Ce que je n’osais complètement faire fut accomplit par elle. Ses lèvres s’étaient posées sur les miennes, comme une plume. C’était si doux et chaleureux, bien plus beau que je n’aurais pu l’imaginer. Mon regard se ferma comme pour mieux ressentir le baiser de Debra. Pour rien au monde je n’aurais souhaité que cela s’arrête, peu importait ce qui nous entourait. Plonger dans cet océan de bonheur fut la chose la plus merveilleuse que j’eux vécu jusqu’alors. Cela était pour moi, la plus belle des magies.

J’étais si heureux que mon sourire se dessinait alors que nous nous embrassions. Je goûtais à son baiser, une belle découverte qu'elle me cachait. J'avançais mes lèvres comme pour révéler une intensité qu'avec elle, je voulais avoir.

Toujours ma main gauche dans sa main droite, je les posais contre nos joues. Puis comme pour vouloir être encore plus contre elle, je posais mon autre main sur sa nuque, la plongeant dans ses cheveux. Cet instant fut si unique que le temps ne comptait plus et se perdait dans mon esprit. Des larmes chatouillèrent le bord de mes yeux.

Je suis heureux que l’on est put être comme sur ce foulard, un aigle et un serpent qui s’enlacent.

Je veux voir ton sourire à chaque instant.

Voir ton regard que j’aime tant.

Te donner ce que je ressens.

Je t'aime.

@Debra Brunn

  Quand il passa sa main derrière ma nuque je me senti pousser des ailes... Heureuse était un mot trop faible pour me décrire, c'était amoureuse qui me correspondait. Je souris contre les lèvres de Max en passant mes bras autour de son coup à mon tour. Je lâchais donc sa main, à contre cœur mais avec le bonheur de savoir que je pourrais la reprendre bientôt.

  Je m'écarta d'à peine quelques centimètre de lui et reposa ma tête sur son épaule en souriant. J'entendais au loin que le concert avait commencé mais je n'y prêtais pas vraiment attention. Max était avec moi et à ce moment précis, c'était absolument tout ce qui contait.

- Tu es quelqu'un d'étonnant Max...

  Lui murmurais-je à l'oreille en souriant.

- ...et... je crois que j'aime bien les gens étonnants.

  Je fermais les yeux pour vivre cet instant de bonheur.

  Max était étonnant c'était vrai. Il avait réussi à rentrer dans ma bulle, il avait appris à m'apprivoiser d'une certaine façon... moi... la Debra qui disait ne plus pouvoir aimé après avoir trop souffert... Et pourtant il était là... et je l'aimais... je l'aimais plus que tout et honnêtement je pense qu'il m'aimait aussi. J'étais dans ses bras... Dans une bulle de bien-être... Je souriais niaisement sur son épaule... Ce bal venais à peine de commencer... et il  commencer très, très bien.

Irene était assise sur les marches d'un escaliers. Elle portait une robe noire et violet foncé, qui commençait à lui serrer la poitrine et à être un peu courte sur ses jambes, son chapeau pointu et sa cape. Elle avait agrémenté sa tenue de toiles d'araignées qu'elle était allée chercher dans les coins perdus du château et entre les coudes de certaines armures, mais le résultat était... plutôt minable. A ses pieds, son fidèle Comète gisait, le long d'une marche, prêt à faire tomber le premier inconnu dans la lune qui marcherait, ou plutôt roulerait dessus.

La petite née-moldue n'avait pas de quoi faire son déguisement de savant fou, son déguisement préféré. Et puis, elle avait fêté Halloween chez elle l'an dernier, avec Devon, et ils avaient ri en imaginant que cette année là ils iraient faire les maison et courir les rues alors qu'elle serait déguisée en sorcière. Mais Elle n'était pas rentrée chez elle cet été, n'était pas rentrée pour Halloween... Et seuls ses uniformes étaient encore à sa taille, ses vêtements de tous les jours commençaient tous à être petits. Ses pantalons lui allaient aux fraises, elle avait de plus en plus de mal à fermer leur braguette et se résignait de plus en plus à ne porter que ses joggings et ses quelques jupes qui la serraient de plus en plus. Ses hauts, c'était pareil : hormis celles de son uniforme, elle ne rentrait plus dans la plupart de ses chemises et celles dans lesquelles elle arrivait encore à placer le petit bout de poitrine qui lui commençait à pousser, ses bras étaient trop longs et les poignets du vêtement se trouvaient sur ses avant-bras plutôt que ses propres poignets. Seuls ses tshirts basiques étaient encore mettable, si elle ne levait pas trop les bras. Heureusement qu'elle avait un uniforme pour le Quidditch ! Enfin, pour ses robes, elle avait abandonné l'idée de les mettre, sauf la petite noire et violet foncé, qu'elle portait actuellement. Sa robe préférée qu'elle ne fermait donc plus complètement dans le dos, à sa grande déception...

Elle avait beaucoup hésité et hésitait encore à aller dans le bal. Il avait déjà commencé et, en fait, elle voulait y aller. Elle y retrouverait peut-être certains de ses amis, mais surtout, dans sa dernière lettre mensuelle, elle avait promis à Devon qu'elle fêterait Halloween, pour de vrai. Ils le fêteraient en pensant l'un à l'autre lui avait-il dit. Elle n'avait donc pas le droit de se défiler. Pourtant, elle n'avait prévenu personne qu'elle viendrait, comme pour se laisser une chance de s'éclipser. Ou de manquer "malencontreusement" le bal. Elle était terrifiée. Elle ne savait pas du tout comment se passaient les bals. Surtout les bals sorciers. Elle ne savait pas non plus danser d'ailleurs. Et puis, si il y avait trop de monde ? Elle savait qu'il y avait eu une petite restriction, toute l'école ne pouvait pas venir, mais une partie des élèves, ça restait quand même beaucoup de gens.... 

Elle se mit alors à penser à Christopher, qui l'avait consolée l'année passée, après le fiasco des tribunes du match dont elle avait oublié les équipes. Le visage souriant du jeune blondinet dansa devant ses yeux et la fit sourire, lui redonnant chaud au coeur. Il avait été si courageux sur le dernier match : et il était si gentil ! Au moins, lui, elle était sûre de le retrouver dans la salle, avec Souris, ou plutôt Alice. Les deux amoureux n'auraient pas manqué une occasion pareille de se retrouver ensemble, Irene en était sûre ! Penser aux deux tourtereaux redonna du courage à Irene, elle allait y aller, et si Devon n'était pas là pour la protéger, Christopher le fera ! C'était le seul à être au courant de sa faiblesse. Mais elle était contente de lui avoir dit ! 

La petite rousse se leva énergiquement et plaça sa main au dessus de son balai : 
- Debout ! 
L'outil de bois sauta dans sa main, en bon fidèle destrier qu'il était. Irene prit une grande inspiration et continua son périple jusqu'à la salle de bal. 

En arrivant, la fillette pu constater que le volume sonore avait augmenté, faisant battre son coeur à la chamade. Souvent, plus il y avait de bruit, plus il y avait de monde... *Ne pense pas à ça m'Irene, tu vas t'en sortir* les paroles et le ton chaud de la voix presque oubliée de son frère résonnait dans sa tête. Elle ferma les yeux, se remémorant l'année précédente, alors qu'ils allaient à une fête moldue organisée par un ami de son frère. *Regarde-moi et respire, doucement. Je suis là, je ne te laisserai jamais tomber soeurette*. Souvenir de son sourire et de son regard. C'était tout ce dont elle avait besoin. Subrepticement un nouveau sourire, appartenant à Christopher, remplaça celui de Devon. Elle y était presque. 

Irene pénétra dans la salle de bal. Elle était déjà bien pleine, provoquant une nouvelle montée d'adrénaline chez la jeune Irlandaise et un nouveau emballement de son coeur. Mais, malgré le grand nombre de personnes, il y avait encore suffisamment de place pour que la jeune fille reste en possession de son esprit. De son regard vert amande, elle commença donc à scruter la salle, légèrement fébrile, à la recherche de Christopher et d'Alice. 

Debra me lâcha la main et vint se loger contre moi, son visage sur mon épaule. Sa chevelure me caressait le coup et le torse alors que son odeur suave m’envahissait. C’était une nouvelle atmosphère qui m’entourait maintenant, une atmosphère si agréable. Et même si la musique commençait à résonner dans la salle, la seule chose que je voulais écouter, était sa voix, juste sa voix.

Puis ma cavalière me chuchota quelques mots qui me caressèrent l’oreille. Cela me rendit toujours plus heureux, mon bonheur semblait n’avoir aucune limite, c’était euphorique.

- Et toi Debra…

Je m’approchais à mon tour de son oreille

- Tu es le bel océan que j’aime.

Puis je posais ensuite un baiser sur sa joue, avant de caresser son visage de ma main maintenant solitaire. Pendant ce laps de temps, j'en profitais pour regarder à nouveau les détails de son visage, comme si je les redécouvrait. Mes yeux étant ouverts, mes larmes étaient surement visibles cette fois.

Dans un élan de taquinerie, je posais mes lèvres sur la nuque de Debra en imitant un vampire qui mordille.

- Grrr…et pourquoi tu as lâché ma main hein ?! M’exclamais-je alors en riant.

Mes bras s’enroulèrent autour de sa taille comme pour l’empêcher de fuir. Cette soirée sera belle est bien la plus merveilleuse à laquelle j'eux participer. Et elle n'ai pas encore terminée.

@Debra Brunn

Thaléa avait hâte. C'était le grand jour, le moment tant attendu par la fillette. Le bal était enfin arrivé et la soirée s'annonçait délicieuse. La brune était un peu en retard, enfiler son costume et se maquiller pour l'occasion avaient été toute une aventure ! Mais elle était fière de ce qu'elle avait fait.

Elle courait dans les couloirs, il ne fallait pas qu'elle soit trop en retard. Elle pensa alors : Et si Andrew était déjà là ? L'attendait-il depuis longtemps ? La Serpentard pressa le pas, inquiète de devoir faire attendre son charmant cavalier. Une fois devant la salle, elle passa rapidement ses mains sur son costume pour le remettre correctement et enlever les quelques plis qui c'étaient formé. C'était le grand moment. Elle franchit la porte.

Elle regarda autour d'elle. Tous les élèves présents étaient magnifiques. Ils avaient tous de superbes déguisements, certains plus effrayant que d'autres. Elle espérait être à la hauteur. Cependant, même si elle ne l'était pas, elle était très fière de son accoutrement.

La fillette était vêtue d'une robe. Le bustier, tout comme les manches, était décoré de grosses fleurs colorées. Ils y en avaient des roses, des rouges, des jaunes et des oranges. Il y avait aussi des os dessinés. Les manches, en plus de ses importantes décorations, étaient légèrement transparentes. Le jupon, lui, était fait de volants. Chaque volant était fait dans une couleur différente, rappelant les couleurs présentent dans les fleurs du bustier. Ils étaient aussi recouverts de tulle. Sa robe lui arrivait aux genoux et était assez volumineuse. Autour de sa taille fine se jouait une magnifique ceinture faites de grosses fleurs en tout genre. Toujours aux couleurs de celles du haut de la tenue. Accrochés à la ceintures, quelques petits crânes humains pendaient.
Ses longs cheveux bruns et ondulés tombaient dans le bas de son dos. Ils étaient magnifiques, très brillant et soigneux. Ses boucles n'avaient jamais été aussi belles. Dans cette impressionnante crinière, elle avait disposé une importante couronne de fleurs colorés, ainsi que des bijoux de cheveux dorés. Son visage était élégamment maquillé. Un maquillage qui rappelait ceux de la fête des morts au Mexique. Son visage était blanc, son nez peint en noir et ses yeux entourés de noir, puis de couleur. Formant un dessin semblable à une fleur autour des yeux. Sa bouche avait été prolongée par deux longs traits noirs, et des petits traits parcouraient ses lèvres peinent en rouge vif. D'autres fleurs étaient dessinées sur son visage, ainsi qu'une toile d'araignée et quelques fissures. Elle était très fière de son maquillage. Elle l'avait complété par quelques touches de paillettes.

Thaléa s'avança dans la pièce, elle était magnifiquement décorée et remplie de bonbons en tout genre. Elle jeta un œil sur tous les invités, mais Andrew était introuvable... Elle espérait qu'il ne l'avait pas oublié. En l'attendait, elle alla s'installer à l'une des tables et y dégusta quelques friandises.

@Andrew Taylor

Geneva fut vite entraînée par Celia vers le buffet, et faillit trébucher. Mais comment sa camarade Steampunk pouvait-elle marcher aussi vite, avec une tenue aussi pleine de tissus et avec un corset ? Avec une simple robe, qui était plus courte que celle de l'autre Serdaigle, elle avait beaucoup de difficultés à se déplacer. Une fois au buffet, elle prit un verre de jus de citrouille teinté de bleu, ce qu'elle apprendrait en en buvant une gorgée lorsqu'elle trinqua avec sa camarade. 
Mais, avant de faire cela, elle observa les gens autour d'elle. Elle reconnaissait quelques uns de ses camarades, car elle les avait déjà croisé dans sa Salle Commune, ou leur avait déjà parlé, à la bibliothèque ou dans un cours. Elle vit deux élèves roucouler, et ne vit pas Hestia, à son plus grand soulagement. Elle voulait passer une bonne soirée en compagnie de son amie, et ne voulait pas que son ennemie vienne pour tout gâcher. 

Les deux jeunes filles trinquèrent. 

« A notre amitié ! », répéta la rouquine.

Elle plongea son regard dans celui de Celia. Elle avait de beaux yeux, Celia. Des yeux vairons. Si on y faisait pas attention, ça ne se voyait pas. Mais, lorsqu'on regardait avec précision, ou quand on regardait bien, on voyait un oeil noir, complètement, la pupille à peine différentiable du reste de l'oeil, voir pas du tout, en fait. L'autre, brun, était d'une couleur plus douce, et l'ensemble était agréable à voir. Sans aucun complexe, et sans réfléchir au sens que pourrait avoir sa phrase, elle dit à sa camarade :

« Ils sont jolis, tes yeux. »

  Océan... ce mot que j'aimais tellement entendre venant de lui... si j'étais son eau c'était mon air... C'était un de mes éléments de survie dans ce monde ça j'en étais sur. Il m'était indispensable... c'était ma lumière, mon bonheur.

  Sa dernière remarque me fit rire.

- Je te lâcherais pas ! Jamais ! Tu devras te débarrasser de moi, bonne chance !

  Sur ces paroles je pris ses mains et plongea mon regard dans le sien comme pour lui dire que je ne les lâcherais pas, comme pour le défier...

  Je remarqua que l'aigle et le serpent de son foulard s'enlaçaient et je ris.

- Tu avais tout prévus ?

  Mon regard pétillait. J'étais tellement bien dans ses bras. Une de mes mèches de cheveux se posa sur mon œil droit... Je souffla dessus ne voulant pas que mes yeux perde le fil de sien ni rompre le contact de nos mains. La tache se découvrit plus difficile que prévu... Je soufflais sur la mèche qui retombait automatiquement au même endroits... je fini par éclater de rire et je me blottit de nouveau dans ses bras... Comme pour lui emprunter un peu de sa joie de vivre et de sa chaleur... C'était mon rayon de soleil. Un rayon de soleil qui me faisait tellement de bien. Personne ne pouvait me détacher de lui...

Le contenu de ce post n'a pas pu exister, considérer les mots qui suivent comme la trace d'une distorsion temporelle qui n'impacte que l'intéressée, heureusement.

@Aliosus Nerrah

Elle aussi riait, c’était vraiment beau à voir. Puis m’assura que je devrais me débarrasser d’elle, tant elle ne me lâcherait pas. C’était vraiment mignon de me dire ça.

- J’ai envie de me débarrasser de toi, disais-je en ricanant.

Elles empoigna vivement mes mains avec toute la douceur possible. Puis ma belle reine d’Halloween fixa mon foulard en prétendant que j’avais tout prévu.

- On va plutôt dire que c’est ma mère qui à tout prévu, assurais-je alors, en riant toujours plus.

Puis elle se chamailla contre une mèche rebelle qui s’engageait devant son oeil. Après une veine tentative pour l’enlever, elle se blottit contre moi. Cela faisait tant de bien quand elle se serrait contre moi, c’était apaisant et magique. Je mis alors ma main, toujours attachée à la sienne, sur son front et fis glisser la mèche pour l’empêcher de se rebeller une nouvelle fois. L’aura réconfortante de Debra m’envahissait. Pour rien au monde je ne voudrais la lâcher. C’était mon eau, qui à chaque gorgée m’enivre de plus en plus et me caresse calmement, doucement. L’eau qui ne se tarie jamais et me fait voir dans ces profondeurs, de belles couleurs enchantées.

Après cette belle contemplation, je mis à nouveau un genou à terre, cette fois-ci, de manière plus sereine. Je la regardais droit dans les yeux, le sourire au lèvre.

J'avais hâte d'entamer une danse avec elle, malheureusement, la scène ne semblait pas être prête à accueillir des danseurs. Je me tournais alors vers une alternative de dernière minute qui vint me titiller.
J'entourais ma cavalière de mes bras, tout en avançant vers elle, pour la faire reculer et rejoindre le buffet et ainsi se mettre plus à l'écart du centre de la salle.

@Debra Brunn