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24 nov. 2019, 10:36
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Les illuminations commencent et m’émerveillent.
Quand soudain je vois parmi elles  la marque des ténèbres apparaître. 
Qu'est ce qu'elle fait là?
Quelques instants plus tard, des... Mangemorts, ou non, plutôt des élèves déguisés en mangemorts entrent dans la salle.

-Traîtres et Sang-de-Bourbe, montrez vous et personne ne sera blessé.

Qu'est ce que c'est que ça?
Je me tourne vers Felinah avant de me souvenir qu'elle est comme moi, descendante d'une famille sorcière depuis plusieurs générations.
Tant mieux, aucun de nous n'est en danger dans l'immédiat.
Soudain une voix féminine prononce des noms.
Les noms de trois nés-moldus.
Rufus, Edwin, Wilson.
C'est celui de Rufus, dont je suis "l'apprenti" qui attire mon attention.
Je n'avais pas fait attention au fait qu'il soit un né-moldu.
Cela à t-il réellement de l'importance finalement?
Je ne sais pas.
Je secoue ma tête, qu'est ce que je raconte, bien sur que ça a de l'importance.
Eli', Papa, Maman, tout le monde le dit.
J'attends qu'ils aient tous fini de parler puis je prends la main de Feli' et éleve la voix de façon à ce que tout le monde m'entende.

-Bon, je n'ai pas que ça à faire moi! Que les né-moldu et traîtres se dénoncent, ils ne vont pas vous tuer ce sont des élèves, et au moins ceux qui n'y sont pour rien dans cette histoire pourrons rentrer dans leurs dortoirs tranquillement. Vous voyez pas que c'est juste une très mauvaise blague?

Franchement le manque de courage de certaines personnes m’impressionne.

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

24 nov. 2019, 14:02
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Antonn Clifford Désolé pour le retard <3


Avant le concours

Je ne sais même pas si la fille avec qui Antonn discutait m’a parlé. Je ne l’ai pas écoutée. Les yeux rivés sur Lui. Pour une raison que j’ignore, tout autour de moi commença à s’effacer. Comme par un sort, ce qui créait ce décor de fête devenait de moins en moins intéressant. Flou.
J’osais à peine le quitter des yeux de peur qu’il disparaisse dans un souffle, comme un rêve, un doux murmure.

Après le concours

Je peine encore à me rendre compte de ce qu’il s’est passé. C’était magique. Tout s’était passé si vite. Et malgré notre chute, je ne l’avais pas quitté des yeux. Et comme si une fusion, une même impulsion nous avais poussés, une élégante pirouette suivie d’un porté nous avais menés sur le podium.
C’est à nous que reviens l’ouverture du bal.
Je stresse un peu, tous ces regards braqués sur moi... Bien qu’au final... Il n’y en a bien qu’un seul qui m’importe.

Sa présence me calme, me détends. Se remarque me fait rire, et dans un souffle je murmure :

- Ce n’est peut être pas que pour ton talent qu’ils demanderaient un autographe...

J’ignore s’il m’a entendue, mais sûrement m’a t’il vu rougir à ces mots. En même temps, je ne pus m’empêcher de penser silencieusement « J’espère que tu ne donnerais pas d’autographes à d’autres filles... »

Alors que nous commençons à danser, j’oublie tout, mes yeux plantés dans le siens, noyée dans ces nuances écorce et brume.
Je sens encore le contact de sa main sur ma tête et sur ma taille. Comme une marque tiède pour ne pas oublier.
Je lui souris avec douceur.

Après la danse, début des illuminations

C’était un moment magique. Une fois de plus.
À côté de lui, j’admire les illuminations avec délice.
Quand, tout se brise.
Un brutal retour à la réalité.

Des voix clament haut et fort des paroles au sens que je saisis à peine. Que se passe-t-il donc ?
Sang-pur ou pas, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter.
Je ne dis rien, je me tais, j’observe en silence la scène qui se joue sous mes yeux.
Je comptais juste m’effacer aux yeux de tout le monde, lâchement c’est vrai... Mais les mots d’Antonn me laissent figée sur place. Peut être y a t’il une part de vérité dans ce qu’il dit mais quelque chose me frappe tout de même.
Dans un élan que je ne comprends pas, je me place derrière lui, mon menton presque posé sur son épaule avant de lui murmurer plutôt timidement :

- Si je n’avais été de sang-pur, aurais-tu dis la même chose ? Et si cette fille avait clamé mon nom haut et fort comme celui des autres, aurais-tu dis la même chose ?

Je l’avais soufflé de manière à ce que lui seul m’entende.
Une fois fini, j’enlevais ma tête en me mordant la lèvre -regrettant un peu ce que je venais de dire - et avec, au fond de moi, un léger pincement au cœur.
J’en vins à douter, me rappelant ce que nous avions dit dans le train. J’eus envie d’ajouter en silence, mais les mots glissèrent de mes lèvres :

- Si je n’avais été de sang-pur, serais-tu même devenu mon ami ? 

Toutes les marguerites, mêmes les plus abîmées, fleuriront un jour.
« Even if the clock hands stop for a while, the flowers will definitely bloom someday
A wavering fantasy, even if it's only a mirage, I'll definitely catch you » J.One

24 nov. 2019, 14:23
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Geneva était toujours assise sous la table, des larmes coulant de ses yeux, et un autre liquide coulant de son nez. Elle renifla nonchalamment, et releva la tête quand quelqu'un d'autre était arrivé sous le buffet. Celle-ci lui demanda, sûrement pour se rassurer, si les professeurs allaient les protéger. La jeune Serdaigle essuya ses larmes avec le revers de sa main et lui dit, en sanglotant :

« J'espère qu'ils vont faire quelque chose... Je l'espère... »

Que faisaient leurs professeurs ? Pourquoi n'avaient-ils encore pas agis ? Énervée, mais encore apeurée, Geneva sortit de dessous la table où elle était cachée, souhaita bonne chance à sa camarade, puis s'avança au hasard dans la foule. Soudain, elle entendit les dires d'une fille. Ça lui glaçait le sang. Une Serpentard, Carry Harrison, venait de dénoncer des Nés-Moldus qu'elle connaissait. Cherchant la provenance de la voix, elle voulait faire du mal à cette personne qui avait dit de pareilles horreurs. Elle voulut s'échapper, mais les portes étaient fermées. 

Un groupe d'élèves était près de la porte, et, apparemment, tentait de sortir. Elle reconnut une Serdaigle qu'elle avait déjà croisé dans son dortoir, et Edwin. Bien qu'elle n'avait pas d'affinités avec la première, et qu'elle ne s'entendait pas avec le deuxième, elle arriva vers eux, sa baguette prête à être utilisée. Pourquoi l'avait-elle prise ? Elle n'en avait aucune idée, mais elle de félicita intérieurement d'avoir prit l'habitude de prendre le morceau de bois avec elle. En approchant de ses deux camarades, elle dit :

« On veut sortir. Laissez-nous passer. »

Au moment où elle prononça ses paroles, elle se rendit compte qu'elle aurait mieux fait de rester sous la table... 

Deuxième année RP
“Je n'avouerai jamais que certaines de mes propres émotions m'effraient”, Lomepal

24 nov. 2019, 14:45
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Elle aurait pu se taire, à vrai dire elle aurait peut-être dû. Mais là c’était juste trop, tout son corps bouillonné de rage. Tout ce que ces idiots avaient réussi à faire c’était de gâcher la soirée. Déjà énervée pas l’autre emmerdeuse de première. Là elle n’en pouvait plus, elle craquait. Athéna était bien loin de la gentille petite fille que tout le monde connaissait et il était plus que temps de se servir de toute cette colère qui bouillonnait en elle depuis le mois de Mai. Se frayant un passage le plus près possible du groupe d’attardée mentaux déguisé en mangemorts elle éleva la voix, une voix froide, hargneuse et tellement en colère qu’elle savait d’avance qu’elle allait choquée certains de ses amis. Habitués à la voir si calme.

« Vous êtes fière de vous bande d’imbécile ! Il n’y a déjà pas assez de problème comme ça pour que vous veniez en rajoutez déguiser en Mangemorts en faisant peur à tout le monde ! En semant la zizanie alors que c’était censé être un moment festif ! Vous mettez le feu à la poudrière ! Vous n’avez vraiment rien de mieux à faire que de venir gâcher une soirée ?!? »

Plus elle enchainait et plus le débit de sa voix montait, tous les sentiments retenus depuis Mai explosé et si elle ne s’était pas retenue elle aurait déjà mis un poing dans le visage de chacun de ces imbéciles.

« Vous pensez vraiment que ce type de sujet se prête à la rigolade alors que certains d’entre nous ont perdus des membres de leurs familles ?!? Que certains se font insulter simplement parce qu’ils portent une putain de titre idiot ?!? Si c’est ça la belle suprématie des sangs purs alors je préfèrerais mille fois être une traître ou un sang de bourbe ! Maintenant un petit conseil parce que j’en ai vraiment mais vraiment marre -dit elle en penchant vers un membre du groupe - Sois-tu nous laisses sortir, soit je te fais avaler ton déguisement tellement vite que tu n’auras pas le temps de t’étouffer avec. »

La lionne était plus menaçante que jamais, et ça malgré le fait qu’elle ne soit qu’une deuxième année. Il faut dire que jamais elle n’avait eu un regard aussi noir, son dos était raide comme un bâton, les poings si serrés qu’elle sentait ses ongles transperçaient sa peau. Sa baguette, était prête à sortir à tout moment. Et si elle devait écoper d’heures de colles par la suite et bien tant pis. Elle aura au moins eu le luxe de lui mettre poing en pleine face et ça, ça n’avait pas de prix.
Mais elle ne bougerait pas de là, elle camperait sur sa position jusqu’à ce que le groupe d’imbéciles bougent parce qu’Athéna n’était pas près de bouger. Certainement pas.

Να είστε δίκαιοι αν θέλετε να είναι δικό σας.
Soyez juste si vous voulez qu'on le soit envers vous.

24 nov. 2019, 15:37
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Lorsque Joanne ouvrit la porte, Oliver offrit un sourire à sa cavalière, qui lui fit remarquer avec ironie son allure « terrorisante ». La professeure de Runes était vêtue d’une jolie robe d’un noir profond.

« Eh bien, je vous le prêterai avec plaisir ! répondit Oliver en réponse à Joanne pour le fouet. »

Lorsqu’ils arrivèrent devant l’entrée de la salle, avec un peu de retard, le professeur d’Astronomie constata lui aussi la présence de nombreux élèves ce soir-là. Est-ce que les deux adultes seraient à l’aise au milieu de tous ces enfants ? Oliver n’en était pas du tout certain. Quelques fois, les enfants pouvaient être si excités – souvent – à l’occasion de soirées comme celles-ci, qu’il ne savait pas où se placer ni quoi répondre quand on lui parlait. Il se doutait juste qu’il fallait un minimum sourire – même en ce soir d’Halloween ?
C’est justement lorsque ces pensées traversaient son esprit qu’une élève de Serdaigle, inconnue aux yeux du directeur de Gryffondor, s’approcha des deux professeurs pour leur souhaiter une bonne soirée. Celle-ci fit une révérence, ce qui n’était pas commun, et Oliver mit plusieurs secondes à comprendre pourquoi, élucidant le costume dont était vêtue l’élève. Il sourit alors légèrement, et répondit simplement :

« Bonsoir miss, merci pour votre compliment. »

Il attendit que sa cavalière réponde à l’élève également avant de se diriger vers une table sur laquelle était disposées boissons et confiseries.

« Mmh… Il n’y a que des boissons pour enfants ! souffla-t-il dans l’oreille de Joanne avec un peu de malice. »

Le concert du chœur des crapauds se termina aux alentours des vingt heures, pour ensuite laisser place au concours de danses macabres, où les deux professeurs virent les jeunes gens se trémousser. Le défilé des déguisements eut lieu juste avant l’élection de la Reine des Sorcières, titre remporté par Herminie Peers, une élève de Poufsouffle.

Mais alors que les illuminations d’Halloween commençaient, d’autres illuminations apparurent, assez inquiétantes. On était bien le soir d’Halloween, mais il ne fallait tout de même pas pousser aussi loin les horreurs. Oliver fronça alors les sourcils et regarda Joanne.

« Allons les voir, je n’aime pas ça, déclara-t-il en voyant certains élèves tout aussi choqués. »

@Joanne Taylor et @Celia-Awena Fournier
Navré pour mon retard incommensurable...

« Tu crois qu'on invente les gens qu'on aime ? »
« Elle pirate ton cœur pour entrer dans ta tête ! »

24 nov. 2019, 15:37
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Tout était passé trop vite, les évènements se suivirent à une telle allure qu'Adrien n'avait pas eu le temps de réagir comme il aurait voulu.

La soirée avait pourtant si bien commencé, il avait retrouvé son ami Chems et il s'était mis à danser sans réfléchir au rythme de la musique. Ce n'était pas le plus grand des danseurs mais il avait été entraîné par son ami et il avait acquiescé sans se poser trop de questions. Chems avait avait le talent de faire rire Adrien quand il faisait des danses avec un style des plus particuliers.

Adrien était heureux d'être venu à ce Bal, il n'avait aucun regret, il s'amusait comme un fou. Il allait très vite regretté de s'être immiscé dans cette soirée après avoir vécu l'évènement de l'élection de la Reine du Bal. Que ce soit Herminie ou une autre personne qui soit élue Reine du Bal ne lui faisait ni chaud ni froid. Il assistait à la scène sans grand enthousiasme bien qu'il admettait que Herminie avait un très beau costume.

Le règne de Herminie fut de courte durée. La jalousie menait certains à faire de actes qui semblaient totalement non-réfléchis. Il ignorait qui était cette personne mais son acte allait gâcher la soirée.

Adrien assista, bouche bée, a la scène, de nombreuses personnes semblaient remontés par ce qui venait de se passer. Voyant Chems assez énervé, Adrien voulait agir pour calmer son ami et lui éviter les problèmes mais il n'arrivait pas à bouger, il était tellement choqué de ce qui se passait. Il n'avait pas l'habitude de voir autant d'animosité. Cela touchait beaucoup Adrien de voir Chems dans cet état, il n'aimait pas le voir comme ça.

Il fallait agir mais Adrien restait muet, tout se passait devant lui, il n'arrivait pas un sortir un mot, à faire un geste. Il n'avait qu'une envie, pleurer, il se sentait impuissant. Un professeur dont il avait oublié le nom visa les élèves qu'il allait punir. Chems en faisait partie, il voulait le défendre mais rien ne sortait. Il était redevenu le petit enfant timide qui n'osait rien dire.

Cette soirée lui avait permis durant un court instant d'être transformé en une autre personne qui était à l'aise et qui ne faisait pas attention au regard des autres mais là, il était revenu à l'état de départ.

Adrien n'avait plus vraiment sa place à ce Bal suite au départ de son ami. Il décida de s'asseoir, le regard vide, il était un peu désorienté.

@Chems Daley

2ème année RP

24 nov. 2019, 19:20
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Précédemment : I
@Alice Sangblanc


Je suis au milieu de la foule, compacte à notre endroit. Mon bras armé presse doucement contre celui d’Alice, alors que j’observe du regard la suite des évènements. Son contact m’est étrangement rassurant.
Perception a écrit :
La chaleur de son corps se transmet à travers notre vêtement. Un sursaut électrique, régulier tends ses muscles à notre contact. Ses yeux à cet instant n’ont jamais été aussi profonds…
Électrochimie a écrit :
Adrénaline et ocytocine entremêlée… La confiance mutuelle face à l’adversité… Nous chauffons aussi…
Suggestion a écrit :
C’est la seconde fois après tout, que nous sommes liés, nos émotions augmentées par le danger de notre situation.
Un rouge discret me monte aux joues, alors que toute la réalité de notre contact se déroule dans mon esprit. Je ne peux esquiver mon trouble car c’est à ce moment qu’elle décide de me répondre. Son regard s’ouvre, cherche le mien, ardent, partageant avec moi son doute, ses craintes. Je ne l’interromps pas.
Logique a écrit :
La foule nous couvre tel un manteau sécurisant. Au milieu nous risquons bien moins qu’à découvert.
Tension a écrit :
Nous sommes piégés ! Sans portes de sortie. Tout peut basculer dans la violence à tout moment !
Suggestion a écrit :
Elle se fiche de tout cela. Ce n’est pas le danger qui l’intéresse.
Mon corps se retourne vers le sien, alors que ma main libre vient doucement chercher la sienne, sans la quitter des yeux. Je souris simplement, une légère tristesse dans la commissure de mes lèvres.

« Bien sûr que j’ai peur… J’ai peur tout le temps… »

Je la regarde, comme si à cet instant n’existait plus que nous, à travers toute cette salle. Les mots me manquent pour exprimer réellement ce que je veux dire. La peur fait partie de moi depuis mon plus jeune âge, alors que mes expériences m’ont projeté dans des lieux, des situations qui dépassent l’entendement. Mon esprit se délite, et j’en suis cruellement conscient, malgré mon jeune âge. On m’apprend à lutter contre des forces que personne, surtout pas un enfant, ne devrait confronter. Je suis terrifié.

Mais la vue de son visage est pour moi l’un de mes rares moments de calme, de catharsis, l’œil du cyclone de mes tourments. Quand je l’observe, je découvre que les voix s’estompent, me laissent quelques secondes de répit. Elle est l’une de mes ancres au milieu de toute cette folie.

Esprit de corps a écrit :
L’instant est passé. Les corps se redressent, les esprits s’échauffent. Déjà des voix s’élèvent, brutales et incisives, poussées par ceux d’entre nous à la gâchette facile. Leurs cris stridulent, tel la vapeur de la théière sortant de l’opercule. La tension accumulée cherche à s’échapper.
Drame a écrit :
La troupe est silencieuse, ayant perdu son texte, et oublié le souffleur. Le public s’impatiente, à raison, devant tant d’amateurisme. L'offuscation passée, nos assaillants perdront leur terrain gagné et risqueront la vindicte populaire.

Je quitte son regard à regret, alors que mes sens me font prendre conscience de la nouvelle ambiance autour de nous. Quelque chose a changé. Plus rapide que de raisons, nos camarades alentours commencent progressivement à retourner la situation. Nous en sommes seulement au début, mais un vent nouveau souffle autour de nous.

Frisson a écrit :
Un vent de révolution…
Je tourne d’avantage ma tête encore, observant nos aînés, bien mal affublés. Ont-ils perçus ce changement ?
Drame a écrit :
Oh certainement ! La huée du public enfle à chaque nouvel instant. Autant pour leur pause dramatique.
Logique a écrit :
Ils perdent pieds de secondes en secondes. Il ne leur en reste qu'une poignée avant que l’ensemble de la salle ne reprenne le contrôle. Et les professeurs vont bientôt arriver.
Animalité a écrit :
C’est le rugissement des plus braves qui déterminera la direction du carnage.
Nous ne sommes pas en sécurité. Quel que soit les mouvements futurs, nous serons au milieu de ceux-ci. Je me déplace devant Alice, faisant dos aux assaillants alors que mes yeux retrouvent les siens, de nouveaux inquiets.

« Plaisanterie ou non, sans intervention de nos professeurs cette situation va dégénérer. Si cela arrive, jusqu’où es-tu prête à aller ? »

Ma main dans la sienne, et nos baguettes croisées, je lui transmets par le geste ma décision de rester à ses côtés.

Erwann entre en 2ème année RP (Il a donc 12 ans)

24 nov. 2019, 20:29
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Felinah Wind

Felinah me parle.
Ses mots me font hésiter.
Mais je ne réponds pas.
J'ai l'impression de me prendre une douche froide lorsqu'elle me demande si je serais son ami même si elle n'était pas né-sorcière.
Je ne peux pas lui mentir.
Elle le devinerait.
Elle me connait trop bien.
Je baisse la voix de façon à ce qu'elle seule puisse m'entendre pendant que d'autres personnes crient dans la salle.

-Je ne sais pas, je n'en ai aucune idée...

Je prends une inspiration.

-Si tu n'étais pas de Sang-Pur tu n'aurais jamais été ma meilleure amie, une amie peut être mais pas la meilleure. Tu n'aurais pas pu me comprendre comme tu le fais aujourd'hui. Tu n'aurais pas eu autant d'importance pour moi. Pardon de mon honnêteté mais je pense que je te dois la vérité. Mais de toute façon ça n'a aucune espèce d'importance puisque tu es de Sang pur et que tu es ma meilleure amie, personne ne pourras jamais te remplacer dans mon coeur. Alors même si tu m'en veux de t'avoir dis ça, je pense que c'était important pour que tu saches qui je suis. Je suis pas un ange, j'ai mes défauts, et que ma meilleure amie soit une sang de bourbe ça fait parti des choses inacceptables pour moi.

J'ai été honnête.
Peut être à tort.
Mais je ne peux pas m'en vouloir.
Alors que si je lui avais menti je m'en serais voulu. 
Je passe la main dans mes cheveux en attendant sa réponse et en écoutant d'une oreille distraite les murmures qui remplissent la salle.

5ème année RP; Batteur des Crochets d'Argent depuis la rentrée 2047; Préfet inRP à compter du 1er mai 2048.
Membre du Sixtgang.
Couleur de dialogue #134f5c

24 nov. 2019, 22:04
 Bal des Sorcières  La salle de bal

Malheureusement, je ne parviens pas à trouver quelqu’un d’autre ayant montré les mêmes symptômes que moi. Cela serait une allergie ? Je ne l’espère pas - les énormes pustules rouges que j’ai développées la première fois que j’ai pris du Remède contre les Furoncles n’étaient pas très encourageant. Bon après, mis à part les bulles sortant de ma bouche, qui ne sont en soi pas si gênantes que ça, je ne ressens pas de douleur particulière ou d’autre signe étrange, c’est déjà ça.

Mon regard glisse encore un peu de personne en personne - ou plutôt de déguisement en déguisement - alors que les illuminations se préparent. Déjà, la fin de la soirée approche, et elle a été bien riche en émotions.

Dès les premières lueurs, j’arrête ma recherche de solution pour mon problème de bulles et m’appuie sur le buffet pour les admirer. Avec ce plafond magique, cela donne un rendu vraiment magnifique. Cependant, je suis rapidement obligée de froncer les sourcils en voyant certains des motifs, que je trouve de bien mauvais goût. C’est Halloween, certes, mais il ne faut pas abuser, quand même : je suis sûre que la Marque des Ténèbres pourrait faire faire des cauchemars à plus d’une personne dans cette salle.

La suite me laisse bouche bée, tandis que la peur monte de nouveau en moi. J’ai l’impression d’être dans un mauvais rêve, d’assister à une scène d’une autre époque. Par Merlin, des propos pareils ne datent même pas de quand mes parents étaient à Poudlard, mais de quand mes grands-parents avaient l’âge d’y être !

Et comme si ce n’était pas déjà assez, la situation empire encore : des paroles fusent, de la dénonciation d’élèves comme de la défense d’autres, alors que certains essayent de forcer le passage et que les derniers vont se cacher sous les tables. Pour ma part, je n’arrive qu’à observer la scène, complètement figée sur place.

Mais qu’est-ce qui se passe dans cette salle ?
C’est une blague, c’est ça ?
Je ne comprends pas.

Dans l’attente d’une réponse, mes yeux cherchent désespérément une réaction des professeurs.

Dernière modification par Megan Arrington le 29 nov. 2019, 15:39, modifié 1 fois.

6ème année RP - 17 ans - #783F04
Préfète inRP depuis mai 2047 - MERLIN (Perly) - club de courses de balais - Hel's Angels
"Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !" #PouffyFamily

24 nov. 2019, 22:06
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Tu te sentais seule, et la panique montait en toi. Lentement, comme une vague prête à te submerger. Tu avais peur de ce que tu venais de faire.
Non, pas peur de ceux qui te faisaient face. Leur réaction t'importait peu.
C'était les conséquences de ton action qui t'effrayaient. Qu'est ce que tu avais fait ?
Tes mains se mettent à trembler. Tu empêches la terreur qui sourd en toi arriver jusqu'à tes yeux. Non, ne pas leur laisser la satisfaction de voir que tu ne vas pas bien. Tout sauf cela.
L'angoise retombe d'un coup lorsque Tess pose sa main sur ton épaule, comme pour te demander de te contenir. Elle est là.
Mais elle se recule bien vite. Restant proche de toi, comme si elle craignait que tu ne fasse quelque chose que tu regretterais, mais trop loin pour que tu puisses lui dire quoi que ce soit.
Tu ne la regardes pas, ton regard fixé sur les Hommes en Noir qui te font face.
Dans ta tête, une injonction tourne en boucle. Reste calme, reste calme, reste calme.
N'aie pas peur. Tu n'as rien dit ou rien fait de mal.
Au pire, tu passeras pour la crétine de service. Mais ils ne te feront rien.
Tu sens que quelqu'un t'attrape le bras, mais tu ne tournes pas la tête. Le geste t'arrache un petit frisson de dégoût. Qui se permet de te toucher ?
La voix du Garçon, que tu es la seule à entendre, stoppe le bourdonnement qui résonne dans ta tête. Ton cerveau, comme gelé par la frayeur qui t'étraignait, se remet à fonctionner.
Tu ressens à nouveau la chaleur suffocante de la salle. Tu te forces à respirer profondément. Ce n'est pas le moment. Pas maintenant, pas ça, là, tout de suite.
Ta claustrophobie est bien trop puissante d'ordinaire. Tu ne sais pas la contrôler. Mais là, tu arrives, comme par enchantement, à te calmer.
La voix, un peu sifflante, doit y être pour quelque chose.

J'en sais rien. J'ai besoin d'sortir. Et ils m'font pas peur.

Tu ne sais vraiment pas ce que tu risques. Avec un peu de chance, ce sont simplement des élèves qui font une blague. C'est Halloween, ils se déguisent pour paraître effrayants.
Si ce n'est pas le cas, tu as de quoi te faire du souci. Ils font peut-être partie du gouvernement.
La phrase que tu leur a crachée, que tu avais réussi à rendre inoffensive, te paraît tout à coup absolument stupide.
Là, s'ils sont vraiment de la garde rapprochée de Parkison, ce n'est pas une réputation, dont tu n'as rien à faire, que tu risques, c'est la vie de ton père et de ta soeur.



**

Le nom de ton ami, crié, non, sifflé, par la Vipère te hérisse. Pourquoi se permet-elle de parler, de dénoncer ? Est-ce de la lacheté ? Ou un besoin de reconnaissance ?

Toi tu ne vois que le courage qu'elle n'a pas. Tu ne vois que ses paroles, désagréables, visant simplement à blesser.

Voir Lili et Alexei qui vous rejoignent te rassure. Tu serres les poings, et siffle à ton tour, en réponse au protestations de tes amis :

Espèce de lâche. Pour qui tu t'prends, à gueuler comme ça ? Edwin il t'a rien fait. Fous lui la paix.


Ton regard étincelle, et tu te tournes vers Edwin. Lui observe la peste. Tu contemples son profil, et tu te demandes ce qu'il ressent. Peut-être un infâme sentiment de trahison ?
Tu ne t'attardes pas longtemps sur la questions, te rends compte qu'une Serdaigle s'est rajouté à votre groupe de rebelles. Tu ne lui as jamais vraiment parlé. Mais là, son soutien t'est plus qu'utile.


Merci beaucoup.


@Edwin Wellhister,
@Geneva King,
@Carry Harrison,
@Lili Cooper

• ‘til it seemed
that Sense was breaking through — •

ent‘r‘êvée