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10 sept. 2019, 22:24
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
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04 Juillet 2044 - 12h45
St James Park

04 Juillet…une année de plus, 12 ans. Elle devrait être heureuse, elle aurait dû être heureuse. Pourtant ce n’était pas le cas, sans doute parce qu’il n’était plus là. Parce que son père n’était plus là… Parce que sans lui, la maison semblait vide, sa mère semblait portée le poids du monde sur ses épaules.
Comment avait-elle fait quand il était parti et qu’elle était rester sans lui, rester seule à la maison pendant presque deux mois avec simplement Bucky pour lui tenir compagnie. Mais Bucky même s’il ressent les choses ne reste qu’un chien. Athéna savait que sa tante Angelica était venue de temps en temps, évitant les manteaux noirs de justesse, mais Stella avait besoin de son mari, de son âme sœur. Et Athéna, elle, avait besoin de son père.

« Où vous-êtes-vous donnez rendez-vous exactement ? »

Athéna éloigna sa tête de la vitre, regardant par la même sa tante, qui, installer au volant de la voiture avait poser la question sans pour autant quitter la route des yeux. La petite brune aurait pu prendre les transports en commun comme elle le faisait avant, mais depuis mai tout avait changer. Et après son mari Stella refusait de perdre sa fille.

« A l’entrée de St James Park, celle près de Buckingham.
-Tu es sûre que tu ne veux pas que je reste au cas où ?
-Tata c’est un parc. La pire chose qui puisse m’arriver c’est de me faire attaquer par les écureuils… »

La discussion était close pour la petite Taylor, elle reposa sa tête sur la vitre regardant défiler les rues de Londres jusqu’à ce qu’ils approchent de Buckingham. La lionne avait besoin de se changer les idées, alors quand elle avait trouvé un créneau pour que Taylor et elle puisse se voir elle n’avait pas hésiter.
Même parler à son amie devenait compliquer, comment aurait-il pu en être autrement quand les hiboux n’étaient plus sûrs, les deux amies utilisaient maintenant le téléphone, sous certaines conditions puisque Stella enchantait toujours le téléphone de sorte à ce que personne ne puisse écouter leurs conversations. De la paranoïa ? peut-être un peu. Mais qui aurait pu lui reprocher aux vues des évènements ?
Se garant au plus près du parc pour veiller sur sa nièce, Angelica attrapa le bras d’Athéna avant que celle-ci ne descende de la voiture.

« N’oublie pas. Au moindre problème, tu penses très fort à moi et je transplane en une minute pour vous sortir de là. »

Athéna hocha la tête vigoureusement avant que sa tante ne lui caresse la joue, la laissant enfin sortir de la voiture. La petite brune fit un dernier coucou à sa tante alors que la voiture s’éloignait.
Taylor n’étant pas en vue, la petite brune se posa sur le petit muret faisant face à Buckingham Palace, admirant le grand palais blanc qui abritait la reine. Était-elle au courant de ce qui se passait dans le monde sorcier ?
Quand elle vu, sortir du parc, un britannique pourtant banal mais portant un long manteau noir, son se figea d’elle-même alors que le moldu, inconscient du trouble qu’il avait suscité chez une enfant de 12 ans pris sa propre petite fille dans ses bras pour la mettre sur ses épaules. Il avait fallu que l’homme disparaisse de la vue de la petite Taylor pour que son corps daigne enfin se détendre ne serait-ce qu’un peu.
Et puis son esprit commença à tourner, où était son père ? Est-ce qu’il allait bien, était-il dans une prison ou à l’air libre ? Était-il en vie…ou mort ? Pensait-il à elle de temps à autre ? Ces questions, ces doutes, elle ne pouvait les partager qu’avec sa meilleure amie, seule Taylor pouvait avoir une petite idée de ce qu’elle pouvait ressentir. Athéna avait mal, et si elle essayait de sourire, de remonter le moral à sa mère, la brune savait que la douleur était encore trop vive pour arriver à faire quoi que ce soit.

Il était parti sans un mot, sans une lettre, et sans ses affaires… ou presque, une photo de la petite famille avait disparu de l’album familial, mais c’était là la seule chose qui manquait. Grand-m grand-père et grand-mère Taylor n’avait pas de nouvelles de leur fils. Est-ce que quelqu’un en avait au moins ?
Cela faisait mal quoi que l’on puisse en dire, alors non, en ce 04 Juillet 2044, Athéna Mazikeen Taylor n’avait pas envie de sourire, elle n’avait pas envie de fêter son anniversaire. Elle voulait juste profiter de ce qui était un jour comme un autre en le passant avec sa meilleure amie, en essayant de changer les idées de l’une et de l’autre. Parce que, que pouvaient-elles faire d’autre ?

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12 sept. 2019, 23:07
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
Le monde et la vie étaient deux amis très difficiles ; ce qu’ils réservaient souvent aux êtres pouvait figurer cruel afin de rendre l’humanité plus complexe et plus destructrice. Cette fois, ils avaient tellement bien accompli leur mission qu’une enfant en souffrait ; Taylor pâtissait vraisemblablement de ce que le destin lui eut récemment accordé. Elle avait perdu beaucoup : son père. Un homme qu’elle aimait, il demeurait son pilier, sa vie, son tout. Mais elle n’était pas seule à subir les foudres de l’existence réelle : sa meilleure amie, Athéna Taylor, saignait tout autant qu’elle, voire beaucoup plus.

La vie avait semblé cruelle pour Athéna, et cela, Taylor le savait parfaitement. Elle ne pouvait pas avoir son père à ses côtés pour son douzième anniversaire, celui qu’elle attendait tant. Pourtant, les évènements de mai se trouvèrent comme barrières de son bonheur ; ce qui avait rendu Athéna folle de tristesse. Folle de colère. Ivre de solitude. Toutefois, Taylor semblait avoir tout essayé, la rassurer, lui parler, lui dire qu’elle n’était aucunement seule dans cette situation ; parce qu’elles gisaient identiques face à l’horrible conjoncture qui se produisait en cet instant. Les appels au secours, la jeune Taylor les connaissait plus que d’ordinaire, si bien qu’elle en eût occulté sa propre détresse pour réconforter cette personne si chère à ses yeux. Athéna ne méritait aucunement la souffrance, surtout pour sa meilleure amie. Tout devait être parfait pour elle, surtout en ce 4 juillet ; jour de son anniversaire. Mais, allait-ce être facile ? Taylor se doutait bien que non, et c’est bien pour cette raison qu’elle se retiendrait d’énoncer cette fête à cette amie à laquelle elle tenait tant.

La souffrance ne devait pas être le mot principal de cette date ; loin de là ; il devenait l’ennemi à abattre, et ce fut pour ce motif qu’un rendez-vous planifié eut été préparé par les deux adolescentes afin de se soutenir en ce jour si complexe ; si difficile ; si impossible à supporter quand l’absence d’un père est la cause de notre tristesse, de notre détresse. Taylor allait donc réconforter son amie, essayer de lui faire comprendre qu’ils étaient peut-être encore là, à attendre le bon moment pour se montrer ; pour se faire, elle prit son nouvel ami avec elle. Il était son confident, et il était toujours à l’écoute et faisait en sorte que ses ronronnements fussent sécurisants pour l’intégralité des personnes qui posaient sur lui une multitude de caresses. Oui, Sherlocky était le compagnon intime, le combattant contre le monstre que devenait la solitude. Ensemble, ils allèrent ainsi vers la jeune Taylor qui se retrouvait seule dans ce parc.

Athéna ?

Sa voix s’était voulue douce, sincère et présente pour elle, tout comme le geste qu’elle fit liée à sa parole : un délicat frôlement sur le bras.



La séparation était dure, et pourtant, il les regardait de loin avec un léger sourire dans lequel pouvaient se lire les regrets de l’abandon. Il était là, observateur de la chute des enfants. Benedict était impuissant, et il n’était pas seul. Non, ce père absent était avec le second : Mac. Il soupira avant d’observer son ami.

Ne t’en fais pas, Mac, elles sont fortes… On reviendra, mais c’est le mieux que nous avions eu à accomplir… Tu n’as pas à t’en vouloir.

Il connaissait la vérité, personne ne connaissait le sort qui leur était réservé. Vivraient-ils encore assez longtemps pour voir leurs enfants, leurs princesses devenir des femmes ? La tentation de la solitude éternelle pour elles devenait impensable. Ils en souffraient de loin. Devenaient ainsi les victimes de leur propre choix. Cela était le prix à payer pour détrôner Ursula de ce conseil maudit. Les deux pères en étaient bien conscients, mais seul le temps pourrait leur permettre d’en avoir les connaissances.

Tout ira bien. Tout ne sera que récompense…

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13 sept. 2019, 12:35
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
Athéna. Sa tête se tourna vivement vers la personne qui avait prononcé son prénom, un délicat frôlement, comme une caresse, comme on approche un animal effrayé. Ce n’était pas ce qu’elle était et encore moins ce qu’elle voulait être. Surtout pas maintenant, pas avec tout ce qui se passait. Pourtant, c’était bien ce que son corps envoyait comme signaux à son amie, celui d’un animal blessé et effrayé qu’il ne fallait pas approcher. Était-ce parce qu’elle était dehors simplement toute les deux ou parce qu’elle avait aperçu cet homme en manteau noir ? La brune n’aurait pas su répondre à la question.
Il lui fallut un petit moment pour arriver à bouger et un autre petit moment pour arriver à parler. Mais dès qu’elle en fût capable, elle prit son amie dans ses bras, faisant attention au précieux petit paquet que Taylor tenait dans ses bras.

« Taylor. Ça fait du bien de te voir -dit-elle en s’éloignant avant de se pencher vers le petit chat- Alors c’est lui le fameux chat ? »

Elle prit un moment pour admirer l’animal des plus calmes dans les bras de sa maîtresse, il n’avait pas bougé d’un pouce quand la petite Taylor avait pris son amie dans ses bras et pas plus maintenant qu’elle observait. Était-il toujours comme cela ou sentait-il juste que l’heure n’était pas aux idioties et aux comportements houleux ? Ses yeux brillaient d’une telle intelligence qu’elle ne doutait pas que la deuxième réponse pouvait aisément être la bonne.

« Il a l’air très intelligent, un vrai petit Sherlock Holmes version félin -ajouta-t-elle avec un petit rire »

Ce petit Sherlock Holmes félin était incroyable, au pelage léopard et yeux dorées. Il était parfait, et parfait pour son ami. Athéna était heureuse que Taylor est un animal qu’elle puisse par la suite amener à Poudlard. La brune doutait que Mr. Briggs serait des plus heureux si elle arrivait avec Bucky dans la salle commune de Gryffondor, alors qu’au contraire, le petit chat serait parfaitement à sa place.
Elle était heureuse que Taylor et elle soient dans le même dortoir, ainsi elle espérait pouvoir profiter de son amie et de sa petite boule de poils.

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A côté de son ami, il observait sa fille, tout aussi pensive que lui à cet instant. Il reviendrait… Oui mais quand ? Quand elles seraient diplômées ? Bientôt majeures et femmes ? Reviendraient-ils tout court ?
Il ne pouvait même pas être là pour ses douze ans ! Alors comment pouvait-il savoir s’il serait là pour ses treize, quinze, dix-sept ans ?!?
Pourtant, McKenna savait que même s’il regrettait de ne pas pouvoir être là, son ami avait raison. C’était le mieux, c’était ce qu’il fallait faire même s’ils ne le faisaient pas de la même manière.

« Elles ont hérités de leurs mères… Et j’aimerais Ben, ne pas m'en vouloir mais je ne suis pas là son anniversaire. J’espère juste qu’elle recevra son cadeau »

Qu’elle comprenne, qu’elle sache. Il pouvait espérer beaucoup de choses. Mais il ne souhaitait qu’une chose, mettre fin à tout ça pour rentrer chez lui, à la maison. Il pouvait avoir un toit mais un foyen il n’en avait qu’un : près de sa femme et de sa fille.


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02 oct. 2019, 13:45
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
L'accolade entre les deux amies fut plus que rassurante pour la jeune Bagholmes, bien qu'elle remarquait que cela avait tout autant d'importance pour cette amie qu'elle aimait tant. La douleur qu'elle subissait, elle la connaissait, et souffrait aussi d'une même intensité. Qui pouvaient mieux les comprendre qu'elles-mêmes ? Personne.
Alors la sentir dans ses bras, la serrer, lui donnait cette conviction que ce combat, elles le mèneraient ensemble, en vivraient chaque péripétie comme un exutoire ; cela ne serait qu'un moment de décharge émotionnelle.
Pourtant, en cet instant, la seule chose qui semblait avoir une immense attention, pour elles deux, était ce chat âgé d'un an que Taylor possédait depuis quelques jours ; Sherlocky, acheté par son grand-père John afin de traverser l'épreuve difficile qu'est la perte d'un parent.

Sherlocky était magnifique, si timide avec les inconnus, ce qui avait fait craqué John lors de l'achat avant que cette timidité fût dissipée lors de la rencontre entre lui et Taylor. Rapidement, tout s'était construit entre eux. Athéna pouvait à présent faire partie de la vie de Sherlocky, car comme sa maîtresse, il pouvait être un véritable démon, alors quoi de mieux pour ce magnifique duo.

Oui, c'est bien lui... Sherlocky, et comme tu le devines parfaitement, c'est un véritable Sherlock Holmes animalier. Il est intelligent et tellement rassurant, qu'il en devient impossible de s'en séparer. D'ailleurs, je pense que je le prendrais à Poudlard à la place de Jotün que j'ai reçu après l'examen de Miss Holloway, et puis ma mère le préfère à Sherlocky...

La jeune Bagholmes disait tellement vrai ; sa mère supportait Sherlocky, mais son allergie l'empêchait d'être réellement en contact avec ce dernier. Cela en devenait ainsi une évidence afin que l'ambiance au sein de la maison ne devienne pas aussi chaotique que celle dans la vraie vie.
Elle continua, cependant, de regarder son amie, d'observer la moindre de ses réactions. Elle savait parfaitement qu'elle avait besoin d'aide, de son aide. Leur vécu devenant un véritable fardeau, un puits sans fond, dans lequel la vie ne trouvait point d'ancrage auquel s'accrocher ; afin de résister à l'envi d'en finir une bonne fois pour toute.

Au fait, tu veux le prendre dans tes bras ? Il sera bien docile s'il sait que j'ai particulièrement confiance en toi.
— Miaou...

Sherlocky venait d'approuver la réponse de sa maîtresse et donnait à Athéna son autorisation grâce à cette langue rêche sur sa main ; il était tant pour lui d'aider cette jeune fille à se confier tout autant que sa maîtresse. Il était à l'écoute.


Hochement de tête, l'homme qu'était Benedict semblait particulièrement d'accord avec son comparse ; leurs filles avaient tout de leurs mères respectives : la beauté, l'intelligence. Tout ce qui eut produit quelques années auparavant l'enclenchement de leurs amours pour ces mêmes femmes. Ils soupirèrent énormément face à la douleur de l'instant.
Benedict continuait de regarder sa petite fille au loin, elle lui paraissait toujours adorable, magnifique.

Oui, tu as raison, mais j'aurais préféré que cela n'arrive pas maintenant, pas tant qu'elles soient aussi jeunes. Elles ne méritaient aucunement cela, mais on reviendra... D'ailleurs, que vas-tu faire maintenant, Mac' ?

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04 oct. 2019, 10:58
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
« Pauvre Jotün qui ne reverra plus Poudlard. Il va en vouloir à ta maman de ne plus le laisser retourner à l’école »

A force de caresser la fourrure de Sherlocky, Athéna commençait à se détendre petit à petit, résistant à l’envie de le prendre dans ses bras tant cette dernière était douce. Alors quand son amie lui proposa, la petite hocha la tête prenant délicatement le petit détective dans ses bras, le laissant poser sa tête au creux de son coude, bien calé. La brune l’enviait un peu à vrai dire, une vie de chat ne devait pas être si mal : manger, dormir, avoir ses crises de folies, manger, se rendormir.

« Tu sais que tu es vraiment chou Sherlocky ? -elle regarda son amie- Merci Tay »

Ce merci signifiait tellement, merci d’être là, merci de me faire confiance avec Sherlocky, d’être mon amie. C’était bête mais c’était ce qu’elle ressentait.

« Tu veux marcher un peu ? Je préférerais rentrer dans le parc que rester là à regarder le ballet des voitures »

Elle les regardait depuis plus d’une dizaine de minutes, et pour être honnête, elle avait peur de croiser à nouveau un homme portant un manteau noir. Paranoïa, peur, elle n’était pas la lionne courageuse, pas encore, pour l’instant, elle n’était que la petite fille prise dans une guerre d’idéaux qu’elle méprisait.

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Sa petite déesse, sa petite démone, leurs petites démones. Elles méritaient de vivre autrement effectivement.
Qu’allait-il faire maintenant ? Il avait déjà une petite idée, maintenant il fallait la mettre en œuvre, et espérer. Espérer que cela ne durerait pas trop longtemps, que cette guerre d’idéaux ne durerait pas trop longtemps.

« Un ami me doit un service... Il va m’aider à passer sous le nez des manteaux noirs. De là, je vais essayer d’aider les petits groupes clandestins de résistance. Certains ont besoin d’aide, je ne peux pas rester sans rien faire quand des personnes se font tuer pour leurs idées »

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27 nov. 2019, 17:06
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
Hochement de tête. Elle était d'accord avec les dires de son amie ; ces voitures étaient bien trop bruyantes pour pouvoir faire quelque chose de correct, et elle voyait bien que cela ne la dérangeait pas uniquement. Même Sherlocky semblait perturbé par cette situation, par ce vacarme incessant. 
Alors, prenant les devants, la jeune Bagholmes s'avança dans le parc et comme d'un coup de baguette magique, le calme reprit ses droits. L'ambiance demeurait plus plaisant, plus doux, plus vivable. Elle en était reconnaissante. 

Dis, Athéna, tu penses que ton père va quand même te faire un cadeau ? Je sais que c'est stupide, mais il te doit de te prouver qu'il est en vie, qu'il n'est pas disparut. Tu as le droit de savoir... Pas de rester comme moi, sans nouvelles, sans rien d'autre que de l'espoir. Ils sont si... injustes depuis l'arrivée d'Ursula au pouvoir...

La colère venait de prendre place dans sa voix dès l'instant où elle repensait à son propre père. Il avait déconné en partant comme un lâche, comme un égoïste, mais elle ne connaissait rien de la réalité. Elle ne connaissait rien de ses réelles motivations, pire, elle ne savait pas sa condition de vie actuellement. Elle ne savait plus rien de son père. 


Benedict comprenait les dires de son camarade, de son ami. Il avait une raison bien particulière de faire son chemin loin de la gouvernance de Parkinson. C'était plus que compréhensible, et il n'avait aucun droit de jugement sur cette décision. Toutefois, une seule chose le préoccupait : comment allaient-ils faire savoir à leurs filles que tout se passait bien en cet instant ? Comment allaient-il faire comprendre à leurs proches qu'aucun d'eux n'avaient succombé lors de cette attentat au Ministère. 

Mais je te comprends, Mac, tu n'as pas à t'en vouloir de cette décision. Cependant, tu n'as pas peur que ce choix soit risqué, et qu'inconsciemment, Athéna s'en retrouve touchée. Je sais que tu tiens à elle, je tiens aussi à Taylor, mais n'oublie pas, que Poudlard est aussi la cible de cette femme plus qu'horrible... On doit faire attention, car nous ne serons peut-être pas présents si elles ont besoin de protection...

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08 déc. 2019, 14:48
Goodbye my hopeless dream...  pv :Bagholmes 
Alors que le calme reprenait ses droits tandis que les deux amies s’avançaient dans le parc, Sherlocky se calait de plus en plus dans les bras de la petite Taylor. Et si parfois, les deux jeunes filles gagnaient quelques regards curieux des promeneurs, mais s’il fallait être honnête, l’une comme l’autre s’en fichait royalement. Ils avaient d’autres préoccupations que des Londoniens intrigués.

— Dis, Athéna, tu penses que ton père va quand même te faire un cadeau ? Je sais que c'est stupide, mais il te doit de te prouver qu'il est en vie, qu'il n'est pas disparut. Tu as le droit de savoir... Pas de rester comme moi, sans nouvelles, sans rien d'autre que de l'espoir. Ils sont si... injustes depuis l'arrivée d'Ursula au pouvoir...

La brune tourna son regard vers son amie, réfléchissant quelques instants à ses paroles, au ton de sa voix. Elle était d’accord, ils étaient injustes. Pour autant, ils ne méritaient pas cette colère, nulle ne méritait qu’elle se mette en colère à ce point.
Aussi, elle lâcha Sherlocky d’une main tout en faisant en sorte qu’il soit bien calé pour prendre la main de sa démone et la serrer doucement. Elles se comprenaient, d’une manière que beaucoup ne comprendrait pas. Son cousin très certainement en tête de liste.

- Je ne sais pas Tay’… Et honnêtement je ne sais même pas si j’ai envie d’en recevoir un et de savoir. On est ensemble et on affrontera ça ensemble. Même s’il faut éjecter des manteaux noirs avec un coup de pied au cul

Ces dernières paroles avaient été prononcer avec une once d’humour. Même si aux vues de la réaction qu’elle avait eue plus tôt, la lionne n’était pas prête à affronter un manteau noir. Ni mentalement, physiquement ou magicalement parlant.

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Risqué ? Tout choix était risqué. Et Poudlard était censé être un lieu sûr. Loewy veillerait à cela non ? Même si Parkinson avait pour cible Poudlard, l’école serait sûre durant un temps. Ou du moins Mac l’espérait. Pourtant comme souvent Ben disait vrai, il soupira et regarda son ami.

« Et qu’est-ce que tu proposes ? Que j’attende à ne rien faire ? J’en suis incapable Ben. Il faut que je la protège d’une manière ou d’une autre. »

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