Inscription
Connexion

06 déc. 2018, 21:19
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Ne pouvant les contenir plus longtemps, Arwen laissa une larme rouler le long de sa joue. Une deuxième suivit. Celle-ci descendit plus rapidement, entraînée dans le sillon creusé par la première. Une autre perla sur la joue encore sèche. Les traînés humides laissaient par les gouttes brillaient et émettaient quelques reflets argentés, lorsqu'un faisceau lumineux passait dessus. Les bas noirs de la jeune femme étaient piquetés de boue, de même pour ses chaussures. Née au Royaume-Uni, elle était plutôt habituée aux basses températures automnales.

Trop distinguée pour renifler bruyamment, elle sortit un joli mouchoir brodé. Elle effaça du mieux qu'elle put les marques laissées par les pleurs, et reprit :
- Des membres du ministère de la magie, des Aurors, sont venu chez nous. Je ne sais pas trop comment, ni vraiment pourquoi, mais... Ils ont arrêté Cyril.

Nouvelle larme. Non, il ne fallait pas qu'elle s'arrête, continuer était la seule solution.
- Ils l'ont arrêté pour le meurtre de cette femme. Je ne sais pas où il est, je ne sais pas ce qu'ils en ont fait, ce qu'il est devenu... Ma fille, Olympe était là. Je ne sais pas pourquoi, mais lorsqu'ils ont arrêté Cyril, je n'avais pas confiance en lui. Encore, aujourd'hui, je doute ! Comment savoir ? Comment savoir si tout ce que j'ai battis, n'est pas un pure mensonge ? Je ne sais pas, je ne sais plus... Je crois qu'il a démenti, puis avoué. Tout se mélange dans ma tête. Je pense même que si je le voyais, je ne le reconnaîtrais plus. Tu crois qu'il a avoué ? J'en suis sûre et pourtant...

Replongée dans ses souvenirs, Arwen se parlait plus à elle-même qu'à sa compagne. Mais ses phrases étaient toujours audibles :
- Et puis ma fille, ma petite fille... Elle a vu que je n'avais pas confiance, et depuis m'en veut. Mais comment pourrait-elle comprendre ? C'est l’innocence de l'enfance. Tu crois que j la sous estime ? On s'est quitté en colère, et la mienne, s'est vite transformée, en gouffre de tristesse. Mes deux plus jeunes, sont encore à la maison serte... Mais elles suivent le chemin de leur sœur. En réalité, je n'ai pas perdu que Cyril, j'ai perdu toute ma famille.

Une chose peut paraître étrange dans ce discours, mais seulement pour quelqu'un qui connaîtrait bien la jeune femme. De nature sentimentale, et romantique, il était rare qu'elle appelle son mari par son prénom. Sans qu'elle arrive à mettre les mots dessus, elle vivait ce départ comme une trahison. De jour en jour, son cœur s’émiettait un peu plus, et transformait cette colère sourde en haine, profonde, et vivace.

Désolée pour le petit contre temps  :sweatingbullets:

/!\ Je repondrais à tous mes Rps en retard TRES bientôt ! Excusez le retard ... Je suis en plein rush de Rp, le votre est sur la liste !
2 eme année Rp

27 janv. 2019, 00:59
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Elle entoura bien vite Arwen de ses bras fins. Elle n'aimait pas les contacts, n'en avait jamais été friande -sauf avec ses petits garçons- mais là elle sentait que l'autre en avait besoin et elle n'était pas un monstre pour lui refuser. Elle était bien loin l'amie joyeuse qui se levait le matin en faisant plus de bruit qu'une perceuse pour être sûre que tout le monde savait qu'elle était heureuse, la jolie -ho, elle l'était toujours mais la fleur se fanait lentement par la sécheresse d'un monde qu'elle n'avait jamais vu du mauvais œil- Arwen qui courrait dans les couloirs pour ne pas arriver en retard en cours parce qu'elle avait trop papoté dans la Grande-Salle. 

-Les gens changent, Arwen, et cela fait toujours terriblement mal quand on s'en rend compte. Tu as aimé un homme qui a changé lui aussi mais ne pense pas que tout n'était que mensonge, le début, tout ce que tu as battis avant cet événement était vérité. Ce n'est pas parce qu'il a fait le mauvais choix que tout doit s’effondrer. 

Elle essayait vraiment de se rappeler de son ancienne amie, celle qu'elle voyait à l'époque pour réconforter l'adulte qu'elle était aujourd'hui mais elle n'avait presque plus aucun souvenir de ses années d'études, après sa dernière année, tout son esprit avait été tourné vers son mari et sur Paris, où ils avaient déménagé. Plus rien n'avait eu d'importance si ce n'était la jolie bague à son doigt, bague qui était devenue son monde dès qu'elle l'avait eu devant les yeux. Aujourd'hui elle savait qu'ils s'étaient mariés beaucoup trop tôt et qu'elle s'était embarquée dans une histoire qui n'avait rien de saint pour elle. Cela avait été tout l'inverse. Il ne l'avait jamais frappé, jamais. Mais avait été un homme de tout contrôle, soudainement, elle n'avait plus eu aucune ficelle entre les mains, il s'était mit à tout contrôler, tout savoir tout le temps. Et elle n'avait pas comprit tout de suite parce que le rêve avait si lentement fait place au cauchemar qu'elle n'avait pas remarqué le changement. Et quand elle l'avait comprit, il avait été trop tard. Le déclic avait été de voir son Mari la trompant. et quelques mois après, le divorce avait été prononcé et elle revenait en Angleterre avec ses jumeaux. Peut-être que si elle s'imaginait les perdre, elle pourrait comprendre Arwen  ? Mais elle n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas vivre sans eux, en son imaginaire ou pas. Elle n'avait jamais pu.

-Si ta fille était là et qu'elle aimait son père, c'est normale qu'elle soit choquée et qu'elle le prenne mal. Mais cela fini toujours par s'arranger, je te le promet. Laisse lui du temps, laisse toi du temps. Pour digérer tout ça, le temps sera votre seule ressource. 

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
Mascotte Officielle des Crochets d'Argents, laissez passer s'il vous plait.