur.
Mais le brouhaha de la bataille qui n'est probablement pas encore terminée - sinon nous n'en serions pas là - s'estompe. Se fond dans des murmures, qui se rapprochent de moi. « Loewy est arrivée » souffle-t-on, derrière moi. *Merlin merci* je pense. J'espère que ça veut dire que c'est la fin de cet Enfer. Après ça, les murmures se sont faits plus forts. Les Autres ont commencés à se parler, derrière moi. Je me suis sentie soulagée, l'air était pesant, il pesait sur ma poitrine serrée et mes mains tremblantes. Lune serra ses griffes sur mes bras. Je baisse les yeux vers elle, une moue désolée, puis je me concentre sur les murmures des Autres. Les deux grands derrière moi m'ont l'air renseignés, peut-être ont-ils pris par à la bataille, eux. Je m'en veux d'être épargnée. Comme, depuis que j'ai été décrétée Sang-Pur, je m'en veux d'être Privilégiée. Je m'en veux d'avoir ce sang qui me protège, les Autres ne l'ont pas tous ; encore une fois aujourd'hui tout le monde n'a pas été épargné comme je l'ai été. *Pourquoi ?* Je ne suis pas brave. Je suis même carrément peureuse.
« Des mangemorts nous ont attaqués » j'entend. « C'étaient des élèves » dit quelqu'un. « Ils nous ont attaqués, des élèves ont été blessés » explique une fille. « La professeure a crée une barriquade, et ils l'ont brûlé » s'exclame quelqu'un. « Ils venaient pour les moldus. C'étaient des partisans de cette saleté d'Ursula » m'informe une voix grave - même si elle ne s'adresse pas à moi. *Non...* Cette fois, je ne peux pas le nier. J'ai été Privilégiée, parce que je ne suis pas moldue. Je trouve ça Injuste, si Injuste et bête. Je suis révoltée, alors même que ça ne me concerne pas. *J'veux que ça m'concerne !* je pense.

Quelques minutes après ça, tout le monde se tait à nouveau. *C'est fini ?* Je crois que oui. On crie, il faut que nous nous rassemblions autour de nos préfets. Lune enfoui sa tête dans mon bras quand on nous ordonne d'avancer. Je m'avance, lorsque je reconnais la préfète de Gryffondor.
Finalement, on est tous - ceux qui ont été épargnés - reconduits dans notre salle commune. Je retiens mon souffle, en quittant la salle de bal. On évite le trou au sol. Puis on passe devant des gravats, ceux qui gisent devant la salle de bal. Je déglutis. *Chems !* je fini par penser ; mince, je ne sais pas où est Chems ! Je croise les doigts, sur le pelage de Lune, pour que Chems soit sauf. Les murmures ne m'apprennent plus rien. J'aimerais savoir si des Autres ont été tués. J'aimerais même entendre que Chems est sauvé. Mais je ne saisi rien de tout ça. Alors je continue de marcher. L'air grave.
Notre salle commune n'est pas très loin, un seul étage. On monte - presque - en silence. J'ai hâte d'être demain, j'ai hâte de pouvoir sortir de ma salle commune - dans laquelle je ne suis même pas encore - pour savoir ce qu'il se passe, pour les Autres, pour Chems.

Mais tout ce que je peux faire, c'est attendre pour entrer dans ma salle commune, en ligne derrière et devant des Autres Gryffons.
On fini par entrer, la foule est moins dense, les élèves ont progressivement rejoint leur dortoir. Je pose Lune, finalement, à mes pieds. Elle me suit jusque dans mon dortoir en miaulant ; elle est inquiète. « C'est fini » je murmure en poussant la porte de mon dortoir. Des filles sont déjà là, certaines sont couchées, d'autres retirent leurs costumes. La tête baissée, je file jusqu'à mon lit, au bout de l'allées d'autres lits. Je retire mes chaussures, assise sur mon lit. Lune s'y est déjà couchée. Je l'imite bientôt.

Je ne sais pas si j'arriverais à dormir.
Avec tous ces Privilèges dont je ne veux pas sur mes épaules.

Magic Always Has a Price
6ème année

22 déc. 2019, 13:50
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Gabryel la serra contre lui. Elle entendait le battement de son coeur. "Il est en vit... Il est en vit..." se répétait-elle. Il s'écarta et lui saisit les joues. Emelyne eu la sensation très étrange d'être comme un bébé... Ce qui ne lui plu pas du tout. Mais elle se garda bien de le dire ou de le montrer. Gabryel était inquiet et s'était sa manière à lui de s'assurer qu'elle allait bien, qu'elle n'était pas blesser et qu'il s'excusait de l'avoir perdu de vue. Ce qu'elle lui répondit en Irlandais le fit sourire. Puis il regarda autour d'eux. Emelyne fit de même. Les professeurs qui se regroupaient autour de la directrice, des autres participants du bal qui s’organisaient ici et là du mieux qu’ils le pouvaient pour aider, et ceux qui se dirigeaient vers le trou au centre de la salle dans l’espoir de sortir de cet enfer. Gabryel lui dit alors qu'il devait eux aussi aider. Emelyne acquiesça sans un mot, ne sachant pas encore très bien quoi faire exactement... Une fille qu'elle ne connaissait pas du tout, venait de se réveiller et, assise sur le sol, semblait perdue. Du sang couvrait son front. Son meilleur ami se se penchait déjà vers elle, lui demandant si elle le reconnaissait et lui disant qu'il allait l'aider. Emelyne ne pu s'empêcher de penser qu'il était vraiment fort et digne de sa maison... En s'approchant, Emelyne reconnu une des joueuses de Quidditch de la maison de Serdaigle. Celle-ci ne sembla même pas la voir par contre. Loin de s'en offusquée - les circonstances étaient assez catastrophique pour expliquer que cette fille ne l'ai même pas vu - Emelyne resta un peu en retrait, cherchant deux de ses mouchoirs brodées propres qu'elle avait toujours sur elle pour en faire des compresse afin d'aider à nettoyer les plaies des blessés. Elle couru jusqu'à une des tables du buffet, renversée au sol. Elle y récupéra un contenant vide qu'elle nettoya rapidement et le remplit d'eau le plus vite qu'elle le pu. Portant sa bassine improvisée, elle retourna auprès des blessés et commença a nettoyer les plaies. Son père lui avait toujours dit qu'éviter une infection était le plus important. Mais les choses se tassait autour d'eux. La directrice et les professeurs avait arrêter les faux-Mangemorts et les ordres avaient été donné : l'infirmier s'occupait des victimes de l'attaques tandis que les préfets devaient ramener les élèves aptes à marcher jusqu'à leur dortoir. Emelyne se tourna vers son meilleur ami, lui indiquant qu'ils ne pouvaient rien faire de plus. Ainsi, ne pouvant pas être d'une aide réelle, Emelyne se résigna à suivre les autres Gryffondor hors de la salle, à gravir les escaliers et retourner dans sa salle commune. Cette nuit là, ce bal là, resterait à jamais graver dans sa mémoire. Elle se fit la promesse de retourner voir sa famille au prochaine vacance. Elle monta dans son dortoir sans un mot, se changea, se coucha et repassa les événements de la soirée dans sa tête. Incapable de dormir, elle finit par se lever en silence afin de ne pas déranger les autres filles, que le sommeil avait gagner. Elle se saisit de son déguisement complètement fichu et redescendit dans la salle commune, complètement vide désormais. Elle jeta le vêtement dans les flammes de la cheminée. Peut-être que les images gravées dans son esprit pourrait disparaître avec le vêtement dans les flammes ? Emelyne savait bien que c'était impossible... Qu'elle mettrait du temps avant de retrouver un sommeil réparateur, bien loin des images chaotiques de cette soirée d'Halloween. "Pourquoi les bals auxquels je participes finissent toujours mal ?" Elle finit par remonter se coucher et s'endormi au bout d'un long moment, quand la fatigue eu raison de ses pensées sombres.
Le lendemain, un message dans le hall d'entrée indiquait :
Suite aux événements du 31 octobre au soir,
Les cours ont été suspendus pour la semaine. Ils reprendront lundi prochain.
Une cellule d'aide psychologique sera mise en place dans une salle dédiée, au troisième étage.
Les élèves ayant causé ces troubles et mis en péril la vie de plusieurs élèves et personnels de l'école ont été interrogés, leur baguette brisée et renvoyés de l'école.
Nous savons que certains élèves ont profité de ce chaos pour causer d'autres troubles. Ces élèves seront interrogés et pourront subir la même punition. Merci de rapporter à vos directeurs de maison et à la direction tout acte répréhensible.
Et des rumeurs commençait déjà à circuler sur qui s'était rendu coupable de quoi... Emelyne détestait tellement les rumeurs : elles étaient souvent fausses et lancer dans le simple but de nuire aux autres... Par pur jalousie et méchanceté. Au lieux de s'entre-aider à la suite des événements, les autres se lançaient déjà les pierres à la figure. Emelyne s'isola donc. Peut-être que son oncle avait finalement raison... Elle ne pouvait compter sur personne d'autre qu'elle-même. C'est ce moment là que la noirceur commença à naître dans son cœur, avec le doute et la méfiance envers les autres... Quelqu'un saura-t-il la sauver, avant qu'il ne soit trop tard et qu'elle ne fasse un mauvais choix ? Nul ne saura le dire, si ce n'est le temps...

Fin du RP, merci à tous ! ;)
@Gabryel Fleurdelys, @Celia-Awena Fournier, @Alexei Menkins

6ème Année RP - Vive Gryffondor ! - JFF
Ma volière est ouverte ;)
Garde le sourire, c'est ta meilleure arme !

25 déc. 2019, 16:18
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Gabryel expliqua à Celia les circonstances de sa chute, sans pour autant désigner Rufus comme en étant le fautif. Il n’y avait personne à blâmer ce soir parmi ses camarades, tout le monde était victime des mangemorts, et chacun avait agi au mieux. Puis il passa sa main dans les cheveux d’Aelle, toujours inconsciente aux côtés de Maggy.
Après quelques minutes à tenter de soulager les élèves blessés ou allongés, leur apportant un verre d’eau, ou posant sous leur nuque tout ce qui pouvait servir d’oreiller, les plus atteints furent pris en charge par l’infirmier et les adultes présents. Le Rouge et Or s’assura que ces trois amies d’infortunes soient bien encadrées et transportées, puis les préfets invitèrent ceux qui n’avaient miraculeusement pas subit de séquelles physiques à rejoindre leurs dortoirs.

Gabryel suivit Emelyne. Il se retourna une dernière fois vers la salle de bal. Rien ne semblait être réel, comme s’il avait vécu tout celà dans une réalité parallèle. Le trou au centre de la salle, les élèves en cage, la fumée, le mur et plafond écroulé, le garçon brûlé, les flaques et taches de sang un peu partout...
En montant l’escalier, quelqun raconta que Monsieur Penwyn avait été gravement blessé et que nul ne savait s’il s’en remettrait. Le coeur de Gabryel se serra. Ce professeur avait été si gentil avec lui. Il ne su pourquoi, mais cette nouvelle l’attrista tout particulièrement.
Une fois chez Gryffondor et après avoir serré Emelyne dans ses bras une dernière fois, il s’assura que ses camarades de chambrée allaient bien. Tout le monde se coucha en silence. Les yeux grands ouverts dans le noir, Gabryel pensa à ses parents, à Mamina, Gregoire, à Fife... Il serait si doux d’être là-bas avec eux.
Demain, rien ne serait jamais plus comme avant à Poudlard.

Fin de RP pour Gabryel !
Merci @Emelyne O'Brien @Aelle Bristyle @Rufus Williams @Celia-Awena Fournier @Maggy Thompson @William Barckeley
Dernière modification par Gabryel Fleurdelys le 26 déc. 2019, 21:05, modifié 1 fois.

Gabryel Fleurdelys (avec deux « Y »)
6ème année RP Gryffondor
Auteur de « La touille, c'est la vie »