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07 oct. 2017, 20:41
Après la tristesse, le bonheur  Solo 
Un vendredi soir, dans le parc de Poudlard, Luttoria, en compagnie d'une de ses amies, dessinait. Elle dessinait, la joie, le bonheur d'avoir une famille heureuse, au complet pour la vie. Ah... Comme la vie est courte et pleine de surprises ! C'est ce que dessinait la jeune fille par des formes abstraites. La nuit allait tomber, il fallait retourner au château pour diner. Ainsi, les deux jeunes filles, prirent la direction du château.

A l'entrée, Rusard attendait une lettre à la main. Il l'a tendit à Luttoria. Une lettre à cette heure ci ? Etrange... La lettre disait que la fillette devait immédiatement retourner à Londres pour une cause inconnue et c'était signé, Lucie Olympicus. La petite soupira. Elle était revenue pleins de fois l'an passé quand elle était en première année.

Après le diner, Luttoria prépara sa malle avec un point au cœur. Elle n'aimait pas retourner à Londres, elle pensait à son père, son père adoré, partit loin, dans un autre monde, à jamais... Une de ses amies l'aidait. Puis, ce fut l'heure de dormir.

Le lendemain, à l'aube, Luttoria était déjà dans le train. Qu'est ce que sa mère avait encore inventé ? Venant d'elle, tout aurait pu arriver. Mais Luttoria ne s'attendait pas à ça... Quelques heures plus tard, le train s'arrêta enfin. La petite voiture rouge l'attendait à l'entrée de l'immense gare. Sa mère ouvrit la porte et s'écria :

- Dépêche toi ! Non mais qui m'a donné une fille pareille ?
- Oui... Deux secondes.

A l'arrière de la voiture, il y avait trois enfants, Jack, Jim et Mathilde. Mais, ça n'expliquait pas pourquoi elle était là... Mais sa mère prit la parole pour lui expliquer la situation.

- Alors, nous déménageons Mathilde et moi. En Amérique. Tu restes ici, à Londres avec tes frères. Ce n'est pas mon choix. C'est la maire de Londres qui m'a trouvé un travail à New York pour que je sois moins triste comme elle dit et que je change de vie. Je devrais rester environ un ou deux ans. Vous resterez sous la garde de votre grand-mère.

Luttoria eut un sourire. C'était comme si le loup partait dans une autre forêt pour laisser le petit chaperon rouge et sa grand-mère tranquille. La vie continuait.

Même le plus petit des serpents a du venin !
Bonne année, bonne santé et meilleurs vœux !
Rédactrice en chef de Serpentard !
Merci à vous tous d'être ce que vous êtes !

03 nov. 2017, 20:56
Après la tristesse, le bonheur  Solo 
Pendant tout le reste du voyage, Luttoria pensait. Mais pensait à quoi ? Pourriez vous vous dire. Et bien, elle pensait à une nouvelle vie sans sa mère pour la coller comme un chewing-gum. Marre des chewing-gum ! Ca colle au dents et quand on a un appareil dentaire, on a même pas le droit d'en manger !

La petite voiture rouge s'arrêta devant leur immeuble. Luttoria soupira, son père avait vécu dans cet endroit... Mais comme toute la famille déménageait, tout allait bien. Plus jamais elle ne verrai cet appartement en plus trop petit pour la famille. Lucie Olympicus sortit de la voiture, prit la petite Mathilde dans ses bras et monta dans l'immeuble en claquant la porte. Surement, pensait elle que sa fille serait très triste de la quitter pour une si longue durée et cela l'énervait. Comme il ne restait plus que les ainés de la famille Olympicus, Luttoria demanda à ses petits frères.

- Hey ! Vous êtes contents ?
- Contents de quoi ? demanda le petit Jim.
- Heu... Que maman parte avec Mathilde ?
- Non. répondit Jake sèchement.
- Et toi Jim ?
- Comme on va vivre chez mamie, elle a un grand jardin alors il doit y avoir beaucoup d'escargot trop mignons alors je pourrai les élever mais je crois que maman va me manquer. Mais ça va, maman a dit que papa viendrait surement nous voir...

Alors, ils ne savaient pas. Il n'étaient pas au courant de la mort de leur père... Mais le pire, c'était que leur mère ne voulait rien leur dire et qu'en plus, elle mentait. C'était atroce pour eux. Et Luttoria fit ce qui était son devoir, elle dit franchement à ses petits frères avec une petite hésitation.

- Papa, il est partit.

- Ou ? demandèrent en chœur les jumeaux.
- Loin... Il est mort.

Les deux jumeaux ne parlaient plus, ils avaient le souffle coupé et les yeux grands ouverts. Une larme coula sur chacune de leurs joues puis des autres et encore d'autres. C'était comme si leur vie s'arrêtait à tout jamais. C'était surement de cette façon, qu'elle avait appris la nouvelle mais comme elle, ils n'aimaient pas pleurer. Elle prit la main de ses frères, laissa sa malle dans le coffre de la voiture et ils montèrent les escaliers de l'immeuble.

Même le plus petit des serpents a du venin !
Bonne année, bonne santé et meilleurs vœux !
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