En fin de compte, Lili m’avait sauvé d’un terrible drame et d’une punition que je n’aurai jamais vu arriver si elle ne m’avait pas arrêtée. Le bal était devenu un grand n’importe quoi. Pour être honnête, je n’avais absolument aucune idée de ce qui était en train de se passer, les élèves se lançaient des verres à la figure, certains lancèrent des sorts en criant vouloir se venger. Cet évènement est ce que je qualifierai d’un véritable zoo et tout ça pourquoi ? Pour une couronne de ce que j’avais entendu. Pff Pitoyable. Je préférai de loin profiter de la compagnie de Lili qui s’était excusée de m’avoir posé la question de savoir si j’allais bien. Sa réponse me fit sourire doucement, elle ne voulait pas faire de mal, au contraire même elle voulait prendre soin de moi et je la remerciai de se préoccuper de moi.

Mais notre conversation prit une drôle de tournure, après lui avoir demandé où était son amoureux elle me répondit qu’elle avait préféré prendre le risque de subir les foudres seuls mais quand elle m’avait dit ça je n’avais pas bien compris de qui craignait-elle de subir les foudres et pour qu’elle s’en inquiète ça devait surement être de la part de quelqu’un d’important. Puis vint un déclique qui me remit toutes les idées en place. Elle mentionna le nom de mon cavalier, Brett. Mes sens se mirent tous en alerte et mon cœur se mit à tambouriner d’angoisse dans ma poitrine. Comment j’ai pu le laisser seul ! pensai-je en tournant la tête en direction du buffet où nous étions tout les deux mais il n’était pas là…Bien sur qu’il n’était pas là, qui aurait attendu une fille qui s’absente pendant belle lurette pour ne réapparaitre qu’une heure après ? Mais Merlin savait que je m’en voulais de m’être comportée ainsi.

Poussant tout le monde sur mon passage pour rejoindre le buffet où notre soirée avait commencé, je commençai à me tenir sur la pointe des pieds et à regarder autour de moi dans l’espoir de pouvoir apercevoir la tête de mon petit blond au yeux vert. Brett, Brett, Brett, Brett, je n’avais que son nom à la bouche et dans mes pensées et à force de le chercher en vain dans ce bain de foule sans résultat, je commençai à me dire qu’il était parti soit pour s’amuser avec quelqu’un d’autre soit il avait rejoint son dortoir. Quand cette terrible pensée traversa mon esprit, je m’assis sur un banc et baissa la tête remplit de déception. Je n’étais pas déçu contre mon amoureux, non. J’étais déçu contre moi de l’avoir lâché pour avoir essayé d’aider une personne qui n’en valait clairement pas la peine…

Le visage à demi-coloré et abattu, je me dirigeai lentement vers le buffet du bal en trainant des pieds pour essayer de profiter de ce reste de fin de soirée toute seule. Ce n’était pas tous les jours qu’on fêtait Halloween et il fallait que j’arrive à en profiter quand même sauf que je me rendais bien compte que ce bal, sans mon Brett, n’avait pas du tout la même saveur.  En mer servant un verre de Jus de citrouille, je continuai de le chercher parmi les autres élèves qui dansaient se bagarraient et autres mais j’avais beau connaitre son costume, je n’arrivais pas à le voir… Dans un espoir de le voir revenir, j’avais rempli deux verres de Jus que je pris avec moi avant de repartir m’asseoir sur le banc en attendant avec espérance que mon Carter revienne…J’allais attendre autant de temps qu’il le faudrait et quand il sera là, je m’excuserai comme je ne l’avais jamais fait auparavant. Ma conduite envers lui était inacceptable et j’espérai secrètement que les Patacitrouilles et le jus de fruits, m’aideraient à supporter mes excuses…Mais pour que je puisse les présenter, il fallait que mon Brett revienne à moi…


@Brett Carter

Ulysse essaya de me consoler après bon énorme bêtise, j'essuyais alors mes yeux tendis que je l'écoutais. Je souris alors à mon ami quand il me dit que toutes les princesses n'ont pas de couronne et que j'étais la Reine de Gryffondor. Je buvais ses paroles sans vraiment faire attention à ce qu'il se passait autour de nous. Je fis quand même un retour à la réalité quand un garçon que je connaissais pas agressa Ulysse vu qu'il avait prit ma défense. Il faudra vraiment que je m'excuse mais ce n'est pas si facile après ce que j'ai fait quelques minutes auparavant et encore moins facile après s'être fait attaquer par des Poufsouffle enragés. Je ne m'excuserais pas tant que EUX ne se seraient pas excusé. Herminie essayait de calmer la situation qui dégénérait de plus en plus, elle finit par lancer un signal histoire d'avertir un professeur, tout ce que je craignais. Si je finis punit je l'ai mérité mais mes amis ont juste essayé de venir à mon secours, de me sortir de là.

Ulysse enleva la bestiole de mes cheveux car elle n'avait pas bougé d'un poil et sécha mes vêtements grâce à un sortilège. Avant que je ne puisse le remercier, un professeur qui arriva était sans doute le seul que je redoutais, Mr Penwyn. J'ai du faire face à des situations assez étranges en sa compagnie comme l'histoire du rencard ou des couloirs la nuit. Il allait tous nous punir. Je vis cependant Hestia fuir avant de se faire attraper et me lançait des regards assez furieux en raison de la présence de mon ami qu'elle ne portait pas dans son coeur, loin de là.

"Monsieur punissez pas Ulysse, il a rien fait du tout. Il m'a juste aidée et m'a défendu. S'il vous plait Monsieur... Vous pouvez pas punir un innocent quand même... Moi je le mérite mais pas lui..."

Je me retourna vers mon ami pour le remercier car c'était la moindre des choses tout comme le fait de confirmer à Mr Penwyn qu'il était innocent dans cette histoire.

@ulysse mage @Edward Penwyn et tous les autres...

   Eileen n’en croyait ni ses oreilles, ni ses yeux. Lorsqu’une autre Gryffondor était venue à la rescousse de l’usurpatrice, écrasant alors une tartelette dans le visage de Rey elle ne savait pas, au premier abord si elle devait rire -car il fallait dire que la scène était légèrement comique et puis Rey était assez dur avec l’équipe cette année alors elle le voyait un peu comme un retour du karma- ou sortir encore plus de ses gonds. C’est le moment que choisit un troisième Gryffondor pour se plier en douze et ainsi tenter de justifier les actions de la fille.

   Sa frustration grandissait de plus en plus, comment pouvait-on tenter de justifier de tels actes ? Alors certes, elle était mal placée, ayant envoyé elle-même un verre de jus étrange au visage de « Harley Quinn » mais elle n’essayait pas, elle, de se justifier. Car malgré la débilité de son geste, il n’avait pas été commis par pure méchanceté ou jalousie, non, loin de là. Son geste était pour la jeune brune un moyen comme un autre de venger son amie.

   La brune n’eut, cependant, pas l’occasion de rester bloquer sur la tentative de défense du garçon Gryffondor car une toute autre émotion s’empara d’elle, le choc. Rey venait de lancer le sortilège du Crache Limace… et c’est Aliénor qui le reçut de plein fouet. L’Irlandaise eut un mouvement de recul, rejoignant alors le demi-cercle qui s’était formée autour de la voleuse de couronne ; et regarda, désemparée, Aliénor quitter la salle en courant. Elle aurait voulu la rejoindre mais elle ne le pouvait pas, l’histoire ici n’était pas encore réglée.

   Son regard fit soudainement volte-face vers le Gryffondor, venait-il d’insulter sa maison ? Si Eileen était en colère auparavant, elle ressentait désormais une réelle furie s’élever en elle. Comment osait-il ? Les mots salvateurs de Minie qui prônait le calme et la sérénité lui passèrent complètement au-dessus de la tête. Il avait été trop loin. Et elle allait lui partager le fond de sa pensée mais le changement de ton de la préfète Poufsouffle l’arrêta net cette fois-ci. Eileen pesta alors dans sa tête, mais ne pipa mot. Elle était raide comme une statue, immobile, mais ses yeux. Oh ses yeux, ils ne valaient mieux pas les regarder tellement le regard qu’elle lançait aux trois Gryffondor était noir, aussi noir que l’abysse des océans, que les recoins de l’espace froid et sans vie. Même l’arrivée d’un professeur ne changea rien.

   Elle sortit néanmoins dans le couloir, comme demander, mais n’en quitta pas pour autant le trio des yeux.


@Ulysse Mage @Herminie Peers @Edward Penwyn @Lexie Grey @Hestia Andrew

Alors tu regardais toujours ta grande soeur dans les yeux, avec ton air de vieille folle paniquée. Tout tournait vite, très vite dans ta tête. Il te fallait trouver une solution, quelque part où l'emmener... Mais les paroles d'Alienor vinrent te foutre une claque.

"Laisse moi Harriet."

Alors comme ça, elle ne voulait pas de toi. Toi qui avais su la réconforter quand ça n'allait pas ! Enfin bon, Harriet, c'était compréhensible. Toi non plus, je te jure que tu n'aurais pas voulu devoir te coller une gamine maladroite dans les pattes alors que des limaces s'enfuyaient de ta bouche. Mais comme d'habitude, tu faisais la fille têtue, celle qui ne veux pas comprendre. Alors tu ne comprenais pas, tu ne comprenais pas qu'elle te rejette comme ça.
Tu la laissas donc s'enfuir en courant. *Tant pis pour elle* Tu aurais pu lui crier qu'elle faisait chier, continuer à la suivre... Mais tu restais plantée là, à regarder les limaces qui parsemaient le couloir. Debout, seule, tu ne réfléchissais plus. Ça faisait chier, pourquoi toutes les soirées d'Halloween se finissaient en course-poursuite dans le couloir ? Tu te souvenais de l'année dernière. Tu n'avais pas été très gentille avec cette fille, mais bon au moins tu l'avais sauvée. Et tu avais peur qu'Alienor se retrouve dans la même situation, qu'une gamine la trouve allongée dans un couloir et la traine par les pieds jusqu'à l'infirmerie. "J't'abandonnerai jamais toi, Alienor." Je croyais que ce n'était pas un truc con, cette promesse. Qu'est-c'que tu foutais alors, Harriet ? Il te fallait la retrouver, ou sinon cela allait te bouffer toute entière.

Mais les quelques secondes de réflexion avaient laissé le temps à la momie de filer, et alors que tu t'apprêtais à partir à sa recherche, des voix te firent sursauter.
Voilà qu'un professeur et de nombreux élèves sortaient de la salle, et ils n'avaient pas l'air joyeux. Oui, tu les reconnaissais pour la plupart car ils avaient été impliqués dans la bataille. Certains se justifiaient innocents, non mais et puis quoi encore ? Si Alienor était dans cet état, toute seule quelque part dans le château, c'était bien leur faute. C'était la faute de leurs gamineries, et tout ça à propos d'une pauvre couronne, désespérant !
Alors, à leur attention, tu crias et lâchas toute la colère qui crispait ton coeur.

"Faites pas les innocents, pt'ain ! À cause de vous, Alienor est toute seule quelque part en train de gerber des limaces ! Vous vous êtes pris pour qui ?"

Tu bafouillais des paroles, au bord des larmes. Tu lui avais promis, Harriet. Promis de ne jamais l'abandonner. Qu'est-ce que tu foutais, putain ?

@Alienor Delphillia
@Edward Penwyn
@Herminie Peers et tous les autres punis.

@Galvane Rytz

Rose est en première année
Date: 31 Octobre 2044

Précédemment

La soirée de Rose au Bal d’Halloween de Poudlard ne se déroulait pas vraiment selon ses plans. Elle avait tout d’abord raté la chorale des crapauds de l’école parce qu’elle avait commencé à préparer son costume avec du retard. Heureusement elle était arrivée dans les temps pour le concours de danses macabres auquel elle s’était inscrite avec Pansy Konowa. Elles avaient été jugées sur un twist infernal et avait terminé en cinquième place. Rose était néanmoins soulagée de ne plus faire la girouette et de maintenant récupérer des forces dans un coin de l’immense salle de bal avec un jus de citrouille à la main.

A présent, elle regardait avec une certaine curiosité le spectacle que se donnait certains jeunes sorciers et sorcières. Elle n’en connaissait aucun et se félicita intérieurement d’avoir gardé ses distances. Elle n’entendait que certaines bribes de conversation tout en tortillant ses cheveux métamorphosés. Grâce à l’aide de certaines de ses camarades de maison, Rose avait réussi à créer le costume de son choix : ses cheveux avaient été ensorcelés pour se transformer en petits serpents se tortillant sur eux même.

LE COSTUME DE ROSE

Reducio

Un hommage à l’une des créatures magiques les plus mystérieuses, Médusa, mais aussi au fondateur de sa maison. Elle eut alors un petit sourire en coin tout en regardant les armoiries de son école, gravées dans les murs de cette salle. Rose commençait à être fatiguée et elle se demandait si il n’était pas temps de partir dormir. Elle avait d’ailleurs renversé du jus de citrouille sur un tapis par inadvertance.

Tout en gardant des distances de sécurité avec les autres étudiants qui avaient eux aussi renversé certains breuvages, Rose commença à se diriger vers la sortie.

Edward venait de gouter la boisson proposée durant la soirée. Rien de spécial? Eleanor n'était pas réellement convaincue par la réponse de son collègue. Eleanor était très attachée à l'aspect esthétique de ce qu'elle mangeait ou buvait, pas étonnant, alors, qu'elle se méfie du breuvage verdâtre servis pendant les festivités. Peu convaincue, elle sourit à la blague que son collègue venait de faire concernant sa boisson préférée, le Whisky Pur Feu.

-"Je suis bien d'accord avec toi Edward ! Mais sans alcool, les soirées sont plus folles non?!"

Eleanor n'était que peu convaincue parce ce qu'elle venait de dire. C'est évidemment avec une part d'ironie qu'elle venait de répondre à son collègue.

Un élève arriva devant elle afin de saluer les trois professeurs. Eleanor mit plusieurs secondes à reconnaitre. Quel changement ! Contrairement à Eleanor, il avait fait un véritable effort dans le choix de son déguisement !

-"Bonsoir Monsieur, très beau déguisement ! Je vous souhaite une bonne soirée !"

On ne pouvait pas vraiment dire que le déguisement était beau puisque le but était de le rendre effrayant mais, en tous cas, il était très réussi.

Eleanor, n'ayant toujours pas touché à sa boisson, fut obligée de le faire quand Edward invita les deux jeunes femmes à aller danser. Arwen n'avait pas encore gouté sa boisson. Visiblement, elle aussi était un peu surprise par l'aspect de la boisson. Eleanor avait une folle envie d'aller danser ! Elle prit son courage à deux mains, ferma les yeux et but une première gorgée de sa boisson. En effet, il n'y avait rien de bizarre ou de mauvais à signaler !

-" Quand tu veux, je te suis ! J'ai hâte de découvrir le fameux déhanché endiablé d'Arwen !"

Eleanor termina son verre en quelques secondes avant de déposer le verre vide sur une table et de se rendre sur la piste de danse

@Arwen O'Sullivan @Edward Penwyn

Précédemment

La musique s'atténua au fur et à mesure jusqu'à devenir un bruit de fond, recouvert par une voix qui s'éleva dans la pièce pour faire taire les plus dissipés. Peers allait être couronnée Reine de la soiré, elle était l'heureuse gagnante. C'est ce qu'il venait d'être annoncé. Sans se faire prier, Alaska mit tout son cœur dans les applaudissements destinés à son égard. Puis suite à son discours et à la mention de son nom, elle lui adressa un petit clin d’œil, ainsi qu'un signe de la main pour la remercier. A la fin du bal, la jeune fille lui adresseraient sûrement quelques mots pour la féliciter, mais cela devra attendre. Pour l'instant, toute sa concentration se reposait sur Mike. Mike et ses taches de rousseurs. 

"C'est pas très agréable non, ça me serre beaucoup trop. marmonna la brune en cherchant les yeux du garçon. Elle y voyait un peu double, ses réflexes étaient ralentis. La voix du Serdaigle lui parvient à travers le brouhaha des bavardages, et elle répondit d'un ton détaché : Heu... Oui, pourquoi pas. Alaska avança lentement vers lui. Faire fonctionner ses jambes lui demanda un terrible effort de concentration. Maintenant, elle mourait de faim. Elle avait le vertige. La jeune fille n'avait pratiquement rien avalé aujourd'hui. 

Malgré le fait qu'elle cherchait désespéramment refuge dans les bras du garçon, elle ne tenait plus debout : le souffle des basses menaçait chaque seconde de la faire tomber à la renverse. Elle se tourna vers lui. "Mike, je veux m'asseoir. Sa lèvre inférieure tremblait, et elle fut prise par des fourmillements sur tout son avant-bras. J'ai mal eux pieds, et à la tête." Alaska cherchait du regard un coin tranquille où se reposer, mais sans savoir qui, ni comment on venait de la percuter, la pièce se mit à tourner autour d'elle. Les carafes du buffet se tordaient comme si elles étaient en caoutchoucs, les lumières des guirlandes enflaient et se rétractaient. Le plancher vibrait, elle avait envie de vomir. Subitement, elle arriva à convaincre ses jambes de la porter jusqu'à une table reculée. La salle se brouillait autour d'elle, les couleurs s'estompaient, elle ne voyait plus maintenant que les lueurs blanches des guirlandes. Le bras de Mike n'était plus assez ferme pour qu'elle prenne appuie dessus, sa tête était trop lourde, elle étouffait. 

Tout était devenu noir. 

Quand la brune revint enfin à elle, elle ouvrit les yeux prudemment et reconnue le visage de Mike se pencher au dessus d'elle. Sa voix lui paraissait lointaine. Des hochets s'agitaient dans sa tête. Alaska parvint à se redresser en position assise. "Je vais bien. peina-t-elle à dire, sans lui donner le temps de lui poser la question. C'est l'émotion. Je n'ai pas mangé. J'ai eu un vertige."

Fin.
@Mike Table

Précédemment I, II, III, IV, V et VI

« Un bon bal se doit d’être secoué par quelques scandales. Le tout est de ne pas être au cœur de l’un d’eux. »
Tante Élise s’amuserait certainement, ce soir, si elle était encore une petite fille. Toute femme qu’elle était désormais, elle serait certainement fière de voir avec quelle facilité Alice virevoltait entre les bêtises de ses camarades.
La jeune Sangblanc avait agit contre son ennemi avec justesse et efficacité : la hyène était humiliée, et éloignée de son amoureux. Alice était prête pour les réceptions françaises auxquelles assistait Élise.

Mais est-ce que sa tante aurait laissé son cavalier lui être arraché par un chaperon autoritaire ? Serait-elle resté impuissante alors qu’une injustice se déroulait sous ses yeux d’argent ? La gorge serrée, Alice laissait traîner sa main tendue dans un geste désespéré vers Christopher. Monsieur Penwyn avait vu ce qui s’était passé, et s’apprêtait à punir un innocent. Un innocent qu’Alice avait poussé à faire une vilaine chose sans qu’il n’en ai conscience.
Et elle restait figée, alors que Christopher disparaissait, happé par les mouvements des vampires, des momies et des anges déchus.

Sa main vint couvrir sa bouche pour étouffer une petite plainte douloureuse. Circée, qu’avait-elle fait ? Qu’allait-il arriver à Christopher ? Il ne devait pas se laisser faire, il devait se défendre ! Et il le ferait, Alice le savait... non, elle l’espérait.
Pourquoi n’allait-elle pas tout expliquer à monsieur Penwyn ? Elle connaissait l’homme, savait qu’il était juste ! Il ne ferait aucun tort à un innocent. Il comprendrait ! Et pourtant, Alice n’avait fait aucun pas pour partir à sa poursuite. Aucun. Elle demeurait figée.
Oh, et au diable tante Élise et ses adages de marquise !

«  Monsieur Penwyn ! Attendez !»

La fillette s’élança à travers les valses et les danses contemporaines, cherchant désespérément à retrouver un Baron Samedi et son lutin de Cornouailles. Il fallait les retrouver.

Illuminations d'Halloween - sur des musiques du même genre

Après l'élection de la reine, le choix du roi et les discours, la danse a repris pour une courte durée avant de laisser place au spectacle des illuminations d'Halloween. Des feux d'artifice magiques en forme de citrouilles, de sorcières au nez crochu, de fantômes, de sombrals, de vampires et autres créatures de la nuit explosent dans le ciel de la salle de bal. Le spectacle est franchement magnifique, jusqu'à ce que l'on remarque d'autres feux moins plaisants : la marque des ténèbres et des inscriptions : à mort les sang-de-bourbe, les traîtres doivent périr, et autres joyeusetés. La musique s'arrête brutalement. Au fond de la salle, bloquant l'entrée, un groupe d'une quinzaine d'élèves "déguisés" en Mangemorts et qui, par leur taille, paraissent âgés, pointent leurs baguettes vers l'intérieur. Vous ne les voyez pas, mais d'autres élèves gardent l'entrée. Une voix émerge alors, probablement leur chef :

"Traîtres et sang-de-bourbe, montrez-vous et personne ne sera blessé !"