Privé avec @Rafaëla White

Cela faisait, déjà un sacré bout de temps que des rumeurs et des informations circulaient parmi les élèves de Poudlard au sujet de Birmingham. On parlaient de beaucoup de violences, mais aussi d’informations cachées. Le sujet principale était les manifestations des Moldus qui étaient contre les sorciers et contre la sorcellerie. Beaucoup ne comprenaient pas comment l'on pouvait être contre quelque chose que l'on ne choisissait pas. c'était comme être contre quelqu'un qui naît garçon ou fille. C'est dans cette atmosphère que deux Gryffondor s'étaient données pour mission le jouer les apprenties reporter. Ces deux Gryffondor étaient : Ovanna Diaval et Rafaëla White. Les deux jeune fille voulaient aller directement sur les lieux pour prendre en photo les manifestations et ce qu'il s'y produisait mais aussi prendre des notes pour agrémenter illustration. Elle s'étaient dit que deux jeune élève de 11 ans pourraient passer inaperçu. Elle seraient plus ou moins considérées innocente de toute propagande et de toute naissance suspecte

Les 2 élèves de première année ce sont donc habillées simplement comme des Moldus, avec sur elle : un bloc-notes, un crayon et un appareil photo. Elle s'étaient rendu sur les lieux grâce aux transports en commun. Chose que des sorciers n'auraient jamais fait. Une fois arrivées proche des bords de la ville, les jeune Gryffondor restèrent quand même sur leurs garde. Elles marchèrent calmement et tranquillement à la recherche de mouvements de foule, d'actes qui pouvaient être prit comme preuve ou de slogan d'affiche.

Aujourd'hui, je devais aller à Birmingham, à Londres, pour prendre des notes, des photos et bien d'autre chose, des manifestations. J'étais accompagnée d'une camarade de Gryffondor, Ovanna, nous nous sommes dit que deux jeunes filles qui se baladaient tranquillement à Londres ne serait absolument pas suspect.

Je savais exactement comment me comporter ou m'habiller vu que j'ai passer toute mon enfance sans magie, en réalité j'aurais pu mais je n'y voyait pas vraiment l'utilité. Alors je mis un pull gris, un jean bleu et des baskets noires, puis je déposa délicatement mon appareil photo autour de mon cou et dans un petit sac, mon bloc note et un crayon.

Nous nous sommes rendu à Londres en transport en commun, histoire de voir le comportement des moldus et de savoir si c'était normal deux jeunes filles de 11 ans dans la métro londonien.
Apparemment, oui, c'était normal, enfin je veux dire que personne ne nous regardait bizarrement comme ci on avait rien à faire ici.

Le métro s'arrêta, nous étions arrivées... On voyait enfin la lumière du jour qui nous aveugla un peu vu le temps que nous avons passer dans les souterrains.

*Les deux jeunes filles arrivèrent enfin au cœur de l'action, là où toutes les manifestation "Anti sorcier" avait lieux.*

Un frisson me parcouru le dos, l'endroit était sombre et les murs étaient placardés d'affiche.

-J'espère qu'il nous arrivera rien... dis-je à ma camarade.

Je pris mon appareil photo et commençais à prendre quelques clicher des murs.

@Ovanna Diaval

-J'espère qu'il nous arrivera rien…

Ovanna acquiesça de la tête, mais elle même se demandait si c'était vraiment une bonne idée. Après tout elles n'étaient que des enfants. Mais quand les deux filles se retrouvèrent face aux murs, criblés de slogan anti sorcier, elles sentirent comme un sentiment d'injustice. Rafaëla commençait déjà à prendre quelques clichés, de pancarte et de slogan. La jeune blondinette lui fit remarquer qu'il serait aussi très bien de prendre les manifestants avec pour fond ces fameuses affiches. Cette idée de positionnement donnait un effet de aux fond, n'arrivant donc pas à discerner le vrai du faux. Les deux jeunes filles ne rencontrèrent que des petits groupes de 5 à 7 personnes, contrairement, aux idées de grosses manifestations de milliers de personnes. A certains croisements, des hommes, des femmes ou des enfants leurs donnaient des prospectus anti sorcier.

Ces petits prospectus étaient variés. Certains demandaient la mort simple, d'autres possédaient plusieurs petites pages explicatif de ce qu’était un sorcier et de pourquoi ils étaient nuisible. Bien sûr tout ce qui était écrit était vraiment faux et les deux jeunes filles le savaient. Sur un autre prospectus une image les choquèrent. on y voyait quelqu'un à terre en train de se faire battre. Ovanna se demanda comment il avait été possible de prendre un tel cliché sans lui venir en aide. Que l’on soit Sorcier ou Moldus on étaient quand même des êtres vivants. Elle plia soigneusement cette petite affiche pour la glisser dans le calepin qu'elle tenait. Cela servirait sûrement de preuve face aux autres élèves, mais elle regarda aussi sa camarade à la recherche de quelques paroles.

Il n'y avait pas grand monde dans les rues de Birmingham, peut-être qu'il est un peu tôt pour manifester. En tout cas il y avait tellement de sortes de prospectus et de mentalités regroupés en un seul endroit. Certains voulait notre mort, d'autre que nous nous unissons et encore...

Ovanna resta bien silencieuse puis elle me regarda.
~Tout va bien ? lui demandais-je en la voyant un peu stresser.

J'espérais une réponse positive et aussi une discussion car depuis que nous sommes arrivé nous n'avons pas beaucoup parler.

Cette ville me donnais la chair de poule, j'en avais des frissons dans le dos. Pourtant quand j'y étais venue avec mes parents cette ville m'inspirais confiance et j'étais sereine mais plus maintenant.
Birmingham... la ville de l'effroi, qui inspire la haine, la colère envers... nous... sorciers...

Elle me retourna la question et je lui répondit.
~J'ai peur... Peur de cette ville Ovanna...

Je me rappelais de toutes les horreurs dites et écrites sur les murs de celle-ci. Comment... comment avoir tant de haine... pourquoi nous haïssent-ils...

Je regardais mon amie à la recherche d'une réponse, d'un réconfort, des quelques... mots.
J'observais encore et encore le bout de papier dans mes mains, cette feuille où il y avait écrit "Tuons les, tuons les tous ou ce seront eux qui nous tuerons"... J'en avais les larmes aux yeux.

@Ovanna Diaval