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27 nov. 2019, 19:39
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Émeline Joyner

Cette danse, je l'avoue, avait un côté apaisant. Je me sens bien en la compagnie d'Emi. Elle m'attrape par le bras pour m'amener vers le buffet. Bonne idée... Elle n'a pas cessé de sourire. Il est très contagieux. Je regarde ma camarade qui ne m'a pas lâché malgré le fait qu'on se soit arrêtés devant le buffet de sucreries. Elle les regarde. Je les regarde à mon tour. Mon estomac est noué. J'ai trop bougé. La danse creuse, mais je n'ai pas faim. C'est alors qu'elle me propose de faire autre chose. J'avoue avoir envie de rester auprès d'elle. Même si l'assemblée d'élèves qui semble être de plus en plus grande commence à me mettre mal à l'aise. Trop de personnes...

- Je voudrais bien prendre un peu l'air...

Je réfléchis. Alors que je me perds dans mon propre esprit, j'entends que des mots sont prononcés avec une forte voix. J'ignore combien de temps j'ai eu un moment d'absence à réfléchir. Pour moi, ce n'était que le temps d'un éclair. Les portes fermées. Les mots que j'entends ne me plaisent pas. Je crispe le regard. Je serre les crocs. Je crois avoir entendu mes doigts craquer quand j'ai serré les poings. Je regarde dans la direction des voix. Je reconnais les tenues. Des tenues de Mangemorts... Je lâche un juron en gaélique, pestant mon mépris pour ce ramassis de déchets racistes et rétrogrades.

- Praiseach cac...

Même à une soirée costumée, je ne peux pas cautionner que quelqu'un porte ces vêtements rappelant les heures sombres de notre histoire. Mais ils ne sont pas là pour faire un canular. Ils sont sérieux ?! Vraiment ?! Mais arrêtez-les ! Le regard cerné, je les fixe, d'un air mauvais, rageur, prêt à leur botter le train avec le respect qu'ils méritent. Employer des propos comme ceux-là devant moi est la garantie d'être automatiquement étiqueté par l'appellation "être à abattre". Ces gens prônant la supériorité du sang pur doivent avoir de l'eau chaude dans la boîte crânienne et un petit lutin de Cornouailles qui nage dedans. Leur haine des nés moldus et des moldus est un pur concentré d'idioties... Je regarde Emi. Emi est sang-mêlé. Elle est peut-être en danger... Je me mets devant elle, entre elle et la chorale de triple K aux robes noires. Je tourne la tête vers ma camarade, mon regard a radicalement changé et ma voix est devenue plus rauque à force de crisper les muscles.

- Va te cacher, Emi... Je pressens que la situation va dégénérer... Ça va trop loin pour une blague...

Je dégaine ma baguette. Je vais en avoir besoin... Je murmure mes mots, grimaçant de rage. Je déteste ces gens-là. Ils ne m'entendront sûrement pas. Mais peu m'importe. Ça n'empêche pas mon sang irlandais bouillir comme du magma en fusion.

- Approchez, un peu bande de déchets, venez vous frotter à un sang pur... Je vais tous vous fumer. Un. Par. Un...

Je m'approche de la scène où de nombreuses personnes combattent déjà. Je me sens possédé par une colère viscérale. Si je prône en général la paix, l'harmonie, la bienveillance et l'ouverture d'esprit, aujourd'hui, face à eux, je refuse de leur accorder ça. Je vise un des mangemorts. Le temps de prononcer la première syllabe de mon sort que je m'apprête à lancer, je ne vois pas le projectile arriver droit sur moi. Un coup. Je suis déconcentré. Je ne sais pas ce que c'est. Je perds légèrement l'équilibre. Mon corps est plié par l'attaque. Qu'est-ce que c'était ? J'ai la tête qui tourne. Je suis désorienté. Où est-il ? Quel est le projectile qui a été lancé ? Propulsé ? Je ressens une vive douleur au niveau de ma tête. Je ressens de la chaleur couler sur mon visage... Je lâche un cri de douleur, portant ma main sur le lieu de l'impact. Je regarde ma main. Ma vision est troublée, mais je constate la présence d'une couleur rouge vif sur mes doigts. Je devine ce que c'est... Je tourne la tête vers Emi, essayant de la voir. Je ne vois pas assez bien... Je ne vois pas non plus le coup de tonnerre arriver et qui me frappe précisément...

- Et Cac...

Mon dos rencontre alors le mur. J'étais pourtant loin de chacun des murs de la salle de bal... Combien de temps est-ce que j'ai volé..? Je ne pense pas à ça. Je pense surtout à essayer de reprendre mon souffle. Je suffoque. J'ai heurté le mur avec une telle force que j'en tousse, je cherche de l'air. Mon dos me fait souffrir... Je ne vois rien. J'ai mal... Je suis raide, tombant lentement à terre... Et cette cape est trop serrée pour m'aider à respirer correctement. Mais qu'est-ce qui s'est passé ?! Mais où est ma baguette ? J'essaie de bouger les bras pour la chercher à tâtons... Sans succès. Je ne réussis même pas à me mouvoir... Je ferme les yeux, lentement. Venir au bal était peut-être en fin de compte une mauvaise idée...

The Foggy Dew
2ème année RP

Méfiez-vous des trèfles...

27 nov. 2019, 20:16
 Bal des Sorcières  La salle de bal


Un poids. Sur ma tête, sous ma tête, contre ma jambe. Des mains, partout. Qui appuient sur mon corps, qui font hurler mes membres, qui me secouent, qui me secouent. *Laissez-moi*. Je ne peux pas parler, seulement ouvrir la bouche, mais aucun son n’en sort. Je ne peux que penser. Peut-être même ne suis-je pas en train de penser.
*Laissez-moi*
Mais ils ne me laissent pas. Les voix se rapprochent, elles grondent non loin de moi, j’essaie de m’y accrocher, en vain. Elles s’éloignent. Mais je les entends encore. Les mots flottent autour de moi. Je les entends, mais ne les comprends pas. J’ai conscience que je les connais, que j’ai su un jour les expliciter un à un. Mais pour le moment, je suis incapable de comprendre. Les mots sont tout autour de moi et moi je veux repartir dans l’obscurité. Je ferme les yeux pour m’échapper, mais Ils ne me laissent pas partir. Un poids s’appuie sur ma peau, s’enfonce jusqu’à m’écrabouiller l’os, m’arrache le membre. J’étouffe un gémissement.

L’obscurité m’échappe. La douleur est bien trop grande pour elle, sa couverture sombre n’arrive pas à la recouvrir entièrement. Et avec elle vient la conscience. Je me souviens que je suis moi, Aelle. Et c’est tout. Là-haut, tout là-haut dans le ciel, les étoiles me sont cachées par intermittence par une forme pale. Aussi grosse que la lune, habillée de deux joyaux étincellants. C’est beau, mais je préfèrerais voir le ciel.
*Merlin, pourquoi j’suis dehors ?*
Ce n’est pas normal, absolument pas normal. Je m’accroche à cette idée. Pas normal. Pas normal. Mais le ciel m’appelle et l’obscurité me nargue. Au fond de ma tête, elle me fait miroiter la quiétude de l’oublie et m’empêche de me concentrer. Qu’il serait bon d’oublier que ma tête se déchire en deux sous la douleur, qu’il serait bon d’oublier que mon dos me lance, que mes jambes me brûlent, que mon coeur me

La lune ! Elle passe encore dans mon champ de vision. Je remarque que j’y vois mieux désormais. Mes yeux doivent être ouverts. Oui, je les sens. Ils sont douloureux et humides. Une voix au fond de moi me dit que je devrais m’inquiéter, mais je ne l’écoute pas. Là, devant moi, la lune. Mais ce n’est pas une lune. C’est un garçon. Je crois que ç’en est un. Je l’observe, luttant pour m’accrocher à sa présence, pour ne pas laisser le reste me l’arracher.
Mon coeur a sursauté en le voyant. Je le connais. Oui, ça doit être ainsi. Oui, j’en suis persuadé. Je le connais. Je le connais bien. Oui, je ne sais pas qui il est, mais ça je le sais. Je l’aime. Cela fait du bien. Je suis en sécurité. Il sait ce qu’il doit faire.

Un mouvement m’arrache à ma contemplation. Mon champ de vision s’effondre en même temps qu’éclate la douleur. Et Ils reviennent. Je les avais oublié. Les paroles, les bruits, la mélasse indistincte sous mon regard flouté. Mon esprit s’envole, je perds la lune. *Reviens !*. J’ai mal. Pourquoi est-ce que j’ai si mal ? Et le ciel, pourquoi est-ce que je ne vois plus le ciel ?

Respirer est laborieux, mais je parviens à avaler un filet d’air. Mes poumons n’apprécient pas ; ils me secouent : je tousse. La douleur explose quelque part. Peut-être même l’inventé-je. Mais je la sens et je crie. Pas fort, mais ma voix résonne à mes oreilles. C’est important ; cela signifie que je peux parler.

« … komo ? » Qu’est-ce que je dis ? Je sais que c’est important. Cela a un rapport avec le garçon. *L’est parti !*. Il faut qu’il revienne. Je ne me sens pas bien. Quel était le nom que j’avais en tête ? Ah, oui. « Zikomo ? Ziko… » Étouffée par ma toux, ma voix s’éteint.

L’obscurité n’est plus qu’un rêve. Mon corps brûle de douleur et la peur m'envahit. Je ne sais pas où je suis. Et si j’étais en train de mourir ? Je ne sais plus ce que je faisais avant de me retrouver ainsi. Pourquoi est-ce que je suis dehors ? J’ai froid, je frissonne, ma peau me brûle, mes os s’écartellent, ils se désintègrent, ma tête… Ma tête…

« Lâch… Lach’moi… » dis-je au poids que je sens sur mes os. J’essaie de me relever. Ou du moins, est-ce mon impression. Mon bras est trop lourd pour que je le soulève. Je le laisse retomber et cherche à tourner la tête. Là, le ciel. « Pour’oi j‘suis dehors ? »

@Gabryel Fleurdelys, @Maggy Thompson, @Celia-Awena  Fournier, @Alice Sangblanc, @Oliver Briggs, @Rufus Williams, @Thalia Gil'Sayan

27 nov. 2019, 20:51
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Les sortilèges fusaient de partout, pour attaquer, pour se défendre ou pour essayer de soigner les blessés. Les gens s'agitaient dans tous les sens prit de panique. Alexei l'avait rejoint et lui avait dit qu'Alice voulait les voir se rassembler. Mais elle refusait de laisser tomber Gabryel. Elle n'eut cependant pas d'autres choix : bousculée par d’autres élèves en panique, Emelyne fut séparer de son meilleur ami et emportée par le groupe. Elle finit pas réussir à se défaire de la marrée mais elle eut beau le chercher et l'appeler, Gabryel restait introuvable dans la mêlée. Emelyne resta un instant figée sur place, comme perdue. Elle repéra cependant à nouveau Alexei. Elle vérifia une dernière fois que Gabryel n'était réellement pas visible avant de rejoindre le Serpentard, qui s'était arrêter auprès d'une Serdaigle - Irène, si sa mémoire était bonne. Une épaisse fumée lui piquait les yeux et la gorge. Sa baguette toujours à la main, elle vint se placer près d'Alexei. Irene, assise sur une chaise au milieu de tout ce chaos, avait les yeux grands ouverts et elle ne semblait plus rien voir autour d'elle, comme si elle n'était plus là. Alexei posa doucement sa main sur son épaule pour essayer de la ramener parmi eux malgré l'horreur de la situation. Il l'appela aussi, à plusieurs reprises, de plus en plus fort, la secouant un peu quand finalement elle sembla s'apercevoir qu'il était là. Il lui proposa également de rejoindre Alice. Elle se releva soudain d'un bond et il la soutint quand elle se raccrocha à lui, pas encore totalement remise. Tout en l'aidant à avancer, il se dirigea rapidement vers l'endroit où il avait vu Alice, près des blessés de l'explosion. Emelyne les suivit. Séparée de son meilleur ami, elle se sentait bien seule et bien moins confiante... Mais il était hors de question qu'elle n'aide pas. Et puis en aidant, peut-être qu'elle retrouverait Gabryel. En bonne santé serait le mieux. Il y avait déjà du monde autour d'Alice, notamment leur professeur d'Astronomie. Dans le même temps, elle entendit aussi une voix d'adulte, sans doute un professeur, et une plus jeune, qui appelaient les élèves pour les faire évacuer. Alexei s'adressa à Alice mais Emelyne ne l'entendit pas. Elle pensa que peut entendrait l'appel à l'évacuation dans ce cas là... Alexei fit demi-tour. Emelyne se tourna vers Alice et l'interrogea :

- Que veux-tu que je fasse ? Que je suive Alexei ? Ou que je reste ici pour t'aider ? Ou autre chose ?

Emelyne garda Alexei au coin de l’œil afin de ne pas le perdre de vue : si elle voulait le rejoindre, elle devait pouvoir le faire rapidement, sans perdre de temps à le chercher.

@Alice Sangblanc @Alexei Menkins
Pour info : @Irene Gates @Britanny Huggins (si tu reste avec Alexei) et @Gabryel Fleurdelys

6ème Année RP - Vive Gryffondor ! - JFF
Ma volière est ouverte ;)
Garde le sourire, c'est ta meilleure arme !

27 nov. 2019, 22:13
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Précédemment

Dans un état second, Britanny entendit à peine Lili prendre les choses en mains. Elle ne vit pas Arya se jeter sur un des assaillants ni ne fit attentions aux cris dans la salle. Non, elle ne voyait que son prénom. Charlie. Est-ce qu’il était à l’abri ? Se mêlait-il aux duels. Était-il blessé ? Est-ce qu’il la cherchait ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête à présent. C’est comme si elle était seule, prisonnière de ses pensées. Les larmes lui montèrent aux yeux. Il faut trouver Charlie. Tout à coup, le courage s’évanouit. Elle se sentit faible et apeurée. Tout ce qu’elle voulait c’étaient les bras réconfortants de ses frères. Elle commençait à trembler et son regard se perdait dans la foule, sans vraiment voir le monde qui l’entourait. Elle identifia un mouvement devant elle. Puis une voix. Alexei. Il lui demandait de venir avec lui à la recherche des autres. Comme vidée de son énergie, elle le suivit, oubliant complètement Hannah. Il faut trouver Charlie. Puis finalement, c’est une explosion qui la fit sortir de sa transe.

La fillette sursauta. C’est là qu’elle prit conscience de ce qu’il se passait. Elle vit les objets et décorations de la Salle de Bal se mettre en mouvement, et s’avancer en direction du groupe qui les retenait. Elle était trempée après la pluie qui s’était abattue dans la pièce, pour éteindre les flammes. Alexei était devant elle, captant le plus de membre qu’il pouvait. Où était Wilson ? Elle avait entendu Lili l’évoquer. Alexei sait, reste avec lui. Plus loin, le professeur Briggs se mêla lui aussi à l’assaut. C’est alors qu’elle les entendit. Phase 2. Phase 2 ? Puis, elle se mit à trembler. Non, ce n’était pas elle, c’était le sol, sous ses pieds. Le sol s’effondre. Instinctivement, la rousse se retourna pour saisir Hannah par la main, et s’éloigner avec l’autre Serpentard. Elle se figea. Hannah. Où était Hannah ? Puis, tout s’enchaina, encore.

Miss Montmort érige un dôme. Un Autre se met à brûler. La professeure éteint les flammes, puis hurle. Les attaques continuent. Puis Alexei trouva une élève terrorisée. Tous trois se dirigèrent vers Alice, qui s’occupait de blessés avec d’autres élèves. Aussitôt fait, Alexei fit demi-tour pour aider davantage. Britanny allait partir avec lui pour être là si besoin mais elle pila nette. Son regard avait accroché une chevelure rousse. Charlie.

Prise d’espoir, Britanny se mit à courir, le cœur battant. Charlie. Elle ne voyait plus que lui. Lui aussi s’était mis à courir. Mais pas vers sa petite sœur. Non, vers les Autres. Charlie. Ignorant le fait qu’en le suivant, elle aussi se rapprochait de la bataille, elle tenta de le rattraper. Plus vite. Il rejoignit un garçon au sol, certainement un ami à lui, elle n’était pas sûre. Alors qu’elle avait repris sa course, Britanny se prit les pieds dans une des décorations et s’effondra de tout son long. S’appuyant sur ses mains, elle releva doucement le buste en grimaçant. Elle s’était cogné la tête. Alors qu’elle se mettait à quatre pattes, elle se rendit compte que ce n’était pas son crâne qui la faisait réellement souffrir. Non, c’était son pied. Sa cheville en fait. La fillette se mit en position assise et regarda son pied. Elle pouvait à peine le bouger tant ça la tirait. Elle gémit de douleurs et, cette fois, les larmes passèrent la barrière de ses yeux pour s’échouer sur ses joues. Un regard dans la direction opposé. Charlie avait disparu.

La main tenant fermement sa jambe, comme si cela atténuait la douleur, elle regarda autour d’elle. Elle s’était considérablement rapprochée du trou, et elle était à vue des pseudos-Mangemorts. Réalisant sa position, elle sortit sa baguette. Mais, au fond, elle savait ce geste inutile. Pour le moment, elle n’avait aucune idée de quel sort lancer pour se protéger. En soufflant, elle se releva doucement. Il faut que je m’éloigne. Malheureusement, il lui était impossible de poser son pied. Toujours en train de pleurer, elle se remit à terre et fit la seule chose qui lui était possible, en essayant de ne pas se faire voir par les assaillants. Ramper.


@Gray Haros si tu passes par là
Pour infos : @Alexei Menkins @Hannah Lyse Sparks @Alice Sangblanc


Suivant
Dernière modification par Britanny Huggins le 13 janv. 2020, 11:33, modifié 1 fois.

5ème année RP en 2048-2049 - Luca Hollestelle comme référence physique, svp ne pas l'utiliser
Membre du M.E.R.L.I.N. - Lune #800000

27 nov. 2019, 22:52
 Bal des Sorcières  La salle de bal
@Kirsty Panglewood, vu votre état, vous êtes trop destabilisée pour viser correctement : vos sorts n'atteignent personne.

@Oliver Briggs, votre sortilège fonctionne et vous avez réussi à stopper l'hémorragie.

@Elina Montmort, votre sortilège fonctionne à merveille et les flammes qui enveloppaient Jacob se résorbent avant de tout à fait disparaître. En revanche, le spectacle qu'il vous offre est horrifique : il ne reste presque plus rien de ses vêtements, ses cheveux ont disparu et partout sur sa peau, d'énormes brûlures sont apparues. Le pauvre garçon se tord et crie de douleur. Vous envoyez votre Patronus à l'infirmier, qui ne devrait pas tarder. Personne n'écoute votre discours : tous les pseudo-Mangemorts ont les yeux rivés vers leur ami dont le corps est entièrement brûlé et qui, leur semble-t-il, pourrait toujours mourir de douleur.

@Naomi Bergsturm, vos sortilèges fonctionnent et vous parvenez à emprisonner un élève entre vos cordages.

@Joanne Taylor, votre Elasticus permet de créer une surface gélatineuse et rebondissante à l'étage en-dessous, mais les débris du sol effondré limitent l'efficacité de la manœuvre. Il serait très facile de mal tomber et de se fracasser le crâne contre une pierre. En revanche, votre Fortifico permet de consolider le toboggan créé auparavant, qui reste toutefois assez irrégulier en raison de l'aspect déjà primaire de l'escalier dont il est issu.

@Edward Penwyn, votre premier sortilège échoue. Le stress, les visions d'horreur et la précipitation ne vous permettent pas de lancer un sortilège d'une telle difficulté sans prononcer la formule adéquate. Quand vous donnez l'ordre de lâcher les baguettes, certains pseudo-Mangemorts qui étaient encore paralysés par l'horreur du spectacle semblent être tirés de leur désemparement et pointent leurs baguettes dans votre direction et celle de ceux qui vous entourent.

@Herminie Peers, @Ennis O'Belt, vos sortilèges sont détournés par des charmes du bouclier. Ils ne touchent personne, ni coupable, ni innocent.

Ceux qui ont emprunté le toboggan créé par le professeur Taylor ont réussi à rejoindre l'étage inférieur. A vous de décider si cela s'est fait sans encombres ou si l'aspect irrégulier du toboggan a causé quelques dommages (chevilles tordues, dos éraflé...).

@Emily Baker, votre sortilège atteint un mangemort dans le dos. Comme piqué violemment, il en lâche sa baguette magique et plonge aussitôt à terre pour la rattraper. Il se retourne et lance le premier sortilège qui lui passe par la tête, Stupefix, sans en contrôler la trajectoire. Le sortilège vous frôle de peu, et il se pourrait qu'il ait touché quelqu'un qui se tenait plus loin derrière vous.

@Christopher Martin, votre sortilège est dévié par un charme du bouclier.

Les assaillants semblent en mauvaise posture. Encerclés par les attaques, ils sont acculés, d'autant que certains commencent à sérieusement fatiguer. Ce n'est pas qu'une fatigue physique : beaucoup sont sous le choc d'avoir vu leur ami frôler la mort. Celui qu'ils ont connu a désormais le corps calciné et se tortille sur le sol en criant de douleur. "Je me rends !", entendez-vous tous. "Moi aussi, je me rends, mais sauvez-le ! Il va mourir !" et enfin : "Traîtres ! La reddition n'est pas une option !" Celui qui a prononcé ces mots ordonne : "Couvrez- moi !". Changeant de formation, deux de ceux qui restent debout encadrent celui qui a donné l'ordre. Alors, il pointe sa baguette vers le plafond, au-dessus des professeurs Montmort et Penwyn, et prononce la formule : "Deprimo !". Le plafond gronde, craque, et s'apprête à vous tomber sur la tête.

Nécromancienne - Mère du dragon - Détentrice de la Baguette de Sureau et du Retourneur de Temps
~ if i wasn’t a narcissist i wouldn’t like me either ~

@Mentionnez-moi pour activer le Tabou

27 nov. 2019, 23:58
 Bal des Sorcières  La salle de bal
La voix de ses collègues - il est heureux qu'ils se soient retrouvés là un peu par hasard - la rassure. Mais elle grimace : chacun de ses sorts ainsi que ceux de Ennis et Christopher sont déviés par des Protego. Heureusement, ils ne touchent personne. 

*Nous n'auront que peu de chance avec des sorts directs... Mais qu'avons nous d'autre !* pense t-elle avec désespoir. Elle est prête à réessayer un Immobulus quand la voix de Christopher retentit.

"Les filles, si on s'y met tous les trois en même temps on sera plus fort, comme on a pu le faire au mois de Mai! Si ça vous dit on lance le même sort en même temps sur la même personne." dit Christopher. Oui ! Peut-être qu'à trois ils arriveront à passer au moins une défense ! Elle se place à la hauteur de ses collègue et lève sa baguette en même temps qu'eux.

"Pas le tien !" crache t-elle en même temps, "le mien, immobilisons-les !" Experlliarmus aurait été bon également, mais les professeurs semblent désespérés de bloquer l'avancée des assaillants. Et ceux-ci pointaient leur baguette aussi sur eux... Elle déglutit. Ils ne connaissent pas de sortilège de défense.

Mais l'Immobulus qu'elle s'apprêtait à lancer en gardant bien ses collègues dans la périphérie de son regard est interrompu. D'un Deprimo lancé par les Mangemorts, le plafond gronde et des débris tombent déjà. Monsieur Penwyn et le professeur Montmort sont juste en dessous. Herminie ne réfléchit pas et change de cible par instinct. Le sort est déjà prêt, il suffit juste de modifier sa visualisation et sa cible... Sa baguette se lève haut au dessus de la tête des Mangemorts et vise le plafond. "Immobulus !" Pitié, que cela fonctionne.

Ensuite, pas folle, elle plonge se coller au mur de la salle de bal, en dehors de l'angle de vue des Mangemorts, mais prête à réagir à nouveau pour le plafond. "Venez !" crie t-elle.

@Ennis O'Belt @Christopher Martin @Edward Penwyn @Elina Montmort
Plan (les professeurs en brun, les Mangemorts en gris, et les 3 Préfets dans leur couleur. Feu en rouge. Mouvement voulu à la fin du RP avec la flèche)

Herminie Peers, Septième année RP
Best Friend 9000, LA référence couleur Poufsouffle #BF9000

28 nov. 2019, 00:48
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Une incrédulité totale apparut sur le visage d'Edward en voyant que son sortilège de la dernière armée, non seulement n'avait pas agi comme il voulait, mais n'avait carrément pas fonctionné. Où avait-il pu se tromper dans l'exécution d'un sortilège dont l'effet escompté n'avait rien d'une frappe chirurgicale mais était tout simplement grossier et peu élégant ? Sans doute était-ce la vision de l'élève en grande partie brûlé en face de lui et que sa collègue venait tout juste d'éteindre ? Pourtant, il avait vu bien pire le 22 avril 2042 dans l'Atrium du Ministère lors de l'attentat perpétré contre Arseni Stoyanov, attentat qui avait coûté la vie à treize sorciers et blessé soixante-dix autres. Avant de s'évanouir et de se réveiller à Ste Mangouste, il avait vu plusieurs corps calcinés et sans vie à quelques dizaines de mètres de lui. Était-ce l'écho de ce moment qui l'avait fait fléchir ? Il ne le savait pas, mais l'heure n'était pas à la réflexion mais à l'action.

Les rangs des assaillants commencèrent à diminuer, certains se rendant en voyant l'état dans lequel leur camarade brûlé était. Mais d'autres, au contraire, semblaient ne rien vouloir lâcher. L'un d'entre eux demande à ses camarades de le couvrir et lâcha un terrible sortilège de terrassement sur le plafond situé juste au-dessus d'Elina et de lui. Levant les yeux pour suivre le sortilège, il aperçut que le plafond commençait à s'effriter et comprit qu'il n'allait pas tarder à s'effondrer sur eux. Une voix derrière lui commençait déjà à incanter le sortilège d'immobilisation, mais il était bien incapable de savoir si ce sortilège fonctionnerait. Instinctivement, Edward pointa sa baguette magique vers le plafond qui commençait à gronder et à se décoller. Pour l'aider dans sa tâche, Herminie avait jeté un premier Immobilus pour arrêter ou au moins ralentir la chute du plafond. Il se représenta mentalement et aussi vite qu'il le pouvait la charpente en bois et les pierres s'imbriquer  les uns dans les autres et se reconstituer tels qu'ils étaient avant que le sortilège ne les fasse chanceler et exécuta un mouvement souple du poignet vers le plafond.

- Reparo, dit l'homme d'une voix ferme et sûre de lui.

Lorsqu'Edward fut sûr que la structure du plafond s'était stabilisée et qu'il ne risquait plus de s'effondrer sur eux - hormis avec un autre sortilège - il abattit sa baguette magique sur l'un des gorilles qui encadrait celui qui semblait être le leader du groupe d'assaillants en s'écriant :

- Stupéfix !

Lorsqu'il prononça la dernière syllabe de l'incantation, le professeur dévia volontairement l'extrémité de sa baguette vers le meneur de la bande en braquant adroitement son poignet pour ne pas briser la gestuelle du sortilège. Il espérait que sa ruse aurait suffisamment trompé les trois enfants pour leur faire perdre des millisecondes précieuses de réaction pour s'en défendre. Edward devait néanmoins rester sur ses gardes et prêt à défendre lui et ceux qui l'entouraient si une riposte venait.

« Seul on va plus vite, mais ensemble on va plus loin ! » #PouffyFamily

28 nov. 2019, 07:19
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Un de moins ! se réjouit Naomi. Mais sa joie n'est que de courte durée, l'un des assaillants est dans un bien piteux état. Elle hésite un instant, mais il lui semble finalement que la meilleure chose à faire est de lui venir en aide. Elle n'est pas experte en sort de soin, mais elle ne peut pas rester sans rien faire. Les brûlures sont l'une des plus terribles blessures qu'il est possible de recevoir, elle est bien placée pour le savoir.

Même si certains émettent l'idée de se rendre d'autres sont encore loin de bien vouloir poser les armes et menacent sérieusement ses collègues... Naomi sait que son protego ne sera pas d'une grande utilité contre des sorts puissants, mais elle ne peut pas se permettre de laisser un élève mourir, les conséquences seraient trop graves. Ses collègues étaient plus puissants que ses troubles-fêtes, ils s'en sortiraient...

Avant de faire connaitre sa présence elle se lance un "gelo ", pour traverser sans brûlures.

Elle se précipite donc sur le corps calciné ; "Laissez-moi le soigner si vous ne voulez pas subir la même chose !" Elle s'agenouille prêt de l'adolescent et immédiatement lance un ; "Revigor"
Elle est consciente que dans ce cas episkey ou ferula ne seraient pas d'une grande utilité, mieux valait aider le corps du garçon à lutter par lui-même. Elle aimerait lancer d'autres sorts, l'aider plus, mais son bouclier lui demande déjà trop d'énergie.

Elle parle au blessé, pas sûre qu'il l'entende ; "Allez ça va aller petit con… Tiens bond."

"Noël célèbre la naissance de Jésus Christ, fils de Dieu, venu sur terre pour effacer les péchés du monde, mais il avait oublié sa gomme." Desproges

28 nov. 2019, 10:15
 Bal des Sorcières  La salle de bal
IH

J’avais le dos en compote, et mes mollets me faisaient subir le martyre. Je courais à en perdre l’haleine. Et bien que je fasse au plus vite, je me disais que les secondes s’égrenaient trop vites et que je ne n’étais pas assez rapide. Des gens pouvaient mourir, c’était à moi de prévenir la personne la plus puissante du château, en l’occurrence notre directrice.

Mais une chose me turlupinait, une chose simple que j’avais entendu. Et qui ne me plaisait pas. Dans le feu de l’action, tout était confus, alors que là, lorsque je courais, mes pensées prenaient forme. J’avais l’habitude de courir, je le faisait pendant tous mes temps libre à Oxford, dans notre propriété. Et c’était dans ces moments que les principales idées, réflexions venaient. J’avais l’esprit clair à chaque fois que courais. Et là, maintenant que je courais, tout était clair, et j’espérais vraiment avoir mal entendu ce qui s’était dit plus tôt.
EH

Roman s’était en effet souvenu d’une phrase qui mit en doute sa course.
"Mon père dit qu'elle est du côté de Parkinson. Elle joue juste son rôle de petit professeur bien gentil et se fout de la tronche de Loewy et de tout Poudlard. Pas vrai, professeur ?"
Il savait qu’il y avait sûrement une erreur dans ce qui avait été dit. Mais dès qu’une idée avait été plantée dans l’esprit de quelqu’un, elle prenait forme et force, et pire s’il s’agissait d’un doute.

Comment pouvait-il donc avoir confiance en sa propre directrice de maison ? Miss Taylor était pourtant bienveillante. S’agissait-il d’un jeu bien mené par la jeune femme pour tromper l’école ? Et ce qu’il avait fait, descendre par le toboggan ? N’était-ce pas un moyen efficace de ne pas s’encombrer de témoins gênant ? Et Arya ? Comment allait-elle s’en sortir ? Elle était sûrement aux mains de l’ennemi. Et Roman se dit qu’il était un vrai de vrai imbécile à avoir écouté les paroles de Miss Taylor. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’il les écoutait encore. Il courait au bureau de la directrice et cette injonction avait été donnée par Joanne Taylor. Sauf que Roman savait que Miss Loewy serait celle qu’il fallait pour mettre un peu d’ordre partout. Alors comment était-ce possible ? Miss Taylor était avec l’ennemi ou pas ? Oui ou non ? Roman était perdu. Mais il continuait tout de même sa course, comme une marque de confiance. Ce paradoxe, il l’étudiera au calme, vraiment au calme. Il fallait s’occuper de choses plus importantes.
IH

Et j’étais arrivé, les pensées quelque peu confuses, mais je ne pouvais pas entrer. Le mot de passe me bloquait. Et je ne connaissais absolument Miss Loewy, je ne savais qu’elle personne était-elle, qu’elle mot de passe pouvait-elle donc bien choisir. Il fallait se préparer à crier comme fou, à scander les mêmes paroles jusqu’à ce qu’elle vienne...

POUDLARD EST ATTAQUÉ !!!


En boucle et en boucle et en boucle. Moi qui ne parlait jamais longtemps, ma gorge allait être au supplice. Et j’allais devoir squatter un petit instant l’infirmerie, enfin, s’il y avait encore un peu de place pour moi.
@Joanne Taylor
C’est donc dans ce RP que je commence la rumeur.

6e Année - 17 ans - transgenre - Dynastie Blackbirds

28 nov. 2019, 12:39
 Bal des Sorcières  La salle de bal
Ennis vit ses sortilèges et ceux de ses deux collègues répondirent sur les boucliers des assaillants. Les sorts que les jeunes sorciers de troisième année ne seraient de toute évidence pas suffisant pour affronter les élèves plus âgés. Sans détourner la tête de ce qu'elle pouvait voir dans la salle, la Gryffondor acquiesça aux paroles du Serdaigle. Elle peut ainsi voir la situation dégénérer après que le garçon torche-humaine eut été éteint par leur professeur d'Histoire de la Magie.

Mais ils veulent tuer tout le monde! se dit la plus petite des trois préfets en voyant un tenter de détruire le plafond quand d'autres pointaient leurs baguettes vers eux. Il devenait urgent de se mettre à l'abris mais avant ça, Ennis lança un sortilège d'immobilité sur les pierres du plafond au dessus de leurs professeurs en espérant avoir bien visé dans la même direction que la jaune comme elle le voulait. Une fois contre le mur, ses yeux ne purent s'empêcher de faire des allers et retours entre le plafond et la porte - ou ce qu'il en restait. Son meilleur ami, et combien d'autres, étaient à l'intérieur, faits comme des rats.

- "
Il y a combien de personnes à l'intérieur? Faut pas les laisser là dedans!" Belle pensée mais comment les sortir de là quand on n'a pas 14 ans? Surtout quand l'entrée va très certainement être condamnée. Elle aurait déprendre encore plus au pied de la lettre les mots de Dai Hong Dao.

- "
Elle avait raison..."souffle-t-elle alors pour elle-même la voix pleine de dépit et d'inquiétude.

@Herminie Peers, @Christopher Martin, @Elina Montmort et @Edward Penwyn

7ème année RP - Préfète-en-Chef inRP de 09/47 au 05/01/48 - Préfète RP de 09/44 à 06/47 et de 01/48 à 04/49- Avatar par A. Davis