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11 nov. 2018, 22:08
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Pnj, Arwen Watson rédactrice en chef du journal, "Les Herbes enchantées"


Octobre 2043


Lorsque Arwen se leva ce matin-là, elle avait le visage pâle, et les yeux cernés. Elle prit un café d'un noir profond pour se redonner de l’énergie. Ses filles venaient de partir, sans même lui dire au revoir. Elle versa une petite larme en y repensant, comme chaque matin depuis septembre. Et Olympe qui ne répondait plus à ses hiboux. Elle hésitait presque à envoyer un message à sa DDM pour obtenir une réponse. Et Cyril, son Cyril ... Comment avait-il pu lui faire ça !?! Elle avait passé les dernières semaines à repasser les événements qui s'étaient produits il y a dix ans en boucle dans sa tête. Cette fois, elle ne pleura pas. Elle n'en avait plus la force. Tremblante, elle erra comme une âme en peine dans ce grand appartement vide.

Un hibou grand duc toqua à sa fenêtre. Elle lui ouvrit, saisit le journal, et mit quelques mornilles dans sa bourse. N'ayant que ça à faire, elle le déplia et lit attentivement les articles. Un en particulier attira son attention. Il parlait du département des mystères du ministère de la magie. Après plusieurs minutes de lecture, un nom interpella. "Nathalie Flin", ce ne serait pas par hasard le nom d'une de ses amies d'enfance avec qu'elle a perdu de vu ? Ce nom resta imprimé dans son cerveau toute la journée. N'y tenant plus, elle envoya un hibou à l'adresse correspondante. Elle reçut rapidement une réponse qu'il lui confirma que Nathalie Flin, et Nath formaient bien une seule et même personne. Après quelques échanges, elles convinrent d'un lieu de rendez-vous, pour pouvoir se parler en face-à-face.

L'heure du rendez-vous était arrivée. Arwen se maquilla, et tenta de se donner une allure convenable, mais en vain. Tant pis, de toute façon, le temps et les événements avaient fait leur œuvre, ça ne sert à rien de se cacher. Elle arriva avec quelques minutes d'avance, et se posta devant l'une des grilles de Hyde Park, pour attendre son ancienne camarade.
Dernière modification par Olympe Watson le 16 nov. 2018, 22:24, modifié 2 fois.

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2 eme année Rp

12 nov. 2018, 09:13
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Nathalie Flin
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Nathalie pensait, au début, avoir reçu une lettre de ses deux enfants -ce qui était étrange puisque cela aurait fait la deuxième de la semaine- mais il s'était ensuite avéré que ce n'était qu'une lettre d'une femme qui pensait l'avoir reconnue comme une amie de Poudlard. Elle avait dû chercher longuement dans sa mémoire pour retrouver son visage. Il était vrai qu'elle ne se rappelait plus beaucoup de ses années adolescentes et qu'elle avait aimé oublier tout ça. Ce n'était pas la partie la plus joyeuse de sa vie. Si les deux femmes s'étaient perdues de vue après leur septième année écoulée, cela voulait tout simplement dire qu'elles ne s'étaient pas envoyées de lettres quand la plus grande était allée en France pour suivre Erik. Pouvait-elle lui en vouloir ? Non, bien-sûr que non. Quand elle était partie, elle avait tout quitté sans en avertir les autres et tout cela pour quoi ? Suivre un homme qui, deux ans après l'avoir épousé s'était comme par hasard, retrouvé dans le lit de sa secrétaire. Elle avait été stupide de croire en ses sentiments. Cela ne faisait jamais de bien de s'attacher et elle avait tout fait pour mettre cette histoire derrière elle. Elle avait eu la garde de ses deux magnifiques enfants et était retournée vivre dans la ville qu'elle avait toujours aimé. Il n'avait fallut qu'une seule lettre pour que tout son passé lui revienne et, sur le coup, ça lui avait fait mal de se rappeler de tout ça mais si l'autre lui envoyait une lettre, c'est qu'elle avait une bonne raison. La solitude, sûrement. Dans son souvenir, Arwen avait toujours été entourée de gens à Poudlard. Toujours souriante et pleine de vie, elle était aimée de tous, comment auraient-il pu faire autrement ? Elle aussi avait été une jeune fille pleine d'énergie, drôle à souhait. Bien sûr, tout cela avant qu'elle ne quitte l'Angleterre.

Elle soupira une énième fois et, fermant la veste de son costume, tira une cigarette de sa poche et la passa entre ses lèvres. Son manteau trouva sa place sur ses épaules et elle entoura son coup d'un foulard à carreaux bleu. Elle tira une fois sur sa cigarette et ferma sa porte, tournant les clefs dans la serrure. Elles avaient profité de leur jour de congé pour se voir et, même s'il commençait à faire froid, elle était heureuse d'avoir une bonne raison de quitter sa maison autre qu'aller faire les courses. Peut-être qu'elle finirait par retrouver un semblant de vie sociale, au bout du compte.

Elle reconnu Arwen de loin. Elle n'avait pas beaucoup changé si ce n'est les cernes presque noires qui s’étalaient sous ses yeux. Elle ne pouvait pas la critiquer sur ce point car la même chose était valable pour elle, en plus de pouvoir s'envoler en un coup de vent tellement elle était légère. S'approchant rapidement, elle fut à ses côtés en quelques secondes. L'autre n'était pas beaucoup plus grande qu'elle ne l'était pour ses années à Poudlard et, Nathalie qui avait bien grandit, la dépassait de quelques centimètres. Suffisamment pour qu'elle soit obligée de baisser les yeux pour rencontrer son regard.

Moi ? Je n'fume pas, je n'bois pas, mais je M.L. Chacun son truc.
Mascotte Officielle des Crochets d'Argents, laissez passer s'il vous plait.

12 nov. 2018, 22:02
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Pnj, Arwen Watson rédactrice en chef du journal, "Les Herbes enchantées"

Une personne un peu plus grande que dans son souvenir, et plus mature aussi, s'avança vers Arwen. Elle reconnu les traits qui lui familier étaient familiers de Nathalie. Elle aussi avait été abîmée par le temps. La présence d'une personne proche et qui pourtant venait si lointain lui redonna quelques couleurs. cela lui rappela qu'après touts événements, la vie continue. *La vie et un fleuve qui alterne perpétuellement entre la crue et l’assèchement* pensa-t-elle. Elle sourit autant que lui permettait son état.
- Bonjour ! Nathalie, après tant d'années, tu ne peux pas savoir comment ça me fait plaisir de te revoir.

Quelques images fugaces de son interlocutrice adolescente lui revinrent à l'esprit. Un détail resté enfoui dans sa mémoire lui revint. Les toutes dernières nouvelles qu'elle avait eut de Nath ne venaient même pas d'elle, mais d'une connaissance commune qui lui avait apprit, qu'elle avait tout quitté pour suivre un homme en France. Elle hésita un instant, se demandant si elle allait aborder le sujet. Mais la longue amitié qui les unissait au par avant lui permit de deviner que si la vie de la grande brune avait été heureuse en France, elle ne serait pas revenue en Angleterre. Après tout, il fallait qu'elles se laissent mutuellement le temps de réapprendre à se connaître. L'heure des confidences viendrait bien assez vite. Elle se racla la gorge :
- Hum...Nous pourrions nous promener un peu dans Hyde Park, cela fait un moment que je ne me suis pas dégourdi les jambes ?

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2 eme année Rp

12 nov. 2018, 22:19
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Son ancienne amie d'étudiante sembla se réanimer quand elle l'a vit, comme un jouet qu'on aurait remonté suffisamment pour qu'il reprenne sa magnificence d’antan. Elle se pencha légèrement pour une bise, comme il était de coutume chez les gens pour dire bonjour. La vie semblait avoir changé Arwen bien plus qu'elle ne le pensait, elle regrettait presque de ne pas avoir gardé contact avec elle pour voir les changements s’opérer petit à  petit et ne pas devoir rattraper tout d'un coup, ce qui était terriblement déroutant. Elle ne ressemblait plus, caractériellement parlant, à a jolie jeune fille qu'elle avait connu durant son enfance. Et soudain, elle comprit que le temps était la chose qui brûlait la vie des gens. Pas  besoins des meurtres, des maladies ou des guerres, il suffisait de laisser le temps faire son oeuvre. Il grignotait la vie petite à petit.

-Bonjour Arwen, le nom de la blonde roula sur sa langue, mélange étrange d'un nom anglais accompagné d'un accent aux racines françaises. Sa voix était basse et il lui sembla difficile pour l'autre de l'entendre avec le bruit ambiant de la ville autour d'elles, je suis ravie de te revoir après tout ce temps. C'est avec plaisir que je passerait du temps ici avec toi.

A vrai dire, elle n'était pas entrée dans ce parc depuis ses 18 ans, cela lui avait véritablement manqué et, quand elles passèrent les grilles de fer et qu'elle entendirent quelqu'un parler au micro pour défendre la cause animale, elle sut que ce parc avait et ferait toujours partie de sa vie comme un des plus beaux endroits qu'elle n'ait jamais visité.La nature y était magnifique et les enfants qui jouaient au loup rajoutait à l'endroit un effet magique que rien ne pourrait détruire, pas même le temps. Ce parc semblait être intemporel, lui, n'avait pas beaucoup changé depuis la dernière fois. Cela faisait du bien de retrouver un pilier, quelque chose qui la rattachait à son adolescence. Elle posa doucement sa main dans le creux des reins d'Arwen pour l'entraîner devant elle, lui indiquant que ça ne la dérangeait pas de marcher quelques temps avec elle. 

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16 nov. 2018, 22:24
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Pnj, Arwen Watson rédactrice en chef du journal, "Les Herbes enchantées"


La main de sa vieille amie se posa doucement au bas de son dos, et elle fit de même. Toutes deux marchèrent tranquillement dans le parc. L'acide du temps n'avait visiblement pas encore tout à fait rongé leur complicité d'antan. Ce contact, cette chaleur humaine qu'elles se transmettaient l'une à l'autre en était la preuve. La jeune femme savoura pendant quelques instants ce moment de partages, avant de relancer la conversation.
- Te revoir, et constater que notre relation perdure, est un immense soulagement pour moi, tu sais ?! Ça ne va pas très bien de mon côté, et je n'ai vraiment personne qui puisse me soutenir sans me juger. Ou même quelqu'un avec qui je peux m'exprimer librement... Mais je vois sur ton visage et dans tes yeux que la vie ne t'a pas fait de cadeaux non-plus. S'il te plaît, raconte moi.

En effet, les yeux de Nath trahissaient un profond ennui, et désespoir, tout cela mélangé à un fouillis d'émotions presque impossible à décrypter. Quelques moldus s'agitaient dans un coin, mais Arwen ne leurs accorda pas beaucoup d'attention. Elle remonta son écharpe pour ne pas attraper froid, et attendit impatiemment une réponse. De jeunes enfants jouaient près du grand lac. Une mère leur fit signe de revenir, et aussitôt, les gosses obéirent, le sourire aux lèvres et les joues rosies par la basse température. Le duo titubait légèrement, mais en cette fin d'automne, il y avait si peu de monde, qu'elles ne gênaient personne.

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17 nov. 2018, 21:02
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Une ombre passa devant ses yeux quand elle repensa à Erik. Non, rien ne pouvait lui être arrivé de pire pour la faire devenir ce qu'elle était devenue. Elle essaya de lui faire un sourire digne de se nom mais n'y arriva pas, se contentant sans s'en soucier de la regarder, une étincelle dans le fond des yeux. Elle ne pensait pas que la vie pouvait faire des cadeaux. Elle vous échangeait juste un peu de bonheur quand une dose de malheur. Ceux qui ne connaissaient que bonheur avaient juste de la chance que la vie n'ait pas voulu ou pensé à venir leur chercher son prix. 
Dans ses longues bottes à talons, l'herbe boueuse n'était pas le terrain parfait pour marcher mais l'habitude faisait qu'elle ne se sentait pas dérangée par la chose. La seule chose qu'elle ne trouvait pas géniale, c'était le fait qu'elle serait obligée, le soir, de nettoyer ses chaussures et de les cirer à nouveau. Un mal pour un grand bien, cela faisait tellement d'année qu'elle n'était pas venue en ce lieu qu'elle appréciait beaucoup. 

-Je t'en pris, Arwen.

Elle avait toujours aimé dire le nom de son amie, il était si différent du sien, tellement plus spécial. Elle l'aimait beaucoup et, avec ses années passées en France et son accent, le r roulait délicieusement sur sa langue comme une mélodie peu chantée mais jamais oubliée.

-Je suis là et, même si je n'ai pas été la plus présente, tu sais que tu peux toujours m'en parler. Te connaissant, tu dois avoir vécu un grand nombre de choses pour perdre ce joli sourire qui faisait ta renommée.

A Poudlard, elle avait toujours été connue pour la fille qui, quand elle vous souriait, pouvait guérir tout vos maux. Elle ne se séparait jamais de cette expression donc la voir sans après tant de temps lui faisait tout drôle. elle se demandait vraiment ce qui lui était arrivé.

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17 nov. 2018, 22:43
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
La grande affliction qui hantait la jeune femme lassait décidément plus de traces qu'elle ne voulait bien l'admettre. Elle prit une grande inspiration avant d’entamer son récit. Leur dernière rencontre remontait tellement, qu'elle devrait bien revenir sur certains détails, résumer quelques aventures qui lui sont arrivées avant d'en venir aux faits.
- Euh, ça va être un peu long... Bon de toute façon, on a un peu de temps devant nous.

Une brume épaisse commençait à s'établir dans les lieux, ce qui les couperait encore plus du reste du monde. Un temps humide, typiquement anglais.
-Je ne sais pas si tu te souviens de Cyril. Tu as dû l'entre voir une ou deux fois. Tu le surnommais "ton français" pour me charrier. Eh bien, on a continué à se voir, plus souvent encore après la fin de nos études. On était tous les deux passionné de Botanique, et on a fini par monter notre propre entreprise. C'est vrai que j'ai eu beaucoup de petits amis en six et septième année, mais cela ne m'avait pas rendu plus douée avec les garçons pour autant. Elle eut un petit sourire en coin. Après plus d'un an et demi d'hésitation, j'ai fini par lui avouer ma flamme. C'était lui aussi un grand timide à l'époque.

Ces joues rosirent lorsqu'elle évoque ses souvenirs. Ce qu'elle pouvait être cruche tout de même. Elle avait passé un an de sa vie à rêver jour et nuit de l'homme de sa vie, sans pour autant prendre d'initiative concrète.
- Bref, nous avons investi dans des serres de plantes magiques, et j'ai créé mon journal de botanique indépendant, "Les Herbes enchantées". Les serres se sont agrandies, et ma rédaction aussi. Pour celer notre amour, nous nous sommes marié, et avons eu une première fille.

Cette fois-ci, la voix d'Arwen se brisa. Ses filles, ses filles chéries. Et Cyril, oh Cyril ! Comment est possible que ce soit le même homme qui ait fait de sa vie un paradis puis un enfer ?

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18 nov. 2018, 10:32
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi l'autre semblait mal. Tout ce qu'elle venait de lui raconter était, semblait-il, des choses belles. De bonnes choses qui puissent arriver dans une vie. Elle avait créé quelque chose avec son mari, une passion en commun et avait eu un enfant alors pourquoi ne souriait-elle pas comme toutes les autres personnes qu'elles croisaient dans le parc ? Elle aurait dû faire partie de ces familles assises dans l'herbe avec les enfants courant partout au lieu de paraître à deux doigts de la crise à marcher avec une femme qui dédaignait tout ce qu'elle pouvait voir autre que ses enfants et sa propriété. Alors pourquoi était-elle là ? Nathalie avait la nette impression qu'elle ne lui disait pas tout et que tout ce qu'elle ne lui disait pas renfermait le secret de son état actuel. Divorce ? Peut-être. Après-tout, Arwen s'était toujours accrochée très facilement à ses copains, rêvant souvent d'engagement mais, même à l'époque, elle ne se serait pas mise dans un état pareil après une rupture. La plupart du temps elle s'enroulait juste dans une couverture en mangeant de la glace tandis qu'elle et les autres filles du dortoir lui proposaient de jouer à son jeu de société préféré, celui où elle gagnait tout le temps. Elle ne restait jamais déprimée bien longtemps, regagnant vite son joli sourire. Pourquoi quelque chose était différent aujourd'hui ?

-Si, si, je me souviens de lui. Il avait un accent horrible, je ne comprend pas pourquoi tout le monde le trouvait magnifique. Il me cassait les oreilles, à moi.

Le journal dont son amie parlait lui était familier. Elle aussi, fan de botanique et de potions, elle le lisait tous les mois dès qu'une édition sortait. c'était son petit plaisir et le hibou qui lui apportait était très gentil, ne mettant jamais ses plumes partout dans la maison.

-J'ai néanmoins l'impression que tu ne me dis pas tout, Arwen.

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18 nov. 2018, 17:29
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Lorsque Nath la taquina sur l'accent de son mari, elle lui donna un léger coup de coude les yeux rieurs :
- Chut tais toi !

Elle se revit faire exactement la même chose à douze. Mais maintenant ce n'était plus pareil. Elle avait 20 ans de plus.
- Non, je ne t'ai pas encore tout raconté, car tu ne m'as pas laissé le temps de terminer mon histoire. J'ai eu deux autres filles, merveilleuses, que j'aime énormément. Ma plus grande, Olympe est rentrée à Poudlard l'année dernière, et notre petite famille se portait bien, j'étais comme tu l'imagines une femme comblée. Ce n'était pas l'une des multiples amourettes que j'ai enchaînées. On s'est installé à Bath, près des serres. Il n'y avait pas beaucoup de sorciers aux alentours. Juste un femme célibataire. La tristement célèbre Lilwenn Gatsby. Tu en as peut-être entendu parler, il paraît qu'elle était assez riche et qu'elle pratiquait de la magie noire. Jeunes et insouciants, nous lui rendions souvent visite. Puis elle est morte, elle avait quoi, 35 ans ? Nous ne nous en portions pas plus mal.

Avec un peu d'attention, il était possible de déceler un soupçon de jalousie féminine dans la voix de la jeune femme. Une goutte d'eau s'écrasa non loin, puis une deuxième, et encore une autre. La petite blonde chercha un abri des yeux aux cas où un orage soudain s’abattrait sur le parc. Au lieu de ça, un jeune garçon d'une dizaine d'années émergea de la brume une bouteille d'eau à la main. Elle fuyait par endroits, et le gosse prenait un malin plaisir à la jeter en l'air. Ses reflex de mère et de sorcière s'associèrent, et avant même d'en prendre conscience, elle porta la main à sa poche. Elle se retint de justesse, faire une démonstration de magie devant des moldus n'était pas très judicieux.

- Je fais un bond dans le temps, pour économiser le nôtre, et pour que tu ais le temps de me parler toi-même après. Cela ne remonte pas tellement, c'était en août dernier, juste avant la fin des grandes vacances.

Elle savait très bien ce qu'elle devait dire, mais les mots restèrent en travers de sa gorge. En parler ne rendrait les choses que plus concrètes. Ses jolies bottines finement taillées laissaient des marques bien profondes dans l'herbe. Un expert n'aurait pas eu de mal à déterminer la taille et le fabriquant de la paire. Elle jeta un coup d’œil vers sa compagne. Son visage pâle contrastait avec ses cheveux jais. Elle semblait pensive.

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24 nov. 2018, 18:44
Confidences citadines  Pv, C. Malory 
Elle se rappelait très bien de cette femme. Elle était souvent passée dans le journal, même jusqu'en France tellement cela avait choqué les Sorciers de toutes nationalités. Certains pensaient naïvement qu'après la mort de Voldemort et de celui qui l'avait tué, les gens comprendraient que la magie noire était un fléau mais, force était de s'avouer que c'était loin d'être le cas. Le monde des Sorciers s'était condamné à être peuplé par quelques dizaines de personnes mal-attentionnées usant de la magie pour faire le mal dès lors que certains de leur monde avaient inventé ces sorts. Peut-être que certains l'avaient fait en temps de guerre mais le résultat était le même : ils n'avaient pas été oubliés. La magie noire avait fait avancer les mentalités, les avaient transformé en quelque chose de plus mûr. Certains gosses avaient vécu la guerre, ces enfants là étaient devenus des adultes, avaient eu des enfants à qui ils avaient à leur tout enseigné que le monde n'était pas tout blanc ou tout noir mais d'un gris anthracite. Le monde tournait autour d'un noyau d'équilibre et quand celui-ci se brisait, les gens essayaient de s'en créer un autre. Le monde d'aujourd'hui ne tournait pas autour du même noyau que celui d'il y a 30 ans.

-Le bonheur est quelque chose de très subjectif. Tu peux être triste en étant heureuse ou comprendre que le bonheur n'est qu'une illusion qui ne dure qu'un temps, qu'il finit toujours par s’effacer pour laisser la place aux larmes.

Arwen avait été heureuse. Elle le savait. La manière dont elle parlait de sa vie suintait la nostalgie, elle regrettait ses jours passés. Probablement étaient-ils beaucoup mieux que ceux qu'elle vivait en ce moment. On ne pouvait pas lui en vouloir de retrouver cette époque, elle-même aurait voulu ne jamais rentrer chez elle plus tôt que prévu ce jour là. Ne jamais connaitre la trahison, rester dans l'ombre de ce secret. Elle aurait voulu ne jamais apprendre la vérité. Si douce parfois mais tellement violente durant cet épisode de sa vie qu'elle aurait voulu mourir pour ne plus l'entendre lui casser la tête. Rester ignorante lui aurait fait tellement moins de mal mais elle n'aurait pas avancé. 
Aujourd'hui, son chemin s'est retracé. De nouvelles règles ont été fixées mais elle avance à nouveau. Elle ne laissera plus rien lui briser les genoux.

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